dimanche 4 mai 2025
Rivesaltes, dimanche de pluie & conclaves
mardi 18 février 2025
Election chez LR et tribune de Julien Aubert et d'Oser la France
Il y a urgence à revenir à nos fondamentaux. L'ADN de la Droite, ce n’est pas simplement l’équilibre des comptes ou la fixation du taux de TVA. Bonapartisme, gaullisme ? Peu importent les termes, ce qui fait ce que nous sommes, c’est le refus de la fatalité. C’est avant tout une vision fondée sur la souveraineté, un libéralisme tempéré, la confiance en un leadership fort et serein pour surmonter les nombreux défis auquel notre pays se voit désormais confronté.
La Droite se cherche un chef, n’esquivons pas le débat et tranchons une bonne fois pour toutes à travers l’élection qui vient la question de 2027. Nous devons donc clarifier cette question essentielle : qui pour incarner et porter nos idées pour la France ?
Nous qui nous retrouvons dans la pensée de Charles de Gaulle ou Philippe Séguin, pensons que Les Républicains ne peuvent reconstruire la République s’ils ne tranchent pas le noeud gordien de la souveraineté perdue. La question de l’immigration, par exemple, ne peut être résolue sans sortir de la CEDH et si nous n’assumons pas les rapports de force sur le droit européen.
La souveraineté ne se partage pas. Elle n’est jamais acquise, jamais définitive. Dans un monde multipolaire et multiconnecté, elle est devenue un combat de tous les instants ; qui doit nourrir l’effort national et structurer notre projet commun. Ni les illusions de souveraineté européenne, ni la soumission béate à un Trumpisme mal compris ne constitueront jamais un projet viable pour notre pays. Cela n’empêche pas, bien au contraire, que la France puisse jouer un rôle de défenseur d'une autonomie stratégique européenne.
Il est aussi impératif pour les Républicains de refonder leur doctrine économique. La mondialisation du tournant du siècle, incarnée par la vision d’un monde sans fin, a désormais vécu. Elle prend désormais d’autres formes. Le retour du protectionnisme, du régionalisme et du colbertisme, conjuguées à une vision évolutive du développement durable s’impose partout dans le monde. Notre priorité doit être de redonner aux Français qui travaillent, et notamment aux classes moyennes, un nouvel horizon d'émancipation. Cela passe par une révision profonde de notre modèle social, loin de la simple logique du coût du travail. Il s’agit de rationaliser l'État tout en respectant la noblesse de l’engagement public, d’encourager la production industrielle et agricole, plutôt que de n'aspirer qu’à une société sans autre idéal que celui de la consommation.
Enfin, les Républicains doivent porter un projet de civilisation. La déconstruction des repères traditionnels et la destruction systématique des liens familiaux ont plongé nos sociétés dans une solitude morale où règne l’individualisme exacerbé, à un monde où le plus fort impose sa loi. Le triomphe du capitalisme financier a érigé l’argent en étalon universel, détruisant par là-même tout ce qui lui est irréductible. De la culture à l’éducation, rien n’échappe à la domination du profit. Les idéologies contemporaines reformatent la jeunesse, la transformant trop souvent en instrument docile de révolutions sans âme dont le seul objet est la déconstruction de ce qui nous unit, de ce destin commun qui fonde la nation.
Dans un tel contexte, un conservatisme pragmatique et éclairé est plus que jamais nécessaire. C’est le refus de la culture de la régression que gauchistes, wokistes, européistes, mondialistes dans une démarche orwellienne ont rebaptisé "progressisme". Nous réaffirmons notre foi dans la science et le progrés qu'elle génère quand elle est maîtrisée.
C’est l’action, portée par une vision, et non la réaction aux idées des autres. C’est remettre les choses en ordre, restaurer l’autorité et redonner du sens aux valeurs qui fondent notre société.
À l’heure où la démocratie est partout en crise, la priorité est de la sauver. La France est en déclin dans une Europe passive, alors que la Russie redevient expansionniste, que la Chine place ses pions partout sur le globe en prévision d’un conflit de grande ampleur et tandis que les Etats-Unis semblent plonger dans une frénésie d’initiatives stratégiques disparates, mêlant protectionnisme et velléités de prédation égoïste de la planète.
Après quinze années d’immobilisme stratégique et de dépenses inconsidérées dont le trop fameux « et en même temps » caractérise le résumé lapidaire, la France ne peut pas louper le tournant de 2027. Notre famille politique peut et doit jouer un rôle déterminant à cette occasion.
À travers la démocratie, c’est une certaine idée de la France et de l'homme que nous devons défendre.
mardi 11 juin 2024
Déflagration politique
L’effet Paic Citron, ou quand y en a plus, y en a encore… Jordan Bardella avait dit un soir de débat « vivement qu’on soit au 10 Juin… », mais nous y sommes, au 11 Juin. Mais le meilleur des scénaristes n’auraient pas écrire tout ce qu’il se passe.
