Affichage des articles dont le libellé est serge lama. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est serge lama. Afficher tous les articles

dimanche 17 novembre 2024

Quand j'irai vers l'or (Serge Lama) et le Forez

Je reprends ce dimanche le "rituel" de la vidéo du dimanche soir sur mon blog. Vidéos de ma chaine Youtube, qui grandit, fait avec un peu Capcut, un peu l'application "souvenirs" sur iPhone ou Tablette. J'arrive à faire des choses parfois sympas. Ca me permets de mettre sur des musiques ou des chansons que j'aime les photos que j'aime prendre.
Non, je ne suis pas un grand photographe, pas plus que je ne suis un artiste. Mais j'aime bien ce que je fais. Sur mon grenier du Faucon, je mets en ligne mes photos, mes souvenirs. Comme ça, si mon disque dur tombe en rade avant une sauvegarde, j'aurais quelques endroits de collecte.

Mon épouse Forézienne m'a fait aimer son village, sa région. C'est marrant mais c'est aprés coup que je me suis rendu compte du côté symbolique de la chanson que j'ai pris pour des photos d'un été dans le Forez. "Quand j'irai vers l"or", de Serge Lama. Quelque part en allant dans ce qui était pendant mes études le village d'un copain de promo, j'ai trouvé de l'or...

A part ça (j'aime bien le dessous de la vidéo quand je commence le "à part ça" où tout ce que je n'ai pas écrit peut sortir du clavier), weekend calme. Bébé Faucon, 14 ans, a fait un joli match dans les cages de Roquemaure. Les -15 ont gagné leur adversaire 40-20 et mon fils a fait vibrer le gymnase. C'est chouette de le voir épanoui et aimé. Il écrit "papa" avec 3 p mais ça s'arrangera.

Bébé 2 m'a demandé, alors qu'on était que tous les deux vendredi soir, que je lui parle de l'Histoire avec un grand H. Il détestait cette matière au primaire, il l'adore en 6eme. Je lui ai parlé du moment du début de l'histoire (l'écriture, il a bien appris). Et des 4 grandes époques. Il m'a demandé mes dates favorites, on a discuté, c'était chouette; Discussion entre hommes. 

Le reste pas grand chose. 

Ah si. Je souhaite mes voeux de bonheur à mon ami Julien Aubert, papa pour la deuxième fois. Et je lui souhaite d'élever ses enfants en administrant ma ville de naissance, Avignon. Félicitation Julien, c'est la plus belle des choses. 

Et non, je n'aime toujours pas les dimanches soirs...

dimanche 19 mai 2024

Soupir du dimanche à Genève avec Serge Lama

Il y a 5 ans, j'étais dans la lessiveuse (au début). Une semaine au bord du Lac Léman a été à la fois reposante et cauchemardesque. Néanmoins, j'étais un peu comme un Saumon, à Genève notamment où les sources du Rhône m'ont apaisé.

J'ai aimé faire cette vidéo, avec une chanson de Serge Lama (Oh comme les saumons) m'évoque pleins de choses. 


Le temps semble se calmer. J'ai beau être en vacances, je suis épuisé. Depuis vendredi, je passe mon aprés-midi dans le canapé à lire du Giesbert (je dévore sa trilogie française). Je suis allé donner un cours à Lyon sous la pluie mercredi, j'ai du attraper un truc.

Ce soir, la saison de Ligue 1 s'achèvera enfin. Pour le supporter de Marseille cela aura été un chemin de croix. Finir derrière Lyon montre que cette saison, Marseille ne méritait rien. 

Je retourne dans le canapé. 

dimanche 7 janvier 2024

Promenade dans le Forez avec Serge Lama

 La chanson s'appelle "Tout sur tout". Légère. Dans des paysages auvergnats du Forez

dimanche 19 novembre 2023

"J'espère" (Serge Lama) - Promenade à Manosque

Le clip de ce dimanche tombe bien. Une chanson à la fois triste, à la fois optismitique (quoique... non, elle es triste) de Serge Lama. Qui représente bien mon état d'esprit. "J'espère", un album formidable de Lama sorti vers 2010 où y a pour moi que des pépites, dont celle ci.

