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samedi 25 avril 2020

Bière et samedi soir

Fin de 15 jours de vacances imposées. Je n’ai rien fait côté boulot sinon croiser hier mes deux directeurs adjoints dans mon village. Je ne rentrerai pas de suite.

15 jours à faire du sport, j’ai maigri. A travailler mon jardin, à réparer plusieurs fois la piscine. A lire, refaire les Uncharted version PS4. 

Pas envie de reprendre lundi. Pas envie de reprendre des relations toxiques avec des gens toxiques. Mais on verra. 

Demain je profiterai du dimanche. Si ma dernière réparation de piscine a marché... 


mardi 25 février 2020

Rester positif c’est pas facile tous les jours

Des constats bêtes en rentrant ce soir. Après bébé faucon hier qui a fait une rentrée avec 39° de fièvre, bébé 2 a passé sa journée à vomir. 

Depuis deux mois je ne dors plus. J’ai des amis mais mes ennemis ont touché juste et fort. Et j’ai pris des coups auxquels je ne m’attendais pas. 



Je n’aurais pas été capable de subir une campagne municipale. Ne pas être candidat est presque une question de santé personnelle. 

J’écris des messages brefs. Pas positif. Mais être positif je ne le suis pas. 

Sinon l’avis du médecin Faucon que je suis n’imagine pas du coronavirus à la maison. Mais nous sommes tous malades oui. 

2019 était en fait une belle année avec le recul...


dimanche 5 janvier 2020

Remettre la machine en route

2019 aura été un cauchemar quasi-continu. Lorsque j'ai pris cette photo d'un lever de soleil à Frontignan le 31/12/2019 à 8h20, Bébé Faucon était en train de vomir tout ce qu'il avait dans le ventre. Depuis 5 heures du matin. Le symbole était dur, une année qui a été horrible. Une reconstruction que j'ai essayé, qui a tenu le temps d'un automne où j'étais un roc.

Et la fin de l'année où tout partait en vrac. 


Puis début 2020. A Falconette d'avoir la gastro. Puis recevoir une lettre comme un coup de couteau. Se voir reprocher des actions qui datent de 4 mois, qui nous paraissaient rien mais qui ont blessé des gens que l'on aime.
Et s'écrouler alors que l'année n'a pas commencé depuis trois jours. Voir bébé 2 vomir à son tour. Et avoir envie de s'enterrer sous le sable de cette jolie plage héraultaise.



Pourtant, faut remettre la machine en route. Car 2020 est encore très (très) long. Demain, je vais découvrir un nouveau bureau, un nouvel endroit. Pas par choix, mais parce que comme je disais sur le dernier billet, la "transformation" est à la mode...
Je lisais une interview du responsable CGC de France - Télécom / Orange... Et je crains que ce monde "En Marche" ne soit le monde de la violence, de la malveillance, de la loi du plus fort.

Remettre la machine en route. Demain, je serai peut être KO. Mais je sais contre quoi je dois lutter. Et je lutterai.

Quelques images avant de reprendre le boulot demain. Marseille et Nîmes se sont qualifiés dans une douloureuse douleur. J'espère que ces premiers de 2020 ne seront pas l'image de cette année, mais il ne tient qu'à moi de faire en sorte que. Redevenir acteur.

Remettre la machine en route. Simplement.


vendredi 3 janvier 2020

Encore 364 jours en 2020...

Le titre évoque bien mon état d'esprit. J'en suis désolé. Pourtant je devrais commencer par deux choses. Présenter mes sincères vœux de bonheur à ceux qui passent par là. De manière volontaire ou par hasard (content de la visite sur mon dernier billet).
Et par rapport à mon dernier billet, dire que je suis content de voir que nous ne sommes pas des montagnes, et qu'on peut reparler à des gens que l'on apprécie et avec qui nous avons été de bons amis. Cela ne veut pas dire que tout reviendra comme avant, mais ça fait du bien, ça m'a fait du bien.

Pour autant, les photos de mers et d'étangs n'atténueront pas l'amertume de ce début d'année. Nous avons fini 2019 dans un drôle de chaos. L'appartement de Frontignan, face à la mer, était génial.
Mais Bébé Faucon malade (et bien malade) le dernier jour de l'année. Falconette le deuxième jour de l'année. Et Bébé 2 au début du troisième jour.



