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dimanche 30 novembre 2025

Un dimanche de Novembre

Il y a des dimanches qui ressemblent à une pluie froide qui tombe pile quand on est dehors. Avec un coup de fil de son meilleur ami qui dit : « Mon Faucon, hier soir t’as pas été au top, c'est peu de le dire... » Et il a raison, ce con.
Des dimanches où on avance comme un type qui a pris un peu trop cher dans la semaine, mais qui continue quand même. On a toujours le choix, mais chaque choix a une conséquence.

Cette semaine… elle a été dense. Intense même. De celles qui donnent l’impression d’être monté dans une machine à laver sans avoir vu le bouton “essorage”.
Les jours ne s’enchaînent pas : ils s’empilent. Et cette semaine, chaque journée a pesé un peu plus lourd que prévu.

Pourtant, au milieu de tout ça, il y a eu du beau : une formation qui ouvre des portes, des étudiants qui font du bien, un coach qui éclaire, et quelques réussites où j’ai senti la fierté remonter comme une flamme.

Et puis il y a eu hier soir. Une soirée simple, amicale, avec des gens que j’aime bien. Et ce matin, un appel. Quelques mots. Rien de violent, rien de méchant. Juste… vrai.

On m’a dit que j’avais été « un peu ailleurs ». Que j’avais mis un malaise sans m’en rendre compte. Que j’avais été maladroit.
Ça m’a frappé comme une pierre au fond du ventre. Ou comme le glaçon au fond du verre de whisky qui avait lancé l’apéritif un peu trop fort. (Juste après un Efferalgan et cachets contre la grippe, combo gagnant pour écrire un jour le polar le plus confus de l’année 2026.)

J’ai ressenti la honte. La vraie. Celle qui recroqueville. Celle qui fait trembler les mains et oublier la chaleur du lit. Celle qui murmure : « Tu as dépassé une limite sans t’en apercevoir. », car je ne me suis apperçu de rien. 

Je n’ai pas cherché d’excuse : la fatigue, la grippe, le whisky… c’est du décor.
La vérité, c’est que j’ai merdé. Je ne suis pas le premier à merder en soirée, et ne serai pas le dernier. Mais c'est pas glorieux. Surtout que c'est pas la première fois.  

Alors j’ai fait ce qu’on fait quand on a merdé : j’ai écrit. Un mot simple, vrai, sans justification inutile : désolé. Et j’ai reçu une réponse bienveillante, apaisée. Comme savent le faire les gens qui ne cherchent pas à blesser.

La honte n’est pas une condamnation. C’est une alarme. Quelqu'un disait « La honte signale la conscience morale, pas la faute. L’absence de honte, c’est ça qui doit inquiéter. » Je connais pas phrase depuis pas longtemps. 
La honte, c'est une émotion secondaire. J'ai appris y a peu un modèle qui dit qu'il y a 4 émotions primaire (joie, tristesse, colère, peur) et que la honte est un mix des trois dernières.
Et c’est presque rassurant : l’absence totale de honte, c’est ça qui devrait inquiéter.

Ce dimanche, j’aurais pu me cacher. Faire l’autruche. Me dire “ça passera”. Pire, dire "c'est pas grave"
Mais non. Il y a un moment où l’amitié demande du courage. Où il faut regarder la vérité en face, même si on n’aime pas ce qu’elle reflète.

Ces dernières semaines, j’ai appris le Flow, le Pomodoro (et j’ai abattu du boulot). J’apprends à regarder mes émotions sans me battre contre elles. Le stress ? Je l’aurai toujours. Les émotions négatives ? Toujours aussi.
Alors autant vivre avec. À presque 50 ans, après avoir consommé sans doute plus de la moitié des 4000 semaines de la vie, c’est pas mal comme apprentissage.

Aujourd’hui, j’ai appris autre chose : on grandit aussi dans les moments où on se sent minuscule.

Et peut-être que c’est ça, être un homme : pas être parfait, ni brillant, certainement pas irréprochable…
juste être capable de réparer.  De demander pardon.


A part ça, oui : l’ascension de l’Alpe d’Huez est dure. Et Noël me fait triple-peur.
A part ça, Marseille m’a plu contre Newcastle. Hier soir, non.
A part ça, j’ai avancé les cadeaux de Noël et des anniversaires de Fauconette et Faucon2.
A part ça, la politique… je préfère les arguments aux œufs sur la tête.

Et à part ça, ma commande de whiskys de Noël (la maison du Whisky) arrive demain. Ça s’appelle avoir le sens du timing.
Mais au fond, si on ne riait pas un peu de nos propres absurdités, on ne tiendrait pas longtemps...

Allons prendre l'apéritif. C'est l'heure. (et putain ça fait du bien d'écrire)

dimanche 23 novembre 2025

Beaujolais, Hameau Duboeuf et dimanche soir

J’aime le Beaujolais. J’aime le vin. J’aime tous les vins. Et le Beaujolais est un très bon vin.
Les crus du Beaujolais sont des perles. Fleurie, Régnié ou Saint-Amour sont peut-être mes préférés, mais je les aime tous.

J’aime aussi le Beaujolais nouveau. Celui que j’ai pris vendredi soir n’était pas “foufou” pour reprendre le terme d’un serveur lyonnais dans un bouchon, la dernière fois que nous avions passé un week-end dans la capitale des Gaules avec Falconette.
Un serveur très joyeux, pour ne pas dire gai.

Pas foufou, et même mauvais. Piquant. Rien à voir avec le primeur de mon ami Jean-François Assemat du Domaine Castel Oualou à Roquemaure. Un côtes-du-Rhône primeur d’une grande qualité, que nous boirons ce soir avec du boudin blanc.

La vidéo de ce soir est très Beaujolienne. Le Hameau Duboeuf est un musée en l’honneur du Beaujolais : c’est un bel endroit.
La musique est une Java de Broadway orchestrale. J’ai vu une grosse fôte en début de vidéo, mais CapCut devient tellement pénible qu’elle restera comme ça.

A part ça, hier soir, j’ai regardé hier soir le replay d’un hommage à un Serge Lama fatigué.
Les Ballons rouges chantés par Patrick Bruel étaient superbes, et Le Bordeaux par Obispo aussi.
Mais voir Serge Lama épuisé me fait de la peine. Sa voix reste merveilleuse. J’ai entendu quelques morceaux de son album Poète sorti il y a peu.

