Les juridictions judiciaires rendent leurs décisions au nom du peuple français. Le service public de la justice concourt à l'accès au droit et assure un égal accès à la justice. Sa gratuité est assurée selon les modalités fixées par la loi et le règlement
J'ai toujours considéré que l'élection présidentielle de 2017 avait été volée aux français. Sur ce point là (et sur bien d'autres), je n'ai jamais varié d'un iota. Et la manière dont la bande à Macron a exercé le pouvoir a confirmé mon sentiment. Encore plus en ce moment où un président solitaire met un copain à la tête du conseil constitutionnel pendant 9 ans (un ancien député battu et aux pratiques qui peuvent prêter à questions) et engage des milliards en Ukraine sans débat nulle part.
Merci au Canard Enchainé, mais surtout au parquet national financier (PNF) qui s'est auto-saisi à deux mois de l'élection pour éliminer Fillon. Emmmanuel Macron a été élu par des agréables concours de circonstances (la justice n'étant pour rien pour 2022, le Covid et la Russie ont fait le reste).
L'exécutif, le législatif et le judiciaire. J'ai toujours été élevé avec "la séparation des pouvoirs". Pour autant, quand le judiciaire fait de la politique, cela me pose un problème.
L'autoroute A49 était un exemple où une juridiction a en balayé d'autres, et surtout la volonté populaire et celle des élus.
La semaine dernière, le PNF a rendu un jugement contre Nicolas Sarkozy qui n'était pas rendu selon des considérations juridiques, mais des considérations morales (l'orateur qui a prononcé la sentence l'a clairement dit). Les juges s'arrogent le droit de faire la morale. C'est nouveau...
Et aujourd'hui, la présidente du tribunal a motivé son jugement vis à vis de Marine Le Pen pour des considérations politiques : il ne faudrait pas qu'une personne pouvant être inélligible soit élue en 2027. D'où la sentence. Là, les juges font de la politique.
Pourquoi faire campagne ? Pourquoi élire des gens pour nous représenter ? Autant demander aux juges de choisir le prochain président. Passons nous du peuple.
Le justice doit se rendre, normalement, au nom du peuple français. Pas au nom d'une idéologie ou de considération qui ne sont pas judiciaires. Aujourd'hui, j'ai des doutes. Beaucoup de doutes.
Si je devais passer un jour devant un tribunal, puis je avoir confiance en la neutralité d'une justice qui a mis en avant un "mur des cons". Sur lequel, étant un gaulliste plutôt à droite, j'aurais des chances d'y être épinglé. En plus membre d'un syndicat qui partage des valeurs différentes du syndicat de la magistrature, qui ne rends pas la justice au nom du peuple mais au nom d'une idéologie.
Quand l'impot devient confiscatoire, quand les gens n'ont plus confiance ni en la politique, encore moins en la justice, quand on accepte que des jeunes sans permis refusent de s'arrêter à un contrôle de police et que l'on tolère des émeutes (encouragées par une parti de la classe politique) suite au drame qui en est la conséquence, que peut il arriver de bien ? Les gilets jaunes ? C'est peut être loin de ce qu'on risque d'avoir.
Cette journée me laisse un goût amer.