mardi 18 février 2025

Election chez LR et tribune de Julien Aubert et d'Oser la France

Bruno versus Laurent. Comme un air de déjà vu, guerre des chefs dans le parti qui représente la droite, et qui a fait moins de 5% à l’élection présidentielle. 

J’ai déjà écrit ici combien j’étais sidéré de l’impréparation de LR lorsque le courageux Michel Barnier a été nommé premier ministre, et donc LR revenir au pouvoir par une porte dérobée. Sur l’immigration et la sécurité, le sujet parait maitrisé. Sur le reste (économie, fiscalité, éducation, énergie, industrie, santé, politique familiale, politique scientifique, relation internationale…), mais quel vide abyssal ! Augmentation des impôts, créations de nouvelles taxes et suppression de postes ? Quelle originalité…

Pendant que ça se battait chez LR pour savoir qui prendrait une veste en 2022, Oser la France travaillait. Nous avons formulé des propositions. Et avec des gens d’horizons et de compétences différents et complémentaires, autour du sympathique Julien Aubert, il a été proposé des livres blancs sur différents sujets (énergie, politique familiale…). 

Je relaie l’appel de Julien Aubert et d’Oser la France "Élection du président des Républicains : une opportunité unique pour le redressement de la droite", que j’ai modestement cosigné, et qui a été relayé par le JDD.
 


L’élection prochaine du président des Républicains constitue une opportunité unique de poursuivre le redressement de la Droite, mais surtout d’engager celui de la France. Car au-delà de l’enjeu interne à notre famille politique que représente ce scrutin, c’est bien la France tout entière qui attend que nous lui offrions un projet audacieux et clair pour l'avenir. 

Il y a urgence à revenir à nos fondamentaux. L'ADN de la Droite, ce n’est pas simplement l’équilibre des comptes ou la fixation du taux de TVA. Bonapartisme, gaullisme ? Peu importent les termes, ce qui fait ce que nous sommes, c’est le refus de la fatalité. C’est avant tout une vision fondée sur la souveraineté, un libéralisme tempéré, la confiance en un leadership fort et serein pour surmonter les nombreux  défis auquel notre pays se voit désormais confronté.

La Droite se cherche un chef, n’esquivons pas le débat et tranchons une bonne fois pour toutes à travers l’élection qui vient la question de 2027. Nous devons donc clarifier cette question essentielle : qui pour incarner et porter nos idées pour la France ?

Nous qui nous retrouvons dans la pensée de Charles de Gaulle ou Philippe Séguin, pensons que Les Républicains ne peuvent reconstruire la République s’ils ne tranchent pas le noeud gordien de la souveraineté perdue. La question de l’immigration, par exemple, ne peut être résolue sans sortir de la CEDH et si nous n’assumons pas les rapports de force sur le droit européen.

La souveraineté ne se partage pas. Elle n’est jamais acquise, jamais définitive. Dans un monde multipolaire et multiconnecté, elle est devenue un combat de tous les instants ; qui doit nourrir l’effort national et structurer notre projet commun. Ni les illusions de souveraineté européenne, ni la soumission béate à un Trumpisme mal compris ne constitueront jamais un projet viable pour notre pays. Cela n’empêche pas, bien au contraire, que la France puisse jouer un rôle de défenseur d'une autonomie stratégique européenne.

Il est aussi impératif pour les Républicains de refonder leur doctrine économique. La mondialisation du tournant du siècle, incarnée par la vision d’un monde sans fin, a désormais vécu. Elle prend désormais d’autres formes. Le retour du protectionnisme, du régionalisme et du colbertisme, conjuguées à une vision évolutive du développement durable s’impose partout dans le monde. Notre priorité doit être de redonner aux Français qui travaillent, et notamment aux classes moyennes, un nouvel horizon d'émancipation. Cela passe par une révision profonde de notre modèle social, loin de la simple logique du coût du travail. Il s’agit de rationaliser l'État tout en respectant la noblesse de l’engagement public, d’encourager la production industrielle et agricole, plutôt que de n'aspirer qu’à une société sans autre idéal que celui de la consommation.

Enfin, les Républicains doivent porter un projet de civilisation. La déconstruction des repères traditionnels et la destruction systématique des liens familiaux ont plongé nos sociétés dans une solitude morale où règne l’individualisme exacerbé, à un monde où le plus fort impose sa loi. Le triomphe du capitalisme financier a érigé l’argent en étalon universel, détruisant par là-même tout ce qui lui est irréductible. De la culture à l’éducation, rien n’échappe à la domination du profit. Les idéologies contemporaines reformatent la jeunesse, la transformant trop souvent en instrument docile de révolutions sans âme dont le seul objet est la déconstruction de ce qui nous unit, de ce destin commun qui fonde la nation.

