(l'andouille à poster ce billet hier : j'ai juste oublié le titre... Je le reposte)
samedi 5 août 2023
Doit on bloguer en Aout
mardi 18 octobre 2022
Les blogs ont changé, la société aussi
Je lisais ce matin le très bon billet de Nicolas sur l’évolution des blogs. Le titre : « les changements de Facebook feront ils revivre les blogs ? ».
Nicolas évoque la lassitude de certains blogueurs, qui trouvent
que « bloguer est peu gratifiant. Les
visites stagnent ou baissent, on est en retard par rapport aux réseaux sociaux
traditionnels pour traiter des informations, on ne reçoit plus beaucoup de
commentaires et les blogueurs politiques finissent par se rendre compte qu’ils
n’avaient aucune influence alors que, à une époque, « on » s’imaginait qu’on
aller damner le pion à une presse insipide ».
Le reste est à lire chez Nicolas, et c’est intéressant. Au-delà
de ceux qui n’ont pas connu l’époque dorée des blogs.
Déjà un premier point. Je ne me suis jamais considéré comme
blogueur politique, même si je bloguais des opinions et des prises de positions
politiques. Mais pour autant, je n’ai jamais été naïf, et ait toujours eu un
amusement vis-à-vis de ceux se pensant des « zinfluents » comme
dirait l’autre. Influence niveau zéro. Le Wikio était classement amusant, mais
qui ne représentait rien. Ceux ne sont pas les blogs qui ont fait gagner puis
perdre Nicolas Sarkozy.
Par contre, il y avait un foisonnement d’idée sympathique. Mais aussi, comme sur Twitter, un côté pouvant être assez vulgaire. Le militantisme bas du front m’a fait lire des billets qui faisaient mal à la tête. L’anti Sarkozysme primaire n’était guère plus intelligent que l’anti gauchisme primaire, ou qu’aujourd’hui l’antifascisme_citoyen.n.e_solidaire_contrelesrichesetlasociétémasculineépatriarcale (amen).
Non, de l’influence j’en avais quand j’étais élu local, j’en ai dans
mon syndicat et sur le terrain. Jamais avec mon blog, mon tweet, ni rien du
tout. Certains, lorsqu’ils s’en sont rendus compte, ont été triste et sans
doute ont-ils commencé à lâcher.
Je me souviens de la fin de Google Reader, je ne sais plus
en quelle année. Puis de la page de démarrage Google. Les deux ont été
remplacé, le net est rempli d’outils. Il y a les bugs nombreux de Blogger :
impossible de commenter d’un téléphone ou d’une tablette, et impossible pour
moi de modifier ma blogroll. Je constate des blogs morts depuis belle lurette…
Et pourtant j’écris toujours. Moins, mais j’écris toujours. Même
s’il y a eu des moments de rien. Mais ce n’était pas à cause des blogs, mais
bien de moi. Le blog n’étant qu’une suite de moi-même.
J’ai un souvenir que je pense ne jamais avoir mis mon blog
et qui m’avait fait commencer à me détourner des blogs. Avant l’explosion de Twitter.
J’avais une grippe violente pendant la tuerie de Mohamed Merah, qui avait
endeuillé la campagne de 2012, et la République toute entière. Je me souviens
du malaise que j’avais eu en lisant des blogs de gauche (la vraie, sans doute
celle qui a tué le mandat de celui qu’ils pensaient avoir contribuer à faire
élire) écrire des choses aussi abjectes que « Merah c’est la faute à Sarkozy »
et, pire, « c’est à cause de Sarkozy que Merah a été assassiné ». J’avais
une très mauvaise grippe. Et je me suis dit que l’actualité était déjà dure, il
valait mieux que je fasse une diète numérique.
Depuis on a explosé les compteurs. Si avant hier nous étions
tous Charly (mais pas de FN dans les cortèges s’il vous plait), hier nous l’étions
déjà moins avec certains qui pensaient « qu’ils l’avaient peut-être un peu
chercher » et qu’il est plus important de lutter contre une prétendue
haine du musulman que contre l’islam radical qui tue. D’ailleurs, combattre le
terrorisme = combattre les musulmans. Je fais dans les raccourcis en moins de
140 caractères, mais certains le font, surtout dans certains quartiers où pour
se faire élire il faut tenir ce discours. Ils étaient avant-hier dans les
cortèges Charly (pas avec le FN hein) et avant-hier on bloguait ensemble. Dimanche
ils voulaient lutter contre la vie chère dans les rues…
Je ne savais pas où m’apporterait ce billet. Mais au final oui les blogs ont changé, leur influence aussi.
