Bon je vais rassurer ceux qui me demandent comment je vais : je suis en arrêt maladie une semaine. Pas pour une dépression aigue non, mais parce que depuis une semaine j'ai la voix de mon grand-père qui ne va pas très fort depuis qu'il a été enterré y a 12 ans, et que j'ai une grippe "normale". C'est à dire que je ne rentre pas dans les + 30000 cas.
Mais je suis fiévreux, je tousse ma race.
Alors je lis. En tant que responsable syndical qui est passionné finalement par les sciences molles de l'humain, je me suis fait prêter ces deux bouquins en photos. C'est fou ce que cela met les choses en perspectives.
Je connais bien le cabinet Technologia pour son expertise (j'ai eu affaire avec eux, ils sont remarquables). Un de leur responsable est dans l'écriture de ces bouquins.
Cela se lit de manière universitaire et au contraire de nous enfoncer dans la douleur que l'on peut vivre, on comprend bien des choses.
On voit notamment comme le burn-out n'est pas une maladie, mais un ensemble de processus qui vont amener à des maladies. Le bore-out aussi est évoqué, la notion du placard.
Je vais essayer d'écrire sur ces sujets. Professionnellement et syndicalement, mais aussi à titre personnel.
Je me rends compte d'un truc criant, qui m'est passé à côté quand j'ai contribué aux idées d'Oser la France pour les candidats de droite. Les ordonnances Macron sur le code du travail sont une calamité : avoir éliminé les CHSCT pour les inclure dans une instances ingouvernable est une faute grave. Je m'en rends compte aujourd'hui, et à la lecture de ses livres je vois le pouvoir non pas "emmerdant" ou "contraignant" mais salvateur et préventif de telles instances.
Certains souhaiteraient supprimer tous les gardes fous. Je trouve bien qu'il y ait une Autorité de Sûreté Nucléaire, une inspection du travail, une Dréal, des syndicats, des gardes fous.
Bref, je n'ai plus de voix, une fièvre tenace, des lectures bizarres. Mais je vais bien.
D’ailleurs en arrière plan y a trois bouteilles de primeur que j’ai acheté. Parce que merde.