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jeudi 21 mars 2013

Eradiquer les blaireaux, vaste programme...

J'avais loupé cette délicieuse vidéo proposé par le très bon Hashtable, dans ce très bon billet joliment appelé : "un président à la hauteur et aimé de tous"... (oui, il parle de François Hollande).

 Je ne pense pas que le président parle de certains militants zélés et bas du front de notre délicieux Front de Gauche National...
"C'est celui qui dit qui est" dirait le philosophe...Mais qu'importe, elle m'a amusé cette vidéo. Et pour une fois il m'aura amusé, ce président...
Bah, il nous reste au moins ça, à défaut d'autre chose...

dimanche 3 février 2013

Les copains d'abord... (ceux du pouvoir en particulier)

L'article en double page du Parisien - Aujourd'hui en France commence comme suit : "Après l'Etat-Sarkozy, voilà l'Etat-Hollande. Alors que François Hollande avait promis de rompre avec les vieilles habitudes de la Veme République, il nomme ses fidèles aux postes clefs".

Ce n'est pas très vrai. François Hollande avait prévenu, et avait promis qu'il ferait une grande lessive chez les hauts fonctionnaires. Il avait clairement dit qu'il remplacerait l'affreux Etat UMP par un Etat PS que je trouve tout aussi affreux (mais je suis un réac). J'avais dit à l'époque que cette promesse de grande lessive m'inquiétait, aussi pour la symbolique qu'il y avait derrière. 
Je n'ai pas été déçu : la gauche a repris un pouvoir qu'elle s'est vue confisquée depuis 10 ans, elle s'est lâchée. La République apaisée et respectueuse dont je rêve est loin, très loin. Il faut se venger, s'extasier de manière ostensible. 

Et quand la droite reprendra le pouvoir (ce que j'espère le plus vite possible), cela sera pareil. Les copains d'Hollande seront virés et remplacés. Les militants de droite hurleront leur joie, évidemment en oubliant tout respect de base ou toute réserve républicaine. Brulons les drapeaux du camp d'en face. Les OM - PSG ou Lyon - St-Etienne devenant l'incarnation du respect et de la camaraderie...

Bref, pour en revenir au sujet du jour, Hollande avait promis de faire du ménage. Il le fait. Hier, il hurlait quand Boyon devenait président du CSA ? Il nomme aujourd'hui le directeur de cabinet de l'ancien premier ministre socialiste, lui même nommé à la tête de commission d'importance. 

Hier, je disais tout le mal que je pensais de cette république des copains de droite, quand Nicolas Sarkozy voulait imposer son fils à la tête de l'EPAD par exemple. J'avais d'ailleurs daté le début de la fin du sarkozysme à ce moment là. Aujourd'hui, je ne me réjouis pas de voir les copains d'Hollande nommés à des postes importants, de préférence après avoir mis dehors des anciens du camp d'avant. Jack Lang qui remplace Renaud Muselier, avant Proglio remplacé demain par un autre collègue ?
 Je ne me réjouis pas de voir les proches ou conjoint(e)s de tels ou tels ministres embauchés à des postes importants. 

Ce qui pourrait me réjouir davantage, c'est de voir que cela commence à se voir que ce "le Changement c'est maintenant" était une vaste plaisanterie. Mais ça c'est le problème du pouvoir en place. 
Aujourd'hui, il reste encore 4 ans pour mettre des copains aux postes importants. Et quand la droite reviendra, elle déshollandisera le pays. Éternel recommencement pas très républicain, mais les changements, c'est pour les postes et les copains. Pas pour les méthodes politiques. C'est dommage.

mercredi 16 janvier 2013

Tout sauf des ânes au Mali

J'ai honte de mon jeu de mots dans le titre.

Un simple billet très court pour recommander vivement le billet de mon ami Nicolas sur le Mali. Très documenté, pas polémique, et très bien. J'ai appris et compris beaucoup de choses sur ce conflit.

Rappeler aussi que je soutiens sans état d’âme la position de la France et de son président de la République dans cette histoire.
Et politiquement, que j'approuve la position de l'opposition de droite républicaine, que je trouve très digne et très juste. J'en suis même plutôt fier, puisque c'est ma famille politique. A comparer avec l'attitude de certains "soutiens" du gouvernement (les verts). Je ne parle pas (plus) de la gauche de la gauche...

mardi 15 janvier 2013

Tout n'augmente pas...



Qui a dit que sous François Hollande tout augmentait sans discontinuer ? 

2012 avait mal terminé avec des augmentations en veux tu envoilà (taxes sur la bière, annonces d’augmentation de TVA,  les autoroutes, taxes nouvelles créées, etc…). 2013 partait sur le même tonneau. La une du Parisien de samedi, qui annonçait :
Elle était sympa, cette une du Parisien de samedi…

On rajoutera que le prix de l’essence a augmenté depuis le 1er Janvier (+7% environ). De même que le prix du panier de la ménagère, qui a augmenté de 3,5 % en 2012.