À part ça, la classe politique est minable. Le non-vote du budget à l’Assemblée est un non-sens.
Le Sénat remettra le petit bonhomme droit.
À ce titre, espérons que le front républicain contre LFI marchera plein badin aux municipales, pour que le Sénat soit sain. Sans LFIstes.

Et à part ça, Marseille a bien marché. Mon ascension de l’Alpe d’Huez continue.
Avec une goutte de primeur ce soir, ou de Beaujolais.

dimanche 16 novembre 2025

L'Alpe d'Huez et mes 21 virages

J'ai trouvé cette image pour représenter ma fin d'année, personnelle et professionnelle. Une arrivée de tour de France à l'Alpe d'Huez. Les séries de virage à monter à vélo. Le lactique dans les cuisses. Les coups de fatigue, des moments où ça va mieux. 
J'ai une fin d'année difficile. Des jalons. J'en ai déjà passé cette semaine. Personnels, professionnels. Et les prochains jours aussi, jusqu'à Noel qui sera, comme tous les ans, une épreuve. 

Ce n'est pas une "pensée magique", mais j'essaie de m'appliquer deux choses.
- La première, c'est de me dire que le stress je l'aurais toujours. Donc quitte à stresser, autant penser à quelque chose qui me stresse encore plus que l'épreuve que je vais vivre. Ca marche des fois. Je suis stressé, mais pour autre chose. Et finalement c'est pas mal.
- La deuxième, c'est "la réalité n'est pas celle que je vis, mais celle que je décide de vivre". Ma journée sera chiante ? Je vais faire en sorte de la voir bien. Elle a des chances de bien se passer finalement. 

Est ce que ça marche ? Ben quand un tacle à hauteur du genou (par exemple hier soir enguelade avec Falconette sur un sujet important, qui m'a remis dans la position de l'enfant face à l'adulte et m'a fait très mal) arrive, la pensée magique gicle. Le stress est là et difficile de le déplacer. Mais pire, c'est la douleur. 

J'ai une semaine que je vais passer et sur la route (deux déplacement coups sur coups, 9 heures de route, ça me fera écouter mes podcasts After foot). Des cours. Une réunion où un de mes dossiers va être passé à la moulinette, le jour où le soir j'ai réunion parents profs (et où je risque d'être en retard, ça va encore être ma fête). 

Et tout terminera par Noel. Moment dangereux. Ma famille et ma belle famille. Et moi au milieu de ce marécage. Le marron que je suis est en dans le sous sol de ma phase en stress. 

A part ça, l'actualité politique rien à dire. Je n'ai rien suivi. Et je ne vais pas suivre grand chose. Côté foot, je suis frustré des semaines internationalles. Pas de matchs intéressants le weekend. 
Et là, j'ai envie d'aller boire un coup. Dans un des virages de l'Alpe d'Huez, mais ça sera plus Ballantines que boisson énergisante. 

A part ça tout va bien...

dimanche 9 novembre 2025

Dimanche soir avec Hans Zimmer et Léonard de Vinci (Amboise)

Je ne sais pas si nous allumerons notre premier feu de cheminée ce soir. Cet aprésmidi là bas, j'ai coupé du bois pour préparer une semaine qui risque d'être pluvieuse. 

Ce billet du dimanche va partir dans plusieurs directions. Commençons par la vidéo de ma chaine Youtube (je suis un Youtubeur, ché) que je propose ce dimanche soir.  Ca tombe bien, je vais terminer le dernier Dan Brown (le secret des secrets et je confesse, c'est long...). Un hommage à Léonard de Vinci à Amboise, en Tourraine. 
Dur de ne pas se promener dans le château d'Amboise, ce matin d'Aout 2018 (je me souviens, j'avais la tête et le coeur pas très équilibrés...), sans les cordes de Hans Zimmer. La musique du Da Vinci Code. Le livre était chouette. Et le film trés réussi (grace à Tom Hanks, et à la musique fantastique). 
C'est ma proposition de ce dimanche soir. 

Demain, je ne ferai pas le pont. Les semaines avant Noël vont être sportives. J’aurais dû aller sur site, mais un mail du vendredi soir 18h30 de ma chef m’a gonflé.
Un nouveau Mickey sur l’épaule, à faire pour hier. J’ai répondu calmement (mais agacé), puis posé le télétravail. La réponse était vendredi à 20h30... Pas les meilleurs mails mais celui était bon. 

Je me suis toujours interdit d’annoncer une mauvaise nouvelle un vendredi après-midi. Les autres font différemment.
Demain, je ferai ce qu’elle a demandé — mais ce management qui regarde les 2% non faits plutôt que les 120% réalisés, use.

Ce matin avec Falconhill_Jr qui a changé de pseudo, nous sommes allés aider pour un déménagement. Mon meilleur ami m'a demandé de l'aide pour une armoire, pour son épouse qui a pris un appartement à elle. Ce n'est pas une séparation, mais un éloignement. Ca fait quand même mal. 

Le reste ? Politiquement la séquence m'ennuie. Les élections municipales c'est demain. Ca sera sans moi. Pas de manière voulue, mais j'aiderai à 120 % la personne qui m'est la plus proche. 

A part ça l'OM a gagné. Donc tout va bien. 

dimanche 2 novembre 2025

Dimanche soir avec la gendarie (ou gendarmerie) nationale et la pluie qui tombe



J'étais en train de regarder un site de zizi-fefesse de commencer à écrire mon billet du dimanche soir, quand je reçois un appel masqué. Je décroche. 
"Bonsoir, Gendarmerie Nationale de Béziers". Moi... "Euh, oui, bonsoir..." et je dis mon nom (transparent, un peu con et frisson dans le cou). "Vous n'êtes pas - un nom pas forcément "français du terroir" - ?". Ben non... Je donne bien mon numéro, nous avons "le même". 

Je demande s'il y a un soucis, il est trés poli. Je lui souhaite une bonne soirée, lui aussi, je raccroche. D'habitude je reçois des sms pour me dire que le colis ne rentre pas dans ma boite aux lettres (ben sonnes sombre connard je télétravaille) ou que j'ai gagné à un jeu auquel je n'ai pas joué. Là, ça fout la trouille. 
Je n'aurais peut être pas du décliner mon identité, mais en admettant que cela soit des vrais gendarmes ? Il me paraissait très "gendarmerie nationale" le monsieur au bout du fil. Bah, rien de méchant.

