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mardi 17 avril 2018

Continuer à entretenir les parasites ?

Une suite à mon billet d’hier. Est ce possible de continuer à parler de solidarité nationale quand on la fait porter par une minorité d’honnêtes travailleurs (en leur augmentant impôts et taxes et en les menaçant d’une autre « journée de solidarité » non payées) quand on voit que cela permet aux bloqueurs masqués de Tolbiac ou à cette zadiste de vivre ?

Le terme « parasite » est humainement peut être difficilement supportable. Mais on y est proche.



Demain je me lèverai encore pour travailler et financer cette solidarité nationale... (et permettre à cette dame de se soigner quand elle sera malade par exemple...)

mardi 6 février 2018

Pris pour un con par Darmanin & co

Ce tweet exprimait une partie de la colère depuis quelques jours

Ce brave monsieur (au pseudo particulier) a eu de la chance. Moi mon salaire a baissé d’une paire de dizaine d’euros. Ça plus le gaz plus le gazole plus les hausses ciblées que j’ai eu sous Hollande (impôts sur le revenu, quotient familial...), je me sens un peu martyrisé.

Mais le pire c’est cette communication de merde. Ma femme est fonctionnaire elle morfle. Je suis d’une catégorie de salarié dans le privé qui morfle. Et côté boulot on me parle plan de performance, on m’essore. Et à côté, j’ai un gouvernement qui me dit que je ne comprends rien et qu’en fait je et on gagne de l’argent. Ils se foutent de nous comme jamais j’ai eu l’impression qu’on se foutait de nous.
Je préférais presque Hollande : il me disait que le cadre hétéro père de deux enfants qui vivait dans un village rural que j’étais était là cible fiscale et politique parfaite. Il me disait que « ça va mieux », mais sans nier que je me la prenait profond. Là, j’ai Darmanin Le Maire Philippe (mon camp pendant la France d’avant en plus) qui se foutent de moi.

Je crains que cette nouvelle classe politique soit en train de construire des lendemains qui déchantent. Si demain plus personne ne va voter que les Fronts Nationaux ou Insoumis arrivent aux responsabilités, il ne faudra pas pleurer ou défiler dans les rues en demandant que l’on sauve la République. 

Je suis en colère et écœuré.

jeudi 11 janvier 2018

Il déçoit déjà Edouard Philippe

Intéressant article du Point intitulé "Notre-Dame-des-Landes : Édouard Philippe prépare à décevoir". Mais malheureusement bien gentil car Edouard Philippe déçoit déjà, et grandement.
Peut être surprendra t'il avec Notre-Dame-des-Landes, mais visiblement il se prépare une déroute républicaine avec l'abandon de ce symbole. D'ailleurs, dans ses indiscrets du jour, le Point révèle l'attitude d'Edouard Philippe et sa peur de ces zadistes qui sont des délinquants de la gauche de la gauche, et qui doivent se régaler de voir combien le pouvoir d'aujourd'hui est peureux.

Lors de la rencontre avec les élus de Loire-Atlantique, le 5 janvier, Édouard Philippe a répondu à ceux qui lui réclamaient une évacuation de la ZAD manu militari : « Imaginez qu'il y ait un mort et que ce soit un étudiant de Rennes ou de Nantes. Imaginez que ce soit un gosse. On fait quoi ? » Un silence a alors envahi la réunion. Nicolas Hulot le rompt : « Et si c'était un agriculteur ? » Puis François de Rugy intervient à son tour, visant les « absents » qui réclament une intervention de l'État – chacun reconnaît Bruno Retailleau (LR) ou la maire (PS) de Nantes, Johanna Rolland : « S'il y a un mort, vous serez seuls, car les conseilleurs ne sont jamais les payeurs. » Commentaire d'un député LREM à la sortie de Matignon : « Le Premier ministre est effrayé à l'idée d'avoir du sang sur les mains. »
Tellement facile d'effrayer à ce point le pouvoir politique... 

Alors finalement autant s'en prendre aux automobilistes. Et aux ruraux : ils sont plus serviles que des militants de gauche qui annexent NDDL ou Sievens, et horrifient les honnêtes gens.
Sous couvert de "sécurité routière", le gouvernement prépare des pièges aux gens qui vont bosser en baissant la vitesse à 80 km/h. Je parle de boulot, car rien que pour moi je sais où et à quelle heure vont se mettre les forces de l'ordre pour faire du chiffre. Juste du chiffre. Ce même chiffre qui est fait en ce début d'année avec les hausse délirantes sur le diesel et l'essence, au nom d'une prétendue écologie.

Autant s'en prendre aux salariés et aux retraités qui vont morfler avec la CSG. Autant s'en prendre à ceux qui bossent avec une politique fiscale qui n'a rien à envier aux années Hollande.

Par contre l'écolo à chien qui vit d'on ne sait quel revenu et effraie à Notre-Dame-des-Landes, on ne le décevra pas. Il sera mort de rire de voir que ceux qui bossent pour lui payer son RSA continueront de se faire rentrer dedans, et il ira sur un autre "champ de bataille".

Edouard Philippe déçoit. Et pourtant ce gouvernement et cette présidence est populaire. Sans doute est ce ça qui m'effraie le plus...

lundi 23 octobre 2017

Contre un Budget injuste ? des super-héros

Il est dur et injuste ce premier budget Macron. Il qui privilégie les hauts revenus et les bas revenus, et fracasse les intermédiaires, ceux qui bossent et qui produisent. Qui ont une famille normale, non recomposée, bâtie sur la fidélité et le travail.