Entre temps, mon PC alterne écran bleu et pas bleu. Ma Fitbit Charge 3 est en rade. Elle devrait être remplacée mais c'est pénible. L'iPad de Bébé 2 accuse aussi son age.

Le pire est un carton, un courrier, qui m'a profondément fait mal. Je n'emploierai pas le mot de trahison, car l'attitude des gens vis à vis de soit a toujours une source : soit même. J'ai une vision conne des choses, mais si quelqu'un me fait du mal ou me veut du mal, c'est qu'à un moment j'ai eu une mauvaise attitude.
Sauf que là j'ai pris un coup que je n'ai vu venir de nulle part. Je suis groggy depuis deux jours. Je ne sais plus où j'habite. 

Je ne parle de la reprise du boulot lundi matin. Dans son délire de "transformation", Macron a accompagné des mentalités délirantes dans nos entreprises. La mienne perd toute humanité. Le café, qui a toujours été gratuit, sera payant à partir de lundi. Et la "transformation" doit continuer. 
Pour moi, elle passera pas la découverte d'un nouveau bureau à un endroit totalement différent de là où je travaille depuis un moment...



France Télécom est devenu Orange dans la douleur. J'ai l'impression que dans son délire de "transformation" vers un "nouveau monde", Macron a infanté des monstres. 
Maxime Tandonnet a publié un très beau texte "à quoi sert il d'avoir raison". Je m'y suis reconnu lorsqu'il parle ainsi : 
"Nous savions, nous autres, dès le début, que le martèlement autour de notions prétentieuses comme le « nouveau monde » ou la « transformation de la France » couvrait un vertigineux néant. La fuite quotidienne dans la posture, le mépris des gens et la mystification permanente, érigés en dogmes de gouvernement, ne pouvait évidemment conduire qu’à la catastrophe. Sans doute, la déconnexion de la classe dirigeante avec la Nation n’a jamais, depuis 1945, atteint un tel niveau."

Bonne année à tous quand même. Essayez d'avoir un peu le bruit des vagues dans la tête. Moi, je vais essayer de reprendre une respiration "normale". Et d'éviter de trop subir 2020. 



Là, pour l'instant, je subis. Vraiment. 

mardi 31 décembre 2019

Adieu 2019 (et non, pas merci)


2019 va s’achever dans quelques instants. D’habitude, les années précédentes, je faisais un billet rétrospectif des billets écrits dans l’année les plus lus. Cette année, je n’en ai aucune envie.

Depuis que j’ai ouvert ce blog en 2004, c’est l’année où j’ai écrit le moins de billet. J’avais ouvert ce blog comme un à une amie à qui parfois je repense avec tendresse. Mais je pense que mes pensées sont comme mes mots : ils n’atteignent plus Eurydice (Elaurys) depuis bien longtemps. C’est dommage.

J’avais écrit 583 billets en 2010. Cette année, je suis quand même surpris d’en avoir écrit 143. Ca reste moins qu’en 2005 où je n’étais lu par personne, ou presque.

2019 restera une année noire pour moi. Je la termine au bord de la mer. Epuisé. Des amis proches sont venus passer le réveillon avec nous, c’est bien.
Finir l’année à Frontignan, à côté de cette merveilleuse ville qu’est Sète, c’est chouette. Mais finir cette année, c’est bien tout court.



Professionnellement et personnellement, 2020 me parait effrayante. Je ne sais pas si je survivrai (propre et figuré) à une année aussi horrible que 2019. Mais partant du principe que ce qui ne tue nous rend plus fort, je ne suis pas loin d’être invincible. En tous cas, je me suis musclé, physiquement et moralement.
Ma meilleure amie m’avait dit qu’il fallait que je passe cette année au « Falconhill 2.0 ». Sauf qu’en début d’année, il y a eu un crash système pendant la mise à jour… Il a fallu un moment pour revenir à une version stable. Je pense être proche du 2.0, mais « convalescence » m’a dit le médecin du travail et une dame à qui je parle beaucoup. « Convalescence », le mot est beau.

J’écris en ce début de matinée ce billet qui est programmé pour être mis en ligne ce soir. Je vais aller marcher le long de la plage. En évitant de trop me pencher sur le passé. En de trop regarder loin devant. Vivre l’instant présent. Quand on court, il ne faut ni passer son temps à regarder derrière (sinon on se prend un arbre), ni regarder trop loin devant (sinon le trou est terrible pour la cheville).
Je suis content que 2019 s’achève. Pour 2020, on verra.