Et Manosque, une ville de Provence proche de Cadarache, mais surtout du lieu de vacances de Gréoux les Bains que j'aime tellement.

J'espère que ça ira mieux. J'espère surtout avoir un rendez vous médical. Je suis sur l'application du cabinet médical depuis ce matin, mais c'est pire que pour une place à un concert de Muse, de Colplay ou de U2. C'est du délire. 

Je sais que je verrais un médecin. Je sais que je ne suis pas gaillard pour repartir plein badin au boulot. Sans doute deux trois jours. Retrouver une fréquence cardiaque normale sera un minimum. Après... Nous verrons bien.

Mais j'aurais dégusté. Et les nombreuses quintes de toux qui ont ponctué ce message l'ont démontré.

Elle m'a manqué ma ligue 1 ce weekend...

samedi 2 septembre 2023

Tel père, tel fils (promenade à Thonon les Bains)

Un des derniers billets de vacances avec Serge Lama, et une chanson qui me rappelle que, comme mes enfants, je reprend l'école, pardon le travail, le 4 septembre. Tel père tel fils est une chanson magnifique de Serge Lama.
Quand je l'écoutais jeune, en tant que fils, j'avais une écoute. En tant que père, elle est totalement différente.

Elle est amusante quand je sais que mon fils a pris comme pseudo Falconhill_Jr. Avec sa chaine Youtube dans le lien. Abonnez vous. Et qu'il regarde avec moi les matchs de football, hier soir celui, pénible, de l'OM.
Mon deuxième fils est aussi comme moi, plus jeune. Il me demande tous les soirs un chevalier du Zodiaque et me harcèle de questions sur la suite. Il est fan de mangas, d'animé, de jeux vidéos. Il viendra au foot. Et plus tard tous deux discuterons avec moi politique et société.


Prendre Thonon les Bains comme point de promenade de cette chanson n'est pas anodin. Je me suis rapproché par moi même de ma famille paternelle. Et quelques recherches m'ont montré que si je suis bien près du Lac Léman, c'est que comme un saumon je remonte l'eau de mon Rhône. Mes origines sont ici, et beaucoup ont descendu le long du Rhône.
Thonon les Bains est sans doute un épicentre personnel. 

Mon billet du samedi est avec du Serge Lama, un peu de mélancolie aussi. Demain, j'écrirai peut être. La reprise du travail ne m'enchante pas. 

Les vacances ont été belles. 

samedi 1 juillet 2023

La vie simple et tranquille et promenade dans les Alpes

Oui, je suis à contre courant de l'actualité. Hier soir j'assistais au retour (émouvant) de Florent Pagny à la scène dans les délicieuses Arènes de Nîmes. Le matin rien n'était assuré : orages dans le ciel, et dans les rues.
Je recevais les notifications de jeunes qui, pour rendre hommage au jeune "automobiliste" de 17 ans, dévalisaient des Apple Store et les FNAC. 

Dans la série "les samedis avec mes clips Youtube", j'arrive à un moment dans les Alpes. Orcières Merlette, un deuxième "chez moi", dans les Ecrins. J'ai mis une musique de Serge Lama que je trouve fantastique : "la vie simple et tranquille"
Alors oui, à un moment où on veut tout politiser, et légitimer l'innaceptable, c'est bien de se poser un peu. De se dire que la vie peut être "simple et tranquille". 
Allez sur Twitter peut au mieux faire rire, au pire déprimer. Ceux qui légitiment ce défouloir d'une délinquance assumée ont réussi ceux qu'ils voulaient : un état de bordélisation qui rend tout ingouvernable.
Le gouvernement et notre président, qui critique les jeux vidéos et demandent aux parents de sévir, sont consternants. Cela ne me surprend pas : depuis Notre-Dame-des-Landes, nous savons que nous avons un président fort avec les faibles et les honnêtes gens qui travaillent, et lâches avec les délinquants et ceux veulent mettre la République à genoux.

