Je suis en totale opposition avec l'accroche de cet article du Midi Libre. Une élection, normalement, dans une république adulte, apaisée, normale, une élection ne doit pas être une guerre.
J'ai employé le terme "normal". C'était un argument fort de la dernière présidentielle. Chacun se fera aujourd'hui son opinion sur la situation aujourd'hui...
Normalement, une élection n'est pas une guerre. Ou alors ça veut dire que nous ne sommes pas bien bien.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui, tous est guerre. Il est impossible de discuter normalement. Impossible de discuter politique. Les nerfs sont à vif. L'ambiance est détestable. Une critique n'est plus possible. Tout est bashing, rien n'est débat. Et si on est contre, on est forcément dans des extrêmes. Ou mis dedans par les garants d'un ordre qui devient immoral.
C'est la faute à tout le monde. Y compris la faute du pouvoir, ceux sont eux les garants des valeurs de la république aujourd'hui. Y compris la faute de l'opposition, qui se doit d'être digne pour être en situation de reprendre le pouvoir.
Y compris la faute de ceux qui s'en foutent. Parce qu'ils s'en foutent. Mais comme ils s'en foutent...
Aujourd'hui, le quotidien régional chez moi se régale et demande du sang sur les murs. Je comprends pourquoi le dimanche, je préfère acheter l'Equipe et Aujourd'hui en France que de dépenser quelques sous pour le Midi-Libre.
Je pense qu'ils sont a la masse, mais peut être est ce moi qui suit naïf, rêveur, crétin. Peut être que c'est moi qui me trompe.
Je m'en branle. Je préfère continuer à me tromper. Et à imaginer que notre pays peut changer, que nous pouvons changer...
(même si je n'y crois plus trop)