Le vote qui accepte qu'il reste 20% de victimes continuant à payer un impôt considéré injuste pour 80% est une honte. A mettre en perspective avec cet impôt sur le revenu payé par moins de 50% des ménages. 
Et on y a rajoute ce scandale Hollande du quotient familial, qui rajoute une charge sur cette même catégorie. Pas suffisamment pauvre pour être assistée et aidée. Pas suffisamment riche pour partir hier et aujourd'hui pour être chouchoutée avec la suppression de l'ISF.

Nous continuons à avoir une bande de cons honnêtes, qui bossent, supportent la solidarité nationale, mais supportent aussi un premier budjet injuste et inéquitable. 


Envoyons des supers héros. Qui vont être équitable. Qui ne vont pas prendre aux classes intermédiaires et moyenne pour protéger les plus riches et donner des cadeaux aux plus pauvres. Ca sera mieux qu'un député LREM qui ne sert à rien. 
Le mien était à l'élection de Miss Gard à Tavel le weekend du Vote de ce budget injuste et inéquitable.

Si le Macronisme c'est ça, ça sera insupportable.

jeudi 24 août 2017

En marche dans le Forez et un peu en colère

Rassurons nous : l'opportunisme ne m'a pas gagné en début d'année. Toujours pas en cette bientôt fin d'été. En Marche je l'ai toujours été, mais pour aller marcher, de longs kilomètres. Pas pour prétendre à des postes pour ne rien faire, mais pour marcher, simplement. Voir des paysages, faire bosser le cœur et le mollets. Et ne surtout pas prétendre à "faire de la politique autrement", en se montrant pire que ceux qui nous ont précédé. 

Ce billet présente quelques photos de mon premier jour de marche dans le Forez. Il faisait beau. Un nuage menaçait sur la première photo, mais il n'a pas fait grand mal. 

Du village de Falconette je suis parti dans le Nord vers Estivareille. Ce village a été un haut lieu de la résistance dans le guerre 39-45. La vraie de résistance, celle où des grands ont risqué leurs vies pour nos valeurs. 

Pas la résistance de ces quelques clowns qui reviendront dimanche derrière leur grand Ducé Mélenchon, qui souhaitait nous faire entrer dans une alliance bolivarienne avec les enfants de Chavez s'il avait été élu. Pas la résistance de ceux qui vers 2010 avaient décrété un intelligent "No Sarkozy Day" sur le net : il m'avait marqué cette épisode de bêtise collective... La résistance d'aujourd'hui.


Ces beaux paysages me rappellent que ce matin le premier ministre a parlé chez Jean-Jacques Bourdin. C'était moyen. Je ne comprends, par exemple, toujours pas où est une justice qui fait qu'un impôt est injuste, mais pas pour les 20% qui continueront à la payer. Cette histoire de taxe d'habitation est une pure honte, mais qui passe. 80% seront exonérés, et ceux les mêmes 20% de cons qui paient et supportent ce truc qui s'appelle "solidarité nationale" qui continueront à trinquer. Mais ils bosses et ceux sont des nantis : continuons à les essorer.

Reprendre une phrase présidentielle d'aujourd'hui : "les français ne supportent pas les réformes". Ce n'est pas tout à fait vrai. J'aurais dit, si j'avais été président (mais je pourrais l'être dans 5 ans : je suis autant connu aujourd'hui que Macron l'était y a 5 ans), que "les français ne supportent pas les sacrifices inéquitables". 
Je la met en gras cette phrase, et je prends ma casquette syndicale et catégorielle. Quand l’impôt sur le revenu n'est payé que par 40% des foyer fiscaux, c'est que cet impôt est injuste. Quand l'effort national repose sur une petite partie de gens trop riche pour prétendre aux aides, et trop pauvres pour être des nababs pouvant défiscaliser à outrance et partir à l'étranger, c'est que système est injuste et inéquitable. 

On va fermenter la haine des "petites gens" (le peuple de Melenchon), et augmenter le ras le bol de ceux qui se lèvent le matin pour que le branleur qui zone dans sa cage d'escalier puisse aller à la MJC faire de la musique. Je caricature mais globalement je ne suis pas loin. 


Et devant ce vert paysage je prends l'exemple de l'ingénieur de base, au hasard. Après ses études et ses stages rémunérés au lance-pierre (si rémunérés), il va commencer un boulot. 35 h/semaine, mais les RTT c'est mal vu de les prendre. C'est pas du travail physique et à la chaine, mais mentalement c'est éreintant, c'est long, on y passe ses weekends et ses vacances. Si on calcule au taux horaire, le petit con qui zone dans la cage d'escalier à rien foutre (qui profite du boulot du jeune con qui paie ses impôts et va se faire piquer sa plage arrière de Clio) devrait le battre. 

Et à cet ingénieur de base (qui peut être jeune, mais dans sa carrière il continuera à être cette personne qui paie pour les autres), on lui dira "il faut continuer à faire des sacrifices". Il a profité un peu (quand même) des RTT, bien on va lui dire que non, il faudra qu'il bosse plus, pour rien. Mais que son sacrifice profitera à des "petites gens", ceux à qui il permet de ne pas payer la crèche, la cantine ou le centre aéré de leurs enfants, 

Et cet ingénieur de base qui voit un haut fonctionnaire qui n'a jamais eu peur pour son boulot lui dire qu'il faudra qu'il continue à trimer pour "la solidarité nationale", il en a marre. 