Et ne parlons du pauvre jeune mort à cause d'une connerie d'un policier qui a aussi ruiné sa vie en un instant. Mais le costume de martyre est un peu trop grand pour ce jeune garçon qui n'avait pas à être au volant d'un bolide qui coute une fortune à son age, et qui aurait du faire ce que font tous les honnêtes gens : s'arrêter quand la marée-chaussée vous demande de vous arrêter. Il n'aurait pas du mourir non plus : et c'est un drame. 
Qui n'excuse pas ceux qui attendaient un prétexte, aussi dramatique soit il, pour foutre le bordel et se mettre des iPhones dans les poches. Soit dit en passant, ce jeune garçon je ne suis pas qu'ils sont là pour lui rendre hommage...

La vie simple et tranquille... Mes enfants sont en vacances. Nous pas encore. Mais à titre personnel, j'ai bien réussi cette semaine qui me terrifiait.  

samedi 10 juin 2023

Chez moi (Serge Lama) dans le Gard

Je m'amuse avec Capcut. J'ai adoré reprendre une chanson culte de Serge Lama en promenade dans mon village. "Chez moi".


Visitez ma chaine Youtube. Je m'amuse à faire des clips de promenade, parfois avec des chansons d'animés japonais, parfois avec du Serge Lama, du Charles Aznavour... 
Ca rend hommage à des beaux endroits, et à des belles chansons.
Alors par contre y a certaines chansons qui ne peuvent pas être utilisés. J'avais en tête de faire un montage avec des photos du musée Dali et la musique du dessin animé Bleach (je suis sur que Dali a inspiré le créateur de Bleach pour certains personnages). Mais non, là par contre y a droit d'auteurs. C'est comme ça.

Promenade à Roquemaure. Il a plu énormément dans le Gard cette nuit. C'est plus vert... Et au moins ça arrose la pelouse et ça rempli la piscine. Par contre le démantèlement du cerisier est un peu à l'arrêt...

samedi 11 février 2023

Joyeux anniversaire Serge Lama

80 ans... J'espère un jour avoir l'honneur de discuter avec lui. J'ai toujours, à portée de main, son livre de chanson. La Vie Lilas est une superbe chanson, son interprétation lors du concert de 2013, avec le tableau sur scène, était fantastique. 


Serge Lama un monument. Un grand homme. 


vendredi 11 novembre 2022

Aimer (Serge Lama)

 


Vous savez combien j'aime Serge Lama


On aura beau s'évertuer
À dégrader le verbe aimer
C'est par lui qu'on est pardonné
Aimer
Qu'on soit d'accord ou pas d'accord
C'est un tsunami dans un port
Ça vous fait du Sud en plein Nord
Aimer
Depuis des siècles et même plus
On en revient toujours déçu
On en revient toujours vaincu
Aimer
On aura beau dire et beau faire
C'est comme le bruit de la mer
Ça vous fait supporter l'hiver
Aimer
C'est plus haut que la tour Eiffel
C'est des cœurs, des corps de Babel
Qui se hissent vers l'éternel
Ça vous fait désirer le ciel
Aimer
Aimer, aimer
C'est voir du feuillage en hiver
C'est Moïse écartant la mer
C'est vivre deux vies à la fois
C'est manger l'âme avec les doigts
Aimer
Aimer
Rien qu'à le chanter ça me fait
Mal au présent, mal au passé
C'est difficile à effacer
Aimer
On croit qu'on va toucher le ciel
Des paradis artificiels
Mais y a du poivre dans le miel
Aimer
Et je vous dis pas comme on gueule
Quand on croit voir partir la seule
Et les miroirs qui vous en veulent
Aimer
Allez, allez, alléluia
C'est yes, c'est oui, c'est da, c'est ya
C'est monter mille Himalaya
Aimer
C'est plus haut que la tour Eiffel
C'est des cœurs, des corps de Babel
Qui se hissent vers l'éternel
Ça vous fait désirer le ciel
Aimer, aimer, aimer
C'est voir du feuillage en hiver
C'est Moïse écartant la mer
C'est vivre deux vies à la fois
C'est manger l'âme avec les doigts
Aimer, aimer
Aimer

mardi 27 septembre 2022

Le souvenir

Je prends le conseil de mon ami Pierrot : se dire que son anniversaire est le début du début d'une nouvelle vie. Une méthode positive, mais elle est bien.
Ce weekend, j'avais les 20 ans (+2 à cause du Covid = 22) de ma promotion. Je n'y suis pas allé. Parce que pas assez en forme. 