A cause de pleins de choses, les outils numériques, les smartphones, Twitter, les
bugs, mais aussi le temps qui passent. Des postures qui se sont radicalisés, à
droite comme à gauche. L’irruption d’un sixième continent dans notre paysage
politique, pas fait de plastiques mais d’opportunistes ou de playmobils, En
Marche hier renaissance aujourd’hui et demain ? Une droite qui se cherche.
Une gauche avec des Sandrine Rousseau ou des Mélenchon, aux postures
particulières sur les questions touchant à des sujets fondamentaux (la place
des femmes, du religieux dans la politique, etc…) alors qu’hier c’étaient
Hollande, Valls et Cazeneuve face au terrorisme islamique.
La passé est le passé. Mais on ne peut pas dire que rien ne
s’est passé…
Je ne sais pas comment conclure ce billet. Je me rends
compte n’avoir aucune mélancolie. J’ai aimé cette période 2005 – 2012. Mais je ne
sais pas si j’aimerais les blogs dans le climat d’aujourd’hui.
mardi 26 juillet 2022
"Ce qui est passé est passé"
Ce n'est un secret pour personne que j'ai une affection personnelle et une admiration pour Guy Birenbaum, l'homme et son travail. En plus de sa fidélité, de sa loyauté et de sa bienveillance, j'aime ses formules. Il ne m'en voudra pas de dire que ce n'est pas du Audiard, mais j'aime la simplicité de celle ci. Et l'histoire qu'elle raconte.
mardi 14 juin 2022
Etat des lieux mi Juin
J’aurais beaucoup écrit ces dernières semaines. Pas pour moi mais pour d’autres. J’ai délaissé mon blog, pourtant j’ai écrit (ou contribué à l’écriture car c’était une aventure collective) des textes que je trouve super. Soutenir quelqu’un sur une campagne législative, même si je vais être tranquille pour cette semaine car élimination au deuxième tour, est une aventure intéressante.
Je remercie Nicolas d’avoir mis en avant un texte projet surle nucléaire sur lequel je me suis beaucoup investi. Sur d’autres sujets comme
l’éducation, la santé, le patrimoine, je me suis régalé. J’ai travaillé avec
des plumes qui m’ont obligé aussi à repenser certaines choses, à non pas
changer ce je pense, mais comment je le pense.
Sur la sécurité par exemple : je me suis rendu compte
que la position de LR, quand on va dans le fond du sujet, n’est pas cette
caricature qui fait que certains ont préférer fuir vers la victoire (LREM) sur
des motifs fallacieux. Au risque de tuer la droite républicaine : la
région PACA est une morne plaine où j’ai perdu un ami député (j’ai quand même
gardé l’ami qui va bien). J’en veux à Renaud Muselier, à Hubert Falco, à
Martine Vassal, à Christian Estrosi, parce qu’ils ne sont pas partis pour des « idéaux »,
mais parce que des places étaient à garder. C’est plutôt moche mais c’est parmi
les côtés laids de la politique.
Puisqu’on est entre nous, je vous confirme que la vie n’est
qu’un cycle. J’en voulais jeune à Sarkozy d’avoir trahi et Pasqua, et Chirac,
et les français qui ont voté pour lui en revenant sur le référendum européen. D’ailleurs
pendant les belles années de ce blog, je ne l’ai pas épargné Sarkozy. Je lui en
veux d’avoir tué « son » parti, « sa » famille. L’histoire
le jugera. Le gaulliste que je suis le mettra derrière son prédécesseur, pourtant
pas avare de conneries, et son successeur, pas avare de connerie non plus et
pas de mon camp, mais grandement à la hauteur pendant les attentats.
J’ai commencé par de la politique. Je continue à me
demandant si j’ai envie de continuer à écrire sur ce blog. Cette année, une
production lamentable. 6 billets en Mai, c’est vraiment peu. Et pourtant en
Mars j’en ai écrit que 5. Pourtant, vu mon état de santé et de fatigue (j’avais
fait ce joli malaise cardiaque qui m’a fait découvrir un nouveau service
médical…), j’aurais pu écrire. Mais non, la grotte…
Moralement je vais mieux. C’est pas moi qui le dit mais mon
médecin d’enfance qui hier m’a trouvé de meilleures couleurs. Bon, quand je
vois ma N+2, qui me demande à chaque fois que je la vois « tu pars quand ? »
(oui c’est pénible et lourd), je suis pas très en forme. Mais cette « pause
politique », même si je savais qu’elle ne mènerait pas à la victoire et qu’elle
était quand même épuisante, m’aura fait du bien.
