mercredi 29 juin 2022

Mon cher cerisier…

… tu n’es pas en forme. Tu as fait de belles fleurs, quelques cerises pas charnues. Et puis rien. Stress hydrique d’après mon ami. 

Je n’ai pas envie de te couper. La robe et le cerisier de Cabrel, tu restes mon arbre. Le vegetimus (ou un nom comme ça) ça pue. J’ai mal au dos. Mais je vais te sauver. 

Depuis 2002, j’ai perdu Galia, ma carrière, ma tortue, LR et mon parti politique, les verts en ligue 1, et une partie de la santé. 
Je vais te sauver. 


vendredi 24 juin 2022

RPS, dépression, et responsabilité de l'employeur.

Je suis en train de trier mes mails. Depuis Septembre dernier… Je revis des moments difficiles que j’ai passé, et je me demande comment j’ai fait pour ne pas craquer plus tôt.

 

J’ai relu un texte que m’a envoyé le juriste de notre syndicat. Une décision de justice de Janvier 2021 indique que un syndrome dépressif suite à une altercation provoqué par un salarié doit être pris en accident de travail. On ne va pas se mentir, les malaises à répétitions et tout ça, suite à une engueulade avec une chef de département violente dans ses manières de faire, les arrêts de travail, l’état dans lequel je suis toujours, je ne sais pas si c’est ou non un syndrome dépressif, mais je vais peut-être arrêter de me voiler la face.

 

J’ai relu un mail que j’ai écrit à destination de mon syndicat, suite à une formation sur la prévention des « Risques Psycho Sociaux ». RPS… Ce truc qu’on vous colle sur le dos.

Le coût pour la collectivité est entre 2 et m milliards d’euros… Je n’avais d’idée sur le coup pharamineux pour l’économie nationale des RPS. Je ne savais non plus qu’il était de la responsabilité de l’employeur la dépression d’un salarié.

Enfin, « Il n’existe pas de bons et de mauvais stress ». Penses-tu…

 

Je vais continuer à relise mes vieux mails. Courage… Je n'étais pas un si mauvais manager que ça.

mercredi 22 juin 2022

Coalition piège à con ?

 

Je fais suite au très bon billet de mon ami Nicolas. D’ailleurs, je commence par ce ras le bol que j’ai de ne pas réussir à mettre à jour ma blogroll. Ainsi, je ne peux pas mettre en avant les blogs de gens comme Cyrille ou Denis qui me font l'honneur de leurs visites, et j’ai des vieux blogs qui continuent à tourner mais pour mettre des contenus publicitaires. C’est pénible.
Ca et l’impossibilité de commenter depuis certains endroits rend l’exercice moins intéressant.
 
Pourtant l’actualité est riche. Hier Eliabeth Borne a remis sa démission… Qui a été refusée, conseil des ministres l’aprésmidi, on continue à bosser. « pour les français ».
Je n’étais pas né en 1945, mais j’entends parler de gouvernement d’union nationale… Le seul péril, c’est que Macron a gagné par effraction en 2017 et par défaut en 2022, et qu’il a paumé les législatives. Je n’ai pas l’impression que du temps du Général, la situation était aussi puérile…
 
J’entends parler de coalitionEn tant que LR, je suis farouchement opposé. Je n’ai pas envie, à droite, d’avoir le choix entre soit Horizon (les traitres bof) et le Rassemblement National. Il y a de la place pour une droite gaulliste et républicaine. Il y a des opportunistes, les Woerth et Abad qui voulaient des places. Il y a des courageux, dont certains ont perdu leur mandat au nom d’une certaine idée de la loyauté.
Christian Jacob a raison : ne trahissez pas une nouvelle fois vos électeurs !
 
Après on peut être intelligent. Des fois on votera pour, des fois on votera contre. Et puis nous avions, à la législature précédente, des députés bosseurs. Les Playmobils ont toujours refusé les propositions de LR, mais ils produisaient. Ca ne s’est pas concrétisé dans les urnes (j’en veux beaucoup à la non campagne de Jacob Bertrand Wauquiez… mais on en discutera).
 
Emmanuel Macron peut dissoudre ? Qu’il le fasse. Il perdra d’autres députés.
 
Sinon je peux lui faire une proposition. Qu’il nomme Nicolas Sarkozy premier ministre, puisque ce dernier a trahis nombre de fois. Ça serait le summum… 

lundi 20 juin 2022

En même temps...