J'ai été cet ingénieur de base. Je ne vais mentir à personne, je gagne plus d'argent, et peut être suis je un peu moins de base. Mais en passant devant cette croix, je reste cette même personne. Et j'attends avec dédain mon premier courrier d'impôts locaux. Que je réglerai : je suis solvable. Je ne compte pas mes heures, même en bloguant, même en marchant, beaucoup.

Je me dis que cet ingénieur de base peut en vouloir à la droite républicaine. Fillon on a fini avec lui, même si cela aurait eu été bien que le Canard Enchainé eu sorti son scoop sur Pénélope avant les primaires de la droite. Je continue à penser que cette élection a été volée, et je crains pour la suite des événements.

Ce n'était pas un billet de rien ce soir. Un billet un peu de colère. Avec des photos vertes de promenade. Mais j'avais ça sur le cœur ce soir. Faut jamais garder ce qu'on a sur le coeur.

Les blogs permettent de laisser passer ses coups d'humeur. Je suppose que ce soir c'était un bon moment. Demain, je me remettrai en marche, mais ne mode vacances...



dimanche 2 novembre 2014

C'était une sale semaine

Je viens d'entendre Eva Joly, candidate du parti des verts qui était il y a peu au gouvernement, appeler à la démission du ministre de l'intérieur (que je soutiens). Je lisais hier les insanités de Cecile Duflot, ministre il y a peu, dont les positions outrancières et d'une sale opportunisme sont une cause des salpoeries qui se sont passées à Toulouse ou Nantes. Les verts ont de l'acide sur les mains...

Et puis je regardais tout à l'heure à la télévision Ségolène Royal annoncer que l'état (avec un petit "e" ce soir) cédait a Sivens. Comme hier devant les bonnets rouges ou les mamans voilées qui veulent accompagner leur bout de chou aux sorties scolaires.

On cède devant des groupuscules violents et minoritaires. Et on tape sur les couples de cadres moyens qui bossent honnêtement. On augmente le gasoil, l'électricité, le gaz. De quoi être écœuré, en avoir vraiment marre. 
Demain je vais bosser. Mais franchement, à quoi bon ? Je fais parti des 45% qui paient l'impôt sur le revenu, je me fais fracasser fiscalement. Je me fais insulter sur les réseaux sociaux par des militants et par des politiques qui veulent que je crache encore plus.
Et je me demande pourquoi je me lève le cul à payer des impôts. Pour contribuer à une solidarité qui permet à certains d'aller manifester à Sivens ou Notre-Dame-des-Landes ? Qui permet à d'autres d'aller casser du flic ou du juif dans des manifestations non autorisées, mais finalement tolérées par un état qui regarde passer les trains ?

Je vois mes bébés jouer à côté du canapé pendant que je tape ce billet sur iPad. J'ai peur pour eux : quel est ce pays que je leur laisse, qu'on leur laisse ?

Je me demande où tout ceci finira. Il y a de quoi être inquiet, et écoeuré. 

Aller, demain la semaine reprend... En plus il parait qu'il pleut

vendredi 17 octobre 2014

Crépuscule

Se contenter d'un joli coucher de soleil chez un ami, avant de boire un whisky pour finir une affreuse semaine. Et ne rien dire, ne rien écrire. Juste serrer les dents.

Ne rien écrire sur le dégoût et la nausée suite à la décision de l'Elysée de fracasser une nouvelle fois la classe moyenne supérieure, cette fois sur les allocations familiales. Hier, c'était le quotient familial. Demain, ça sera quoi ?
Plus que l’écœurement devant cette décision, il y a la lecture des débats qui en sont suivis. Ne pas stigmatiser les étrangers, ne pas stigmatiser les chômeurs, par exemple. Par contre, ceux qui paient 80% de l'impôt sur le revenu et qui supportent une immense proportion de la solidarité nationale sur leurs épaules, on peut les dénigrer et les insulter. Et leur faire cracher encore plus de pognons, à ces salopard d'aisés et de privilégiés qui bossent et qui gagnent honnêtement leur vie. 

Le couple de cadre moyen est une nouvelle cible, facile. Qui ne pourra pas gueuler. Qui ne s'expatriera pas, et qui ne bloquera pas les routes. Une cible qui n'est pas recherchée par cette majorité. Une cible qui est écœurée. Ca fait mal. 

Juste citer Benoit Hamon, dont je ne suis pas proche. Mais il a dit une phrase juste qui résume ma pensée : "si demain on ne réserve les droits et les prestations qu'aux familles les plus modestes et que l'on réclame l'impôt à tous, on affaiblit le consentement à l'impôt et à la solidarité".
Le jour où l'assemblée vote la suppression d'une tranche d'un impôt sur le revenu qui n'est payé que par une infime parti des contribuables, ça fait juste mal. Ces décisions, et les débats qui s'en suivent. Solidarité, pour se faire ensuite cracher à la gueule, tu parles...

Crépuscule, c'est une photo que j'ai trouvé jolie ce soir. C'est aussi une pensée triste. Un sentiment d'abattement. Hier soir, c'était la colère. Aujourd'hui, c'est l’écœurement. La fatalisme. Et le sentiment que rien ne changera.
C'était dur d'aller bosser ce matin. C'est aussi dur d'écrire ce billet. Peut être refaire une pause de blog...

Crépuscule. Parce que je ne sais pas comment on pourra continuer à avoir beaucoup d'espoir... Sinon avec les gens qu'on aime bien...

mercredi 17 septembre 2014

C'est parti pour une nouvelle augmentation d'impôts...


