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dimanche 24 décembre 2017

Attendons le père Noel

Comme l'an passé sa piste d'atterrissage est prête 

La crèche aussi. 
Joyeux Noël 

lundi 19 décembre 2016

Mon sapin et ma crèche de Noël (sans girafes)

La semaine dernière, mes bébés et leur maman ont préparé le sapin de Noël. Un joli moment, qui nous est cher. Je me souviens de ma joie quand, enfant, je faisais cette activité avec ma maman.

Noël, c'est des traditions qui me sont chères. Qui me ramènent à mon enfance. Mes parents avant moi, et leurs parents, ont ou avaient ces mêmes souvenirs. L'église du village, la crèche du village, les rues décorées. La Provence qui se prépare à Noël. 

Cette année encore, ma grand-mère me demandera "Minuit chrétien" à minuit. Je penserai à mon papy qui n'est plus là. Noël, c'est plein de choses. Aujourd'hui pour mes enfants, c'est l'excitation d'attendre la joie de la nuit de Noël. Ils ont la chance de vivre dans une famille aimante, et avec les moyens financiers de les rendre heureux. J'espère qu'ils transmettront à leurs enfants ces mêmes moments de joie, les mêmes que m'ont transmis mes parents. 


La petite crèche n'est pas fantastique cette année. Mais mes enfants ont pris du plaisir à la faire. Et à coller des père Noël et des bonhommes de neige de partout sur les vitres. 


Je commence un peu à expliquer au grand (qui n'a que 5 ans) la symbolique de Noël. Ou du moins j'essais, modestement. J'essaie de lui expliquer l'histoire jolie du petit Jésus qu'il avait vu sur une croix dans l'église de mon village. J'essaie de lui expliquer ces quelques racines qui font ce que nous sommes en tant qu'hommes, en tant que chrétien.
Je lui expliquerai plus tard qu'il n'a pas honte d'être chrétien, d'être baptisé. Et que c'est même plutôt pas mal.


Les racines chrétiennes de la Provence sont indiscutables, et sont belles. Noël en Provence, c'est quelque chose de beau et de sacré. La polémique à Avignon, de ce "Noël autrement" placé sous l'égide de la girafe (!!), c'est délirant. Presque insultant. En tous cas totalement à coté de la plaque. 

Avignon est sous une municipalité de gauche très "Libération". Ceux là même qui publient en Une un "au secours Jésus revient", ou considèrent que la croix est un symbole facho. Cette gauche qui trouve donc Jésus dangereux, et appelle à ne pas faire d'amalgame ou de stigmatisation quand des gens tuent au nom de Mahomet. Cette gauche qui appelle à la tolérance, mais fait preuve d'un mépris anti-chrétien qui peut s'assimiler à un racisme. 

Je partage l'avis du sénateur de droite Alain Dufaut, quand il fait remarquer que cette "intelligentsia socialo-écolo rejette tout ce qui peut évoquer les traditions provençales". Une société qui brûle ses racines ne peut pas aller bien loin, et cette sensibilité politique là l'envoie droit dans le mur.

La mairie socialiste de cette capitale provençale qu'est Avignon brûle la tradition chrétienne et provençale. C'est triste, et c'est désespérant. 
Je suis un citoyen attaché au valeur de la république, et à la laïcité. Mais je pense que la laïcité ne veut pas dire effacer et mépriser des traditions, une religion. Une seule, parce que ces prétendus libres-penseurs n'ont aucun état d'âme à célébrer d'autres fêtes religieuses... Indifférence religieuse d'un côté, quand de l'autre on ouvre en grande pompe l'hôtel de ville de Paris pour fêter la tolérance. Toujours surprenant, et franchement blessant. 

C'est beau Noël. Et elles sont belles nos racines et nos traditions. J'essaierai de les transmettre à mes enfants, comme l'ont fait mes parents et mes grands-parents. 


dimanche 29 mai 2016

Bébé 2 n'aura pas fêté sa maman ce matin...

Je vais reprendre presque mot pour mot le billet que j'avais écrit l'an passé. Bébé Faucon était radieux quand ce matin il a fait son cadeau à sa maman sa fête. Cadeau qu'il avait fait à l'école. Il était fier…

Par contre, Bébé2 ne lui a pas fait de cadeaux. Car la crèche de mon village a décidé l'an passé d'abolir la fête des pères et la fête des mères pour la remplacer par "une fête des parents", qui "colle mieux avec le projet pédagogique" de la structure.
L'an dernier, j'avais écrit ça. Je n'enlève rien de ce que j'avais écrit. C’était pour la fête des pères, que mon deuxième bébé ne m’aura pas souhaité…

Bébé Faucon, jeune enfant de première année de maternelle, m'a fait son cadeau ce matin. Deux jours après sa première fête des écoles, où il était un magnifique petit loup qui a ému son papa.
 
