Une nouvelle fois, la presse nationale n'a pas été distribuée dans ma petite Provence provinciale. Parce qu'une nouvelle fois, le Syndicat du Livre SGLCE-CGT s'est mis en grève. Ça faisait longtemps, la dernière était il y a une dizaine de jours.
Que reproche le Syndicat du Livre cette fois ? Un projet de loi que va voter le Sénat, qui propose de modifier cette incroyable Loi Bichet qui oblige les groupes de presse à adhérer à des coopératives type Presstalis pour leur distribution commune. Et permettrait donc aux groupes de presse de ne plus obligatoirement utiliser ces messageries de presse pour leur diffusion.
Messagerie de presse d'ailleurs assez chère, qui fait que la presse quotidienne française est une des plus chères du monde. Satmag rappelle : "Tous les autres observateurs de ce marché savent que la distribution des journaux est nettement plus couteuse en France que dans tous les autres pays. Seul 10% du prix de vente revient dans les caisses des journaux. Le reste part dans le papier, l’impression et la distribution."
Donc le syndicat du livre (dont les pratiques syndicales demeurent quand même assez spéciales, et contestables...) dis non. Ne changeons rien, ne bougeons rien. Le conservatisme syndical, c'est toujours remarquable...
Par contre, les journaux sont disponibles en ligne. C'est amusant, d'ailleurs, de voir comment le syndicat du livre promeut finalement Internet, concurrent du papier...
Enfin, peut être que comme dans bien d'autres domaines (malheureusement), ce syndicalisme anachronique de classe contribuera à la mort de ce qu'il prétend défendre. Peut être que la fin de ce système de distribution de la presse serait, enfin, une bonne nouvelle pour la Presse.
Pour le gars qui achète son canard le matin, en tous cas, cela sera une excellente nouvelle.
Que reproche le Syndicat du Livre cette fois ? Un projet de loi que va voter le Sénat, qui propose de modifier cette incroyable Loi Bichet qui oblige les groupes de presse à adhérer à des coopératives type Presstalis pour leur distribution commune. Et permettrait donc aux groupes de presse de ne plus obligatoirement utiliser ces messageries de presse pour leur diffusion.
Messagerie de presse d'ailleurs assez chère, qui fait que la presse quotidienne française est une des plus chères du monde. Satmag rappelle : "Tous les autres observateurs de ce marché savent que la distribution des journaux est nettement plus couteuse en France que dans tous les autres pays. Seul 10% du prix de vente revient dans les caisses des journaux. Le reste part dans le papier, l’impression et la distribution."
Donc le syndicat du livre (dont les pratiques syndicales demeurent quand même assez spéciales, et contestables...) dis non. Ne changeons rien, ne bougeons rien. Le conservatisme syndical, c'est toujours remarquable...
Par contre, les journaux sont disponibles en ligne. C'est amusant, d'ailleurs, de voir comment le syndicat du livre promeut finalement Internet, concurrent du papier...
Enfin, peut être que comme dans bien d'autres domaines (malheureusement), ce syndicalisme anachronique de classe contribuera à la mort de ce qu'il prétend défendre. Peut être que la fin de ce système de distribution de la presse serait, enfin, une bonne nouvelle pour la Presse.
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