Dans un tel contexte, un conservatisme pragmatique et éclairé est plus que jamais nécessaire. C’est le refus de la culture de la régression que gauchistes, wokistes, européistes, mondialistes dans une démarche orwellienne ont rebaptisé "progressisme". Nous réaffirmons notre foi dans la science et le progrés qu'elle génère quand elle est maîtrisée.

C’est l’action, portée par une vision, et non la réaction aux idées des autres. C’est remettre les choses en ordre, restaurer l’autorité et redonner du sens aux valeurs qui fondent notre société.

À l’heure où la démocratie est partout en crise, la priorité est de la sauver. La France est en déclin dans une Europe passive, alors que la Russie redevient expansionniste, que la Chine place ses pions partout sur le globe en prévision d’un conflit de grande ampleur et tandis que les Etats-Unis semblent plonger dans une frénésie d’initiatives stratégiques disparates, mêlant protectionnisme et velléités de prédation égoïste de la planète.

Après quinze années d’immobilisme stratégique et de dépenses inconsidérées dont le trop fameux « et en même temps » caractérise le résumé lapidaire, la France ne peut pas louper le tournant de 2027Notre famille politique peut et doit jouer un rôle déterminant à cette occasion.

À travers la démocratie, c’est une certaine idée de la France et de l'homme que nous devons défendre.

vendredi 14 février 2025

Saint Valentin et Adieu à un ami

Une saint Valentin pour enterrer un ami, un frère, le président de ma promotion. Et pour retrouver sa famille d'adoption, sa promotion d'école d'ingénieur, dans une ambiance pas marrante. J'aurais passé une semaine dans un état bizarre. Je me suis plongé dans le boulot et dans le sport, sans doute le soir un peu trop dans le whisky et le vin. Je n'arrive pas à imaginer, je n'ai eu mes amis que par téléphone. Dans une heure je serai habillé de noir, en direction de l'Isle d'Abeau.
J'ai peur. Franchement j'ai la trouille. Il y aura des larmes, des sourires forcés. Nous risquons de ne pas avoir envie de partir et de se quitter. Je monte du rosé de Roquemaure. 

Nous fêterons avec Falconette la Saint Valentin demain. Un jour de Marseille - St Etienne. Aie... En tous cas, l'ECAM Lyon est triste. Moi aussi.

Bruno avait 47 ans, une femme superbe et trois filles magnifiques. 

vendredi 7 février 2025

C'était bien nos 20 ans... Mais c'est loin


J'ai perdu hier le président de ma promotion d'étudiant. 47 ans. Un ami extrêmement proche. J'arrive à un age où les enterrements sont plus probables que les baptèmes, les divorces plus que les mariages. 

Je reposte cette vidéo lyonnaise : qu'avons nous fait de nos 20 ans. J'étais à Lyon, à l'ECAM. 
Aujourd'hui j'avais posé un jour de vacances. Je suis triste, je suis allé courir, ça fait du bien. Mais je suis triste. 


A part ça pas grand chose à dire. Je ne sais pas ce qui se passe dans le monde, et quelque part je m'en moque...

dimanche 2 février 2025

Nous nous reverrons un jour au l'autre à Roquemaure (2024)

Parmis mes chansons préférées, il y a celle là. "Nous nous reverrons un jour ou l'autre" de Thierry  Le Luron. Elle me met des larmes aux yeux. Il y a son duo avec Aznavour (dispensable). Mais Charles Aznavour, son grand ami, l'a repris dans un album quelques temps plus tard, changeant quelques paroles.
Deux immenses artistes, que je ne verrais pas en concert aux Arènes de Nîmes malheureusement...

Une année à Roquemaure en 2024. Chaque saison est une saison d'aimer disait Aznavour, et Roquemaure et ses environs, c'est joli quelque soit le mois, la saison. Une année qui a été difficile, j'ai parlé du calice d'amertume que j'ai bu totalement en fin d'année. Moi qui ne suis pas du tout Suze... Revoir l'année qui passe m'a rappelé des moments pas bien rigolos. 
A part ça pas grand chose. C'est bien de couper du bois mais je sens la petite pique dans le coude. J'espère ne pas m'être fait une tendinite car je risque d'en souffrir (la dernière fois, ça a duré 4 mois)

Politique Bayrou, grand strratège, dégaine le 49-3. On va s'amuser. Et le petit président Macron pense à son copain Ferrand, battu aux législatives, et qui ne se prive pas de faveurs que peut lui offrir son poste si ça aide à sa famille, à la tête du conseil constitutionnel. Rien que ça.
Ca pourrit par la tête...