Bébé2 n'a pas pu me faire un cadeau par contre. A la crèche de mon village, les parents ont reçu un courrier que je trouve assez délirant, avant la fête des mères. Globalement, il nous était expliqué, sous couvert d'explications fumeuses pédagopsychologiques, que ne serait fêté qu'une seule fête de parents à présent. Plus de fête des papas ou des mamans, mais une seule fête "des parents".
Je voulais savoir ce qu'il y avait derrière ce galimatia de pédagogie infantile. Je me suis occupé pendant 6 ans de petite enfance, et je sais que des fois derrière la novlangue qui prétend définir un "projet pédagogique pour le bébé" se cache des choses plus terre à terre.
Comme par exemple la volonté dans certains établissements de "ne pas vexer les familles homoparentales". Ah...
 
Je n'ai jamais été opposé au principe du mariage homosexuel (même si j'aurais préféré un autre terme). Ma position n'a pas évolué, malgré la campagne que j'ai trouvé assez détestable de pro-mariages, qui insultaient tous ceux qui ne pensaient pas comme eux. De même que ma position sur l'adoption des enfants par des couples homosexuels n'a pas évolué. J'étais réticent, je le suis toujours... (ma position est celle qu'avait Alain Juppé à l'époque, elle me semblait équilibrée. Il a changé, pas moi).
Par contre, je me souviens d'un des arguments des pro-mariages homosexuels. "On ouvre des droits supplémentaires à certains, sans rien enlever aux autres". Sur le fond ce n'était pas faux. Aujourd'hui, je constate que pour quelques familles où il y a deux papas ou deux mamans, certains établissements veulent supprimer la fête des pères ou la fête des mères. Cela me dérange, aussi parce que je suis attaché aux traditions. Qui n'enlèvent et n'agressent personne, sauf si on veut se sentir choqué toute les cinq minutes.
En tous cas, je n'aime pas du tout cette société égalitaire qui gomme toutes les différences, où on ne veut plus parler de boudin à Roubaix pour ne pas choquer une religion, ou de papa ou de maman pour ne pas choquer des associations intégristes.
 
Il n'empêche. Je suis triste pour mon bébé 2 qui n'a pas pu fêter son papa, comme moi je le fais toujours depuis que je suis né (j'espère le faire longtemps). Comme son grand frère qui était heureux de me faire son cadeau ce matin.
Et j'aime vraiment ces deux petits pieds qui sont le premier cadeau de crèche de bébé Faucon, mon premier cadeau de fête des pères. C'était avant que cette tradition soit supprimée à la crèche. La société ne progresse pas...

Je reviens à cette année. J’étais triste pour Bébé2, qui voyait son grand frère heureux comme tout, et qui me regardait avec mon bouquet de fleurs, ne comprenant pas pourquoi lui il n’avait pas de cadeau à offrir à sa maman. Il avait presque la larme à l’œil.
Je lui avais tendu un petit paquet avec un cadeau dedans pour qu’il le donne à sa maman. Mais j’avais de la peine pour lui.

Et une colère réelle pour la crèche de mon village, qui au final rend triste les enfants. L’an passé, le papa que j’étais était triste, parce que traditions et tout ça. Cette année, je suis triste pour mon bébé, qui loupe un joli moment. A « cause » d’un pseudo projet pédagogique. Ou d’autre chose.


Je suis surpris et choqué que les élus de mon village acceptent ce genre de choses. Mais après c’est un autre débat, plus personnel. 
Qui n’atténue pas la tristesse que j’ai pour mon bébé, et c’est le point important de ce billet… 

jeudi 24 décembre 2015

Crèche de Noël aux champignons

J'adore la crèche de la maison, faite par bébé Faucon. Le petit Jésus arrivera cette nuit, en même temps que le papa Noël.

Les petits sont sur-excités sinon...

vendredi 20 novembre 2015

Crèche de Noel : nouvelle victoire des terroristes ?

Parmi les premières réponses que propose la république aux attentats islamistes sont la France est la cible, une m’a particulièrement choqué. C’est celle proposée par l’association des maires de France, qui demande une loi pour interdire les crèches de Noël dans les mairies.
Je pourrais être caricatural. Mais globalement le message donné par les maires de France est terrifiant. Pour lutter contre l’islamisme radical, on interdit les crèches de Noël dans les mairies

Et au passage, sans faire aucun amalgame ni aucune stigmatisation, on tape sur la religion chrétienne et sur les traditions qui ont conduits à construire notre pays. Sachant que je n’ai pas vu sur le document que j’ai lu hier soir des références concernant des grandes festivités religieuses organisées par des mairies, à d’autres occasions (je pense plus précisément à la fin du ramadan, qui est l’occasion pour certaines mairies de grandes fêtes donnant lieu à une forte communication).