Après
l’overdose Macron à la télévision, la dissolution. L’alliance entre une gauche
normale et les dangers islamistes de LFI. Ce matin le président qui nous dit qu’il
s’offrira à nous trois fois par semaine. Et aujourd’hui, le chef de mon parti LR qui annonce soutenir le RN. Stop, la coupe est
pleine.
Réussir à coaliser ses oppositions autour des pôles radicaux, champion l’artiste. J’ai du mal à respirer, toutes les heures je me prends des uppercuts : je viens de lire un communiqué hallucinant de mon syndicat professionnel, pourtant apolitique.
J’en
reste sur la prise de position de Eric Ciotti. Je suis adhérant et électeur LR,
mais je n’ai pas voté pour lui, bien que j’ai pour sa personne de la sympathie.
Je suis en total désaccord, sur le fond et sur la forme, avec sa position et
ses paroles de 13 heures. Mais à la différence de certains, je ne demande pas la lapidation.
En
terme de position politique, c’est faire le jeu de Emmanuel Macron qui n’en
demandait pas tant. Après l’avoir sauvé par deux fois (loi retraite et
immigration alors qu’il aurait fallu être opposant), Eric Ciotti envoie LR dans
les bras de quelqu’un alors qu’il fallait absolument rester indépendant et bord
piscine. Nous aurions perdu des députés ? Certes, mais nous n’aurions pas
perdu nos valeurs.
Alors
que le parti socialiste perdait la raison et la dignité en rejoignant ceux qui sont
bien plus Hamas que Charly, il fallait rester droit dans nos bottes. Les
électeurs qui ont voté Bellamy n’ont ni voté Renaissance ni RN. Ce n’est pas
pour s’allonger, il fallait rester debout.
Il n’y
avait qu’une seule voie : l’indépendance. Elle aurait permis
également de proposer une alternative, peut-être pas aujourd’hui, mais demain.
Emmanuel Macron veut jouer à « moi ou le chaos », alors que le chaos
est son objet et sa fabrication. Il
aurait fallu rester indépendant et debout. Eric Ciotti a choisi d’autres
postures, que je regrette.
Eric
Ciotti a également commis une faute
politique en mettant sur le même pied de danger Emmanuel Macron et Mélenchon –
Aubry – Bompard, Renaissance et LFI. Nous pouvons avoir des désaccords
politique, mais aujourd’hui le danger réel réside dans la France Insoumise et
antisémite. Jamais je ne peux mettre sur le même pied, ne serait-ce que moral, ces deux partis politiques.
Je
reste un électeur libre. Comme disait un ami, je ne suis pas un castor, mon
boulot n’est pas de faire des barrages. Pour autant, le 30 juin, s’il y a un
danger LFI dans ma circonscription, je voterai contre. Si un candidat LR (je ne
vois pas bien qui) respectable se présente, je voterai pour lui par conviction.
Mais sinon, je ferai opposition à LFI.
Quoiqu’il
en soit. S’il n’y a pas de danger LFI le 7 Juillet chez moi, je resterai au
bord de ma piscine qui, j’espère, sera en état.
Je
suis quand même un peu sonné…
dimanche 12 mai 2024
Carte postale du Puy en Velay et réflexions du LR
Ca peut le faire. Ca sera dur, mais ça peut le faire.
dimanche 24 mars 2024
Pensées à un ami (et Carte postale d'un Roquemaure y a 13 ans)
Tous les ans, le 26 Mars, j'ai la gorge qui se noue à la pensée de l'ancien Maire de Roquemaure, un ami qui m'a initié à la politique. Mort tragiquement après deux ans de mandats, après une belle victoire aux municipales, qui félicitait 15 ans d'engagement. J'ai été son vice président quand il était président de la communauté de Communes.
A sa mort, la présidence a été assurée par un autre amie, mon deuxième papa, le docteur et ancien maire de mon village d'enfance. Mais ça va faire 14 ans que les choses ne sont pas pareilles.
lundi 8 janvier 2024
Triste mise en scène politique
dimanche 23 juillet 2023
Aurélien Pradié a raison : la droite ne doit pas être l'héritier du Macronisme
Je suis de la droite Julien Aubert. C'est un ami et quelqu'un que je tiens en haute estime. Le chef de ma région est Aurélien Pradié, dont j'ai loué le courage pendant la période des retraites. Il a pris des positions justes, d'une droite populaire, qui travaille, vit dans les campagnes, et en a marre d'être matraqué.
