J’ai lu un billet sur la mort qui m’a vraiment laissé sans voix… Et pourtant, j’avais envie de l’évoquer, tellement il m’a parlé…
C’est Zette qui l’a mis en avant, dans un de ces 3 C régulier. Il est tiré du « Blog de Sandra », un blog que je ne connaissais pas. Et le titre est à la fois juste, beau, et d'une cruelle évidence : « la mort ne nous appartient pas ».
Je trouve ce billet est magnifique. Il parle simplement de la mort. Celle qui rode autour de nous. Celle dont on sait que de toutes manières on croisera fatalement sa route, la vie étant une histoire qui se finit toujours mal…
Et donc Sandra, qui parle de la manière dont elle a considéré, pendant longtemps sa mort (« Je n'ai jamais vraiment pensé à la façon dont j'allais mourir. »), a cette remarque qui m’a vraiment touché très fort :
Il aurait pu connaitre son arrière petit fils, qui porte son prénom en deuxième position. Mais mon papy, qui a déjà loupé notre mariage, est mort avant…
« Cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman… ». Sans son papa. Ces mots de Sandra m’ont fait l’effet de ce glaçon que le crétin viendra glisser dans votre dos, entre la colonne et la chemise. Sauf qu’il n’y avait derrière moi aucun crétin. Juste une vérité, une réalité.
Je ne sais pas si j’ai peur de la mort. Je ne sais pas si j’ai peur de ma mort. Je ne sais même pas si j’ai peur de laisser mon fils et ma femme tout seul.
Par contre, égoïstement, je me suis rendu compte en lisant ce billet que j’avais peur, parfois, de ne pas le voir grandir, de partir avant. Peur que ses papys et ses mamys, qui sont là tous les quatre, ne puissent le voir grandir.
En fait, je me rends compte d’un – légitime – égoïsme… Et je n’en souffre aucune honte.
C’est drôle de penser à la mort aujourd’hui, et d’avoir envie d’en écrire un billet. Quand je me suis levé, je ne me suis pas souvenu tout de suite de la date, de l’anniversaire de la mort de mon grand-père que j’aimais vraiment. J'ai juste trouvé qu'il pleuvait beaucoup pour une fin de mois de Juillet...
Et puis là, quand les mots ont commencé à s’écrire sur cette page Word qui fera quelques instants plus tard le billet que certains sont en train de lire, je me suis souvenu…
Je souhaite juste que mon fils puisse profiter aussi longtemps que moi de ses papys, de ses mamys, de ses parents. Et qu’ils puissent longtemps le voir grandir longtemps, bien longtemps…
C’est Zette qui l’a mis en avant, dans un de ces 3 C régulier. Il est tiré du « Blog de Sandra », un blog que je ne connaissais pas. Et le titre est à la fois juste, beau, et d'une cruelle évidence : « la mort ne nous appartient pas ».
Je trouve ce billet est magnifique. Il parle simplement de la mort. Celle qui rode autour de nous. Celle dont on sait que de toutes manières on croisera fatalement sa route, la vie étant une histoire qui se finit toujours mal…
Et donc Sandra, qui parle de la manière dont elle a considéré, pendant longtemps sa mort (« Je n'ai jamais vraiment pensé à la façon dont j'allais mourir. »), a cette remarque qui m’a vraiment touché très fort :
« Mais depuis que je suis maman, les choses ont changé. La peur parfois me glace le sang, la peur est là.Je crois avoir toujours pensé à la mort. Parfois, j’ai essayé d’en parler ici. Avec mes mots, maladroits… La mort des autres, de ceux que j’aime, de ceux qui me sont proches. L’an passé, j’ai vraiment su ce que c’était de perdre des gens qu’on aime très fort : cela fait un an aujourd’hui que mon papy nous a laissé.
Oui, cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman........ »
Il aurait pu connaitre son arrière petit fils, qui porte son prénom en deuxième position. Mais mon papy, qui a déjà loupé notre mariage, est mort avant…
« Cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman… ». Sans son papa. Ces mots de Sandra m’ont fait l’effet de ce glaçon que le crétin viendra glisser dans votre dos, entre la colonne et la chemise. Sauf qu’il n’y avait derrière moi aucun crétin. Juste une vérité, une réalité.
Je ne sais pas si j’ai peur de la mort. Je ne sais pas si j’ai peur de ma mort. Je ne sais même pas si j’ai peur de laisser mon fils et ma femme tout seul.
Par contre, égoïstement, je me suis rendu compte en lisant ce billet que j’avais peur, parfois, de ne pas le voir grandir, de partir avant. Peur que ses papys et ses mamys, qui sont là tous les quatre, ne puissent le voir grandir.
En fait, je me rends compte d’un – légitime – égoïsme… Et je n’en souffre aucune honte.
C’est drôle de penser à la mort aujourd’hui, et d’avoir envie d’en écrire un billet. Quand je me suis levé, je ne me suis pas souvenu tout de suite de la date, de l’anniversaire de la mort de mon grand-père que j’aimais vraiment. J'ai juste trouvé qu'il pleuvait beaucoup pour une fin de mois de Juillet...
Et puis là, quand les mots ont commencé à s’écrire sur cette page Word qui fera quelques instants plus tard le billet que certains sont en train de lire, je me suis souvenu…
Je souhaite juste que mon fils puisse profiter aussi longtemps que moi de ses papys, de ses mamys, de ses parents. Et qu’ils puissent longtemps le voir grandir longtemps, bien longtemps…
Parce que s’il est vrai que la mort ne nous appartient, la vie oui… Profitons en autant que possible…
Sujet pas facile... Mais je n'ai pas d'enfant.
RépondreSupprimerJ'avoue y penser de nouveau puisque j'ai remis ça il y a 3 ans, ça m'arrive de temps en temps, dans les transports par exemple. Heureusement la suractivité des gamins font qu'on a généralement pas trop le temps de cogiter ce genre d'idées noires.
RépondreSupprimerIl est magnifique ce billet. @Jegoun t'es sans coeur.
RépondreSupprimerMoi, c'est l'inverse (oui, désolée, je ne sais pas comment on fait les bébés) J'ai vachement pensé à mes parents quand j'étais en Syrie et à ce qu'il adviendrait s'il m'arrivait qqch.
Ca fait vachement cogiter. C'est aussi pour ça que je ne suis pas restée plus longtemps quand j'ai été secouée... pas l'envie qui manquait. Du coup, tu m'as fait me souvenir qu'once upon a time, j'avais écrit ca http://seteici.midiblogs.com/archive/2010/05/03/ma-famille.html
Bizoux
Nicolas,
RépondreSupprimerNon Nicolas, ce n'est pas un sujet facile...
El Camino,
Mais je ne sais même pas si ceux sont des idées noires en fait...
Ju, il a un coeur énorme Nicolas.
Ton billet m'a beaucoup touché, à postériori...
Je vais aller le lire ... la mort comme la vie nous appartient, c'est juste le moment du passage que nous ne décidons généralement pas (sauf suicide)...
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