J'ai un ami proche, l'ancien chef du comité d'entreprise (CGT, et oui je ne suis pas un homme sectaire), qui quitte ma boite. Nous avons parlé de pleins de choses. Jamais de culture et de texte. Je lui ai soumis ce texte de Serge Lama, à cet ami qui a été directeur de campagne d'une candidate de droite, mais qui ne m'accompagnera pas à l'église. Mais c'est mon ami, c'est mon Maitre disait le même chanteur.

Le souvenir. 


C'est un carrousel d'infortuneUn vieux manège sous la luneDans un décor de film ancienUn regard clair qui nous revient
Ça fait du bruit dans le silenceLes pas associés de l'absenceC'est du présent sans l'avenirC'est incessantLe souvenirLe souvenir
C'est dans notre vaste autrefoisLa liste des premières foisLes premières cerises d'étéSous les bois, la fête enchantéeC'est la faute aux prises à jamaisDe celles, ceux qu'on aimaitC'est du bonheur sans avenirC'est oppressantLe souvenirLe souvenir
Sur la table l'HumanitéQue lit un vieux papa voûtéEt son cœur qui lui monte aux yeuxL'avenir sera merveilleuxC'est ignoré qu'il est admisQu'un jour on perde ses amisC'est de l'enfer en devenirC'est plein d'absentsLe souvenirLe souvenir
On avance l'âme à l'enversEn quête de nos cœurs d'hierOù sont-ils dans notre passéLes cailloux du Petit Poucet?Il y a cette étoile dans la nuitQui nous laisse seul mais qui luitC'est du chagrin sans avenirC'est sans le souLe souvenirLe souvenirLe souvenirLe souvenir

mercredi 5 mai 2021

Napoléon et Serge Lama

Pour moi, Napoléon, c'est Serge Lama. C'est lui m'a fait découvrir l'empereur. 

La première fois que j'ai vu Serge sur scène à Aix, il a chanté quelques chansons de sa comédie musicale qui est fabuleuse. Laissez Machiavel, une leçon politique est "la crainte et les intérêts". 

L'Italie la Prusse sont d'accord sur ce sujet, sur ce point pas besoin de guerres, les princes ont les mêmes idées. On peut gouverner toute la Terre, par la crainte et les intérêts. 

J'avais appris plus tard que le tiercé du pouvoir (le chiffre trois) était sexe, argent, pouvoir. Je me suis senti con. Le premier truc ne m'a jamais guidé, ma meilleure amie reste ma première et j'aime mon épouse. L'argent j'en ai. Pas besoin de plus. Le pouvoir ne me fait pas bander, j'ai expérimenté. Donc bon... Dépressif oui peut être mais en tous cas libre et c'est bien.

J'adore la conclusion du Napoléon. Il va mourir. Le mémorial.


Une autre me touche de ce concert.

"Y a t'il quelqu'un qui m'aime ?"... Même les plus puissants se posent cette question qui des fois, quand on est seul face à soi même... Bon, on a pas une armé à questionner...

mercredi 20 janvier 2021

inhumanité et horizon bouché

Je regarde ce qui se passe aux USA, un verre de whisky à la main. Ce matin, j’ai reçu message que la tournée de Serge Lama est annulée (« le verre de whisky à la main » est une phrase d’une de ses plus belles chansons...). 
Entre temps nous apprenons, cartes postales balancées à la gueule, que les restaurants n’ouvriront pas avant le 6 avril. Que les stations de ski c’est mort. 

Demain soir c’est le Castex Comedy Club. Nous aurons quoi ?

Ce supplice chinois est insupportable. Il n’y a rien d’humain dans cette gouvernance. Sinon de l’humiliation. Éviter « l’effet apéro ». Pauvre type, pour qui tu nous prends ?



Le verre de whisky à la main avant de m’en servir un autre, je me désespère de cette situation. Effet apéro le brave Stanislas je lui enverrai ma prochaine prise de sang. 
De cet horizon bouché. Un avenir à la semaine. Tous les jeudis soirs. Aucun projet. Est ce une vie ? « En Marche » tu parles, on est à l’arrêt. Je me retiens sur les insultes...