Je viens de tomber de ma chaise en lisant l'alerte du monde sur le projet du gouvernement. Qui veut supprimer une tranche d'impôt. Et qui va une nouvelle fois taper sur les mêmes.
"la suppression de la première tranche d'impôt sera compensée par un relèvement des tranches supérieures". Ie c'est une nouvelle fois sur les classes moyennes que l'on va taper. Qui va supporter davantage la solidarité nationale.

Enfin bon... Vue la communication actuelle, d'ici là qu'on ait un démenti...

Mais pour l'instant, je trouve que c'est insupportable. Je suis écœuré... 

mercredi 20 août 2014

Imposable est bien français, quoique...

L'information hier m'a interpellé...
Cette information est tombée le jour où les chaines informations passaient en boucle l'information de l'aide scolaire qui serait versée, mais pas à toutes les familles... Une solidarité partielle.

Et le soir, j'apprends donc que moins de la moitié des foyer paient l'impôt sur le revenu. Moins de la moitié des foyers contribuent à cet effort national. 

Confirmation de ce que je ressens depuis tellement de temps : la solidarité nationale pèse sur une infime partie des ménages français, ceux qui sont trop riches pour bénéficier des aides diverses (scolaires, de crèche, cantine, etc...). Et trop pauvre pour finir les fins de mois avec sérénité.
Ces ménages là ont pris de plein fouet les dernières hausses d'impôts. Dont la dernière, sur les baisses du quotient familial. Mais à grand coup de communication, ils apprennent que pleins de foyers vont sortir de l'impôt. Ces mêmes qui ont touché une aides scolaires auxquels ils n'ont pas droit...

A un moment, l'impôt est vécu comme une punition. Cela devient le cas. Etre puni d'avoir "la chance" d'avoir du travail. Etre puni d'être un peu moins pauvre que les autres. Et puis au final, quand on met bout à bout les aides auxquels ils n'ont pas droit, les charges et les impôts qui augmentent sans compensation, quel est le résultat ?

Je crois que le ras le bol fiscal est au delà d'un simple ras le bol. L'idée même de solidarité nationale est battue en brèche lorsqu'elle est ressentie comme injuste. Et aujourd'hui elle le devient, quand elle repose comme une punition sur les quelques ménages moyens qui travaillent, ne volent pas leur argent, mais n'ont droit qu'à aucune aide. Et surtout doivent fermer leur gueule.

Ca ne peut que mal finir ces histoires...

vendredi 16 mai 2014

Pensée à ceux qui restent dans l'impôt

Et sur qui continuent à reposer ce système de "solidarité nationale"...
Valls paraissait fier de lui ce matin sur Europe 1, en annonçant que 1,8 million de ménages allaient sortir de l'impôt. Il paraissait fier.
Je pensais à tout ceux qui allaient rester dans l'impôt, et qui allaient donc, avec leur frêle épaule pour la plupart, continuer de financer ce système. Des gens qui gagnent un peu plus que la limite de 1,x fois le smic, et qui verront cette année encore leur impôt augmenter. 

Ce qui n'est pas payé par les uns est payé par les autres... Ces cadeaux seront donc payés par ceux qui gagnent un peu plus que les autres. On parle toujours de "classe moyenne", mais cette dernière s’appauvrit un peu plus tous les jours. Et elle se demande pourquoi elle travaille. Dans quel but. En tous cas pour que quelques uns ne paient plus d'impôt, cadeau électoral ou cadeau empoisonné.

En ce qui me concerne, j'ai beau dire que je n'ai pas à me plaindre de mes revenus (que je ne vole pas). Mais j'en ai marre de voir le revenu de mon ménage baisser l'année dernière, et les impôts grassement augmentés, par le biais de rabotage par ci, augmentation de taux par là... Et je suis heureux de voir que cette augmentation d'impôt servira de cadeau électoral pour un soit disant électorat qui est écœuré de la politique mené par celui dont "le changement devait être maintenant" tout ça.  

En ajoutant que de "justice sociale" il n'y a pas. La justice voudrait que tout le monde paie l'impôt sur le revenu, du moment qu'il a des revenus, y compris issus des prestations sociales. Il n'y a pas de justice sociale quand on appauvri un peu plus ce qui gagne un peu plus que les moins riches, ceux qui sont un peu moins pauvre que les plus pauvres.
Ce n'est pas de la justice sociale, et c'est le terreau qui fait que le FN arrivera largement en tête aux prochains scrutins (avec un "s"). 

Surtout que quelques instants après, on apprenait que le ministre du redressement vraiment pas productif (son bilan est consternant à Arnaud Montebourg) déclairait qu'il était favorable au retour à trois opérateurs. Je me souviens de combien je payais mon forfait il y a quelques temps...
Mais c'est vrai que le candidat du pouvoir d'achat, c'était celui de la dernière fois...
"Ecoeurement" est un sentiment toujours de plus en plus fort.

Je ne sais pas comment tout ça va finir...

lundi 12 mai 2014

Ces gens qu'on aime (et le reste de l'actualité)

Je pourrais parler de pleins de sujets aujourd’hui.

