J'avais été très ému de les amener mes bébés, dans cette école. Je leur montrai du doigt la chambre où j'étais. Sur cette façade qui donne une vue formidable sur Lyon, nous avions monté en 1997 le premier réseau Internet de l'ECAM. En agrandissant les trous dans les murs de passage de l'eau chaude du chauffage, pour pouvoir faire passer le câble réseau. Et d'un étage à l'autre, on voyait un câble d'un peu plus bas.
Je revois avec émotion ces parties en réseau de FIFA 98 (que je gagnais toujours), Quake ou Unreal.
Et puis cette vue sur Lyon. Formidable. Depuis une tour de plus a poussé dans l'horizon lyonnais. J'avais 17 ans quand mon père m'avait amené visiter cette école. Et cette vue m'avait époustouflé. Elle avait été critère de choix...
Enfin j'avais amené mes bébés devant ma classe de Mathsup. Qui côtoyait le couloir des classes de Mathspé.
Plus de 20 ans après j'ai souvent ce rêve d'un examen de math ou de physique qui m'attend un samedi matin. Et les maths à cette époque de mes pré-20 ans, c'était quelque chose. Des symboliques que je n'ai pas toujours compris, et je me dis que si je devais résoudre une intégrale avec une somme de limite aujourd'hui j'aurais bien du mal.
Depuis mon diplôme de 2000, deux frères sont morts. Un y a peu de temps. La femme d'un de mes plus proches et anciens frère de promotion est morte aussi, quelque mois avant que naisse mon deuxième bébé.
Nous étions jeune a l'époque. C'était des moments où je sortais de boîte à 6 heures du matin à proximité de Villeurbanne, pour être dans mon lit gardois peu abpvàt 8 heures. Inconscient. Idiot. Con. Nous étions jeunes. Immortels.
J'ai aimé l'ECAM. Merci