Enfin, tout n’augmente pas dans notre beau pays. Aujourd’hui, nous apprenons la baisse du taux de rémunération du Livret A. Et nous continuons à observer la baisse du pouvoir d’achat des ménages, et de ceux qui travaillent.

Il y a les températures aussi, qui baissent. Mais c’est normal après tout : c’est l’hiver…

samedi 12 janvier 2013

Serval... (et pas Wolverine ?)

J'adore le nom de l'opération militaire au Mali. Serval...

D'ailleurs, je me suis toujours demandé pourquoi Wolverine s'appelait Serval en France, et pas Wolverine (qui est un joli nom aussi). Jeune, j'aimais bien Marvel aussi. Et j'adorais les X-Men. 

Plus sérieusement, je suis également de ceux qui soutiennent cette opération militaire au Mali. Et dans l'exercice de communication, je suis obligé de constater que François Hollande a été bon. 
Cela change de cette histoire assez pitoyable de François Hollande devant les militaires d'Olivet.

Enfin bon, tout cela ne me dit pas pourquoi en France Wolverine s'appelle Serval. Et pourquoi, quelque part, l'opération militaire au Mali ne s'appelle pas Wolverine, tout simplement... ?

(petite pensée aussi pour un ancien copain de blog qui portait le doux nom de Serval... La blogosphère évolue, et y en a beaucoup que malheureusement je ne vois plus).

lundi 24 septembre 2012

Incapables

Image reçue par mail ce matin. J'ai ri. J'ai voulu faire partager...

A ne voir aucun message politique (quoique ?). Ni relation avec le désenchantement rapide devant un changement qui est maintenant mais bon voilà quoi.

Quoiqu'il en soit, c'est bien de rire un lundi matin. Surtout quand on sait que la semaine va être longue...

mercredi 5 septembre 2012

Et ben... (la désillusion arrive vite)

La presse hebdomadaire a décidé de faire le buzz avec des Unes fracassantes. Le buzz s'est fait se trop se faire attendre...
Ma première réaction a été une certaine surprise quand même. Je ne pensais pas que cela arriverait aussi vite..

Après, je pourrais faire des analyses à deux balles. Dire que rien n'est anormal, que nous avons moins eu la victoire d'un que la défaite d'un autre, et me la jouer éditorialiste du pauvre. Il n'empêche, ces unes sont tout sauf insignifiantes.

Je ne sais pas si "la désillusion, c'est maintenant". En tous cas, j'étais convaincu que quel que soit le camp sortant victorieux des élections, nous en prendrions pleins les dents. Y compris avec l'autre camp, celui pour qui j'ai voté.
Nous aurons maintenant les "éléments de la langage" mode parti socialiste qui va se mettre en route. "C'est la faute du gouvernement précédent" entendrons nous sur tous les tons. Remarque, je dis ça, ça a commencé il y a déjà un moment (et bon, tous les exécutifs nouvellement élus sortent la ritournelle "c'est la faute de ceux d'avant", on ne peut pas leur reprocher...). Il n’empêche, cela ne rendra pas la situation de ceux qui en bavent plus satisfaisante de savoir que c'est la faute des autres s'ils souffrent...

Enfin, quoiqu'il en soit, la situation est moche. C'est juste dommage que ça soit les français qui trinquent...

Et même si la couverture de ces hebdomadaires m'amusent plutôt, je préfère la une de mon hebdomadaire football préféré (même s'il n'est plus vendu seul)...

mercredi 4 juillet 2012

Soupirs devant Ayrault-isme de façade

Depuis que François Hollande a été élu, j’ai peu parlé de lui et de son gouvernement. Ni pour le critiquer, encore moins pour le féliciter. J’ai du dire, une fois ou deux, que je n’y faisais pas confiance, mais pas plus. Mais à quoi bon taper sur des gens qui viennent juste de s’installer au pouvoir, en plus quand on n’en a ni l’énergie, ni la motivation ?

Hier, c’était jour d’oral de Jean-Marc Ayrault à l’Assemblée. Bien sur, dans la classe politique et sur les blogs, les réactions de chacun étaient caricaturalement attendues. La gauche est en extase, et font la roulade arrière quand Ayrault tape sur le gouvernement précédent. Applaudissement général. La pravdasphère en émoi. Rien de choquant. Comme le dit le sage Didier Goux : « Jean-Marc Ayrault parle, les enfants de chœur font tinter leur clochette »
De l’autre coté, la droite hurle, vocifère, jusqu'au ridicule ou l'insupportable. La figarosphère, bien plus modeste que sa concurrente, ironise et tente d’être aussi binaire que la gauchosphère lors du mandat précédent. Peut être les futurs HollandoFrance ou Hollandabasta, s’ils se donnent la peine de faire une opposition aussi caricaturale que la précédente, auront au final le même bonheur dans cinq ans ? 
Mais elle sera dure cette séquence de cinq ans qui s'ouvre, et promet d'être plus pénible que la précédente...

Et puis il y a moi, simple citoyen. Aujourd’hui, j’ai davantage la tête sur Francefootball pour savoir à quelle sauce les footballs français et marseillais seront mangés. Parce que pour le peuple français, c’est décidé depuis longtemps.