Merci à ce qui ont été présents. J’ai reçu des mots très touchants. Des commentaires et mails privés très gentils. Je leur transmets mes vœux les plus sincères.
A eux et aux autres. A tout le monde, ceux qui m’aiment et ceux qui ne m’aiment pas. Mais à ceux qui m’aiment, je les appuie un peu plus.

samedi 1 juin 2019

Un drôle d'anniversaire personnel...

Petit moment de vie personnel. Pas des meilleurs. 

Il y a un an, le 1er Juin 2018 à Lyon, vers 9h et quelques, j'ai connu une expérience... traumatisante. Inquiétante. Sur le moment ça fait drôle, un an après c'est pareil.
J'ai connu un malaise avec une perte de connaissance. Pas longue, quelques secondes. Mais ça parait une éternité où tu ouvres les yeux avec des gens (dont un ami) autour de toi et où tu poses la question "je suis où ?".

J'étais à Lyon. 18 ans avant le président du Conseil général du Rhône Michel Mercier me remettait mon diplôme d'ingénieur à 100 mètres. Là j'étais à l'Hôtel Mercure. Pas pareil.

Rien de grave. Un malaise vagal. Qui aura été le départ d'une année avec beaucoup de malaises, symboliques. Et en tous cas une alerte. Plus que symbolique, réelle. 

Je suis suivi. Physiquement, mais pas que. Depuis des alertes j'en ai eu d'autres. Des dures. Faut tenir. 

Aujourd'hui, j'ai passé la journée à finir le dernier Jean-Christophe Grangé "la dernière chasse" (qui se dévore) pendant que mes enfants jouaient dans la piscine et que Falconette plantait des jolies fleurs. Il faisait beau. Premiers coups de soleil. C'était une belle journée.




Finalement, ça aura été une belle semaine. C'est le plus important. 

Et les souvenirs pour Lyon restent positifs et beaux. Et je ne suis pas encore mort, je tiens toujours debout, solide. 



samedi 2 mars 2019

Se perdre dans l'écrit et dans les chemins

J'ai beaucoup aimé le billet "côtoyer les étoiles et toucher la lune" de la très délicateuse blogueuse Pêche églantine. Nous sommes très loin du blog politique, bistrot ou collègue que je fréquente régulièrement. Mais plus une blogueuse "santé fitness", mais surtout quelque part une blogueuse assez intime et personnelle, qui écrit des billets qui arrivent à me toucher mon petit cœur entouré d'une barrière de pierre de Tavel.

Le billet que j'ai mis en lien commence par ces mots : "J’écris cet article sur un coup de tête, prise par l’amour des mots, le besoin de garder une trace de ce moment magique et l’envie folle de partager les sensations étranges que je ressens. Il est 5 heure du matin et je suis actuellement en état de surexcitation intense, sans explication..."

Chacun ressentira ce qu'il voudra, ce qu'il pourra aussi. Mais ce truc "je commence à écrire quelque chose dont j'ignore où il m'amènera", j'aime vraiment. Cela m'a toujours touché. Cela me rappelle des billets de blog que j'ai écrit lors des belles périodes de la blogosphère, où j'alternais photos et écriture. Sans forcément savoir où j'irais. Sans autre but juste d'écrire, écrire, écrire.

C'est ce que je fais ce matin à 7 heures, avec le café et quelques briochettes à coté de ma souris.


Partir sans savoir où on arrive.

Quand je pars marcher, c'est un peu ce que je recherche. J'ai pris ma fin de semaine pour aller marcher (et accessoirement faire mes oliviers et couper mes arbres, c'est des douleurs dans les omoplates c'est terrible).
Ces photos ont été prises hier matin. Je suis parti marcher à 8h30, pour 20 km de marche entre les villages gardois de Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste, le célèbre Lirac. Tavel est un peu plus loin. En plus des pierres, il y a des galets à Tavel...

Cet endroit de marche est parfait pour "se perdre". Dans des endroits où le réseau téléphonique ne marche pas. En 2014, je me suis fait une entorse de la cheville au milieu de rien, dans un endroit qui s'appelle joliment "l'homme mort". C'est à la fois flippant, douloureux, mais quelque part jouissif.
Hier, quand je savais que pour retrouver ma voiture, il me faudrait parcourir encore au minimum 10 km, et que je sais être au milieu de rien, c'est génial.