Ce matin, dans ce bureau que je vais bientôt quitter, je lis la presse… Les résultats. En même temps j’ai des satisfaction, mais aussi des maux de ventre très fort qui n’ont rien à voir avec des problèmes de santé.
Déjà, je ne me remet pas de la défaite de Julien Aubert. Une semaine a passé, mais ça ne passe pas.
 
Dans ma circonscription, le député sortant LREM, pour qui j’avais une estime extrêmement limitée, a été battu par une RN. Assez sèchement. Dans la ville où il est conseiller municipal, la principale de la circonscription, le député sortant arrive largement second. Quand tu n’es pas maitre chez toi… La surprise a été de taille étant donné la campagne « particulière » qu’il a mené. Au deuxième tour, j’avais le choix entre le pire et le pire. J’ai eu le pire.
 
Je suis content de la défaite d’Amélie de Montchalin. Elle incarne à mes yeux toute l’arrogance de LREM. J’ai en souvenir son débat récent avec Julien, où elle avait preuve d’une morgue qui donnait malaise. Mais en même temps, la victoire de Jérôme Guedj me fait soupirer. Je me rappelle de ses clowneries (quand il se grimait en rouge à lèvre pour montrer son féminisme…) et son gout immodéré pour les médias.
Je trouve symboliques et fortes les défaites de Castaner, Avia, Blanquer, Ferrand et de la ministre de la santé. Son-Forget avait été sorti dès le premier tour…
 
Pour autant, puis je me satisfaire que LR ait moins de député que le RN ? Franchement, non.
 
L'union des droites. Un NUPES à l’envers. Je sais que c’est le rêve de certains. Pour moi c’est un cauchemar et ça serait une erreur. Certains me disaient qu’additionner LR + RN + Divers droite, ça tripotait NUPES. Je réponds que si on additionne des concombres et des nougats, tu fais un plat immangeable.
Certains se satisfaisaient de voir côte à côte Olivier Faure avec Mélenchon et certains qui criaient « Allah Akbar » dans des manifestations. Certains sont heureux que Daniele Obono et Jérôme Guedj siègent ensemble. Ca plaira à Corbyn.
A mon tour, j’aurais été mal à l’aise de voir Christian Jacob et Jordan Bardella faire meeting commun. Je respecte le RN et ses électeurs, comme je respecte finalement la NUPES et ses électeurs. Mais je ne partage pas leurs idées et leurs valeurs.
 
Comment sera fait la suite. Julien Aubert écrivait trois scénarios. L’un porté par Copé et certains de s’allier à LREM. J’y suis clairement opposé.
Il évoque la possibilité que la majorité éclate et que la gauche et la droite revienne chacun chez soi. Je n’y crois pas pour l’instant, même si je suis convaincu qu’en Marche ne survivra pas à Macron, et que demain le mistigri des primaires passera chez eux, et entre les socialistes Verran et Dussopt et le Maire Darmanin Philippe, il faudra choisir.
Il évoque enfin une troisième possibilité : «  faire de cette faiblesse majoritaire une force en proposant un vrai gouvernement d’union nationale allant de Lfi au RN. La France va être confrontée à des crises majeures : les citoyens français n’ont ils pas, sans le vouloir peut-être, créé les conditions d’une coopération forcée pour l’intérêt général ? ». Mon amitié pour Julien me permet de lui dire que je ne crois pas en cette logique. Je ne la souhaite pas vraiment non plus. Car là, par contre, plus de possibilité si ça va mal.
 
En tuant la droite républicaine et la gauche républicaine (qui n’avaient pas besoin de chose…), Macron a fait émerger une seule autre voie possible : les extrêmes. Il a choisi ses adversaires, un coup le RN, un coup les rouges bruns.
 
Maintenant ? Bien malin qui pourra écrire la suite du livre… 

vendredi 17 juin 2022

Accélération professionnelle (pas vers le haut)

J’aurais fait hier mon billet politique. Qui ne l’était pas tant que ça : rendre hommage à un ami, ce n’est pas de la politique.

 

J’ai souvent parlé de ma situation professionnelle. Je suis délégué syndical, sans doute cela n’aide pas vis-à-vis de certains hauts managers qui gardent une vision très manichéenne des choses… En plus avec une étiquette politique assumée, forcément.