Physiquement, ça va. Bon, la « plume caniculaire »
(plume… notre gouvernement est fantastique…) rend tout effort épuisant. Mais c’est
le jeu. Je n’irai pas courir après 9 heures (mais le cardio m’a dit de faire
gaffe).
Reste le boulot. J’aurais à écrire sur le boulot. Cette année
aura été une anus horribilis. La mort de Galia et de ma tortue auront été des
épisodes supplémentaires. Je me dis qu’on arrive bientôt à la moitié de l’année
(qui a commencé le 1/1 par un Covid assez carabiné, moi le vacciné). La
descente sera peut-être plus douce ?
ON verra ce qu’il adviendra. A la rituelle « après la
pluie le beau temps », je préfère le réalisme de Montaigne "Un bien ne succède pas forcément à un mal, un mal encore pire
peut lui succéder"
Il se trouve que la période politique actuelle prouve qu’en
effet le pire n’est jamais pleinement atteint. Corbière et Obono élus au
premier tour, si c’est pas une preuve qu’on peut toujours faire pire…
mardi 3 août 2021
La loi du silence
Reprendre l'interface Blogger a quelque chose de particulier. Je me rends compte combien le silence et le fait de ne plus écrire a quelque chose d'inversement proportionnel à l'adrénaline que propose l'écriture.
Je vois aussi que peut être je ne suis pas bien gaillard. Mon fils de 10 ans me rappelle des soirs à 20 heures, me disant sa peur de la mort. De nos morts. Mes docteurs ont des doses à injecter et dans mon équipe deux personne ont depuis deux semaines un Covid à 40°...
Mais j'entends les démons de mon fils. Ils me rassurent : il est bien mon fils. Il va déguster mon pauvre bébé... J'aimerais que mon ami Guy vienne à la maison. Pas que pour moi... Je deviens un peu sans arme face à un enfant (son petit frère aussi) qui ont des questions que bon...
Nicolas j'aurais besoin de toi aussi. D'autres personnes qui n'ont pas de blogs.
La loi du silence était un film. Que je n'ai pas vu. Par contre Johnny change tout. La dernière séance reste dans mon coeur.
Mais en revenant sur mon début. A titre personnel je peux aller vers la destruction. A titre de mari et de père, puis je rester avec un verre de rosé à regarder Monaco ?
J'écris ça, ce n'est pas ce que je fais. Et ce que j'ai fait. J'ai inquiété les trois personnes qui m'ont lu ? Je les rassure. Le chef du gars au Covid long a fait son devoir de chef, de manager, d'ami et simplement d'homme. La mari a respecté le contrat. Le père sera toujours au délà.
Par contre j'ai besoin de parler. Même en restant silencieux...
samedi 9 mai 2020
J'ai peur que le monde redevienne comme avant
J'ai peur que le monde redevienne comme avant.
Je suis pareil. J'ai eu la chance d'un confinement heureux. Socialement et familialement riche, rien à voir avec l'an passé. Professionnellement dur. Politiquement heureux.
Des rencontres sur le net qui m'ont fait frémir : c'est la première fois que l'on tente d'outer mon identité (depuis 20 ans... Comme quoi les jeunes trous du cul sont jeunes et méritent des baffes).
J'ai peur que le monde redevienne comme avant. Cette phrase m'a été dite par pleins de collègues. Et pourtant, aurons nous le courage de dire "non" ?
Je vois des petits jeunes qui menacent de te hacker tes comptes et tes blogs et de te outer, en te menaçant. Je vois, dans la vraie vie, un exécutif, le monde d'aprés, qui est obscurantiste au possible. Et qui aura une une gestion de crise que l'on aura le droit de critiquer.
Mais la prise de pouvoir par "hasard" en 2017 aura offert des belles choses... Une porte parole du gouvernement indigne, un président pire que les deux précédents, je ne parle pas de l'intérieur et de l'éducation. La santé était partie en disant "je mens, autant que j'aille couvrir la piche de mon ancien candidat".
Rendez nous Chirac et Jospin, merci.
Le 11 Mai ne m'attire pas. Pas dans ces conditions où l'école et l'entreprise seront des prisons.