Hier, j'ai marché plus de 20 km. Petit froid au matin. Mais après 11 heures, transpiration, chaleur. Et odeur d'une nature qui se réveille...


Ecrire sans savoir où l'on va s'arrêter. C'est difficile à explique cette adrénaline qui prend quand on commence à écrire un texte. J'ai essayé de l'expliquer chez moi, aussi pour me défendre d'écrits qui sont tombés dans des yeux pour lesquels ils n'étaient pas destinés. Difficile d'expliquer et de décrire l'endorphine qui émane de l'écriture. Difficile à contrôle aussi, malheureusement.

Là, j'écris un billet. Qui sera lu, ou pas. Des fois on écrit pas pour être lu, mais juste pour écrire. Parce que ça fait du bien. Parce que c'est chouette.

Je parle souvent de "l'ancienne blogosphère". C'était avant, avant le tweet de 240 caractères où le seul but est de clasher, parfois de faire mal. On écrivait des billets pas forcément "de fond" (soyons modestes nous n'avons rien révolutionné et nous n'étions pas Voltaire et Diderot), mais des billets où on se laissait le temps d'écrire. Où on prenait le temps d'écrire.
Ces derniers étaient écrits avec un clavier. Parfois avec un Word avant. Cela permet de se poser davantage qu'avec une tablette ou un iPhone, où forcément la capture d'écran accompagnée d'un message lapidaire.

Aujourd'hui, on écrit moins.


Ecrire pour soi, sans forcément rechercher à être lu. C'est surprenant mais c'est vrai. Avant, nous avions le "journal intime". En MathSup et Mathspé, je passais une heure le soir à écrire avec le stylo plume. J'ai, caché dans mon tiroir du bas à côté de mon bureau, plusieurs cahiers A4 rempli de textes. Pas forcément bien écrit.
J'ai montré un de ces cahiers y a quelques temps à ma première petite amie, qui aujourd'hui est une de mes meilleures amies. Car elle a été une des "stars" de ces cahiers. Qui ne seront jamais lu. Ni relu par moi. Mais je les garderai.

Un jour peut être quelqu'un les trouvera. Un de mes enfants y tombera dessus. Peut être qu'ils voudront les lire. Peut être qu'ils tomberont sur mon blog, où j'ai des billets écrits en 2014. Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin étaient à la tête du pays. Eurydice (ou Eulaurys) était encore présente dans mon cœur, puisqu'elle a été à l'origine de la création de mon blog.
Que j'avais ouvert chez Falconette quand elle habitait en Picardie. Je m'en souviens comme si c'était hier. Mais c'était y a 15 ans...

Depuis de l'eau a coulé sous le pont de Montfaucon. Et deux enfants sont arrivés. J'ignore où est Eurydice Eulauris. Elle ne doit plus me lire. Si elle me lit, elle saura que je vais bien et que ça me ferait un jour d'y reparler, même de manière épistolaire.



Ecrire... J'ai retrouvé cet été l'envie d'écrire. Beaucoup de mails. Avec le danger que ça comporte. Ecrire un mail sans savoir où on va aller. Ecrire un mail sans s'arrêter. Ecrire un mail non plus avec ses doigts mais avec ses tripes...
J'ai beaucoup écrit. Trop. Mais j'ai pu écrire des mots qui m'étaient important. Ils ont failli me coûter cher ces mails. Très cher.

Surtout ces mails qui sont longs, qu'on ne relit pas, et qu'on envoie quand même. Avec le risque qu'ils soient mal interprétés, mal compris. Sans compter que les écrits restent. C'est ça qui est beau avec l'écrit. Mais c'est ça qui est aussi dangereux.



Ecrire et marcher. Ecrire sans savoir où on va s'arrêter. Comme cette marche qui nous amène on ne sait où.

Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit un billet comme ça. Qui n'a même pas vocation à être lu. Mais qui fait du bien à écrire.

vendredi 1 mars 2019

J'ai grandi (photo de moi)

Une photo de moi prise ce matin lors d'une très jolie marche au milieu de rien, entre Saint Laurent des Arbres, Saint Victor la Coste et Tavel.
Oui ça affine ma silhouette la marche. Mais j'ai maigri, je suis passé dessous les 84 kg. En IMC je suis dans le vert.