J'allais poster une vidéo du dimanche soir de ma sympathique chaine Youtube. Mais en fait non, je vais me contenter de partager une photo de Rome. Je laisse chat se reposer (il le mérite). J'ai encore un peu la tête à ces quelques jours romains. Déjà loin mais qui ont fait du bien. Et retendu des liens dans la famille, du moins j'espère. 
Les mois de Novembre Décembre seront compliqués. Je risque de moins avoir le temps de blogguer.

J'ai envie de continuer à refaire des montages, par contre attention. Capcut, le logiciel que j'utilise, devient piégueux. Les version 7.3 et quelques empêchent toute création. Sinon, il faut payer 130 € par an, et les avis sur Internet ne sont pas élogieux. Avec impossibilité de se désabonner. 
Alors la solution pour au moins créer une vidéo (on rajoute la musique soit avec VLC soit avec des sites qui le font gratuitement) : rester sur une version antérieure. Le site Uptodown est bien pour récupérer des versions anciennes de logiciels

A part ça, Marseille a gagné ce weekend, au terme d'un match vilain. Mais ça me suffit. 

La suite aux prochains épisodes... La série "Assemblée Nationale", c'est le House of Cards du pauvre. Mais il se passe des choses. Et c'est pas fini. 

dimanche 5 octobre 2025

J'arrive à l'heure... (48 ans et pas de gouvernement)

La vidéo que je poste le lendemain de mes 48 ans peut sembler "à ouvrir les veines". C'est une chanson de Serge Lama qui ouvre son album de 2009 (vers là) si je ne me trompe pas. Un de mes préférés. 
"J'arrive à l'heure" est une chanson sur le temps qui passe. Je voyais mon grand père arriver au terme de sa (j'espère) belle vie. J'étais bien plus jeune, mais déjà j'avais l'idée que j'arriverais aussi à l'heure, à l'age d'horizon. 

"Tellement d'amour, tellement d'amis, sont endormis". Je pense fatalement à mon ami de l'ECAM que nous avons enterré en début d'années. Il n'a pas passé les 47 ans. 

C'est un des premiers montages Capcut que j'ai fait. En mettant des lieux qui me sont chers. Où j'ai des souvenirs d'enfance. Dans le Gard, le Forez, les Alpes. Des endroits où je crois que Dieu doit aimer aller parfois.

Falconette avait ressenti un malaise devant cette vidéo. C'est vrai qu'elle nous met en face de là où nous finirons, à l'age d'horizon. La mort. Et ces lieux représentent aussi beaucoup pour elle. 

A part ça, mon anniversaire s'est passé avec une belle victoire de l'OM et de St Etienne. Mon marron PCM aurait aimé n'être avec Falconette et les enfants. Surprise. Des amis. Le parrain de mon grand, et une personne plus agé que mois qui est aussi une sorte de parrain.

Des cadeaux sur l'OM. Un quizz sur l'OM (qui a beaucoup plus à Bébé 2 qui nous a joué Julien Fleufleu Lepers). 

Et à part ça toujours pas de gouvernement. Peut être pendant l'apéritif ? 

dimanche 28 septembre 2025

Ecrire, pour oublier ses peines...

On a toujours envie de recommencer...

Écrire, c’est comme courir. Comme le sport. Quand on arrête, on perd l’envie. Quand on reprend, on n’a qu’une envie : recommencer.

J’ai eu un moment assez long où écrire était devenu une corvée. Alors j’ai fait autre chose. J’ai lu. J’ai bricolé des montages vidéos sur Capcut pour ma chaîne YouTube. J’ai joué à EA Sports avec mon fils, ou à Football Manager en solo. J’ai découvert ChatGPT, les images décalées qu’il me génère.
J’ai marché aussi… Mais bizarrement, pas envie de courir. Pas envie d’écrire.
Le Black Dog avait fermé la porte de ma grotte, et je n’avais plus ni la force, ni l'envie de la rouvrir.

Et puis… je ne sais pas.

Depuis le début de l’année, je ne suis plus délégué syndical : j’ai recommencé à écrire des tribunes et des déclarations en instance.
Est-ce le retour de Juliette dans ma vie d’écriture ? L’envie de réfléchir sur moi, sur les sujets qui m’intéressent ? Est-ce la possibilité d’illustrer mes billets avec des images amusantes ? Peut-être un peu tout ça.

Je remarque que je blogue différemment. Moins de billets réactifs, écrits dans la hâte. J’en ai quelques-uns en réserve, que je laisse maturer. Ce qui compte, c’est le plaisir. C’est ça qui revient.

Cette nuit, à une heure du matin, j’ai eu cette idée : « Il faut que je dise que ça me fait du bien d’écrire à nouveau. »
Et ce matin, en courant avec le podcast de l’After dans les oreilles, j’ai peaufiné ces lignes. Le sport aide à penser. Et penser aide à écrire. Sport + écriture : combo gagnant.

Ce dimanche, je n’ai pas révolutionné le monde. Pas envie. J’ai continué le dernier Dan Brown.
Marseille a gagné ce week-end (je me suis endormi à 1–0 pour Strasbourg, le réveil était sympa). Le voyage à Rome est réservé, non sans mal (les prix ont flambé, mais on dormira à Prati). Reste à poser mes vacances.

Écrire, c’est ça aussi : partir dans tous les sens, dire tout et rien. Mais retrouver le goût de dire.
Et ça suffit à éclairer un coin de la grotte, assez pour que le Black Dog, au moins pour ce soir, reste tranquille.

J'ai en tête la phrase que m'a dit l'estimable Joseph Macé-Scaron quand je lui parlais de sa trilogie : "Le livre que tu tu veux écrire est celui que tu veux lire". J'ai déjà le titre (le truc du pas canon qui m'a niqué un billet :) ).

À part ça (un dimanche sans un "à part ça", est-ce un dimanche ?), ben rien. L’actualité ne me dit rien. Sarkozy, je n’ai pas plus à dire que jeudi. Les drones, ça ne m’amuse pas.
Je serai en pyjama bien tôt. Dimanche soir, sous le plaid, un verre de whisky à la main. Et c’est très bien comme ça.

dimanche 14 septembre 2025

Dimanche soir, dadaisme politique et efferalgan.

Voici mon billet du dimanche soir, avant l’apéritif.