Le républicain attaché à la laïcité que je suis a apprécié la tribune de l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, qui réagit fermement (mais avec beaucoup d’intelligence) à ces recommandations de l’AMF. Dans un texte intitulé justement : « moins de christianisme, plus de laïcisme, la pire réponse aux attentats ». Quelques extraits…

Notre pays vient d'être marqué par les attentats les plus dramatiques de son histoire. Les barbares de l'Etat Islamique ont déclaré la guerre à la France. Ils rassemblent dans une même haine notre culture, notre liberté, notre art de vivre, notre démocratie… mais aussi, si nous prenons le temps de lire leur revendication, la foi chrétienne qui est indissociable de l'histoire et de l'identité de notre pays. Paris, «capitale qui porte la bannière de la croix en Europe» était visée, au cœur d'un pays de «croisés». Les mots sont clairs.
Moins d'une semaine après, l'AMF - Association des Maires de France - que préside M.Baroin, sort un «Vade mecum sur la laïcité», qui se veut être le fruit d'une réflexion suite aux attentats de janvier. Or que propose ce document comme réponse à ces attaques islamistes ? Concrètement, s'il fallait résumer, ça tiendrait en quelques mots : «Moins de christianisme, plus de laïcisme!».
 Ainsi l'AMF veut faire disparaître une fois pour toutes les crèches de Noël dans tous les bâtiments publics (p.16). Ces crèches constituent sans doute un danger pour le «vivre ensemble»…
L'AMF insiste par ailleurs pour que les élus adoptent une neutralité personnelle radicale lors des offices religieux (p.14). Un élu qui fait le signe de croix ferait donc trembler la république ? Mais l'AMF ne s'arrête pas là. A la même page, voici déjà un autre danger à contrer : les «entorses à la laïcité» quand les élus soutiennent des manifestations traditionnelles, mais qui ont gardé un sens spirituel : processions, baptême de navires, etc… Même si tout cela est accompagné de festivités ou de propositions culturelles ! Pensez à la Fête des Lumières du 8 décembre à Lyon…Voilà… traquez le religieux, traquez ces vieilles traditions chrétiennes, même populaires et culturelles. Et encore, je vous passe les consignes sur la programmation musicale (p.14: pas trop d'œuvres d'inspiration chrétienne…) !
(…)
 On va me dire : «en arrière fond, c'est l'islam radical qui est visé». Alors pourquoi mettre tout le monde dans le même sac ? Arrêtons de nous ridiculiser avec cette idée qu'on répondra au fanatisme islamiste par moins de religion en France. Osons le dire calmement : ce n'est pas avec le christianisme ni avec le judaïsme qu'il y a un problème de laïcité aujourd'hui dans notre pays.
Cette juste laïcité, elle est même chrétienne dans son origine et ses racines… Alors pourquoi nous retirer nos crèches de Noël, nos calvaires, nos processions et nos traditions, sous prétexte qu'on ne veut pas être obligé d'autoriser les prières de rue ou qu'on a peur de devoir céder du terrain aux revendications des musulmans radicaux?
(…)
 Assumons enfin notre identité, que les terroristes ont voulu justement viser : la France est un pays aux racines judéo-chrétiennes et greco-latines. Notre identité, c'est celle-là. Notre histoire, c'est Clovis, Sainte Jeanne d'Arc, Louis XIV, la révolution française, Napoléon, la république, la démocratie… C'est bien tout cela, ces 1500 ans avec leurs ombres et leurs lumières. Les libertés de conscience, d'expression, de religion - dont tout le monde profite, des caricaturistes à nos concitoyens musulmans - sont fondées sur cet héritage là !
C'est bien parce que nous serons au clair avec cette identité et ces valeurs que nous pourrons offrir un cadre tout aussi clair dans lequel nos compatriotes musulmans pourront librement et paisiblement vivre leur foi musulmane.
Je trouve ce billet très bon, très juste. Surtout quand on se souvient quelles sont les cibles de l’état islamique. Lorsque l’on pense aux chrétiens d’orient, aux chrétiens qui ont été égorgés sur les plages avec des bourreaux qui visaient Rome et le Vatican. De fait, je ne suis pas loin de partager la conclusion de l’auteur :
Ces barbares de l'Etat islamique visaient «la bannière de la croix» et notre mode de vie «à la française» pourrait-on dire. L'intégrisme laïque qui veut faire disparaître cette même bannière et les traditions qui participent à ce mode de vie, joue le jeu de l'ennemi. En guerre, cela s'appelle de la trahison…
Je suis attaché à nos valeurs républicaines, et à la laïcité telle qu'elle est pratiquée chez nous. 
De même, je me sens intellectuellement, idéologiquement et politiquement proche de François Baroin, qui est une personne que j’apprécie. Je fais appel à son bon sens républicain pour ne pas promouvoir une politique qui s’apparenterait à une sanction contre nos traditions et notre histoire, et qui ne réglerait aucun problème.
On appelle à combattre la stigmatisation et les amalgames. Ne donnons pas l'image et le sentiment que la christianophobie serait la solution à nos problèmes. 

Sinon donner le sentiment à certains qu’ils ont gagné un nouvelle bataille. Cela serait terrifiant…