L’affaire Taubira et la Marseillaise par exemple, ce « karaoké d’estrade ». Les accusations contre le ministre qui ne chante pas me semble peu à propos. Chacun vit et ressent l’hymne, ou une prière, comme il le vit et le ressent. Personnellement, je n’ai jamais pu chanter à tue tête l’hymne lors d’une cérémonie officielle, pourtant je vibrais de tout mon être. J’ai toujours eu du mal à clamer un « notre père » à haute voix à l’église, pourtant mon cœur le vivait très fort. C’est comme ça.
Pour autant, la défense de la ministre m’est ridicule, voire insultante. Le terme « karaoké d’estrade » est méprisant, insultant. Abject.

Les déclarations de Manuel Valls. « Des baisses d’impôts pour les revenus modestes… ». Encore. Et les « moins modestes », par contre, continueront à supporterla solidarité nationale en payant les impôts plein badin. Et continueront à en avoir marre, de ces politiques en faveur « des plus modestes » financées et supportées par les « pas assez modestes pour être considérés comme modestes ».
J’ai fait ma déclaration d’impôts hier. Je ne suis pas à plaindre, coté revenus, j’en suis conscient. Je ne vole personne, et contribue largement à la « solidarité nationale ». Hier, j’ai vu que malgré des revenus qui n’augmentent vraiment pas, mes impôts bondissent encore. Mais « les plus modestes » ne seront pas touchés. Je suis rassuré. Enervé, mais rassuré.

Y aurait aussi les élections européennes : 24 listes chez moi pour un scrutin dont tout le monde se moque, avec en tête de liste les recasés des élections. Michelle Alliot-Marie chez moi, Vincent Peillon (qui a échoué à l’éducation nationale) de l’autre côté du Rhône. C’est incroyable : ils se foutent, tous, de notre gueule.
Aujourd’hui, pour la première fois depuis que j’ai eu 18 ans le 4 Octobre 1995, je pense que je n’irai pas voter. Car ils m’écœurent tous profondément.

Je comme un billet par un « je pourrais parler… », et finalement j’en parle, de ces sujets… Je suis incorrigible. Incorrigible…
Je ne voulais pas parler, et finalement j’ai parlé.

Il y a un an, un de mes plus proches amis perdait celle qu’il aimait. C’était mon amie. C’était notre amie. Et ce matin, je pensais très fort à lui, à sa fille. A elle qui est partie.
Je n’y pense pas qu’aujourd’hui. Mais en cette période où un de mes plus proches amis va convoler en juste noce dans deux mois, j’y pense un peu plus que d’habitude…

Je pense à ce bonheur que j’ai d’être avec mes deux bébés et Falconette. Oh, les écueils sont nombreux. Des membres de ma famille ont des soucis de santé qui me préoccupent. Professionnellement, c’est pas facile. Il y a eu les élections municipales qui m’ont fait un petit truc au ventre tout de même. Et d'autres choses. Pleins d'autres choses... Mais est ce grave ?
Une feuille d’impôt qui énerve et ce pays qui part décidément à la dérive ne doit pas faire perdre de vue que, ma foi, ce n’est pas dramatique tout ça…


Je pense très fort à un ami que j’aime beaucoup aujourd’hui.

Je dis toujours que quand on aime des gens, il ne faut jamais se retenir de le rappeler qu'on les aime... C'est plus important qu'une européenne, une marseillaise non chantée, ou un feuille d'impôts. C'est largement plus important...
Le reste, après...

jeudi 19 décembre 2013

Irai je travailler aujourd’hui (ou demain) ?

Tout est bon pour me faire soupirer en ce moment… Hier soir, la dernière idée du gouvernement : la circulation alternée en cas de pics de pollution.

L’intention est louable, sans doute… Par contre pratiquement, on fait comment ? Quand on est un salarié moyen qui est obligé de prendre sa voiture non pas pour aller au musée, au théâtre ou au cinéma, mais pour aller simplement travailler ? Que nous n’avons pas forcément de transport en commun, ou de Vélib’ à disposition ?
Que nous sommes simplement un français moyen qui travaille. A son compte ou en étant salarié. Avec des enfants à charge. 

L’intention est louable, sans doute. Santé publique, tout ça. Mais je ne parviens pas à m’ôter de l’esprit le coté bobo parisien d’une telle mesure.

Reste la question. Quand il y aura un pic de pollution chez moi, que je ne pourrais pas prendre ma voiture pour aller travailler, que ma femme ne pourra pas sa voiture pour aller travailler, nous ferons comment ? Nos employeurs seront ravis. Nos enfants aussi : ne pouvant les amener à la crèche, ils resteront à la maison…

Enfin, c’est une simple question de salariés cadre moyen père de famille que j’ai… Je ne pense pas que les états d’âmes et les soupirs de ma catégorie socio-professionnelle soit réellement une priorité de ce gouvernement.
Je resterai avec mes questions. Et mon ras-le-bol croissant vis-à-vis de nos gouvernants…

jeudi 5 septembre 2013

La « justice sociale » (ou augmentation d’impôt) du jour


D’après les Echos, nouvelle hausse d’impôt en vue qui va peser sur les familles : « Le gouvernement compte en effet supprimer dans le budget 2014 deux niches fiscales bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur. Ces dernières bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu non négligeable: 61 euros par enfant au collège, 153 euros par enfant au lycée et 183 euros par enfant étudiant dans lenseignement supérieur. ». En moyenne, des hausses d’impôts de 12 € par mois pour ces familles.