Dans l’Ehpad de mon village cette semaine 6 sont morts du Covid. Ma grande tante est une des rares négatives. Ma grand mère va bien et j’ai été de la voir ce week-end. Mes parents et beaux parents aussi. 
Moi, j’ai juste le moral dans les chaussettes. 

Aujourd’hui c’était ma fête (une seule personne me l’a souhaité mais je suis un prénom derrière un autre saint...). Le cse dont je suis élu a été traîné au tribunal par ma direction. Parce que nous avons dénoncé une décision abjecte et avons demandé des comptes. 
Le monde d’après est horrible. Inhumain. 

Je regarde Joe Biden. Sans réaction. Nous avons besoin d’humanité. 

mardi 10 novembre 2020

J'espère

"Vous qui entrez ici laissez tout espoir" disait le diable dans l'enfer de Dante à ceux qui arrivaient devant l'entrée.
L'espoir, c'est ce qui nous manque.

Ce soir encore j'avais une chanson de Serge Lama en tête. J'espère...



Sans doute, à trop servir, nos étreintes se sont usées
La colle de nos corps n'a pas soudé les mots brisés
Ton adieu s'est figé dans mon cœur comme du verglas
L'hiver s'installe et les corbeaux sont là

Ton silence est si lourd qu'il finit par faire du bruit
Je tisse des journées qui n'aboutissent qu'à des nuits
Des nuits qui se prolongent et qui s'allongent chaque jour
Où les étoiles poussent des cris d'amour

J'espère, j'espère
Et je prie comme un enfant
C'est mon espoir qui me défend

J'espère, j'espère,
Plus pâle qu'un Pierrot,
Que tu m'écrives un mot

Je me sens comme un loup pris dans la harde du bétail
Je me sens comme un train en grève au milieu de son rail
Je me sens inutile et même habillé je suis nu

Dans mon miroir, je rase un inconnu
Je décortique mes pensées grises avec les doigts
Mon existence crie qu'elle peut se passer de moi
Ma liberté s'attelle aux charrues froides de l'ennui

L'ennui le jour et puis l'effroi la nuit
J'espère, j'espère
Je prie comme autrefois
L'espoir me redonne la foi

J'espère, j'espère
Esclave des gourous
Si tu reviens, je crois en tout

J'espère, j'espère
Je prie à deux genoux
Que ce rien redevienne tout

J'espère, j'espère
D'une foi maladive
Pour qu'un jour, d'aussi loin que tu vives,

Tu m'écrives, "J'arrive!"

vendredi 25 septembre 2020

Respirer devant un texte, une chanson...

La page blanche est la terreur de ceux qui aiment écrire. Oh, nous ne sommes ni Malraux ni Verlaine... Je rêve en ce moment d'être capable d'écrire une chanson.
Le livre de Serge Lama, qui écrit lui même ses textes, me fait me passer de ma psy. Il est à côté de ma souris ce livre, et il est gorgé de textes forts et beaux.

Il y a des textes de chansons qui sont les poèmes d'aujourd'hui. 

Je sais que Serge Lama écrit les textes. Et il demande à des musiciens de les mettre en chanson. Son dernier album, des Cabrel ou Calogero qui sont des as de la mélodie ont mis en oeuvre des textes de Serge Lama. Qui je pense a loupé comme moi les cours de Solfège.

Les muses sont un de ces textes que Cabrel a mis en musique. Lui n'a écrit que le texte. Mais qu'il est beau. 

Serge Lama comme mur porteur... Florent Pagny serait jaloux. Pourtant sa chanson "la solitude", un obscur texte de son album de 2000, m'accompagne comme un nuage noir.

Je pense à ce trou du cul de "supporter" de Lyon qui pour me décrédibiliser dit que ce blog est un journal intime, oui, il a raison. Mais il a aussi l'intérêt de me sentir moins seul, et d'échanger avec des gens qui peuvent avec les mêmes sensations. 