À la mi-temps des matchs de Ligue 1, je me mets à écrire en triant mes photos de vacances. Après le déluge d’hier qui annonçait l’automne, le soleil de ce dimanche a rebattu les cartes. Pourtant, je sens poindre un mal de gorge et des sinus encombrés qui me donnent un début de mal de tête. Allergie ou chaud-froid ?
Et non, ne me dites pas « c’est le dimanche soir ». Pas de mal au ventre cette fois, même si je sais déjà que la semaine ne sera pas drôle. Dès demain, un CSE avec un vote pénible. Et jusqu’à dimanche prochain, ça risque de traîner…

Pas de vidéo aujourd’hui. Juste du tri de photos pour en préparer une prochaine. Et se rappeller de l'été.

En revanche, je continue de jouer avec mon copain Chat, qui m’a initié à un courant artistique : le dadaïsme. Ce que j’en ai compris : ça commence à Zurich dans l’entre-deux-guerres, c’est provocateur et souvent n’importe quoi. Le genre de choses qu’on retrouve à la FIAC ou dans les musées d’art moderne. Qui me fait rire, je prends ça au 1000eme degrés. 
Mais à force de s’y frotter, on s’amuse. J’ai une photo de base, et Chat la décline à toutes les sauces : expressionnisme, renaissance, art religieux, flamand… Aujourd’hui, je lui ai demandé du Dada Digital, en lien avec l’actualité.

Et justement, en écrivant ces lignes, je reçois un push sur une déclaration du sémillant Manuel Bompard« Nous ne négocierons pas avec Lecornu. ». Pour une surprise...
Tout le charme de cette extrême gauche arrogante, intolérante, ordurière : on ne parle qu’avec ceux avec qui on est d’accord. On applaudit ceux qui cassent. Et si en plus ils sont racisé·e·s, on leur fait un câlin. Ces gens prétendent vouloir gouverner et rassembler, mais ils passent leur temps à insulter ceux qui ne pensent pas comme eux (la grande majorité, en réalité). Même leurs « alliés » socialistes sont voués à être sacrifiés.

Ça me fait penser à la fameuse « union des droites » dont certains rêvent. Mais on ne s'unie pas avec ceux qui veulent notre mort. D’autant plus quand, sur des sujets fondamentaux, on est en désaccord total sur le fond comme sur la forme.

Un mot sur Lecornu : je le connais peu, croisé une fois au début de sa carrière ministérielle. Dans un cadre professionnel. Il m’a semblé sérieux et humble — tout l’inverse de la boule d’arrogance et de mépris qu’est Bayrou. J'espère qu’on ne le brûlera pas trop vite.
Un Premier ministre issu de la gauche ne m’aurait pas choqué. Il n’aurait pas tenu de toute façon : LFI, le RN et la droite du bloc central l’auraient éjecté à la première occasion. On verra bien ce que fera Sébastien Lecornu.

A part ça, un weekend que je craignais (oui, je ne suis pas optimiste). J'ai du rater les universités d'Oser la France. Mais ça c'est bien passé. Et ça a bien commencé avec le 4-0 de l'OM (4 buts à Mon Petit Gazon, mais mon équipe est très OM...). Après Lorient n'est ni le Real ni le PSG.

Et moins marrant ce qui se passe à l'est de l'Europe. Pas marrant du tout même. 

Allez, allons prendre l'apéritif. Et un efferalgan. 

dimanche 7 septembre 2025

Encore (un dimanche soir), sur des images de Cadaquès

Je reprends l'envie de réactualiser ma chaine Youtube. De refaire des vidéos. Capcut, même si l'outil devient un peu plus pénible à utiliser avec les trucs payants. L'application "Souvenirs" de mon iPhone marche bien elle aussi. 
Et donc remettre une vidéo de ma chaine le dimanche soir. Avant de dire un "à part ça" qui va donner un peu mon "humeur". 

La vidéo de ce soir est catalane, avec la magnifique voix puissante de Florent Pagny, et les délicieux paysages du village balnéaire de Cadaquès. Nous sommes au printemps 2023, vacances de Pâques. Il fait chaud. 
Florent Pagny chante "encore", une version que j'avais entendu en live au Dome à Marseille. J'ai trouvé que cette chanson allait superbement bien avec les teintes bleus et blanches de Cadaquès.

"Encore", c'est un à l'unisson de mes pensées. Ce temps qui passe, les saisons qui se succèdent. Et une vie familiale qui est sympa. 
A part ça, demain soir le gouvernement Bayrou devrait tomber. Je pense que je prendrai la plume demain pour écrire un "si j'étais député". Je trouve irresponsable de la part de Laurent Wauquiez de laisser la liberté à ses députés de voter. C'est pas comme si le patron du parti (qui l'a laminé il y a quelques semaines) était ministre de l'intérieur.

Oui, le budget de Bayrou est délirant. Mais quelque part Laurent Wauquiez remontre ce qu'il est : pas très fiable, ni très sincère. Calculateur. Pas à la hauteur (mais qui l'est vraiment). 

Et à part ça je suis satisfait de mon premier tour de Mercato à mon Petit Gazon. Même s'il ne faut pas que Marseille se loupe...

dimanche 31 août 2025

Promenades des 6 lacs et tête encore un peu à la montagne

Nous n'avons jamais été aussi proche de la fin des vacances. Avant de parler de ce blues, parlons de la vidéo que je viens de mettre sur ma chaine Youtube.

J'ai voulu faire plaisir à l'amie Hélène avec une vidéo que je viens de poster mais que j'ai crée l'an passé. La musique est une version orchestrale de Oasis, Don't look back in anger. L'endroit est un de mes lieux de vacances, Orcières Merlette, la promenade des 6 lacs. Les Estaris, les Sirènes, le lac Long, on les voit presque tous. La promenade est formidable. Il faisait beau. Elle date de 2024 (on l'a fait une fois sur deux), mais quel bonheur. 
Je me dis toujours que je tenterai bien une des Autanes ou la Recula, les montagnes que l'on voit depuis mon balcon. Ou ma montagne "éléphant", le Garabrut. Mais là on dépasse allègrement des altitudes que je n'ai du faire qu'en ski. Je pense que le corps n'en est plus trop capable. Avant que j'ai 50 ans avec mes fils ? 

Hélène, c'est pour toi. Et pour les autres qui me font l'honneur de me suivre. 

A part ça ? 
A part ça je mets les chaines infos, y a du Bayrou de partout. Pas envie ce soir. 