J’ai toujours écrit ici que n’importe quel gouvernement, de droite ou de gauche, serait dans l’obligation de faire une politique dure. La gauche peut jouer la posture facile de « c’est la faute au sortant si on ne peut tenir nos engagements… » (tous le font), toute personne censée savait bien que les sacrifices, ça serait après le changement de tête aux manettes.

On verra bien. C’est dans l’intérêt du pays que ce gouvernement réussisse à redonner de la confiance aux gens. Pas uniquement à ses soutiens, militants et affidés, qui ne représentent que peu et qui sont déjà convaincus. Mais à ceux qui, demain, vont voir leur feuille d’impôt augmenter, leur salaire diminuer ou, au mieux, stagner. Aux honnêtes gens qui travaillent et sur qui reposent une immense partie de la « solidarité nationale ».
On verra bien. Sans grand optimisme de ma part…

jeudi 14 juin 2012

Y a quelqu'un qui lui a dit...

j'ai beaucoup ri.


Sortie de Cécilia et Carla, entrée de Ségolène et Valérie. Le changement, c'est peut être maintenant, mais on rigole bien...

mardi 15 mai 2012

Hollande : le mépris, c'était avant...

Le 21 Mai 2007, j'avais écris ce billet sur François Hollande. Je le recopie intégralement aujourd'hui, sans rien y changer. C'était il y a un peu moins de 5 ans.

Nicolas Sarkozy venait d'être intronisé président. Il avait battu Ségolène Royal. Une Ségolène Royal qui sublimera quelques jours plus tard son manque de classe légendaire en réglant ses comptes conjugaux avec François Hollande un soir de deuxième tour de législatives... "Ségolène Royal" et "manque de classes" sont des mots qui vont bien ensemble, même si cette dernière "a pardonné". Ca change la donne d'être élu président...

Il y a 5 ans, j'avais beaucoup de sympathique pour François Hollande. Le "pire défaut" de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle. Celui qu'il fallait chasser de Solférino sous les hués et les crachats... Celui qui était mort pour la politique et qui avait conduit le Parti Socialiste dans le mur...

En tous cas, c'est drôle de se relire. Je n'avais pas dit que des conneries...

Dans peu de temps, il sera notre nouveau président. Le temps passe vite...

J'avais 500 messages, fatiguant... Réflexion Hollandaise

Et là, c'est le 51eme. Est ce pour ça que, depuis la fin des présidentielles, et quelque part depuis le début de mes idiots ennuis de santée dorsaux (et ventraux maintenant, les anti-inflammatoires ont des effets secondaires détestables) je ressens une certaine lassitude quant à l'écriture ? Sans doute pas, pas que ça disons.
Mais oui, j'arrive plus à écrire, à parler politique. J'arrive plus. Je regarde la télé, j'écoute la radios, je lis la presse et les blogs. Et bien évidemment j'ai des avis sur tout, ou plutôt surtout des avis, qui ne regardent et n'interressent finalement que moi. Et je n'arrive même pas à les pixelliser noir sur blanc sur la fenêtre blanche de mon Blogger.

Mais qu'aurais je à dire que personne n'a dit ou sussuré ? Jamais je n'irai dans cette surenchère qui consiste à fantasmer, ou à espérer, que Sarkozy soit égal à régression et répression. Avant, c'était danger et violence ce à quoi il était égal, finalement les sites nucléaires de France n'ont pas explosé, ce qui reste une bonne nouvelle.
Et dans ce même ordre d'idée, je n'ai pas envie de rajouter de l'huile dans le barbecue qui sert aujourd'hui à bruler François Hollande. L'homme politique de l'année 2004, cocu magnifique fin 2006, est aujourd'hui l'homme à abattre. Je ne l'apprécie pas plus que ça, et je pense que sa politique de "plus petit dénominateur commun" du PS a été coupable et hautement condamnable. Le PS s'est comporté le lendemain de 2002 comme l'élève qui a eu un avertissement de comportement au collège et un mot à faire signer par les parents. 2007 n'a été que la suite logique d'un 2002 qui n'a pas été intégré, digéré, assimilé, et assumé.

Pour autant, j'avais émis sur le DEL le sentiment que j'avais quant au lynchage de Hollande, lynchage qui me rendrait presque sympathique une personne que j'ai fortement combattu, et dont je déplore un cynisme qui me rendrait par moment JF Copé sympathique. Pour autant, comme Royal en Février, comme Sarkozy avant, ce lynchage me le rend humain et me donnerait presque envie de le défendre. Et de rappeler à ceux qui le trainent dans la boue qu'au Mans, à part Montebourg, qui s'est levé pour dire "c'est quoi ce bordel" ? Fabius a accepté d'être le numéro 2, StraussKahn de fermer sa gueule. Pourtant, le référendum est passé par là. Mais non...
Pour autant, j'avais émis aussi ce sentiment que si j'avais eu 20 ans de moins, peut être aurais je vu réellement, autrement que par des films de Patrick Rottman, la horde de chiens lachés sur Chirac au soir de 1988'. Les rénovateurs, Pasqua-Seguin, Balladur, tous pour lui faire la peau. Et au final, 12 ans d'Elysée derrière cela. Il a même survécu à la lynchée post 97'. Et même ce soir, Chirac est regretté, alors qu'il fut vomi encore pas plus tard qu'au soir de 2005', où partisans du oui et du non demandaient sa tête et ses trippes.
Je combattrai sans doute encore Hollande. Mais et si la Corrèze n'était pas leur seul point commun ? Un chemin de croix est important pour celui qui veut arriver en haut de la montagne. La période post Balladurienne et post élection européenne de 99' ont peut être été les périodes qui ont fait Sarkozy président, qui sait ?