Le président a commis une faute originelle majeure : l'effacement des clivages politiques. Il a fait cette promesse, qui a pu séduire les Français. Mais quand vous effacez les clivages, vous effacez les idées et les valeurs. Cela a provoqué un effondrement et une inversion des valeurs dans les comportements politiques. Ce faisant, Emmanuel Macron a théorisé le fait que toutes les convictions se valent et il a signifié aux petits opportunistes qu'il était désormais permis de trahir ses idées, sa famille politique et ses convictions pour un poste ministériel.
Les opportunistes ont été érigés en courageux. Il porte donc une responsabilité dans le fait que plus rien n'a de valeur dans cette comédie permanente. On m'a souvent jugé sectaire, presque ringard parce que je suis intransigeant envers ceux qui sont passés d'une famille politique à une autre, mais je pense que j'avais raison de dire que la politique ne peut être respectée que si elle est respectable. Et cela commence par la droiture idéologique.
La gauche porte, elle aussi, une immense responsabilité. Toute cette gauche bien pensante a expliqué pendant des années dans certains quartiers que la France était un problème, préparant ainsi le terrain à un monstre politique qui s'appelle Jean-Luc Mélenchon. Il est l'enfant furieux de cette gauche qui a laissé dire et dit constamment du mal de la France. C'est l'héritage d'une époque où la gauche considérait qu'il était noble de défendre les minorités, et certaines méritent bien sûr d'être défendues. Mais n'oublions pas que dans des zones de non-droit, certaines voulaient s'attaquer à la République et à la France.Jean-Luc Mélenchon et ses amis ont des comportements et une parole irresponsables que nous n'aurions jamais tolérés auparavant dans l'arc républicain et démocratique. Lorsque certains députés de la Nation participent, avec leur écharpe tricolore, à une manifestation illégale, ce ne sont pas des députés courageux. Point barre. Tous les députés qui, durant les émeutes, ont participé à des manifestations illégales et n'ont pas dénoncé clairement les émeutes ne devraient plus avoir la parole. Ils ont un tatouage sur le front et se sont disqualifiés, car ils ont participé à la mise en danger de nos forces de l'ordre et ont joué contre la République et la Nation.Notre pays a autant besoin d'une droite républicaine que d'une gauche républicaine.
L'antidote à ce que nous vivons, c'est la clarté. Si demain la droite s'efface, la seule alternance possible ce sera Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon. Ce qui fait l'ardeur de mon combat, ce n'est pas un réflexe sectaire pour sauver la droite, mais parce que je ne veux pas que notre démocratie bascule entre leurs mains. Nous devons être les porteurs à droite d'une forme de radicalité. Pas de mollesse ! Nous vivons un moment de retour vers des tempéraments forts en politique.Sur les retraites, par exemple, je mènerais à nouveau le même combat si c’était à refaire. Cette réforme était une imposture. Chacun le constate désormais.Nous devons être radicalement républicains, radicalement laïques, radicalement attachés au rétablissement de l'autorité et de l'ordre. La droite ne doit pas s'habituer, au détour de chaque texte à l'Assemblée, à peser « un peu ». Attention à ce que l'on ne devienne pas dans le regard des Français, au détour de telle ou telle négociation sur un texte de loi, le dernier wagon. L'ambition des gaullistes est d'être la locomotive. Tenir bon n'est pas un défautD'ici à la fin de l'année, il va falloir que nous nous parlions tous à droite, quitte à faire des étincelles, avec franchise et sens des responsabilités. Le grand danger pour le pays et pour la droite, c'est de faire semblant. Les non-dits sont un poison. Et il y aura un point à trancher : est-ce qu'on considère que la bonne stratégie est d'être les héritiers électoraux d'Emmanuel Macron ? Je pense pour ma part que c'est une illusion qui nous mènera à l'échec.Nous ne pouvons pas être les héritiers du macronisme. Nous devons en être l'alternative. Ou est-ce que nous nous décidons enfin à parler à la France populaire, laborieuse, aux classes moyennes qui sont dans les bras d'autres partis ou qui ne vont plus voter ? Sur les retraites, mes amis et moi avons peut-être sauvé le fil mourant qui restait entre la droite et ces Français humbles qui ne nous écoutaient plus. Oui, il y a un avenir pour la droite si nous portons une espérance. On me prête mille ambitions, la seule à cet instant est de rebâtir une droite populaire qui rende à nouveau les Français fiers de la France.
jeudi 23 mars 2023
A part ça le groupe vit bien
dimanche 19 mars 2023
Opposons nous (message aux #republicains et à #LR)
Je ne suis un simple militant, adhérent à LR. Je suis aussi responsable syndical à la CFE-CGC, et j'ai eu de la fierté de voir que mon chef a lu le communiqué intersyndical devant l'assemblée ce jeudi. Avant que ce pouvoir, lache et méprisant, ne dégaine l'article 49 alinéa 3. Et faisant reporter la faute sur tout le monde, sauf eux, au pouvoir.