Une nouvelle hausse d’impôt prévue donc. Mais ce qui me scandalise le plus, c’est la justification de ces dernières par l’exécutif : « cet avantage fiscal ne bénéficiait quaux foyers imposables et donc pas aux familles les plus modestes, qui sont celles qui ont besoin d’être aidées pour faire face aux dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants ».
Il est évident qu’un avantage fiscal ne bénéficie pas aux personnes qui ne paient pas l’impôt. Il est évident que les baisses d’impôts ne touchent que ceux qui en paient…

La logique est terrifiante. Les gens qui travaillent et paient des impôts sont donc considérés comme « privilégiés ». Ils continueront donc à payer pour ceux qui n’en paient pas. Et les baisses d’impôts sont considérés « injuste sociale », car ceux qui n’en paient pas n’en bénéficient pas. C’est ubuesque… Et pénible pour les seules épaules de ceux sur qui reposent le « modèle social français ».
Je suis affligé par ce matraquage fiscal qui continue pour les familles, qui travaillent et paient des impôts.

Pour conclure, un billet que j’ai lu la semaine dernière : « La société française à deux étages ». Un exemple où « le travail des uns permet manifestement l’oisiveté des autres ? ».
Une logique qui m’échappe. Et aujourd’hui, que j’ai de plus en plus de mal à accepter…

lundi 3 juin 2013

"Pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible..."

Le gouvernement avait deux mauvaises solutions. Soit taper sur les classes supposées aisées en leur supprimant une partie des allocations familiales. Soit taper sur les classes supposées aisées en leur augmentant leurs impôts via le rabotage du quotient familial.
Pour sauver notre système de solidarité nationale et notre famille, une seule solution donc. Taper sur les classes supposées aisées. Cela m’est consternant.

Jérôme Cahuzac avait dit le 6 Janvier, en sa qualité de ministre du budget et parlant au nom du gouvernement, que «pas d'augmentation d'impôts prévue ou prévisible, envisagée ou envisageable». La stabilité fiscale qu’il appelait de ses vœux n’aura pas tenu 5 mois. 
Après, c'est vrai que c'est Jérôme Cahuzac qui parlait. Au nom du gouvernement. Beaucoup de bémol...

Les familles solvables en seront pour leurs frais. En attendant le prochain coup fiscal. Dans pas longtemps, c’est la TVA qui augmente. Après, il reste encore 4 ans…

J’ai le droit d’être opposé à ces mesures qui tapent toujours sur les mêmes. Cela ne fait pas de moi un crétin ou un salopard d’égoïste. Je ne pense pas ces politiques qui vont conduire à une paupérisation de nos classes moyennes rehausseront le niveau général.
Au contraire : les signaux qui sont lancés sont terrifiants pour ceux qui se lèvent pour aller bosser le matin. Et ils ne permettront pas à ceux qui n’ont pas de boulot d’en trouver, à ceux qui sont le plus dans la difficulté d’en sortir…

Pour conclure, j’ai bien aimé la réaction de l’Hérétique : "Ce gouvernement m'exaspère. Chaque fois qu'il doit équilibrer les comptes, il choisir toujours d'accroître les impôts plutôt que de réduire ses dépenses.".
Il a raison...

A propos de la réforme sur les allocations familiales (et le reste)...

C’est normalement en début de semaine que le gouvernement présentera son projet de réforme de la politique familiale. Dont l’idée de réduire les allocations familiales aux familles « riches ».
Je me suis déjà exprimé à ce sujet. Je suis en désaccord total avec les éléments de projets qui ont été avancés, et qui toucheront violement les classes moyennes qui bossent. Sur le fond, mais aussi sur la forme : cette culpabilisation de ceux qui gagnent un peu plus que les autres (par leur travail) est insupportable.

On entend parler d’une limite de 5000 € par mois pour un couple, à partir de laquelle les allocations familiales seront sabrées. Je considère qu’un couple qui touche, à deux, 5000 € par mois par leur travail, n’est pas « riche », au sens où je l’entends. Je considère qu’il contribue énormément à la collectivité, en payant beaucoup d’impôts, et en payant la crèche, la cantine, le club de sport des gosses, plein pot. Sans aide.

Des familles qui, par leur travail, ne volent pas l’argent qui gagne. Des familles qui cotisent beaucoup, pour la solidarité nationale. Qui cotisent beaucoup, perçoivent assez peu, mais à qui on demande de cotiser encore davantage (quotient familial, hausse d’impôts), et de percevoir encore moins.
Il n’est pas difficile de voir se développer ce sentiment d’opposition vis-à-vis de ceux « qui ne cotisent pas, mais perçoivent beaucoup ». A force de tirer sur les soi-disant riches, de leur taper dessus, on crée ces sentiments individualistes. Et je pense que tous ces symboles désespérants sont dangereux et remettent en cause les fondements de notre système de solidarité nationale, qui repose davantage sur des familles « soi-disant riches », qui n’en peuvent plus.
C’est désespérant. C’est aussi écœurant.

A côté de ça, j’ai lu sur Valeurs Actuelles que la justice a ordonné que « le bénéfice de sa politique familiale doit être étendu à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger ». Je n’ai pas entendu beaucoup de publicité sur cette décision de la Cour de Cassation. Je n’ai pas entendu beaucoup d’explications non plus. Ou plutôt plusieurs explications contradictoires.
Si cela signifie que, comme je l’ai entendu au premier abord, le système d’allocation familiale allait être étendu à des familles qui aujourd’hui n’en ont pas droit, et qui ne côtisent pas forcément, cela me dérange énormément. Davantage si on vient me dire dans une semaine que les allocations familiales doivent baisser pour ceux qui cotisent un peu plus que les autres.
J’espère que les décisions qui seront rendus par le gouvernement seront raisonnables, et ne viendrons pas ajouter un nouveau coup de hache sur les classes moyennes qui bossent, et sur les épaules desquelles reposent beaucoup de chose…
Les signaux sont assez désespérants je trouve...

dimanche 2 juin 2013

Fin de la pause de printemps (dans les vignes, sous le vent)...