Finalement, j'aurais écris politique. Que vaut mon écrit ? Sans doute peu de chose. Mais bon... Demain, je parlerai du Gard et de l'OM qui est vice champion de France. Mais quand même, j'aurais bien aimé une coupe à toucher, à carresser. Le concret, c'est beau aussi. Mon coté exigeant.
Demain, j'ai un scanner. Pas un Epson qui imprime, mais un pour mon dos. Je me languis de retourner courrir : Sarkozy dépasse les 90 minutes alors que j'en fais pas la moitié. J'ai à m'entrainer. Encore.

vendredi 4 mai 2012

La fin du film


Normalement, Nicolas Sarkozy perdra dimanche l’élection présidentielle. Écrire cela me semble plus juste que de dire que François Hollande l’aura gagné, quoique la campagne de ce dernier, sur les derniers jours, aura été d’une bien meilleure qualité.

J’aurais beaucoup de choses à écrire ce matin, et énormément de choses se bousculent dans ma petite tête d’électeur normalement de droite. Le souci, lorsqu’on blogue peu, c’est qu’énormément d’idées et de points que l’on voudrait évoquer s’entrechoquent. Au risque de rendre le billet illisible. Mes professeurs de blog me disaient souvent « une idée, un billet ». Là, une nouvelle fois, ils seront en colère vis-à-vis de leur élève…

Nicolas Sarkozy donc. Sa défaite, probable, dimanche soir, sanctionne à mes yeux plusieurs choses. Un mandat général d’abord. Évidemment que le bilan n’est pas excellent. Il est moins pire que ce que le caricature la gauche dans sa campagne militante, mais il est en deça des espérances nées de 2007.
Pour autant, je ne perds pas de vue que depuis deux ans, c’est la fête des sortants en Europe. La gauche, qui a perdu en Espagne, au Portugal, en Grece, en Angleterre, en Irlande, ne devrait pas perdre cela de vue. C’est aussi pour cela que je parle plus de la défaite de l’un que de la victoire de l’autre.

Le mandat sur le fond, c’est une chose. Si elle est sanctionnée, elle ne la sera pas plus que dans les autres pays qui ont sanctionné la gestion du pouvoir socialiste en place. Par contre, je pense que la forme du mandat de Nicolas Sarkozy sera le point qui aura fait le lit de sa défaite.
Je parle souvent de l’affaire Jean Sarkozy et EPAD. J’ai l’impression que cela reste le début de la fin, parce que cela a montré une totale déconnexion entre le pouvoir et « la France d’en bas », pour rendre à Raffarin et à cette droite là l’hommage qu’ils méritent. Le manque de classe de la manière d’exercer le pouvoir de la part de la présidence et de l’UMP officielle des Copé, Lefebvre ou Morano faisant le reste. 

Il est facile d’en venir ensuite sur la campagne elle-même. J’ai toujours réprouvé les campagnes à la la salaud, où on fait pire que mépriser l’adversaire : où on l’insulte et le traine dans la boue. Parce que l’électeur lambda, il déteste ça. J’ai toujours affirmé ici que les sorties d’Accoyer, Morano, Copé dernièrement, Lefebvre avant lui, seront sanctionnés dans les urnes. Je n’éprouve aucun plaisir à avoir eu raison…
La campagne du clan UMP a été une mauvaise campagne. Je ne parle pas de l’inflexion très à droite de Sarkozy : qu’il veuille récupérer les voix qui se sont portés sur Le Pen ne me choque pas. Tout le monde veut récupérer des voix. Les indignations sélectives de la gauche qui instrumentalise le FN espérant le faire monter et affaiblir la droite républicaine, ne méritent pas grand commentaire. Mais les outrances d’un Montebourg qui traite Sarkozy de candidat d’extrême droite, où les sorties toujours lefebvrienne d’un Benoit Hamon, ont eu finalement peu d’échos face au tintamarre d’une UMP officielle qui se sera vautrée dans une campagne ras de caniveau. 
J’en suis pour ma part assez triste, parce que j’espérais mieux, bien mieux.

Une défaite de Nicolas Sarkozy, probable dimanche soir, montrerait l’inefficacité d’une telle manière de faire campagne. Militer en insultant les autres, en cherchant perpétuellement à les dénigrer et à les provoquer, ça ne marche pas. Évidemment que la gauche n’a cessé de faire ça durant le mandat de Sarkozy. Mais pendant la campagne, c’était assourdissant du coté Sarkozy. Ça ne plait pas à l’électeur. Qui attendait autre chose.