J'espère que Jegoun et les copains copines se seront bien amusés. Je les aime à eux. Même si je penche à droite. J'ai envie d'avoir cette gauche là.
dimanche 3 novembre 2019
Entre Halloween Toussaint et Blogger
Ca peut exister ?
mercredi 30 octobre 2019
Pensées de blog écrites au clavier
samedi 26 octobre 2019
Bières du samedi et pensées de blog
Falconette boit des bières aromatisées. J’appelle ça les bières de fille.
Sinon si je ne bloggue ce n’est pas le cas de Nicolas Il a écrit des excellents billets de blog, à base de morceaux de vie, de bière et de bistrot.
vendredi 26 juillet 2019
Uprising, Muse et hommage à la Radio des Blogueurs
C'est ma chanson de l'été. On n'a pas eu Résistance mais on a eu Uprising et j'aime !
Lolobobo est un blogueur fantastique et il nous offrait ces bons moments tous les étés. Je lui offre mon moment de l'été. Je pense amicalement à lui, la blogosphère offre des jolies rencontres et Lolobobo est un de ceux qui sont ces jolies rencontres. Un mec bien qui a rendu belle cet endroit du net.
A la différence de biens des gens qui l'ont rendu laid et moche. Lolobobo il fait parti du camp de ceux qui rendent le monde un peu meilleurs à vivre, loin de la délation, la mesquinerie, la saloperie.
Avec des photos du Stade Vélodrome en prime. Avec Muse il est formidable mon Stade Vélodrome...
mardi 9 juillet 2019
Détruire l'esprit de la Comète et la blogosphère d'avant...
samedi 2 mars 2019
Se perdre dans l'écrit et dans les chemins
Le billet que j'ai mis en lien commence par ces mots : "J’écris cet article sur un coup de tête, prise par l’amour des mots, le besoin de garder une trace de ce moment magique et l’envie folle de partager les sensations étranges que je ressens. Il est 5 heure du matin et je suis actuellement en état de surexcitation intense, sans explication..."
Chacun ressentira ce qu'il voudra, ce qu'il pourra aussi. Mais ce truc "je commence à écrire quelque chose dont j'ignore où il m'amènera", j'aime vraiment. Cela m'a toujours touché. Cela me rappelle des billets de blog que j'ai écrit lors des belles périodes de la blogosphère, où j'alternais photos et écriture. Sans forcément savoir où j'irais. Sans autre but juste d'écrire, écrire, écrire.
C'est ce que je fais ce matin à 7 heures, avec le café et quelques briochettes à coté de ma souris.
Partir sans savoir où on arrive.
Quand je pars marcher, c'est un peu ce que je recherche. J'ai pris ma fin de semaine pour aller marcher (et accessoirement faire mes oliviers et couper mes arbres, c'est des douleurs dans les omoplates c'est terrible).
Ces photos ont été prises hier matin. Je suis parti marcher à 8h30, pour 20 km de marche entre les villages gardois de Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste, le célèbre Lirac. Tavel est un peu plus loin. En plus des pierres, il y a des galets à Tavel...
Cet endroit de marche est parfait pour "se perdre". Dans des endroits où le réseau téléphonique ne marche pas. En 2014, je me suis fait une entorse de la cheville au milieu de rien, dans un endroit qui s'appelle joliment "l'homme mort". C'est à la fois flippant, douloureux, mais quelque part jouissif.
Hier, quand je savais que pour retrouver ma voiture, il me faudrait parcourir encore au minimum 10 km, et que je sais être au milieu de rien, c'est génial.
Hier, j'ai marché plus de 20 km. Petit froid au matin. Mais après 11 heures, transpiration, chaleur. Et odeur d'une nature qui se réveille...
Ecrire sans savoir où l'on va s'arrêter. C'est difficile à explique cette adrénaline qui prend quand on commence à écrire un texte. J'ai essayé de l'expliquer chez moi, aussi pour me défendre d'écrits qui sont tombés dans des yeux pour lesquels ils n'étaient pas destinés. Difficile d'expliquer et de décrire l'endorphine qui émane de l'écriture. Difficile à contrôle aussi, malheureusement.
Là, j'écris un billet. Qui sera lu, ou pas. Des fois on écrit pas pour être lu, mais juste pour écrire. Parce que ça fait du bien. Parce que c'est chouette.
Je parle souvent de "l'ancienne blogosphère". C'était avant, avant le tweet de 240 caractères où le seul but est de clasher, parfois de faire mal. On écrivait des billets pas forcément "de fond" (soyons modestes nous n'avons rien révolutionné et nous n'étions pas Voltaire et Diderot), mais des billets où on se laissait le temps d'écrire. Où on prenait le temps d'écrire.