- La retraite à 65 ans de Fillon et Pécresse ont valu des branlées aux présidentielles. Est ce la bonne solution ? Il faut s'interroger. Moi j'ai toujours été opposé, en interne LR, sur le "travailler plus".
- Nous sommes dans l'opposition. Et les députés LR n'ont pas été élus pour être les aides du pouvoir, sinon ils auraient été battus. Ceux qui ont été élus par les riches retraités de la Côte d'Azur sont moins nombreux que ceux élus dans des circonscriptions par des travailleurs, des salariés, des entrepreneurs.
mardi 7 mars 2023
Ecrire pour écrire devant mon cerisier mort
Les symboles sont amusants, j’ai reçu hier par la poste ma
nouvelle carte de LR. Très joli. Je suis d’accord avec eux sur bien des choses,
mais comme la plupart des sympathisants ou adhérents LR je suis opposé à cette
réforme des retraites. Inutile et injuste. Et ce n’est pas que des campagnes
ont été faites sur l’argument con de la retraite à 65 ans qui ont conduit à des
déroutes électorales qu’il faut rester sur des idées qui n’impriment pas. Je
fais souvent le distingo entre l’électeur LR de Xavier Bertrand dans le Nord et
celui de Ciotti dans un canton sympa de la Côte d’Azur. Même vote, mais pas la
même vie et pas les mêmes raisons.
Après je dis ça, je ne me suis pas mis en grève. J’ai bossé
sur un document qui me passionne autant que le Benfica Bruges de ce soir. Je
regarde le cerisier qui devrait normalement commencer à bourgeonner, mais qui
est mort. Ca me fait mal au ventre. Je crois qu’il doit avoir âge, il n’a pas
supporté le printemps dernier. Pas la réélection de Macron et le 4,9% de LR,
mais plus un stress hydrique. Mon cerisier est mort, et ça c’est la nouvelle
qui m’inquiète le plus. Qui m’emmerde le plus.
Je vais me mettre tranquillement devant les chaines
informations, attendre les premiers résultats des manifestations. Ce matin, y
avait apparemment du monde à Bagnols/Ceze et Avignon. Hier soir par contre,
queue un peu délirante devant les stations essence sur mon chemin de retour.
C’est un billet de pas grand-chose. Juste pour écrire. Ecrire
pour ne pas s’arrêter d’écrire. Ecrire peut être pour rien.
Sinon il pleut
dimanche 19 février 2023
Aurélien Pradié, LR et les retraites
Eric Ciotti a fait une erreur. Et la droite ferait une erreur de voter cette réforme des retraites. Laissons le gouvernement se planter.
mercredi 26 octobre 2022
Si j'étais député Les Républicains...
Et puis c'est comme le Loto : 100% des gagnants ont tenté leur chance. Mais pour être élu, encore faut il se présenter... J'aurais peut être eu la possibilité d'être suppléant, mais vu l'état dans lequel j'étais pendant la campagne (remarquez, j'étais au moins aussi bien que ma famille politique et le score de ma candidate : moins de 5%...)
Donc je ne suis pas élu Les Républicains.
Mais si je l'avais été, aurais je voté la motion de censure de la Nupes ? Déjà, vu la manière toujours outrageante dont Mélenchon parle à LR, je lui aurais dit "va te faire foutre, je ne vote pas avec toi". Mais c'est un peu idiot.
mardi 14 juin 2022
Etat des lieux mi Juin
J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.
Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme
l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec
des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas
changer ce je pense, mais comment je le pense.
Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte
que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette
caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur
des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la
région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même
gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à
Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux »,
mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi
les côtés laids de la politique.
Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est
qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac,
et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs
pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en
veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire
le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant
pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et
pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.
J’ai commencé par de la politique. Je continue à me
demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une
production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en
Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais
fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service
médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…
Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon
médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je
vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? »
(oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause
politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle
était quand même épuisante, m’aura fait du bien.
Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire »
(plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est
le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire
gaffe).
Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année
aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des
épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année
(qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La
descente sera peut-être plus douce ?
ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la
pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire
peut lui succéder"
Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en
effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au
premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…
dimanche 5 décembre 2021
Pensées d'un dimanche soir politique mais pas que
dimanche 21 novembre 2021
Pensées d'un dimanche soir
Par contre j'attends le retour au télétravail massif.
dimanche 17 octobre 2021
A t'elle aussi dégueulasse... ?
Je pense que ça sera plus facile d'avoir une piscine propre et un gazon qui se préparera tranquillement cet hiver... (la scarification d'automne est super importante pour un beau gazon)