Il fait beau. J'ai pris deux jours pour finir la semaine avec de la marche (beaucoup) et de la taille d'arbres et d'olivier. C'est agréable.

jeudi 27 décembre 2018

2018 en rien

Normalement j’écris un billet avec les 12 articles qui ont fait mon année. Mais cette année j’ai bu. Surtout ce jour là. Et encore ce soir je ni'ai pas encore commencé.

Le vin en avant, et ceux en arrière, sont ceux de mon meilleur ami. Il tweet depuis pas longtemps ce con, sous le mignon pseudo Domaine Beaumont. Il a même un site internet (qu'il ne gère pas, il a des trop gros doigts).
Il a été important pour moi. 


Un vigneron de Lirac, un coin du Gard. Des vins en face de château neuf du Pape, qui dans leur grande évolution, les valent bien.

Cette photo a été prise hier à Saint Chamond, Noël avec la famille de Falconette. Elle avait besoin de revenir chez elle. Ce soir, nous serons à Saint Hilaire Cusson la Valmitte, au milieu de rien. Avec les enfants, les beaux parents, la cheminé, Galia le petit chien, et des vins. Et j'en suis heureux de cette soirée de réveillon du jour de l'an. 

J’ai eu une année 2018 difficile. Peut être la pire depuis 2002. Entre temps il y avait 2010, mais mon mariage l'avait rendu heureuse.  
Cette année Falconette et les enfants ont failli me mettre hors jeu. Je n’ai rien fait de mal, mais...
Mais je n’ai pas été bon. Lorsque l'on mélange la générosité avec le n'importe quoi, le mélange peut être explosif. Cherchez sur Youtube "Sodium + eau", vous aurez ce qui a failli m'arriver...

Ce qui est "amusant", c'est qu'en 2002 mes tourments auront une pour origine un pseudonyme d'origine grecque (normal : époque Saint Seiya), Eurydice. Comme je recommence à écrire ce prénom et qu'on l'a même prononcé dans le salon familial, l'écrire ne me fait plus rien. Même, j'avoue, j'aimerai lui reparler. A 41 ans, 16 ans plus tard, on vieillit, on évolue. On pardonne et on se pardonne.
Il faudrait que je parle avec des personnes qui connaissent le grec car j'aimerais savoir ce que signifie la fin de prénom "ice". J'imagine que ce n'est pas de la glace. Mais la dernière finissant en "ice" que j'ai rencontré, ca a été quelque chose...

Une année 2018 difficile. Avec ma famille proche. Ce qui rend ma présence dans ma belle famille finalement comme une bouffée d'oxygène. A mon travail, où j'ai pris des responsabilités qui m'ont mis en ligne de mire. Avec des proches, où trop écouter et agir en pensant être le super héros qui va résoudre tous les problèmes a failli m'être fatal, et me faire perdre ce foyer qui est tant pour moi.

Je termine 2018 épuisé. Je suis passé d'une avant dernière semaine à 35°C de fièvre à la semaine dernière où je culminais à 40°C.  En moyenne c'est bon remarquez...
Je termine 2018 en étant un autre homme. Ma meilleure amie (qui fut aussi ma première petite) m'a dit par téléphone, une semaine avec un jour qui restera comme un presque drame personne : "tu es un bon papa et et un bon mari : redevient un excellent papa et un excellent mari, comme tu es un cet excellent ami qui tu peux être pour certains".

Souvent on oublie les siens, son premier cercle. Et être un super héros pour les autres c'est bien, mais c'est d'abord Chichi, San Gohan et San Goten qui ont besoin de San Goku. C'est ça que je dois être.



Bilan de blog : 207 billets en 2018. Ca baisse encore. 254 en 2017, 234 en 2016, et les nombres sur-réalistes de 380 en 2015 et 479 en 2014. 2009 et 2010 on dépassait les 550, c'était l'esprit de la Comète.

Moins de billets, mais des billets plus intimes, plus personnels. Quand j'écris un billet "de fond", je m'applique. Sinon, je poste des photos, des bêtises, des soupirs.
J'aime les discussions que j'ai, avec quelques anonymes sympas, avec mon ami Nicolas (qui blogue moins aussi et a d'autres préoccupations), Juliette, Amy, Pierrot, et pleins d'autres que je ne cite pas mais à qui je pense. Globalement, j'aime bien ces petites discussions.

Je ferai peut être mes 12 billets de 2018. Peut être pas. Je verrai. 



dimanche 25 juin 2017

Ça grenouille, ça girafe, et pourtant...

