Quand j'étais petit, je ne travaillais pas le mercredi. Je ne me levais pas avec une boule dans le ventre comme ce matin, me disant que j'aurais une journée vraiment difficile, avec des échéances importantes et qui me stressent pas mal, et ce jusqu'à tard ce soir...
Non, le mercredi, je regardais le Club Dorothée à la télé, ou ses ancêtres. Et je jouais à l'Amstrad CPC 6128. Dans les jeux que j'aimais, un des premiers que j'ai eu... Dans une compilation, c'était à la mode, les compilations...
Je jouais à la guerre. Je jouais à IKARI WARRIORS...
Je ne me souviens plus si, à l'époque, il y avait déjà des Familles de France, des Nadine Morano ou des Ségolène Royal, pour venir tomber à bras raccourcis devant la violence de ces titres...Les jeux vidéos, dessins animés japonais, série américaines, seules (et automatiques) responsables de la dépravation de la jeunesse...
Pétard... j'ai été élevé à l'Amstrad, à la Super Nintendo et aux dessins japonais. Je suis devenu ingénieur, élu local, et... à oui merde, blogueur... Est ce de la dépravation ? (enfin, ma mamie est fière de moi, donc bon...)
Si ces hautes autorités morales étaient déjà présentes en 1987, elles auraient sans doute hurler devant Ikari Warrior. LE jeu de guerre sur Amstrad.Rien que le nom, "Ikari Warrior", c'est tous mes 10 ans qui reviennent comme un coup de froid dans la gueule ça...
Le principe du jeu est simple. Vous vous rappelez Rambo ? C'est pareil... Vous êtes seuls (ou à deux, c'est le genre de jeu qui se joue à deux... pas en réseau non, jeune enfant...), et vous devez avancer le plus loin possible. Y a des méchants de partout. Et on ne vous demande qu'une chose : avancez. Tais toi et marche. Tue si on t'emmerde un peu trop devant, mais surtout marche.
Le scénario ? De quoi tu parles, grand ami de Final Fantasy ?
Ce jeu était génial. Scrolling vertical et horizontal. Des armes à ramasser : grenades, fusils, etc.. Des tanks aussi. On pouvait marcher sous l'eau pour ne pas se faire voir. Et c'était jouissif. La musique aussi, les bruitages qu'on semble ne jamais avoir oublié...
C'était Elite qui avait édite Iraki Warrior. Elite, c'est ceux qui ont fait aussi Bomb Jack... La même compilation, sans doute...
En tous cas, Ikari Warrior, c'est une belle période des jeux vidéos. Années 1987, 88, quand tout semble repartir de plus belle... C'est le moment où je suis vraiment né.
Aujourd'hui, je ne jouerai pas à Ikari Warrior. Je ne jouerai à rien... J'espère que la journée sera vite pasée...
Je ne connais pas celui-là !
RépondreSupprimerQuand tu étais enfant, les enfants étaient moins stressés par l'école,aujourd'hui, hélas, il faut un minimum les "pousser" si on ne veut pas que le système les repousse.
RépondreSupprimerMais aujourd'hui, comme hier comme toujours les petits garçons (et filles, oui Olympe, mais moi, j'aimais pas!)jouaient à la guerre.
Que ce soit avec des petits soldats, dans sa tête ou en lançant de véritables assauts, à la campagne bande contre bande; les jeux sont éternels.
Seule leurs formes changent. Les jeux sur PC ou consoles ne sont pas pires que les mondes imaginaires dans lesquels se trimbalaient les enfants d'autrefois.
Ce qui a changé c'est le regard des adultes. Qui sait à présent que s'évader dans un jeu de guerre permet d'évacuer sa violence et son stress? D'apprivoiser la violence du monde.
Beaucoup de gens devenant adultes oublient leur enfance, et perdent toute imagination. Aujourd'hui quand je vois mes gars jouer à Assassin's creed ou Halo 2 ou 3 (?) j'admire les décors et je comprends leurs jeux.
Les jeux aujourd'hui sont plus aboutis et plus passionnants. les adultes qui les rejettent sont parfois un peu jaloux.
Quelques enfants mal dans leur peau en abuseront mais en fait cela a toujours été, des chefs de bandes d'indien torturant vraiment l"ennemi".Hélas comme les enfants mal dans leur peau ont toujours exprimés leur mal être dans la confusion, jeu et réalité.
Ikari Warriors... On pouvait jouait à deux en même temps, quel régal !
RépondreSupprimerNico : un classique pourtant (il ne te dit rien ?)
RépondreSupprimerLady : tu as brillament raison...
Maintenant, je pense aussi que des clichés ont la vie très dure. Et Royal ou Morano, qui ne connaissent pas le sujet, aiment à ce vautrer dans ce facile cliché...
Rubin : oui, il était génial ce jeu...
Bonne aprésmidi
Non, mais s'il date de 87, c'est normal ! N'oublie pas que je suis vieux (et que j'ai commencé de bosser en 87 donc à quitter le domicile familial).
RépondreSupprimeroooooooh ouiiii !
RépondreSupprimerAvec la super grenade (me souviens plus de la couleur) qui éclatait à donf' tous les méchants de la zone, et la possibilité lâche et veule de se planquer dans le tank pendant que le copain se faisait claquer la face par les méchants (voire même carrément de faire le salaud en écrasant le copain) ...
Keskeucétébien ces aprem passées à alterner les DA chez dorothée et la guerre d'Ikari dans la chambre...
Fabrice, c'est vrai que c'était bien...
RépondreSupprimerCa me fait plaisir, sincérement, d'écrire ce genre de billet. Je revois ma chambre telle qu'elle était à l'époque... C'est bien.
Tonton Nicolas, fallait pas s'arrêter de jouer une fois parti de chez papa-maman :))
Bonne aprésmidi
FalconHill,
RépondreSupprimerLe "départ" n'est pas le seul motif (il l'est en partie puisque je n'avais plus d'ordi) mais il y a une autre raison : quand tu passes 8 ou 9 heures par à faire des développements informatiques, tu n'as pas forcément envie de jouer avec un écran en rentrant à la maison.
En fait, tant que j'étais développeur (de 87 à mi 96) ou presque (jusqu'à 99) voire un peu après, je n'ai eu un PC personnel que parce que j'avais des activités associatives et donc du travail de bureautique.
J'avais oublié que c'était ton métier, en effet. Je comprends bien...
RépondreSupprimerun des premiers SNK... d'ailleurs on retrouve Ralf et Clark dans tous les King of Fighters des le 94... Leur team est meme la Ikari Teaｍ (avec Leona).
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