Petite marche dans une forêt entre Lirac, Tavel et Roquemaure aujourd'hui. Tentative d'échapper à ce vent terrifiant et glacial qui aura conclu une triste période de vacances de printemps. 


Un mois de Mai cauchemardesque. La mort d'une personne que j'aimais beaucoup. La femme d'un de mes meilleurs amis que j'aime énormément. Habitant loin de chez lui, de chez eux, je me demande si j'ai vraiment réalisé ce qu'il s'est passé. Mon corps aurait tendance à me dire que oui. Mon esprit pas encore. Quant à mon cœur...

Puis il y a ce temps... Pluie terrifiante. Froid glacial. Neige dans le Forez.
Je profite souvent de cette période pour faire le plein de sport et de soleil. Cette fois ci, j'aurais joué à Assassin creed 3. Mais a part ça...

Puis il y a ce petit soucis au cervicales qui emmerde l'épaule et le bras droite. Et parce qu'il doit être écrit quelque part que je dois en prendre plein l'oignon, une chute conne mais douloureuse sur mon épaule gauche. Aujourd'hui je la paie...

Et puis l'actualité. Demain, le gouvernement doit frapper les "riches" sur la politique familiale... Je devais donc, une nouvelle fois, en tant que "riche" selon les standards socialistes (effet de seuil ou pas), contribuer encore davantage à la solidarité nationale. Il y a ceux qui cotisent pleins pots et reçoivent peu. Je recevrais donc encore moins, mais je cotiserai toujours autant : la solidarité nationale...
Et puis il y a ceux qui cotisent beaucoup moins. Et qui reçoivent... Solidarité nationale là encore...

Et puis j'entends certains qui voudraient aussi réguler les remboursements maladie selon ce même principe de soit disante "égalité"... Consternant. Écœurant aussi.
Écœurant...

Un bon point néanmoins. La réception de gens d'une gentillesse incroyable... La gentillesse et les gens bien, ça fait un bien fou. En tous cas, malgré les pluies dantesque et ce climat terrifiant, ils auront été pour nous, pour moi, un rayon de soleil... On en avait besoin...

Demain, la reprise du boulot. Ayant lu un peu mes mails pro durant mes vacances (je n'aurais pas du...), cela risque d'être violent demain.

Bah... Je ne boirai pas un Old Puteney demain, parce que ce n'est pas tous les jours dimanche... Mais Uand même...
Un peu mal au ventre ce soir. On verra demain...

vendredi 19 avril 2013

Les pseudo-"riches", nouvelle cible...

J’ai déjà écrit sur ces histoires de baisses des allocations familiales pour les ménages supposés « riches ». J’ai déjà exprimé mon opposition concernant ce sujet. Aussi pour le symbole qui est envoyé aux ménages supposés « riches », et sur qui repose toute la solidarité nationale. Qui paient les impôts pleins pots, et ne bénéficient comme seule « aide » que les allocations familiales.
Ce symbole est d’autant plus inquiétant qu’il s’accompagne, de la part de certains qui veulent défendre ces baisses d’allocations familiales, d’attaques assez insupportables vis-à-vis de ceux qui sont considérés comme « riches ». Lutte des classes sur fond de politique familiale…

Le rapport Fragonard est pour moi inquiétant sur tous ces points. « Ne pas mordre sur les classes moyennes » indique le gouvernement. Pourtant, dans les premières simulations, elles le sont, mordues. 
On peut ensuite jouer avec les mots, et avec les chiffres. Mais je ne considère pas 5500 € à deux comme la richesse ultime qui légitime le fait que l’on paie taxes et impôts pleins pots, sans aucune aide, et en plus avec une certaine société qui montre du doigt. Et qui en plus se moque (voire insulte) quand elle soupire, cette classe, devant des charges et des devoirs qui ne cessent d’augmenter (pour des droits qui eux, s’envolent subrepticement).
Non, je ne considère pas que 5500 € par mois pour le couple du travail, c’est être "riche".

Les impôts augmentent pour ces classes moyennes, sans doute légèrement supérieure, mais on est loin du grand patron CAC 40… Les salaires n’augmentent pas (le revenu salarié du travail aurait même tendance à baisser, c’est en tous cas mon cas). Ce couple à 5500 € par mois, qui ne vole personne, surtout pas ce qu’il gagne, voit toujours un peu plus ses épaules se charger.
Et il voit maintenant qu’on veut lui supprimer le peu d’aide auxquelles il a droit. Mais que en plus, sur la forme, il y a des gens (parfois des militants) qui vont l’insulter, se moquer de lui, le « pauvre riche qui pleure sur ses allocations familiales ». Ce pauvre « riche » qui permet à notre société de tenir tant bien que mal. 
Qui travaille, qui ne demande pas grand-chose à la société, qui cotise (beaucoup), et qui se fait cracher dessus.


Ça fait un peu beaucoup, je trouve.