Pour autant, je ne voterais pas François Hollande dimanche. Si j’en avais eu l’occasion, l’image du meeting (je ne sais plus lequel) où le premier rang montraient côte à côte Eva Joly, Martine Aubry et Harlem Desir me dissuade. Je n’oublie que voter Hollande, c’est aussi voter pour une majorité que je ne veux pas. Je n’aime pas Copé, mais je le préfère à Montebourg. Je ne suis pas fan de Morano, mais je la préfère à Eva Joly et ses amis verts.
Et puis je n’ai aucune confiance en les socialistes pour « moraliser » la vie politique, chose nécessaire. Je n’ai aucune confiance en ces gens là, qui de Reims à Marseille en passant les parachutages en veux tu en voilà, ne m’ont jamais rien prouvé. Sinon que je ne partage leur vision de ce qu’est la politique.

Il n’empêche. Si François Hollande est élu, je lui souhaiterais bonne chance. Je ne serai pas « groggy ». Pas ravi non plus. Mais ce qui m’importe, c’est que mon bébé faucon puisse vivre dans un pays en bonne santé. Je ne fais aucune confiance en Hollande, Aubry, Joly & co pour faire mieux que Sarkozy et sa bande. Mais s’ils doivent exercer le pouvoir, j’espère qu’ils feront des choses positives.
En tous cas, sur ce modeste personnel qu’est mon blog, je n’hésiterai pas à écrire tout le mal que je pense d’eux s’ils m’en donnent l’occasion. Je pense que du mal et des critiques d’Hollande et des socialistes, je n’en lirai pas des tonnes sur le net…

Mais quoi qu’il en soit, de la même manière qu’en 2007, le vainqueur de 2012 le sera avec un peu moins de la moitié des électeurs qui n’ont pas voté pour lui. Et davantage qu’en 2007, il exercera le pouvoir dans un pays divisé. Ca ne sera pas facile pour lui. Et ça risque d’être difficile pour nous.

Qui que soit le vainqueur, j’ai toujours exprimé ici un pessimisme très fort. Je crains que ce dernier perdure lundi matin, et pendant bien longtemps…

jeudi 23 février 2012

Les regrets...

Nicolas Sarkozy a des regrets. La voix tremblante et hésitante, il regrette le Fouquet’s, première fève du quinquennat.

François Hollande a des regrets. « Je n’aime pas les riches », qu’il avait asséné d’une manière sectaire et brutale en 2006. Je n’aime pas les riches… D’autres n’aiment pas les étrangers, les parisiens, les footballeurs ou les cons. François Hollande, c’était les riches.
Il regrette, c’était « une phrase abrupte »….

« N’ais pas de regrets » disaient Mylène Farmer et Jean-Louis Murant. Je ne sais pas s’ils ont raison, mais c’était une jolie chanson…

lundi 20 février 2012

Monsieur Gentil vs Docteur House

Un très bon billet du Toréador ce matin. Qui parle de la campagne : Monsieur Gentil (Hollande) vs Docteur House (Sarkozy). Billet malin, comme toujours chez Toréador.
Quelques morceaux choisis :
Hollande préfère mener la guerre sur le terrain des personnalités plutôt que celui de l’expérience ou des idées. Il est ce personnage de bande dessinée pour enfant, cet inoffensif « Monsieur Gentil ». Monsieur Gentil n’agresse pas, Monsieur Gentil ne clive pas, Monsieur Gentil n’insulte pas. Il ne veut pas le pouvoir. Il n’aime pas les riches et les méchants. Et il met d’accord tout le monde.

Coté Sarkozy, la stratégie est plus complexe à suivre car le candidat doit changer de peau, tout en défendant son bilan, ce qui l’oblige à contourner sur la pointe des pieds le javelot fiché à terre de son premier quinquennat, qui est à la fois difficile à manier et en même temps un pivot central de son identité politique (...)
Les mots clés de Sarkozy sont « France », « courage », « responsabilité », « vérité ». Bref : « J’ai mauvais caractère, et j’assume ! »

Sarkozy esquisse une critique sur la personnalité de son adversaire mais son propos vise plutôt la méthode de gouvernement de Hollande.
Dans un paragraphe très joliment titré « le fou et le flou », Toréador met en avant ce point important : « Chacun des deux attaque l’autre sur sa faiblesse principale. ».

Hollande tape régulièrement sur la personnalité du candidat sortant, dont tout le monde connaît les limites : ouh, le croquemitaine ! C’est un merveilleux sujet d’attaque, une autoroute, car François Hollande sait que sa personnalité un peu fade mais joufflue passe forcément mieux que les aspérités sarkozyennes. (…) L’idée est de faire passer le message qu’un candidat désaxé et clivant a forcément des mauvaises idées pour la République.