Côté lecture, je reviens dans les Giacommetti Ravenne et le bon Commissaire Marcas. Mais si je veux du sympa, c'est pas évident à lire. L'univers Franc Maçon est sympa. Mais leur technique passé / présents, faut suivre... Je lis le Temple noir. J'avais lu y a trois ans le septième templier : manque de bol c'est la suite. Bon, je me souviens de Frère Obèse. Au début, ça amuserait Nicolas, y a rencontre entre Marcas et le nouveau locataire de l'Elysée : le livre étant sorti en 2012, j'imagine que c'est le bon président Hollande qui parle. 

Reste le boulot. On en discutait avec Juliette suite à mon billet d'hier. Je ne pense pas que ça soit la fin des vacances qui me fassent mal. Mais juste le début d'une nouvelle année. Les enfants rentrent mardi, mais on va revenir au ronron habituel, quotidien. L'eau de la piscine est froide...
"Changer de boulot" pourrait être une solution, mais ce n'est pas la solution. 

Enfin ce soir y a Lyon Marseille. Et j'ai la trouille. 

Restons la tête dans la montagne avant le retour à la réalité...

samedi 30 août 2025

Blues du dimanche soir 24 heures avant

Il a fait très beau aujourd’hui. Et pourtant, j’avais le moral dans les chaussettes. Malgré le jogging du matin, malgré des vacances superbes. Malgré tout.

Ce soir, drôle d’envie : zapper la journée entière. Tottenham perd à domicile et flingue mon pari. Rien de grave : 1 € de perdu, en payant pour la primaire de la droite à mon épouse c'est 8 € que j'ai envoyé valser.

Il y a aussi deux lectures qui m’ont plombé. Le manga que je lis (Gleipnir) n’est pas franchement joyeux. Beaucoup de scènes avec des filles nues, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Ce que je retiens, c’est ce malaise diffus qu’il laisse. Le côté "on t'enlève tes souvenirs pour que tu ailles mieux".
Et puis j’ai terminé Les cicatrices de la nuit d’Alexandre Galienne, prix Quai des Orfèvres 2020. Un roman qui m’a mis le moral à zéro, comme son anti-héros. Résultat : une furieuse envie de whisky.

Quand je parle d’écriture avec des copains écrivains, je repense à ce conseil de Joseph Macé-Scaron : « Écris le livre que tu as envie de lire. » Peut-être qu’un jour j’oserai. Pour l’instant, je teste un nouveau clavier Logitech, plus compact que l’ancien. Merci ChatGPT pour le conseil « wave machin »…

Sur le reste... Sur le reste y a un truc qui m'a marqué. C'était après le Covid mais un truc m'a marqué : l'aneshtésie. Je ne l'avais pas connu depuis 40 ans. La phrase très "c'est que de l'amour" Patrick Sébastien, "on te filme ton trou du cul, et tu vois que tu as une belle beauté intérieure, que tu es une belle personne, et ça c'est chouette". Ce on / off rapide de l'anesthésie.
Mon docteur me donne des cachets qui aujourd'hui sont considérées comme plus que des cachets. Efficaces. Trés efficaces pour le on/off rapide. Ces cachets du soir ont ce même pouvoir. 

Je ne suis ni Gainsgoug ni Gainsbarre, ni le Renaud ni le Renard. Je ne carbure pas au Ricard, je déteste le pastis. Mais quand je deviens black Faucon, quand le black dog me suit, j'ai envie de on/off.   Pas pour disparaître. Juste pour arrêter un moment.
Alors non, ce n’est pas un billet marrant. Mais ce soir je n’ai pas envie de rire. J’écris en écoutant mes enfants jouer au foot derrière le bureau. Il reste en moi des petites fêlures, qui parfois se rouvrent à la tombée du jour. Ce besoin de lâcher un cri, comme un bébé inquiet de la nuit qui arrive. 

Enfant moi-même, à deux doigts de la reprise, je n’ai pas ouvert mon ordi pro. Combien de mauvaises nouvelles m’attendent ? Au moins une : le blues du dimanche soir a déjà commencé samedi.

Il me reste un plaid, un match de foot à la télé, et ce besoin d’appuyer sur pause. Ou plutôt sur off ? 

Enfin pas de suite. L'apéro est servi. 

dimanche 17 août 2025

Panne du blues du dimanche soir.

Je viens de finir un nouveau Connelly aujourd'hui sur la piscine. "Jusqu'à l'impensable". Bosch et Haller ensemble. J'ai grillé au soleil, mais quel bonheur. 

Demain je vois mon kiné. Le dos va bien et la cheville aussi. Preuve la balance : poids qui baisse, taux de muscles qui montent. Youpi.

La suite ? Visite de Marseille avec les deux bébés, le Vélodrome, Notre Dame de la Garde, et je les ammenerai à mon coin à moi. Les Goudes.
Puis le Forez. Ils veulent visiter St Etienne. On le fera. On fera le musée d'Art Moderne, pour rire. Et on déambulera dans la ville. Si on a le temps, les mines. 

Avec Falconette, nous avons prévu nuit à Macon avec avant / après musée Duboeuf, Roche de Solutré, Tournus. Bref, le coin.

Ce soir il fait chaud, très chaud. Fête à Roquemaure. Je laisse à Chat le soin de l'image. 

Pour autant je pense à mon stagiaire et à des amis qui reprennent demain le boulot. Mais ma chef m'a dit que au boulot, nous n'avions pas d'amis. Nous sommes PCM base Orange, mais je crois qu'y a un soucis... (je n'adhère pas à cette injonction, je continuerai à appeler tous les 15 jours celui qui m'a recruté). 

PS : je ne prends pas les remarques de Chat GPT sur mon écriture. J'ai un style, il est pas forcément génial. Mais j'aime, en lui rappelant mon tropisme animé / manga / film / jeux vidéos / pop culture, une image. Elle me plait celle là
Mais je vais laisser un peu Sangoku tranquille.

dimanche 10 août 2025

Un dimanche soir dans ma montagne

Orcières Merlette. Je garde un peu le PC allumé en cette fin de journée, avant d'attendre des amis de Roquemaure qui sont venus à Merlette (je crois pleins de gens que je connais à 3h30 de chez moi). Mais je suis serein. 
Des bières sont au frais (y en a moins qu'à la maison), ainsi qu'une paire de bouteilles de vin. 

Je suis peu l'actualité. J'ai vu que St Etienne a commencé par un match nul encourageant à Laval. C'est bien. On a regardé, en rentrant de marché, sur un site portuguais, un match amical de l'USAM Nimes contre Porto (du handball). 
Et je rentre de faire des mots croisés. C'est génial. 

