Un billet du lundi matin. Sur fond d'Arles antique en hiver.
Arles l'été c'est magnifique, festif. Il fait chaud. On a envie de sangria et
de paella. L'hiver, c'est intime, feutré. C'est une ville à pleins de facette.
Dont une, son théâtre antique. J'y avais vu, en 2000, un
artiste qui à l'époque était déjà un homme de texte, mais pas un complotiste un
peu effrayant. C'était Jean-Marie Bigard, qui mettait le paquet. Depuis, il a
vrillé pas très bien je trouve.
Ces photos ont été prises y a deux semaines. Quand Arles est
encore paré de ses habits de Noel, un dimanche matin donc forcément c’est calme.
J'aurais pu poster plutôt des images de Saint Chamond. Un aller-retour
pour un anniversaire. Quelques photos prises du vieux Saint Chamond. La ville
n'est pas si vilaine que ça, elle a des jolis aspects. Le petit garçon en est
rentré malade. Nous avons pu fuir le vent, violent dans la vallée du Rhône. Ce
weekend des pointes à 130 km/h. Ça fait 15 jours que ça souffle. Je pense que
ça influe forcément sur mon moral. Et que ça peut expliquer les écarts de route
que j’ai faites ces derniers jours.
Impression, en prenant la voiture ce matin, que le vent s’est
calmé. En tous cas il fait un joli soleil.
Ce qui influe sur le moral, c’est aussi l’Olympique de
Marseille, et hier le match était désespérant.
Essayons un jeu et regardons le ciel bleu : tentons de
trouver du positif. Côté boulot je switche, rien de positif en vue. Sinon une
adhérente de plus pour mon syndicat, ça fait toujours plaisir.
Le Marseille – PSG m’inquiète quand je repense à hier soir.
Finalement le positif serait presque le vent qui s’est enfin arrêté de
souffler.
Je laisse Arles tranquille. J’y reviendra, dans le cloitre
ou les arènes. Ca fera des billets « carte postale » et c’est très
bien.