Sarkozy de son coté cherche à faire l’alchimiste en transformant l’avantage de personnalité de Hollande en boulet programmatique. Il sait de toutes manières que Hollande a un programme très flou, et qu’il a depuis le départ choisi de présenter le visage bonhomme d’un monsieur jourdain de la politique, une savonnette caoutchouteuse qui convainc mal mais ne clive pas. (..) Du coup, on lui ressort ses déclarations contradictoires sur les familles, le nucléaire ou le libéralisme.
Avec cette conclusion là encore d’une rare justesse : « Reste que pour Sarkozy, taxer Hollande de girouette n’est pas forcément crédible, étant donné ses propres abandons ou revirements. ».

Le Toréador revient forme durant cette période électorale, avec des billets incisifs comme il nous en a souvent donné l’habitude. C’est une bonne nouvelle : une des meilleures d’une campagne qui en est un peu avare…

vendredi 17 février 2012

Le festival du menteur à Moncrabeau

Ce n'était apparament pas vraiment au concours du menteur de Moncrabeau, mais plutôt en campagne électorale à Annecy. Et Nicolas Sarkozy, qui ne devait surtout pas parler de ses adversaires, s'est lâché devant François Hollande :


J'ai toujours considéré, en politique, que parler de son adversaire en se rabaissant au niveau de l'insulte et du caniveau était une faute. Une erreur. Les électeurs n'aiment pas ceux qui passent leur temps à baver sur l'autre.
C'est une des raisons pour lesquelles j'ai profondément déploré la campagne à la salaud de l'UMP depuis l'automne. C'est une des raisons aussi qui me ferait penser que Sarkozy n'a pas forcément perdu, vue la jouissance d'une certaine gauche à se rependre sur la droite, d'une manière qui ne fait honneur à personne.

Nicolas Sarkozy a traité François Hollande de "menteur". C'est moyen. C'est même moyenasse...

Il y avait un débat y a quelque temps, où l'Hérétique m'avait demandé "François Hollande, fou ou menteur". Je lui avais répondu d'une part que les termes étaient moyenasses (déjà). Et j'avais répondu "ni l'un ni l'autre". Il fait de la politique. Il arrange peut être la réalité et les chiffres pour les faire coller à son argumentaire, et a peut être une lecture des évènements partiales et sujettes à discussion.
Mais menteur, sûrement pas plus que Nicolas Sarkozy, François Bayrou, ou avant lui Lionel Jospin, Ségolène Royal, Jacques Chirac, et consort...

Si Nicolas Sarkozy veut refaire son retard en utilisant les ficelles de Nadine Morano ou Bernard Accoyer, je comprends le relatif optimisme des militants socialistes en ce moment. Il ne remontera jamais la pente comme ça.
Après, que ses équipes démontent les arguments et attaques d'Hollande qu'ils jugent être des arrangements avec la réalité, qu'ils le fassent. C'est la politique. Mais qu'ils le fassent avec respect, avec méthode, sans pratiquer cette insulte et cette arrogance méprisante qui gonfle les citoyens...

Je crains qu'au concours du menteur de Moncrabeau, il y ait beaucoup de candidats dans notre classe politique... Alors restons humble et digne...

lundi 6 février 2012

Mensonge ou folie ? Non, de la politique...

L’Hérétique, tête de file des blogueurs soutenant François Bayrou, me pose une question. « François Hollande ment il ou est il fou ? ».

Cette question prend racine sur une discussion avec l’ami Hervé Torchet, qui part sur un postulat de base. Le programme de François Hollande est inapplicable, et fera que la France continuera à creuser le trou qui la rapprochera du néant. Sur ce point là, je ne suis pas forcément en désaccord avec mes copains.
Et s’en suit deux hypothèses. Soit Hollande croit en le programme socialiste qu’il défend. Et auquel cas ce serait, si on est en profond désaccord avec lui, une « folie ». C’est la position d’Hervé. L’Hérétique suppose quant à lui que François Hollande n’a qu’une seule ambition : celle d’être élu. Et tant pis s’il est conscient que ce qu’il propose ne marchera pas. Donc ce serait un « mensonge ».
« Folie » ou « Mensonge », telle est la question.

A discussion avec centriste, réponse de centriste. Pour moi, ce n’est ni l’un, ni l’autre. Ni « folie », ni « mensonge ». Juste de la politique. Et rien de choquant à cela : avant lui, Sarkozy, Chirac, Mitterrand et pleins d’autres ont fait pareil pour être élu : promettre des lunes qu’ils savent inatteignables, mais ce n’est pas grave. L’important est de gagner, d’être élu. Après, on verra.

François Hollande fera des reniements quand il sera au pouvoir ? Il n’appliquera pas son programme parce que la réalité le rattrapera ? Pas grave. Il fera comme Chirac ou d’autres avant lui. Il fera le constat que « décidément, j’ai hérité d’une situation intenable, patati patata. La faute de ceux avant. Alors je ne vais pas faire ce que j’ai promis. Mais c’est la faute de ceux avant. Patati, patata ».
Mensonge alors ? Non, juste de la politique. Celle que l’on a depuis des temps et des temps en France. Mais aussi dans nos mairies, nos départements, nos régions… Le temps de la campagne n’est pas celui de l’exercice du pouvoir. Et c’est comme ça.