Cela m’a valu 6 mois horrible. Qui faisaient suite à quasiment 4 ans de « non épanouissement ».

 

Je disais tout à l’heure à un copain d’un autre syndicat qui me parlait de cas de dépressions fortes dans son unité, et il me disait « on va avoir des RPS ». Je lui rappeler que le R de RPS était « Risque » (Psycho sociaux). Là, nous sommes dans une réalité. Une étude mené dans mon entreprise mettait en avant que 15% des salariés étaient en danger grave (j’en suis-je pense), et 40% limite limite. Juste 20% de très vert, ce qui est déjà rassurant.

Je sais, pour discuter avec des collègues dans d’autres boites, que la situation est peu ou prou peu différentes ailleurs. Nous avons le retour d’un management dur, top down.

Je relisais pendant mes vacances « la comédie (in)humaine » de Nicolas Bouzou et Julia de Funès. Pourquoi l’entreprise fait elle fuir les meilleurs est le sous titre, mais je le trouve pas adapté : elle fait fuir tout court. Nous en sommes là. Le résumé du bouquin est simple « Réunions interminables, séminaires sportifs, inflation des process : l'entreprise est devenue le lieu de l'absurde. Julia de Funès et Nicolas Bouzou partent en croisade contre l'absence de sens qui paralyse nos sociétés et proposent des solutions concrètes. Pourquoi le management vire-t-il souvent à la tragicomédie ? ». Oui, pourquoi ?

Et pourquoi les entreprises vont jusqu’à rendre les gens malade ? On m’avait appris un truc en management (que j’ai essayé d’appliquer : je me suis fait virer de mon poste de manager premier niveau) : on doit rendre le salarié dans le même état qu’on l’a récupéré, en tous cas ne pas le détériorer, l’abimer. J’ai fini au médical et chez le cardiologue et l’oncologue.  
Jamais une des personnes, sous-traitantes ou n-1, n’a eu à se plaindre de ma part de brimade, de harcèlement, de gestes déplacés, de manque de sens et d’explication dans mes demandes, de colère. Ni de relâchement ou d’inintérêt. Et pourtant, nous avons à la tête de ma boite, comme dans beaucoup de boite, des mangeurs d’enfants.
Et les gens comme moi, qui ne sont pas des saints et qui disent quand ils ont mal ou quand quelqu’un de leur équipe ont mal, sont mis à l’écart.

 

Un paragraphe assez long sur l’entreprise.

 

Me concernant… Hier matin la DRH me propose un nouveau poste. Que j’ai accepté (avais-je choix ?). En une heure, j’apprends que ma mutation est au 1er Juillet. Ca va vite. L’aprés-midi réunion de mon groupe (notre N+1 est malade pour une longue durée, RPS aussi…), et j’apprends donc que je pars, et très vite.

L’ambiance était "sympathique". Non, franchement morose. Un de mes gars m’a dit « en fait dans cette boite, tous les jours on a l’impression qu’on se rapproche de la fin du monde ». Je n’ai pas recité ma phrase préférée de Montaigne, mais bon, je lui ai rappelé que personne n’est indispensable (surtout pas moi). Et que bon…

 

En conclusion depuis on va dire l’automne, je subis un acharnement de ma hiérarchie. Qui m’a fait avoir un malaise. Cette hiérarchie, devant la représentation syndicale, a eu des mots dégueulasses me concernant, qui m’ont été rapportés et m’ont blessé. Qui a fait que la représentation syndicale s’est unie pour défendre non pas un DS, mais un salarié qui était victime de mots inacceptables. Ca n’a pas plu, engrenage mis en route avec surcontrôle de mes activités, et invitation à partir.

Je fais derrière un malaise cardiaque. Et au final je pars sur un autre poste, où je suis dégradé et déclassé. Mon N+1 a mal vécu cet épisode, nous ne le reverrons pas d’un long moment : il est en arrêt longue maladie. Mais les « mangeurs d’enfants » sont toujours là.

 

Et je viens d’apprendre ce jour des promotions de gens qui ont envoyé des personnes au médical, abjects au possible. L’entreprise est vraiment une comédie inhumaine.