Et en l’occurrence celle du titre. Moi les chansons me touchent. "Souvenir attention danger" de Serge Lama est ma chanson maitre. Ce soir je vois que le texte est vrai, et que les souvenirs sont des dangers. Mais sans eux nous ne pouvons pas construire.
Les amies d'hier (volontairement au féminin) peuvent être les fondations de demain, même si elles ont fait mal. Mais ce qui s'est passé y a 20 ans s'est passé y a 20 ans. 

Je vais peut être lancé un Muse, un "Uprising", pour éviter d'aller me vautrer dans le fauteuil. Sinon, j'ai les alcools et les trucs qu'ils faut. Rimbaud et Verlaine ne tournaient pas qu'à la Contrex...

(après je suis le responsable de tout...)

mardi 8 septembre 2020

D'où qu'on parte

Une de mes chansons préférées de Serge Lama. Qui rappelle notre mortalité.



D'où qu'on parte
Et après mille et trois doux ébats
D'où qu'on parte
Au finish, on ne monte qu'en bas
Tant de mains, cœurs debout, qui nous ont applaudis
Et pourtant nous voici chassés du paradis
D'où qu'on parte
Un jour sonne la fin des clameurs
D'où qu'on parte
La gloire n'est plus qu'une rumeur
Il n'est rien de l'eau claire à la feuille, au caillou
Qui ne meure, l'espoir n'est qu'un voyou
D'où qu'on parte
Les dieux seuls resteront immortels
D'où qu'on parte
D'un tel qu'on fut on restera Untel
Avance!
Vieil ovale.
Avance!
Vieux fœtus
Du berceau à la gloire, de la gloire à l'humus
D'où qu'on parte
Les vainqueurs, les vaincus, les veinards
D'où qu'on parte
On est tous les enfants du hasard
Même notre Soleil dans cinq milliards d'années
S'éteindra, notre ciel est déjà condamné
D'où qu'on parte
On s'épuise en courant, poursuivis
Par la perte
De tous ceux qui nous furent ravis
Il n'y a qu'un chemin, une route, et voici
Le sépulcre là-bas, et là, le crucifix
D'où qu'on parte
On voyage de fleurs en orties
D'où qu'on parte
On revient d'où l'on était parti
Savez-vous qu'avant-hier, j'étais presqu'un oiseau?
Et voyez mon plumage affaissé sur mes os
D'où qu'on parte, d'où qu'on parte, d'où qu'on parte,
C'est pas nous qui tenons les cartes!D'où qu'on parte
Et après mille et trois doux ébats
D'où qu'on parte
Au finish, on ne monte qu'en bas
Tant de mains, cœurs debout, qui nous ont applaudis
Et pourtant nous voici chassés du paradis
D'où qu'on parte
Un jour sonne la fin des clameurs
D'où qu'on parte
La gloire n'est plus qu'une rumeur
Il n'est rien de l'eau claire à la feuille, au caillou
Qui ne meure, l'espoir n'est qu'un voyou
D'où qu'on parte
Les dieux seuls resteront immortels
D'où qu'on parte
D'un tel qu'on fut on restera Untel
Avance!
Vieil ovale.
Avance!
Vieux fœtus
Du berceau à la gloire, de la gloire à l'humus
D'où qu'on parte
Les vainqueurs, les vaincus, les veinards
D'où qu'on parte
On est tous les enfants du hasard
Même notre Soleil dans cinq milliards d'années
S'éteindra, notre ciel est déjà condamné
D'où qu'on parte
On s'épuise en courant, poursuivis
Par la perte
De tous ceux qui nous furent ravis
Il n'y a qu'un chemin, une route, et voici
Le sépulcre là-bas, et là, le crucifix
D'où qu'on parte
On voyage de fleurs en orties
D'où qu'on parte
On revient d'où l'on était parti
Savez-vous qu'avant-hier, j'étais presqu'un oiseau?
Et voyez mon plumage affaissé sur mes os
D'où qu'on parte, d'où qu'on parte, d'où qu'on parte,
C'est pas nous qui tenons les cartes!

lundi 23 mars 2020

Serge Lama nous parle. Je l'embrasse, à Serge... Et je t'aime

Ceux qui me lisent depuis longtemps on peut être compris que mon icone s'appelle Serge Lama. J'aime l'homme, sa vie, son écriture, sa philisophie.
Il a failli mourir et a vu les gens qu'il aimait mourir. "C'est mon ami et c'est mon maitre" est à écouter, ou lire. Car ses chansons se lisent. 