Avec les 5 ans de pouvoir de Sarkozy, François Hollande a toutes les excuses du monde pour ensuite ne pas mettre en place ce qu’il défend aujourd’hui. Il serait idiot de ne pas en profiter…
Ajoutons qu’entre le projet socialiste défendue en grande pompe par Solférino l’an passé, et celui proposé par le candidat Hollande, il y a déjà des différences notables. Je n’irai pas, pour ma part, hurler au scandale si le probable (aujourd’hui) président Hollande n’applique pas ce qu’a dit le candidat.

Ca ne serait pas le premier. Et pas le dernier non plus. Et ce n’est ni mensonge, ni folie. Juste de la politique…


Edit 12h30. Le commentaire de Nicolas m'a fait remarquer que j'ai oublié le plus important dans ce billet. Traiter quelqu'un de "menteur" ou de "fou", je trouve ça assez nul quand cela tombe dans les billets récurrents de certains blogueurs de gauche qui ne savent pas parler de quelqu'un de droite sans tomber dans l'insulte.
Donc il va de soit que, comme je l'avais exprimé précédemment, je n'approuve pas ces termes quand ils parlent aussi d'un homme de gauche...

jeudi 26 janvier 2012

Se lever, et penser que demain sera pire qu'aujourd'hui...

Il y a des jours comme ça…

François Hollande a proposé son projet, en 60 points. Ce dernier sera goulûment relayé sur la blogosphère militante (dont certains recopieront 40 fois le même billet…), nos blogrolls et nos readers transmettront sans difficulté l’information. Mais c’est bien qu’il y ait un programme : cela met les choses en place.
Chacun s’extasiera, ou pas, devant son programme. En ce qui me concerne, le cadre moyen qui a reçu hier son premier tiers provisionnel des impôts, les choses sont simples. Je devrais encore et toujours plus payer.
Toujours trop riche pour profiter d’aides ou de niches, trop pauvre pour ne pas regarder les fins de mois. Mais voilà, la solidarité nationale, c’est sur les gens comme moi qu’elle repose. Le bouclier fiscal ou les heures supplémentaires mieux payées ne nous concernaient pas.
Hollande ne nous propose rien d’autre que de continuer à payer un peu plus. Pourquoi pas ? Il faut bien qu'il y en ait qui paient, de toutes façons...

Nicolas Sarkozy va parler dimanche soir. Et apparemment, l’information principale sera un relèvement de la TVA, et une baisse des charges salariales, mais que pour l’employeur. Là encore le message est clair : il faudra payer plus. L’assiette sera élargie à plus de gens, mais le résultat sera le même.
Je ne sais pas quel sera le programme de l’UMP, mais pour l’instant les signaux ne font pas me faire beaucoup d’illusions… On a eu, durant ce mandat, une multiplication des taxes, et une baisse significative du pouvoir d'achat du salarié. Il n'y a aucune raison que cela change.

Sarkozy et Hollande se sont écharpés hier sur la classe moyenne, et malheureusement le dernier a raison. L’UMP ne s’est jamais occupé de cette dernière. Et le projet socialiste montre que cela ne sera pas la priorité du prochain mandat (sauf pour ponctionner le peu de richesse qu'ils produisent). Et vu la tendance actuelle, c’est encore sur elle (les trop riches et trop pauvres à la fois, mais qui travaillent et donc gagnent trois sous) que reposera la « protection sociale ».
Président protecteur, mais avec l’argent de la classe moyenne…

Il y a des jours comme ça, où le moral n’est pas là. On arrive le matin au boulot, on se dit évidemment qu’on a la chance d’en avoir un, de boulot. Mais bon, voilà. Le moral n’y est pas. On se demande pourquoi on bosse. On se demande pourquoi on se lève le matin. Puisqu’on se dit qu’au final, on sera toujours plus taxé, toujours plus contraint. On se dit que demain sera, de toutes manières, pire qu’aujourd’hui. Changement ou pas.

Et puis il y a la vie qui tourne, qui n’amène pas que son lot de bonnes nouvelles. Mais ça, c’est personnel, c’est autre chose, ça ne rentre pas en ligne de compte. Ou peut être que si, et sans doute cela participe t’il au pessimisme ambiant, personnel…
Enfin bon…

jeudi 12 janvier 2012

Ras le bol de cette campagne à la salaud

Je ne souhaite pas que la gauche arrive au pouvoir en France. J’ai une certaine affection et du respect pour François Hollande, mais je n’ai aucune envie de voir des amis de Eva Joly ou de Jean-Luc Melenchon au gouvernement. Voir Montebourg, Hamon ou Peillon ministre ne me donne pas envie. Et je ne parle pas de la possibilité Ségolène Royal présidente de l’Assemblée Nationale.