Ces derniers étaient écrits avec un clavier. Parfois avec un Word avant. Cela permet de se poser davantage qu'avec une tablette ou un iPhone, où forcément la capture d'écran accompagnée d'un message lapidaire.
Aujourd'hui, on écrit moins.
Ecrire pour soi, sans forcément rechercher à être lu. C'est surprenant mais c'est vrai. Avant, nous avions le "journal intime". En MathSup et Mathspé, je passais une heure le soir à écrire avec le stylo plume. J'ai, caché dans mon tiroir du bas à côté de mon bureau, plusieurs cahiers A4 rempli de textes. Pas forcément bien écrit.
J'ai montré un de ces cahiers y a quelques temps à ma première petite amie, qui aujourd'hui est une de mes meilleures amies. Car elle a été une des "stars" de ces cahiers. Qui ne seront jamais lu. Ni relu par moi. Mais je les garderai.
Un jour peut être quelqu'un les trouvera. Un de mes enfants y tombera dessus. Peut être qu'ils voudront les lire. Peut être qu'ils tomberont sur mon blog, où j'ai des billets écrits en 2014. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin étaient à la tête du pays. Eurydice (ou Eulaurys) était encore présente dans mon cœur, puisqu'elle a été à l'origine de la création de mon blog.
Que j'avais ouvert chez Falconette quand elle habitait en Picardie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais c'était y a 15 ans...
Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Montfaucon. Et deux enfants sont arrivés. J'ignore où est Eurydice Eulauris. Elle ne doit plus me lire. Si elle me lit, elle saura que je vais bien et que ça me ferait un jour d'y reparler, même de manière épistolaire.
Ecrire... J'ai retrouvé cet été l'envie d'écrire. Beaucoup de mails. Avec le danger que ça comporte. Ecrire un mail sans savoir où on va aller. Ecrire un mail sans s'arrêter. Ecrire un mail non plus avec ses doigts mais avec ses tripes...
J'ai beaucoup écrit. Trop. Mais j'ai pu écrire des mots qui m'étaient important. Ils ont failli me coûter cher ces mails. Très cher.
Surtout ces mails qui sont longs, qu'on ne relit pas, et qu'on envoie quand même. Avec le risque qu'ils soient mal interprétés, mal compris. Sans compter que les écrits restent. C'est ça qui est beau avec l'écrit. Mais c'est ça qui est aussi dangereux.
Ecrire et marcher. Ecrire sans savoir où on va s'arrêter. Comme cette marche qui nous amène on ne sait où.
Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit un billet comme ça. Qui n'a même pas vocation à être lu. Mais qui fait du bien à écrire.
mercredi 24 janvier 2018
Si vous êtes un peu fatigués...
Mon copain Tambour Major a mis sur Twitter cette annonce qui a beaucoup plu au boulot :) (fasciné ou interrogé un peu aussi)
Vu l'épuisement moral, familial, professionnel, que j'ai en ce moment je serai tenté par l'expérience. Se faire lécher le cul pour aller mieux c'est une expérience après tout...
dimanche 31 décembre 2017
2017 en plusieurs billets : ma rétrospectives
jeudi 26 octobre 2017
Il faut reconstruire LR. Dans l'hilarité
Pour autant, je suis convaincu que Juppé et Valls auraient été de biens meilleurs candidats pour leurs camps. Pas la "vraie" et "pure" droite ou gauche, mais au moins ceux qui peuvent rassembler au delà de leur petit noyau de voix, qui est ridicule.
mardi 8 août 2017
Radio des blogueurs de l'été en Aout #radioblogueurs2017
- Vous choisissez une
chanson (ou une musique) d’un artiste connu (ou pas) qui vous a accompagné
(ou vous accompagne, ou vous accompagnera) pendant un été.
- Vous faites un billet de
blog dans lequel vous expliquez pourquoi vous avez choisi cette chanson
(la petite histoire qui a fait que c’est une chanson qui a marqué votre
été, ou le pourquoi vous avez choisi cet artiste ou cette chanson)
dimanche 11 juin 2017
Des humains derrière les pseudos
Par contre, quand on vient à rencontrer quelqu’un qu’on fréquente sur le web, il se passe un truc étrange, comme on se connaît déjà ont peut reprendre un échange qu’on avait commencé quelques jours, mois ou année plus tôt sans ressentir la gène qu’on pourrait avoir avec un inconnu.