C'est un poète (il ne faut pas les vivre, il faut les rencontrer le soir au coin d'un livre...). Dans le beau sens du terme.
Lire ses chansons.

Son mot m'a touché.

Serge, tu es invité dans le Gard quand tu veux, et quand tu peux. On t'aime, je t'aime. 


[LE MESSAGE DE SERGE]

Mes chers amis,
Je fais partie d'une génération qui, exception faite de la guerre d’Algérie, n'a pas connu de guerre sur son territoire. Je pensais terminer mon existence dans ce confort-là. Eh bien non, me voilà comme vous tous enfermé. Je ne vois ni mon fils, ni ma petite-fille. Je n'entends plus le joli violon de ma belle-fille. Mes amis sont dispersés à travers toute la France. Lors comme vous, c'est à travers le téléphone portable dont j'exécrais l'existence avant cette pandémie que je reçois ma pinte de sourires et de bienveillance.

En un mot, je suis comme vous, et ne jouant d'aucun instrument comme Calo dont je salue la superbe chanson humaniste, ou comme mon amie de longtemps Marie-Paule Belle, je n'ai que mes mots qui, dès qu'ils ne sont pas en vers deviennent banals.

Mais je pense qu'il aurait été de mauvais aloi de vous écrire en vers ce qu’il faut exprimer en mots de tous les jours, alors j'en suis réduit à la prose. Les temps sont difficiles comme le chantait ironiquement Léo Ferré.

Il faut d'autant plus se serrer les pensées positives les unes contre les autres, vu qu’on ne peut plus se serrer les coudes.

Il faut s'unir dans une même et seule pensée volontaire et joyeuse car, pour citer François Mitterrand : « Je crois aux forces de l'esprit ».

Je ne me sens pas catholique mais, comme la philosophe juive Simone Veil, je me sens chrétien. Et pour citer Musset : « Dieu parle, il faut qu’on lui réponde ». Il faut faire appel à cette parole primitive enfouie dans nos cœurs. Mais je veux également que ma parole soit laïque, mais à la façon de l'un des écrivains que j'admire le plus, en tout cas le plus cher à mon cœur depuis l’adolescence : Albert Camus.

Applaudissons chaque soir à 20 heures pour saluer les efforts extraordinaires que fait tout le personnel médical et aussi pour montrer à notre voisin qu'il n'est pas seul.

Applaudissons chaque soir à 20 heures pour saluer les efforts extraordinaires que fait tout le personnel médical et aussi pour montrer à notre voisin qu'il n'est pas seul.
Soyez prudents, croyez dans le désir d’espoir.
Je vous aime.
Serge Lama

jeudi 28 novembre 2019

J'assume tout

J'adore la phrase de Napoléon, qui a donné cette merveilleuse chanson de Serge Lama "J'assume tout".
De Clovis jusqu’au Comité de salut public, je me sens solidaire de tout. ....
Oui la France a eu des périodes noires et des périodes de lumières. Mais de Clovis à Robespierre, de Rousseau et de Voltaire, de l'ombre noire et la lumière, assumer tout est une belle image républicaine. Et nationale. C'est la France.

Nicolas Sarkozy avait fait un magnifique discours sur ce thème à Poitiers en 2007 pendant sa campagne. Je mets un lien vers l'Humanité : je deviens un humaniste complet. Où il reprend cette merveilleuse phrase de Napoléon, en rappelant que la France c'est Jaures et De Gaulle. 
C'est aussi des traîtres comme Pétain hier ou Mélenchon aujourd'hui, grand guerrier en 1914 ou député ancien ministre et ancien sénateur, mais tous deux des collaborateurs. 
Mais nous assumons tout.

C'est la France. Du grand et du petit. De la lumière et de l'obscur. L'éternel et l'éphémère. 