L’histoire de la suppression, ou modification, ou autre chose, du quotient familial ne m’inspire pour l’instant pas grand-chose. En plus personne, y compris apparemment au Parti Socialiste, ne sait pas quelle sera la proposition finale.
Mais de ce que j’en sais, j’ai un à priori défavorable. Parce que pour l’instant la politique familiale de la France marche bien. Parce que le quotient familial n’a pas pour objectif d’être « juste » fiscalement. Parce que ça, plus les autres mesures qui consisteront, au final, à faire financer la protection sociale et la répartition par le ventre mou des classes moyennes (celles juste trop riches pour bénéficier d’aide, celles trop pauvres pour vivre sereinement et richement), ça fait beaucoup sur le dos de ces gens qui ne volent personne et en ont un peu marre de cette logique…
Enfin, symboliquement, mon coté conservateur trouve toujours désagréable ces démantèlements des acquis de l’après-guerre, qu’ils viennent du coté de la droite ou de la gauche.

Pour autant, je ne supporte plus la campagne haineuse, consternante et franchement qui sent pas bon de l’UMP officielle. En vrac :
  • Bernard Accoyer : « Les conséquences de l’arrivée de la gauche au pouvoir économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre ». Rien que ça... ;
  • Nadine Morano : « François Hollande est un homme dangereux pour la France ». Rien que ça... (bis) ;
  • Jean-François Copé : «Chez nous, c'est massacre à la tronçonneuse» (il s’en vante, en plus…)..
Je passe sur les attaques personnelles sur François Hollande. La liste pourrait être longue.

Je trouve ces attaques consternantes. Je trouve les comparaisons style celle d’Accoyer non seulement ridicules, mais en plus profondément navrantes et indignes. Je trouve les attaques personnelles abjectes. J’ai trouvé insupportable les attaques sur Sarkozy style « le nabot », « un malade mental », etc… Je ne peux pas les trouver tolérables sur François Hollande (ou sur un autre).

Et y a ce coté profondément insupportable aussi vers les électeurs. L’UMP officielle a choisi de faire une campagne « à la salaud », en salissant et en employant des comparaisons godwinienne apocalyptique. Une volonté de dramatiser jusqu’au profondément ridicule la campagne. En balançant, de ci de là, une saloperie de personne. Une campagne « massacre à la tronçonneuse », comme s’en vante Copé.
Ces campagnes comme ça, les électeurs n’aiment pas. Mon expérience personnelle de campagnes locales m’ont toujours montré que le camp qui provoque la campagne du mollard dans la gueule perd l’élection.

Aujourd’hui, l’UMP officielle a choisi son mode de campagne. Je le désapprouve fortement. Parce que c’est insupportable. Parce que cela fera faire perdre la droite. Et parce qu’au final, cela fera arriver une gauche dont je ne suis pas fan au pouvoir.

A moins qu’ils ne changent vite de méthode et d’attitude… Ou à moins que n’arrive une alternative crédible à Sarkozy et à l’UMP officielle…
Enfin, à trois mois de l’élection, je suis assez peu optimiste…

jeudi 5 janvier 2012

Le petit contre le sale mec... Le retour

Classe, respect, vive la République et tout ça...

C’était mon billet de hier, que je recycle. Il était court.

L’histoire du « sale mec » a fait un buzz qui vaut ce qui vaut. Ca a fait bouger, ça a fait parler. Le Parisien, qui avait mis « Sale mec » à la Une de son journal, a apporté depuis des précisions. Non, François Hollande n’a pas traité Nicolas Sarkozy de « sale mec ». « Le candidat socialiste n’a donc pas officiellement traité le chef de l’Etat de «sale mec». Mais le choix de ce qualificatif pour appuyer son raisonnement en dit long sur l’estime qu’il porte à son adversaire. Raison pour laquelle nous avons décidé, ce matin, de le publier. ». Ok, dont acte. Et dont, pour moi, un strike pour corriger mon billet d’hier, qui devient celui d’aujourd’hui.
Avec un « sale mec » qui demeure quand même. Et qui malgré les hurlements de François Hollande, a bien été prononcé. Malgré le contexte. Même si, au final, c'est loin d'être grave. Après, on peut toujours dire "c'est la faute à l'UMP"...

Mais là aussi, j’ai trouvé la sur - réaction de l'UMP consternante. L’intervention de Nadine Morano à la sortie du conseil des ministres était caricaturale et affligeante. Et d’une manière les interventions outrées de certains responsables UMP étaient risibles. Jouer, à ce point là, les petites pucelles timides et choquées, c’était grotesque.
Et quelque part, je pense qu’électoralement cette attitude ridicule sera perdante pour eux…

De même, les réactions de certains militants socialistes m’ont atterré. Ce matin sur RMC, un gars « nous n’avons aucune leçons à recevoir du président du Casse toi pauvre con ». Cela veut dire quoi ? Sarkozy a eu cette réaction il y a 4 ans, donc cela autorise la gauche d’aller aussi dans cette voie là ? Comme il y a des choses pas propres dans un camp, on a le droit nous d’avoir aussi les mains sales et donc prière de ne rien nous dire ?
En effet, ça promet une campagne de très haute volée…

Pour finir en souriant (car tout ceci n’est vraiment pas grave quand même), j’attends maintenant presque un candidat de synthèse. Qui lancera à un quidam bien habillé : « je n’aime pas les riches petit. Alors casse-toi sale mec ». Comme ça tout sera parfait...
Et attendons la prochaine polémique...