Rien de plus à dire. Un billet à ne rien dire. 

A lire billet intéressant de Nicolas qui me répond. Il n'est pas d'accord avec moi mais pas de soucis : il a le mérite de remettre des éléments factuels à sa place. J'aime cette manière de bloguer : on n'est pas dans les blogwars à la con de la période Sarkozy, mais dans une discussion adulte. Nous le sommes tous, adultes et amis. 

Je vais cliquer sur "envoi" avant que les personnes arrivent. Bloguer pendant les vacances c'est bien, surtout quand on est cool. 

(Par contre pas de blues du dimanche soir, c'est bien)

dimanche 3 août 2025

Dimanche soir avant vacances...

Un dimanche soir avant trois semaines de vacances. Quel pied. Dans quelques jours je serais à 2000 mètres, et je laisserai l'iphone l'ipad et le PC pour un truc fabuleux. Les mots croisés de l'été du parisien. 

Dimanche soir... Je sais que la dernière semaine avant fermeture est dure.

Sinon, morceau de vie. Falconette est partie avec deux amies, écouter je n'ai toujours pas compris quoi aux théatre antique d'Orange. Profitez c'est génial. 

les deux enfants se battaient pour me demander une vidéo. Mon plus match était la question du deuxième. J'ai déjà le 5-4 du Marseille Montpellier où j'étais. France Brésil France Italie... Et je me souviens d'un Lyon Marseille 5-5. Gros match.
J'aurais du mal à ne pas oublier mardi et agressions d'une connaissance et de ma chef. Le dos est un réceptable, mais je pense qu'on est tous fatigués. 

Mon dos va mieux. J'ai un combo docteur kiné super.

A part ça...

A part ça de rie de voir de "Renaissance", un parti sans colonne vertébrale, veut changer de nom. Car trop proche du parti de Zemmour... L'opportunisme est souvent comparable avec l'incompétence. Qui nous dirige depuis 2017. Bientôt fini.

Le reste.. C'est le risque nucléaire de deux tarés, Poutine et Trump. Ca ne me fait pas du tout sourire....

lundi 14 juillet 2025

14 Juillet à Uzes et weekend de trois jours

J'aime bien quand les jours fériés tombent des jours de la semaine où normalement je dois travailler. Quand c'est un lundi (ou un vendredi), c'est top. Mais je préfère le lundi. Le blues du dimanche soir n'est pas présent.
Il est simplement décalé au lundi mais demain je télétravaille. Donc je me sens cool. 

J'aurais encore, cette semaine, un lot de moment délirant. De dénigrement du travail, et autres choses sympathiques. Mais je vois jeudi une personne qui m'est chère professionnellement, jeudi je vais aussi dans un endroit que j'ai délaissé depuis un moment et j'ai besoin de parler. 
Et puis le kiné, les chevilles vont bien mieux. Je perds un peu de poids et reprend du muscles. Bref c'est cool. 

Cette vidéo j'ai déjà du la poster. Un 14 Juillet où nous étions seuls avec Falconette. Nous sommes allés à Uzes, là où nous nous sommes pacsés. Uzes est une merveille du Gard. 
La musique est du Yuki Kajiura. L'animé où je l'ai découvert. "Noir", qui se passe en France, dans un Paris où les quais de Seine sont verdoyants. 

A part ça demain je reprends le boulot. J'écrirai un jour sur le dadaïsme professionnel, ce grand n'importe quoi dans lequel on joue tous un rôle à la con.

Côté football je n'aurais vu que quelques extraits de la Coupe du Monde des clubs. J'ai trouvé ça lent, mal filmé, avec une lumière que je n'aime pas. Ca me rappelait les vieux matchs. Ca sera apparement ça qu'on aura à la prochaine Coupe du Monde. Bon...

Et côté politique... Emmanuel s'emmerde, Emmanuel s'occupe. Donc c'est l'armée. On va avoir une chouette armée. Un système de santé délirant, une insécurité qui ne cesse de grimper dans le pays, mais on fera peur aux Russes. 
Tout va bien, c'est le 14 Juillet. 

dimanche 15 juin 2025

Un dimanche soir presque comme les autres...

Il y a des semaines comme ça, où la vie vous bouscule sans prévenir. Des coups reçus en pleine poitrine, d’autres plus sourds, qui s’accumulent. Ce billet n’aura pas la légèreté des dimanches heureux. Il sera un peu en désordre, un peu cabossé. Comme moi.

Cela avait commencé par ce "repas de famille" qui m'a blessé. Mardi mercredi déplacement à côté de Bordeaux, très agréable. Sauf qu'au retour, en sortant de ma voiture, je me foule la cheville...

Vendredi, mon meilleur ami, témoin de mariage et témoin de ce repas de famille, m'appelle pour savoir comment je vais (je boite). Il me demande comme j'ai trouvé ma précédente Mégane (?). Je lui dit "très bien". Mais why this question ? Ben en fait parce que sa voiture a fini dans un platane et est morte pour cause de décès. Sauf que mon ami s'est endormi, et il a failli finir dans le même état que la voiture. Frissons...
Je lui ai dit de passer des examens. Que mon presque burn out de 2022 m'avait fait m'endormir sur la route et presque prendre un rond point tout droit. Que c'est grave. Que tout ça. 

Et hier. The last but the best. Dernier anglicisme promis. 
Ma meilleure amie d'enfance, qui me considère comme son grand frère, m'envoie une photo d'elle à l'hopital. Elle se fait soigner un cancer pas marrant. Elle ne m'avait rien dit parce qu'elle sait que je continue à être malheureux de la mort de mon ami, de mon frère, de mon président de promo que j'ai refusé de remplacer ne me considérant pas légitime et pas capable. J'ai fini la journée d'hier pas en forme. 

Demain je vois mon médecin, ami. J'aurais des choses à lui dire. Là, j'ai mal à la gorge... Et au ventre aussi, le blues du dimanche soir. 
Vous m'excuserez de boire quelque chose ce soir...

On parlera du député Delogu qui attends l'estimable Jérome Guedj à l'Assemblée nationale pour lui casser la gueule un autre jour... (la classe de LFI...)

dimanche 1 juin 2025

Le blues du dimanche soir commence tôt…

Demain, je retourne au travail. L’ai-je seulement quitté cette année en Mai ?

