Pour me remonter le moral, je pense au Parti Socialiste.
Après le traumatisme du 21 Avril 2002 a eu lieu la blague Ségolène Royal 2007.
Normalement, le PS devait mourir. Parce que Bayrou, parce que plein de chose.
Au final ? Ayrault a été réélu à la tête des députés PS. Hollande confirmé
pendant un an à la tête du PS. Et ce dernier non seulement n’a pas mourut, mais
en plus a repris le pouvoir 5 ans après.
Je souhaite tout ce bonheur là à la droite, mais je crains
que cela ne soit pas si facile…
Cela fait de nombreux mois que je conteste, ici, la
stratégie de l’UMP. Ceux qui ont porté cette dernière ont échoué, ainsi en ont
témoigné les dernières élections. La droite a tout perdu. Le Sénat l’an passé
(et c’était prévisible : quand on insulte et méprise les élus locaux, les
conséquences peuvent être violente). Et dernièrement la présidentielle et
législatives.
Les causes sont multiples. Mais la responsabilité de
Jean-François Copé et de ses sbires, est évidente.
Christian Jacob représentait cette « UMP officielle »
insupportable et caricaturale. Il a été réélu à la tête des députés UMP après
une triple branlé électorale. Cela me consterne.
A coté de ça, nous pourrions espérer, nous sympathisant d’une
droite républicaine qui se veut digne et responsable, que certains qui ont
perdu et ont contribué à détériorer l’image de notre camp s’en aille et ne
parlent plus. Penses-tu… Nadine Morano par exemple.
Nadine Morano a représenté à merveille cette UMP indigne et
ridicule. Elle a perdu après une campagne consternante, dont le point d’orgue a
été cette discussion avec Louis Alliot Gérald Dahan. Elle pourrait avoir la
dignité du silence et de la discrétion, mais non. Telle la pire des Ségolène
Royal, elle la ramène, tel l’éléphant beurré à la gnole qui marche sur des œufs.
Un coup sur Fillon par ci, un coup de «
je ne suis pas raciste je parleavec des noirs » par là… Consternant.
Je suis en colère aujourd’hui. En colère de voir que ceux
sont ceux qui ont fait perdre la droite qui continuent à monopoliser la parole
au nom de l’opposition. En colère de voir que rien ne change, et que le confort
des sièges, des postes et des micros empêche toute remise en cause de mon camp.
Je recevais un ami hier. Sensibilité de droite. Il était
triste de la victoire de la gauche, mais s’est dit heureux de la défaite de
Sarkozy et de cette droite qu’il jugeait « puante ». J’avais du mal à
lui donner tort, alors je lui ai donné un autre verre de rosé. Et nous parlions
du futur.
Je lui ai confié qu’aujourd’hui, j’avais presque envie de
prendre ma carte à l’UMP, et de replonger avec le « militantisme ». Simplement
pour pouvoir voter pour la future direction de l’UMP. Et voter contre la
direction actuelle qui nous a mis la droite républicaine dans le mur.
Je n’ai toujours aucune confiance en le Parti Socialiste et
en la gauche pour que la France aille mieux. Moins de 3 jours après leur
victoire totale aux législatives, l’argument de l’excuse « c’est la faute
à ceux d’avant si on ne pourra pas tenir nos promesses et si on devra taper dur
dans la motte » commence à sortir. Je pensais qu’ils auraient eu la
décence d’attendre la fin de l’été.
Je n’ai toujours aucune confiance en le Parti Socialiste et
en la gauche pour que la France aille mieux. C’est la raison pour laquelle j’ai
envie d’une opposition de droite républicaine digne et efficace, porteuse de
valeurs et de projets clairs. Envie d’une droite républicaine différente de
celle que nous avons eu ces derniers mois, ces dernières années.
Je ne sais pas si renouveler la confiance en ceux qui nous
ont mis dans le mur est un bon signal. Je ne sais pas si laisser le temps de
parole de l’opposition dans la bouche de ceux et celles (Morano) qui nous ont
mis dans le mur est un bon symbole.
Le changement à droite, ça serait bien que ça soit
maintenant. Sinon, ça risque d’être long et dur, mais ça n’aura rien de
plaisant…