Surtout quand ensuite on lit, sur des blogs, sur Twitter, des moqueries qui peuvent confiner à l’insulte. « Supprimons les aides à ces riches qui font des enfants pour toucher les allocations ! », « marre que ces riches touchent des aides ! », « oh là là, pauvre riche à qui on va supprimer une aide pour leurs enfants… », « voleurs de riches ! Rendez l'argent… » etc… Et le "riche", ce n'est pas Bétencourt...
Je me posais la question de savoir quelle serait la réaction de certains si on remplaçait le mot « riche » (ou « familles aisées ») dans certains tweets ou commentaires par un autre mot. « Musulman », « chômeur », « assisté », « fonctionnaire »… Style un « marre que les chômeurs touchent des aides », ou « marre que des musulmans touchent des allocations familiales ». 
D’un seul coup la phrase prend une autre couleur. Et elle devient, à juste titre, inacceptable. Par contre, quand on crache sur le couple de salarié cadre moyen qui touche 5500 € à deux, cela passe.

Le couple qui touche 5500 € par mois sans voler personne risque d’en avoir vite marre d’être la nouvelle cible de certains. La lutte des classes, c’est sans doute très bien. On peut toujours se moquer du crétin qui bosse, qui cotise, qui paie les impôts, qui paie la crèche ou la cantine de ses gosses sans aides.
Simplement, c’est aussi lui qui permet à celui qui gagne moins, qui est au chômage ou dans la difficulté, d’avoir un prix réduit pour la crèche, la cantine ou les vacances de ses enfants.
Et si on veut répondre à la provocation de certains qui veulent couper toutes aides à « ces salauds de riche », on pourrait ajouter que ce couple qui touche 5500 € par mois sans voler personne permet aux branleurs et aux délinquants qui squattent à Notre-Dame-Des-Landes de toucher ces aides sociales qui leurs permettent de ne rien foutre et de « sauver la planète ». Si on veut opposer, opposons… C’est nul, c’est minable. Mais visiblement l’ambiance veut ça. Alors…

Aujourd’hui, c’est cette classe considérée comme « aisée » qui est pris pour cible. Et qui est insulté par des personnes qui profitent de ce système de répartition qui se veut toujours plus injuste pour cette classe moyenne.
Si au moins cela pouvait ne pas s’accompagner d’insultes de la part de ceux qui veulent les saigner davantage, cela serait très bien…

En tous cas voici un exemple supplémentaire de cette ambiance socialement détestable en ce moment...

mardi 19 mars 2013

Allocations familiales et familles "aisées"...

Nouvelle proposition d’un député socialiste, Gérard Bapt ce matin : diviser par deux les allocations familiales pour les familles « aisées ». La définition pour aisée, dixit ce député : environ 4500 € par mois pour un couple. Il propose aussi de supprimer l’aide à la garde d’enfant.
Je suis contre. Et sur la définition de ce qu’est un couple aisée, et sur cette proposition de loi.

J’étais favorable à la fiscalisation des allocations familiales, à la condition que cette fiscalisation soit universellement appliquée à tout le monde.
Je suis défavorable à des mesures qui vont frapper encore une fois les mêmes personnes : le couple de français moyen qui travaille, qui cotise et paie beaucoup d’impôts, qui n’a droit à aucune aide (à part les allocations familiales), et sur qui repose grandement le système de solidarité nationale. Au-delà de ce qui me parait acceptable.

Personnellement, je vis bien et je ne suis pas à plaindre. Mais je suis fatigué de voir que c’est une nouvelle fois sur moi que l’on veut taper pour sauver le système. Je paie la crèche de bébé plein pot. Je paierai la cantine et les activités sociales, scolaires, extrascolaire de bébé plein badin. Je paie les impôts à un niveau que je trouve important. J’apprends que certaines huiles veulent aussi m’augmenter mes impôts locaux, avec une réforme qui va me faire très mal à mon portefeuille.
Et je ne vole pas ce que je gagne. Loin de là…

Cette proposition m’alarme. Aussi à cause de ce symbole qui consiste à taper sur ce que ce député appelle « les familles aisées », que je considère être une classe moyenne. Sur qui repose tout. Et qui en a marre. 
Dans cette pseudo lutte des classes que certains apprentis sorciers rêvent de relancer, attention non plus à ne pas trop exciter les indignés de cette classe moyenne...

Enfin bon, je ne m’inquiète pas plus. Une nouvelle fois, nous avons un « ballon d’essai » lancé par un élu ou un ministre socialiste. Ça fait un buzz. Pour finalement que cela passe à l’as. Comme sur l’histoire de la demi-part fiscale étudiante. Comme pour le diesel. Comme sur beaucoup de choses…
Sur cette méthode de communication, nous en avons déjà parlé… On peut les trouver désespérants, mais ce n’est finalement pas le plus grave…

mardi 15 janvier 2013

Tout n'augmente pas...



Qui a dit que sous François Hollande tout augmentait sans discontinuer ? 

2012 avait mal terminé avec des augmentations en veux tu envoilà (taxes sur la bière, annonces d’augmentation de TVA,  les autoroutes, taxes nouvelles créées, etc…). 2013 partait sur le même tonneau. La une du Parisien de samedi, qui annonçait :
Elle était sympa, cette une du Parisien de samedi…

On rajoutera que le prix de l’essence a augmenté depuis le 1er Janvier (+7% environ). De même que le prix du panier de la ménagère, qui a augmenté de 3,5 % en 2012.

Enfin, tout n’augmente pas dans notre beau pays. Aujourd’hui, nous apprenons la baisse du taux de rémunération du Livret A. Et nous continuons à observer la baisse du pouvoir d’achat des ménages, et de ceux qui travaillent.

Il y a les températures aussi, qui baissent. Mais c’est normal après tout : c’est l’hiver…