J'assume tout de Clovis à Robespierre

J'assume tout de Rousseau et de Voltaire



J'assume tout, l'ombre noire et la lumière 
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère


J'assume tout, la grandeur et la misère  
J'assume tout, l'éternel et l'éphémère

J'assume tout, l'ombre casquée des frontières 
L'or et la boue, la gloire et les cimetières

vendredi 29 septembre 2017

J'ai trouvé dans un cahier bleu d'écolier

"Souvenir Attention Danger" est ma chanson préférée... Je réfléchissais y a peu à quelles sont mes 5 chansons préférées. En premier arrivait celle là. Sans discussion pour moi, mon coeur est plus rapide que ma raison sur certaines choses...

J'aime Serge Lama. Je l'ai souvent dit. Je le répète. Quand on aime les gens il faut le dire, car après c'est trop tard.

D'ailleurs aujourd'hui c'est la fête de mon papy qui est mort y a déjà 7 ans. Il me manque, et je me rend compte des quelques larmes qui coulent en écrivant mon billet.
C'est la fête de mon grand bébé aujourd'hui, qui a un autre prénom. On le fête aussi.

A part ça rien. Je me dis juste que j'ai retrouvé dans un vieux cahier bleu d'écolier, un vieux poème à l'encre un peu délavé. Des mots d'amour couleurs d'enfance et soudain, un prénom qui ne me dit rien.

Sauf qu'il me dit ce vieux prénom. Ou pseudo. Même si aujourd'hui j'ai trouvé celle qui apaise la nostalgie. Et que j'ai deux enfants formidables.

Un billet de rien. Mais quand même...

(j'essaierai de trouver un jour quatre autres chansons... Peut être "je te promets" de Johnny, "La solitudine" de Laura Pausini, "Always" de Bon Jovi, et "Canta per me" de Yuki Kajiura... Mais c'est 4 chansons que je pose là sans réflexion... Le sujet mérite d'être creusé)

samedi 11 février 2017

Serge Lama : Joyeux anniversaire...

Je ne suis pas dans le fanatisme ou dans le supportérisme. Je me veux trop libre pour ça. Pour ça sans doute que je me suis très vite détourné du militantisme...

Pourtant, j'aime Serge Lama. Très fort. J'aime ce qu'il fait, j'aime ses chansons, ses textes. J'aime l'homme. J'aimerais un jour le rencontrer, parler avec lui, lui offrir un verre de vin. Un Bordeaux de chez lui, ou un Lirac de chez moi.

J'aime Serge Lama. Sans réserve, sans honte, sans retenue. 

C'est son anniversaire aujoud'hui. Je vais faire le fan de base, et lui souhaiter tout le meilleurs. 

Quand j'écoute son dernier album, qui est une merveille, je pense à ce qu'il a vécu. 

Si tu passes par là, joyeux anniversaire Serge. Il y a des gens qui t'aiment, j'en fais parti. Je ne suis pas le seul.

Ma chanson préférée (tout répertoire confondue) est "Souvenir Attention Danger". Elle illustrera mon billet.

vendredi 25 novembre 2016

Bordeaux

Le dernier de Serge Lama est fantastique. La deuxième chanson s'appelle "Bordeaux", et Serge Lama l'avait chanté dans l'émission C à vous. Le live est délicieux.

J'écoute cet album en boucle. Bordeaux, les Muses, Golgotha, Lettre à mon fils... Autant de chansons qui sont des ravissements, des trucs qui mettent des frissons dans le cou.

Cette chanson a réussi son coup, me toucher. Profondément. Là où ça fait quelque chose. Mais Serge Lama y arrive toujours... 

Cette chanson n'a rien de politique ce soir. S'il avait chanté un "Le Mans" qui m'avait autant touché, je l'aurais mis en ligne ce soir. Mais c'est Bordeaux qui a eu la chance d'être visité par les Muses...
J'espère que dans quelques mois, ça ne sera pas Tulle, Frangy en Bresse ou Hénin Beaumont qui pourrait être mise en billet...

Mais la chanson est tellement belle et m'a tellement ému que cette fin de billet ne me rend pas honneur, et me fait presque honte... Que mon billet se termine deux paragraphes plus tôt...

Au bord de ma Garonne belle, j'ai fait mes premiers pas d'oiseau
Plus tard il m'est poussé des ailes, mais mon enfance c'est Bordeaux...