Un petit peu dur tout ça. Mais bon… Il fait chaud, le weekend arrive. Il sera court. Dimanche j’irai voter, le soir je zapperai entre grand prix et demi finale du Top14… J’essaierai de faire les premières séances bronzage…

(pourquoi la photo de Spirou ? aucune idée...)

jeudi 16 juin 2022

Merci Julien Aubert @julienaubert84

Oui le titre est nul. Mais Julien Aubert n'était qu'un simple député. Pour moi, c'était un ami, un gars qui me poussait à réfléchir, un soutien. Un homme loyal, qui ne comptait pas ses heures. Et qui avait une attention incroyable pour ses amis et ses soutiens.
Il a crée une famille, Oser la France. Dont je suis fier d'en être. 

David Desgouilles est un compagnon aussi. Il écrit sur Marianne (un chouette journal républicain) et il a écrit un super billet. "La voix de Julien Aubert doit être entendue car elle le vaut bien". 

Il n'y a pas que la voix Julien. L'homme est fantastique. Mais tu l'as rencontré David, et ton billet est magnifique. Et merci de m'autoriser à le publier. 
J'avoue que j'ai honte de le tutoyer Julien, et d'avoir dit "du Vaucluse". Mais l'homme est humain, loyal. Travailleur et exigeant, envers lui même, mais il est bienveillant vis à vis de gens qui ne sont pas des avions de chasse comme lui. C'est un mec super.
Je lui dois beaucoup. Des proches lui doivent beaucoup aussi, et je sais qu'ils se sont déplacés pour lui. Ce n'a pas été suffisant. 

Après je n'écris pas une nécrologie. Julien a raison : en politique nous ne sommes jamais mort. Par contre merci, pour tout. Et pour la suite. Que j'espère écrire avec toi, si tu me veux bien Julien. 

Merci David pour ton billet magnifique.

« Cher Julien Aubert,


Dimanche, les électeurs de la cinquième circonscription de Vaucluse (C’est vous qui m’avez appris qu’il fallait dire de Vaucluse et non du Vaucluse) vous ont signifié votre congé, dix ans après vous avoir fait confiance pour la première fois. Un chroniqueur politique a des amitiés, et il dispose d’une liberté dont ne peut user un journaliste stricto sensu : il peut les assumer publiquement. Je n’ai pas à en rougir d’ailleurs. Tout cela remonte à ce que toute la presse française ou presque avait dénoncé comme une insolence de votre part. Vous aviez osé respecter les préceptes de l’Académie française en vous adressant à Madame le président. Dame Mazetier, qui présidait ce jour-là la séance dans l’hémicycle, vous avait alors réprimandé comme un élève de sixième.

Pour vous sanctionner, les services de la présidence de l’Assemblée nationale étaient alors allés chercher un article du règlement qui ne concernait pourtant pas l’expression des parlementaires mais les rédacteurs du compte rendu de séance. Dans les colonnes de Causeur et du Figaro, j’avais alors dénoncé le déni de justice, et Natacha Polony l’avait relayé dans sa revue de presse sur Europe 1. Voilà comment est née cette amitié. À l’époque, vous pensiez même saisir la CEDH [Cour européenne des droits de l'homme], dans un recours qui aurait bien pu aboutir puisque cette Cour censure toujours les sanctions non susceptibles d’appel, ce qui est le cas à l’Assemblée nationale. Je vous avais fait remarquer que faire condamner le Parlement de votre pays par un tribunal supranational aurait pu brouiller votre image souverainiste. Vous m’avez entendu. C’est bien.

Nous nous sommes toujours vouvoyés. Il me semble que c’est à votre initiative et que cela doit être en raison de mon aînesse. Contrairement à ce que pensent Dame Mazetier et ses perroquets, vous êtes finalement un garçon bien élevé. Certes, vous ne résistez pas toujours à un bon mot, qui pourrait vous créer quelques rancunes. Je serais mal placé pour vous faire la leçon sur le sujet. Cher Julien Aubert, vous pouvez vous enorgueillir d’un exploit. Vous êtes le seul à m’avoir presque convaincu de replonger dans le bain politique, de laisser mes chroniques pour m’y remettre vraiment. En 2019, j’avais d’ailleurs mis ces collaborations éditoriales entre parenthèses pour vous conseiller alors que vous étiez candidat à la présidence de LR.

