Joli soir de Mars. Jolie petit jogging au bord du Rhône, après une jolie journée à donner un joli cours à Valence (oui, j'enseigne). Joli soleil. Jolie journée de Mars.
Dans toute la France, y compris dans le Nord. Ça donne des
jolies images...
Joli est un joli mot d'ailleurs. Autant je ne supportais pas Eva Joly (qui a disparu et c'est bien), autant j'aime beaucoup le mot "joli". J'aime bien le mot "mignon" aussi. Moins le mot "beau". Mais aujourd'hui, dans ce billet qui ne sert à rien, j'utilise et abuse du mot "joli". C'est bien.
Ce qui est décidément moins joli, c'est l'ambiance politique pourrie. Je vois que les blogs militants de gauche que je suis s'amusent bien. Bien évidemment c'est la faute à la droite, à Copé, à Sarkozy.
Cela répond aux quelques blogs de droite (il y en a moins) dans mon reader. Fatalement, c'est de la faute de la gauche et du pouvoir.
Et à coté fusent les noms d'oiseau au niveau du pouvoir. Je viens de voir que Sapin traite Sarkozy de
"pervers". On racle le fond du faitout.
En foot, pour casser la dynamique de l'équipe adverse, il est de bon ton de "pourrir le jeu". A quelques jours des municipales, c'est une technique comme une autre, de "pourrir le jeu". C'est dommage : ça aurait bien une ambiance "normale" pour ces élections municipales, les premières grandes élections depuis 2012. C'est dommage.
C'est de la faute du camp d'en face, selon que l'on soit du coté du pouvoir ou de l'opposition. C'est dommage.
On en reparlera plus tard de la République adulte et apaisée...
C'est moins joli. Alors je préfère aller courir au bord du Rhône. C'est plus joli, et ça fait du bien en plus...