À 8h, j’accueille un stagiaire. À 12h, je file à Nîmes donner un cours. Et ce soir, en rangeant mon cartable mental, je réalise que j’ai oublié de corriger les copies du Master… Copies auxquelles j’ajoute un examen cette semaine. À corriger, donc.

J’ai en travers de la gorge ce séminaire que je viens de vivre. (pas trop vite, ni trop fort ni trop vrai et surtout pas de vagues).

Il a mis en lumière quelque chose que je n’osais pas nommer : j’ai un vrai problème avec ma N+1. Et ce n’est pas nouveau. 
Je l’ai défendue et je la défend encore et toujours. Je l’ai aidé à obtenir ce poste. Mais je n’y arrive plus. Elle accumule les erreurs de management, me materne, m’infantilise, m’ajoute des contraintes délirantes, et me met en conflit avec des collègues avec qui je dois au contraire entretenir de bonnes relations. Par maladresse et inconsciemment sand doute. Mais à force, c’est dur.

Un ami à moi, pourtant bienveillant à son égard, me disait n’avoir pas réussi à travailler avec elle. Je comprends. J’en suis là aussi.

Et puis, plus largement, je me rends compte que je suis un radical. J’ai du mal avec les gens qui disent une chose et en font une autre. « Faites ce que je prône, pas ce que je fais. »
Je ne supporte plus les discours en façade, les chartes de valeurs qui décorent sans guider, les postures de bienveillance qui masquent des logiques de carrière. Dire qu’on s’inquiète de son équipe (sincèrement peut-être) tout en gardant les yeux rivés vers le haut, ça m'est insupportable. 
Je préfère qu’on me dise franchement les choses. Je suis un adulte. Je peux entendre.

Ce que je ne supporte plus, ce sont les doubles discours. Les injonctions contradictoires. Les décisions qui désorganisent. Les contraintes qui infantilisent. 

Et pourtant, malgré tout ça, je continue de la défendre. Pourquoi ? Jusqu’à quand ? Par amitié, loyauté, fidélité ? Par choix ? 
Ou parce que j’ai déjà manqué de fidélité envers un chef qui était un ami. Et que ça me fait toujours mal aux entrailles.

Mais ce n’est pas qu’elle. C’est aussi le système. J’appréhende cette période jusqu’à l’été. Période floue. Tendue. Je ne sais même pas quand sont les vacances.
Chez nous, les vacances sont devenues un sujet de conflit. La hiérarchie se méfie de ceux qui voudraient respirer un peu. Il y a toujours à faire et bien sur "c'est urgent". Iinfantilisés mais indispensables : injonction contradictoire 2eme.
Avec un stagiaire, pas de télétravail possible, dit-elle. Même si ce n’est écrit nulle part.

Le conflit est latent. Il viendra.

Ce dimanche soir, ce n’est pas la finale PSG - Inter Milan qui me rend lourd. Le match était à sens unique. Paris n’est pas mon club, mais je suis (sincèrement) content pour ceux qui sont contents. J’aurais été triste pour eux s’ils avaient perdu. 
Je n’étais pas impliqué. Ma joie à moi, elle date de 1993. La tête de Boli. Celle-là, personne ne me l’enlèvera.

Non, le blues du dimanche soir a commencé dans la nuit de samedi à dimanche. Un rêve. Un cauchemar de boulot. Le genre de rêve où l’esprit, même endormi, ne trouve pas la paix. Et ça, c’est mauvais signe.

Le médecin du travail m’a convoqué. J’ai une prise de sang mercredi. On verra…

Je sais que je ne vais pas très bien. Et je sais que ce n’est pas rien d’avoir des mots pour le dire.

Blog en mode exutoire... Je vais aller boire un coup... (ma prise de sang)

dimanche 11 mai 2025

Résistance du dimanche soir (quand Muse enflammait le Stade Vélodrome)

Le 9 juillet 2017, dans une chaleur étouffante, je découvrais le nouveau Stade Vélodrome et ses alentours. Ce coin où j’avais vécu, dans la tour du Grand Pavois au rond-point du Prado, avait totalement changé. Le boulevard Michelet et ses boutiques chics. Et ce stade où, depuis, le Pape François est venu (lors d’une saison d’ailleurs horrible pour l’OM).

Le 9 juillet 2017, Muse venait chanter. J’ai utilisé la fonction “souvenir” de l’iPhone pour proposer ce clip. Avec ma chanson préférée du groupe, Resistance, qui… n’était même pas dans le concert.
En ce dimanche soir, je vous propose donc cette vidéo. Plus qu’un souvenir de live : une clameur, une image, une pulsation. Dans la cathédrale marseillaise.

Resistance. Dommage qu’elle n’ait pas résonné ce soir-là. Alors je l’ai fait à la place de Muse.
J’y ai vu quelque chose de plus grand que moi. Et dans le montage, j’ai voulu garder ce souffle. Ce soir, la vidéo est là : pour le plaisir des yeux, des oreilles… et de la mémoire.

Resistance, ça va bien avec l’époque, non ?


À part ça, que dire ?
Demain, c’est la reprise. Après dix jours à tailler, marcher, lire. Une parenthèse.
Trois jours de travail m’attendent. Mais trois jours denses. Une négociation mardi qui laissera des traces. Qui en laisse déjà, d’ailleurs, avec une hiérarchie dont la confiance en ses équipes ne va pas de soi…


Et puis le monde. Ce soir, sur BFM TV, Laurent Wauquiez débat avec l’ignoble Manuel Bompard. Je n’écouter pas. Laurent me fatigue, LFI m’insupporte. Mais Laurent Wauquiez a raison sur un point : il faut un cordon sanitaire vis-à-vis de LFI, comme ma famille gaulliste l’avait fait vis-à-vis du FN du Mélenchon borgne.
Résister, là aussi, c’est garder l’intelligence dans le débat. Et dans l’action publique.
Résister contre ce que représente LFI : violence, intolérance, instrumentalisation de la délinquance, communautarisme, racisme.

Et puis cette brutalité insupportable : ce pompier agressé volontairement à Evian, ce chauffeur sans permis qui roule et crache sur unhomme qui est là pour sauver des vie. Ça glace. On ne doit jamais s’habituer à cette sauvagerie. Résister, c’est aussi ne pas banaliser l’inhumain.
Bruno Retailleau a eu des mots des forts. Oui, il y a une brutalisation de la société. Ce connard qui a roulé deux fois sur le pompier et est venu lui cracher dessus ? Un sous homme. Il faut des sanctions fortes. 


