Dans les périodes de conclave, on devient tous spécialistes du Vatican. Une élection rapide ? C’est souvent qu’un favori a été conforté. Enfin, je répète les spécialistes du Vatican. Nous pensions au cardinal Parolin, que je connaissais déjà du pontificat de François, comme un diplomate, un homme d’apaisement. L’autre cardinal que j’avais en tête, plus truculent, était celui de Marseille, Jean-Marc Aveline.
Le Point d’il y a deux semaines avait présenté une dizaine d’autres archevêques. Pas d’Américain annoncé (raté). Le Philippin Luis Antonio Tagle m’avait bien plu dans une vidéo Formula One que j’avais postée. Une tête sympathique.
J’avais aussi apprécié le portrait de l’archevêque italien de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa. Le Hongrois Erdő m’avait l’air bien aussi : un pape venu de l’Est. Et coup de cœur pour le Scandinave Anders Arborelius — pas un pape du Sud, mais vraiment du Nord. Une belle tête à boire des bières en racontant la messe.
Mais c’est Daniel Prévost — enfin non, Robert Francis Prévost — qui a été désigné. Inconnu au bataillon. Un Américain, diantre. Mais un anti-Trump, semble-t-il. Là où l’un est physiquement agressif et mélenchoniquement ordurier dans ses prises de parole, cet autre Américain, devenu pape, semble posé, agréable, amical. Il y a de la douceur dans son regard. Pas du bruit, pas de fureur.
Je poste aussi une création que j'avais "commandée" à ChatGPT lors de la mort du pape. Je lui avais demandé une image façon Renaissance du Stade Vélodrome, cathédrale parmi les cathédrales. J'ai aimé le résultat.
Ce soir, Saint-Étienne joue sa survie, et l’OM joue sa saison. À Reims pour l’un. Mais cela ne passera que si Marseille enfonce Le Havre. Je suis Marseillais, mon épouse Stéphanoise, mes enfants biculturels. Ce soir, c’est multiplex.