Simple plaisanterie reçue qui m'a fait rire. Même si l'élimination de cette grande nation de football me fait de la peine : ça sera ma première coupe du monde sans l'Italie.
La première que j'avais suivi était justement là bas, en Italie.
Après peut être que Verratti n'est pas si fort que ça. Et la génération Buffon, c'est fini. C'est triste, elle était belle.
Décidément je suis en dessous de tout. D'habitude, je suis plus rapide que ça pour honorer Lolobobo qui anime nos étés avec sa radio des blogueurs. C'est un truc sympathique, qui date d'une époque (aujourd'hui lointaine) où les blogs et le net étaient des choses qui rapprochaient les gens. C'est passé, tant pis.
Le principe est de mettre une chanson de nos étés, passés, présents. Lolobobo propose même futurs, mais ça dépasse mes compétences d'un niveau très limité.
Comme je suis décidément d'une humeur contraire, je vais plutôt mettre une chanson (peut être la chanson) qui m'évoque cet hiver, ce Noel.
Laura Pausini avait sorti son nouvel album "Simili", qui est pour moi son meilleur depuis très longtemps. Et son premier single, qui est aussi la première de l'album, s'appelle "La destro del cuore". En français c'est "le coté droit de mon coeur", mais la chanson n'a rien de politique, elle est juste jolie.
C'est aujourd'hui ce refrain est ma sonnerie de portable.
Pour une autre de mes petites histoires, c'est une chanson de Laura Pausini qui a fait l'ouverture du bal de mon mariage, qui date lui aussi de 2010. La chanson s'appelait Destinazione Paradisio. Ce soir où mes deux bébés sont rentrés d'une semaine avec papy et mamy (mes parents), je me dis que mon paradis à moi est sympa.
Sinon je ne mettrai pas de chanson japonaise cette année. L'année prochaine si je blogue encore et si nous sommes encore là peut être ?
(à part ça j'ai vu que Laura Pausini passait en concert à Marseille en Octobre... Faudrait peut être que j'achète mes places...)
Je n'aime pas du tout Mario Balotelli, qui représente beaucoup de ce que je déteste dans le foot. Comme disait le philosophe Eric Di Méco (que j'adore) : "le problème de Balotelli, c'est le cerveau... Même quand il pense à le prendre".
Pourtant, que c'était beau l'Allemagne - Italie de hier soir.
Tout était beau. Les hymnes, le match. Les buts.
Et cette scène merveilleuse. La frappe magique de Balotelli qui explose la lucarne de Neuer. Et cette image qui restera gravée dans les livres d'histoire. Balotelli qui enlève son maillot (merde pour le carton jaune), et qui devient cette icone, cette statue, ce dieu du sport, cet Hercule appolonesque noir.
J'avais bébé dans mes bras à ce moment là. Mon meilleur ami à coté de moi sur le canapé. Il faisait chaud, étouffant. Et pourtant j'avais ce frisson du moment dont on sait que l'on se souviendra dans encore longtemps. J'avais ce frisson que l'on a devant quelque chose de beau, de très beau.
Il y a trois ans, j'étais à Rome... Souvenirs de promenades merveilleuses dans cette ville magnifique... >Après, je ne sais pas trop quoi penser du remplacement de Berlusconi. Même s'il est imparfait, j'ai toujours tendance à préférer un élu du peuple plutôt qu'un désigné par des gens dont la légitimité reste à prouver...