INJUSTICE

Et si vous aviez été élu, j’aurais pu accepter de reprendre ma carte et me mettre à votre service, et surtout celui de nos idées communes. Je venais d’envoyer mon solde de tout compte en librairie avec Leurs guerres perdues, ce roman des désillusions souverainistes que vous avez avalé tout cru dans un TGV Paris-Avignon. Mais plutôt que vous, qui proposiez de renverser la table et recréer ce RPR patriote et social cher à Philippe Séguin et Charles Pasqua, les adhérents de LR ont préféré le bon docteur Jacob et sa piqûre de morphine. Renverser la table est toujours risqué et nous en étions conscients. Peut-être même que la mort serait aussi au rendez-vous, en étant de surcroît moins douce. Pour autant, elle aurait été moins grotesque.

Ce parti, depuis des années, allait dans le mur. Vous avez tenté de corriger la trajectoire, et dimanche, c’est vous qui avez pris ledit mur. Injustice. Vous et moi regarderons les résultats la semaine prochaine, et observerons que parmi les plus hostiles à votre entreprise de 2019, il en est qui seront élus sous la bannière du président de la République. Ceux-là mêmes qui vous reprochaient d’avoir mené la bataille contre la privatisation des aéroports de Paris, et allaient même jusqu’à trouver dans ce combat une des raisons du faible score de la liste LR aux élections européennes. Je me souviens que vous avez été l’un des premiers, c’était un dimanche après-midi, à signer la première pétition initiée par mes amis Coralie Delaume et David Cayla. Ensuite est venu le temps de la procédure parlementaire pour enclencher un référendum, où vous avez été à la manœuvre. Vous afficher avec François Ruffin ne vous faisait pas honte, comme Séguin n’avait pas honte de s’afficher avec Jean-Pierre Chevènement ou Georges Hage.


Séguin, justement. En 1988, il avait failli perdre sa circonscription d’Épinal, à quelques voix près. Quel destin aurait-il eu s’il avait disparu de l’Assemblée nationale ? Peut-être qu’il aurait quitté définitivement la scène politique. Ou peut-être bien qu’il aurait trouvé là les ressources pour trouver une destinée plus grande encore. C’est tout le mal que je vous souhaite. Finalement, faut-il regretter de ne pas revenir dans une maison qui s’apprête à accueillir Aymeric Caron et Sandrine Rousseau ? Vous avez créé un petit mouvement « Oser la France », qui auditionne, réfléchit et publie. Cette aventure ne doit pas cesser à cause des vicissitudes des élections législatives post-quinquennat. La voix de Julien Aubert doit encore être entendue car elle le vaut bien.


Un dernier mot encore. En septembre dernier, devant un parterre de candidats à l’investiture LR, du côté de Lourmarin, vous avez rendu hommage à mon amie l’intellectuelle souverainiste Coralie Delaume, bien connue des lecteurs de Marianne, décédée quelques mois plus tôt. J’avais alors imaginé la franche rigolade qui avait dû animer Coralie depuis son nuage, à voir un député courageux et malicieux, rappeler son souvenir devant le commissaire européen Michel Barnier. Pour tout ça, cher Julien, merci, et surtout : à bientôt ! »

mardi 14 juin 2022

Etat des lieux mi Juin

J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.

Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas changer ce je pense, mais comment je le pense.


Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux », mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi les côtés laids de la politique.

Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac, et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.

 

J’ai commencé par de la politique. Je continue à me demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…

 

Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? » (oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle était quand même épuisante, m’aura fait du bien.

Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire » (plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire gaffe).

 

Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année (qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La descente sera peut-être plus douce ?

ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire peut lui succéder"

 

Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…

lundi 13 juin 2022

S'enfuir et après

 


Lorsque nous n'avons rien à dire, laissons d'autre le dire. S'enfuir.. Et après ? 

dimanche 5 juin 2022

Joyeux anniversaire mon bébé

J’écris peu. Du moins sur mon blog. Aujourd’hui, j’ai configuré le PC de mon bébé. Qui arrive à 11 ans. Il devient un petit adolescent…

Hier soir ma sœur était avec sa fille de 1 mois. Il y a toujours des bébés et c’est beau.

A part ça un orage vient de débuter. Ça tombe dru. Je vais retourner devant Rolland Garros et attendre tranquillement Pays de Galles Ukraine. 
Pas de blues du dimanche soir. Je l’aurais demain