Plus légèrement, Marseille a réussi son pari. Reste à transformer l’essai, terminer deuxième. Ce serait beau.
Saint-Étienne jouera sa vie la semaine prochaine. Il faudra gagner. Et nous serons tous Toulousains, le temps d’un match contre Le Havre.
J’aime les multiplex. Ça grouille, ça vibre, ça vit.


Et moi, je suis gaulliste chrétien. Pas dans la nostalgie, mais j'ai une boussole qui ne donne pas le sens du vent. Résister, c’est choisir. C'est tenir. C'est être aligné avec ses valeurs. 

Bonne fin de week-end à tous. Merci pour vos messages sur le billet précédent. J’aime bien, en ce moment, nos échanges et le retour de certain(e)s. C’est très agréable.
Et ça donne envie de réécrire

dimanche 4 mai 2025

Rivesaltes, dimanche de pluie & conclaves

Il pleut sur le Gard aujourd'hui. Une pluie fine, insistante, continue, comme si le ciel avait décidé de reprendre son souffle, lentement, après une semaine estivale. Une pluie douce qui pousse à ralentir et à se laisser tomber dans le canapé.
J’ai laissé tomber les grands projets de taille de mes lauriers sauces qui dépassent en hauteur la maison. et j’ai laissé "Souvenirs" de l’iPhone me suggérer cette vidéo, tournée un jour de sécheresse, mais sous un ciel pareil — lourd, blanc, opaque. C'était y a deux ans à Rivesaltes, à la fin d'une semaine pas des plus géniales à Argeles sur Mers. On s'est arrêté, sur le chemin du retour, dans ce village dont le nom sent bon le muscat.

Rivesaltes un vendredi matin. Des rues calmes. Des volets clos. Un village du Roussillon qui attend ou qui se souvient. La musique vient de l’animé Fairy Tail, un morceau étrange, un peu inquiétant.  La musique, Toki no Meikyuu, ajoute un quelque chose d’étrange
Ce n’est pas triste, ce n’est pas vraiment mélancolique non plus. J’y vois un écho à ce qu’on nomme parfois "romantisme noir" (oui, je suis dans un trip art pictural en ce moment). Des paysages simples, mais une ambiance voilée, où l’ombre semble douce et complice.   
C'est ce mélange-là qui m’a plu et que j'ai voulu mettre dans la vidéo. Un village sans drame, sans éclat, mais pas sans âme. Le village du Maréchal Foch tout de même.

Voici la vidéo, tirée de ma chaine Youtube


À part ça, il y a des conclaves en ce moment. 

Je ne parle pas de celui d'Europe Ecologie les Verts qui étaient une vaste blague (pauvres militants verts qui ont été LFIsés à fond les ballons). Ni celui des retraites de Bayrou dont plus personne ne parle.

Y aura celui des Républicains. L’image est pleine d’ironie. Mais pas de fumée blanche à l’horizon, pas même de cendre tiède. Mais il risque d'y avoir des braises. Je ne sais pas si la COCOE existe toujours, mais Wauquiez a été élevé au biberon Sarkozy, et le militant est impossible à prévoir.
Je sais pour qui je voterai mais les dernières fois mon candidat a perdu donc je me tairai.

Le vrai conclave cette semaine papal sera un grand moment. Il faudra que je me renseigne sur les favoris. Mais comme pour François, ça sera un grand moment d'histoire. 

À gauche, c’est l’inverse : des feux, des exclusions. Un élu socialiste, Jérôme Guedj, viré d’une manif du 1er Mai, parce qu’il était trop républicain… ou juste pas assez dans la bonne chapelle. Triste époque où les colères dévorent les nuances. 

Et moi dans tout ça ? Je regarde, je me tiens en retrait. J’ai déjà donné, et parfois je me dis que j’ai donné trop tôt. 

Aujourd’hui je me tiens dans l’entre-deux, comme à Rivesaltes, entre le mur du caveau et le ciel chargé. C’est là que je me retrouve, un peu. Pas dans le passé, pas encore dans demain. Juste ici, avec ce que j’ai à dire, sans rien forcer. 

Un dimanche soir où ça sera très dur pour Marseille à Lille. Mais je suis en vacances cette semaine : pas de bêbête dans le ventre qui me fera mal. Et c'est mieux comme ça. 

dimanche 20 avril 2025

Dimanche soir avec Nolwenn Leroy (a Dream) et le Champsaur

Ce que j'aime bien le weekend de Pâques, c'est que ne j'ai pas le stress du dimanche soir. Marseille a gagné hier contre Montpellier, l'USAM se fait tarter à Nantes, et j'ai terminé une semaine de "vacances" à la maison, en regardant la pluie tomber. Si, un jour on est allé visiter le circuit du Castellet. 
Bébé Faucon (que je devrais appeler Falconhill_Jr comme il s'est lui même surnommé) se répare sa cheville. J'attends le remboursement de la semaine de vacances que nous aurions du passer en Côte d'Azur (vive les assurances... :( ). 

Sinon prenons un peu de hauteur. Je reprends un peu les vidéos de ma chaine Youtube et Capcut. Je m'amuse énormément avec ChatGPT mais j'ai quand même pas envie d'arrêter de partager quelques vidéos de paysages qui me plaisent bien. Avec des musiques que j'apprécie.

Souvent la playlist sur l'iPhone. Je tombe sur une chanson qui me plait. Ca été le cas avec cette chanson de Nolwenn Leroy que j'ai découvert. "A dream", elle est douce et agréable. J'aime bien Nolwenn Leroy, j'avais adoré son premier album.
Les photos sont une balade dans le Champsaur, dans la vallée de Champoléon au dessous d'Orcières Merlette. L'été, l'endroit est délicieux. 
A part ça je parlais de Chat GPT. Je lui ai envoyé une photo de moi, et le résultat, bon... J'aime pas mon physique donc aucun résultat ne me plaira. Mais ChatGPT c'est fort. Dommage que pour avoir un dessin style Toriyama il faille gruger, visiblement il n'a pas les droits de Dragon Ball. 

Et à part ça, j'ai trouvé assez délirant de commencer politique un débat sur le budget 2026 alors que 2025 a juste commencé. La France a besoin de calme.

Je reprends le boulot mardi matin. Je stresserai demain soir. Là je vais boire une bière ou un whisky sur ma terrasse. Il faut beau.