Toujours un billet de rien. Mais à 35° on ne fait pas de contenu. On profite quand on peut, on lit la suite de Michael Connelly, on profite de ses enfants et des gens qu'on aime.
Le reste c'est mon village qui a voté aujourd'hui suite à la démission (trahison ?) d'une partie du conseil. La participation est supérieure à 50% et le résultat est, à 40 voix près, en la defaveur du camp que je soutenais in petto. Décidément, je suis un piètre supporter...

J'ai un peu de peine. Dans les villages on se connaît tous, et j'ai une proche cousine et des amis dans la liste victorieuse. Mais certaines méthodes et valeurs me sont insupportables, et malgré le bon rosé de Provence ce soir, une amertume remonte de l'osophage.

Mais une fois que j’ai fini de disserter maladroitement sur la nature humaine, je vois mon grand bébé courir dans les arrosages et rire aux éclats. Les élections et jeux de pouvoir il s'en branle. 

Je les aime mes bébés. Sans doute est ce pour moi une fuite facile, une excuse à deux balles, mais bon...

dimanche 2 avril 2017

Drôle de campagne ?

"Nous sommes en train de vivre une campagne électorale étrange où les médias évitent soigneusement d’aborder les questions de fond. L’autorité de l’État ? Les déficits ? Le chômage? L’éducation nationale? La santé ? Les flux migratoires ? La menace islamiste ? L’avenir de l’Union européenne ? C’est comme si la France n’avait pas de défis à relever et, depuis deux mois, les médias préfèrent passer la vie de François Fillon au peigne fin, à la recherche de la faute qui le fera définitivement tomber. Une sorte de feuilleton judiciaire s’est donc opportunément substitué à la campagne. Pour enfoncer le clou, Christine Angot est invitée sur les plateaux de télévision pour hurler sur le candidat. C’est comme si nous étions en train de vivre la fin de la politique. Où sont les grands débats d’idées qui opposaient la gauche et la droite ?..."

Cette introduction est celle d'un très bon billet de Noix Vomique, qu'il intitule "drôle de campagne", sans point d'interrogation à la fin. Si j'en rajoute un, de point d'interrogation, c'est que je ne la trouve pas drôle du tout, cette campagne...
Son billet met en conclusion le caractère spécial de la très possible victoire de l'héritier de François Hollande. Dans cette situation d'une campagne qui n'a pas lieu. Ubuesque. J'avais parlé de scénario à la Houellebecq, mais on est au delà.

Il a raison de se poser ces questions. Qui se souvient que hier, des églises étaient attaquées en France, et des curés assassinés ? Des caricaturistes et des jeunes étaient massacrés par des islamistes fous, qui s'en souvient ?
Et au delà de ça, qui se rappelle que des voitures de polices étaient incendiées avec des policiers dedans ? Qui se souvient que des référendums ont été balayés par des délinquants et des casseurs ? 

Et le reste ? Une pression fiscale délirante, dont la partie active et productive de la France a été la victime. Une industrie qui se meurt, chez moi c'est terrifiant et inquiétant. 

Drôle de campagne ? Non, inquiétante. Nous avons l'impression que rien ne s'est passé. Que rien ne se passe. Et qu'au final, rien ne se passera. Nous avons perdu 5 ans, nous sommes en train de perdre ce qui va suivre.
En tous cas, nous n'avons pas eu de campagnes. Nous aurons une élection qui n'en sera pas une. Comment avoir de l'espoir en demain ?

mercredi 17 février 2016

Printemps gardois

Temps printanier ce dimanche. J'en ai profité pour montrer à bébé Faucon des coins jolis vers chez moi. Partir à l'aventure...

Dont ce point de vue magnifique de Roquemaure.

Il a fait beau ce week-end. Les amandiers sont en fleur. C'est joli.

À part ca je n'ai plus le temps de rien en ce moment. Absorbé par le boulot. À fond. Départ quand mes bébés dorment encore. Et retour quand ils sont déjà douché et en pyjama. Oh, rien d'exceptionnel, je suis un ingénieur moyen, comme beaucoup.
Mais un peu fatigué. Simplement fatigué.

Ca m'évite d'écrire des billets sur ces footballeurs très "Racaille Football Club", sur Mélenchon qui appelle à la discrimination selon le métier que l'on exerce, ou sur cette classe politique qui m'écœure...