Une grosse saucisse sur le camion

Drôle d'image ce soir, arrivant à un feu rouge sur la route en rentrant chez moi.

Peut être ai-je l'esprit mal placé...

Nous sommes peu de choses...

En arrivant au boulot ce matin, un collègue m'a appris qu'un autre collègue était mort hier soir d'une crise cardiaque. Je ne crois qu'il avait atteint ces 50 ans, ce collègue... Je lui avais serré la main hier, il avait l'air d'aller bien. Et aujourd'hui, il n'est plus.

C'est un morceau de vie comme il en existe des tonnes. Il ne mérite pas de commentaires. Il ne mériterait pas un billet. Sauf qu'il m'a touché, ce morceau de vie. 

Ce blog a l'audience qu'il a, et ses billets n'ont pas pour but de changer la face du monde. Mais c'est le mien, et j'ai envie d'écrire les billets qui me touche. Ce soir, avant d'aller au lit, j'avais envie d'écrire ce truc qui m'a touché...

La mort soudaine de mon ami maire en 2010 m'a profondément marqué. C'était la première mort soudaine d'un proche à laquelle j'étais confronté. A 21 heures le vendredi soir, je buvais des whiskies avec lui pour fêter la fin des fêtes de la Saint Valentin dans mon village. Et le matin à 7 heures, une amie adjointe me réveillait pour m'annoncer que mon ami était mort. Cela m'a changé à jamais.

Depuis, j'ai eu un papy et un tonton qui sont morts. Une amie de mon école qui est morte. Deux amis proches ont perdu leur père. J'ai appris par la bande des morts de pleins de gens, plus lointains. Mais jamais aucune ne m'a marqué autant que celle de mon ami en 2010, qui me manque tous les jours. 

Qui n'aura pas connu mes enfants, alors que c'était un peu mon deuxième papa. Il me manque tous les jours.

Ce soir, quand je suis arrivé, j'ai pris mes deux bébés dans les bras. Le plus petit d'abord, car c'est lui qui m'a ouvert. Et le deuxième, qui usait ma Chromecast en regardant Tchoupi (et Doudou, ils sont rigolos comme tout). 

Je sais que mon collègue mort a des enfants. Ils ne reverront plus leur papa. J'ai l'immense chance d'avoir encore le mien : nous nous parlons peu parce que nous sommes deux caractères pudiques, mais je sais la chance que j'ai de l'avoir. Et d'avoir mon beau-père aussi. Mes bébés ont leur deux papys et leurs deux mamies, et c'est formidable.

Ce soir, j'ai pris mes bébés. J'espère être là encore pour eux pendant longtemps. Et qu'ils aient leurs papys et leurs mamies un bon moment... 

Mais je sais que nous sommes peu de choses. Et qu'en une minute tout peut basculer. Et ça me fout une peur qui ne peut pas s'écrire... 

Les mots existent sans doute pour parler de cette peur, et de la boule dans la gorge qu'on avait tous ce matin au boulot. Ils existent, mais encore faut il savoir les trouver, et les utiliser.

Un billet qui ne sert à rien. Mais tant pis...

Photos de Saint Hilaire Cusson la Valmitte, Roquemaure et Montfaucon... Photos de chez moi.

En ordre de bataille...

Bébé prépare les forces...

La première rentrée des classes...

Morceau de vie personnel, ce matin... La maison était vide.

Les doudous demandaient : "il est où bébé Faucon ? on est tout seul, on le cherche...".

Bébé Faucon venait de faire sa première rentrée des classes. L'institutrice a l'air gentille. Son assistance toute jolie. 

Le papa venait de prendre son bébé Faucon dans les bras : il venait de poser sa petite veste sur le petit porte manteau à l'entrée. Il venait de lui faire un gros bisous, avant de lui faire un "au revoir", le voyant partir dans la classe.

Beaucoup d'émotion. J'imagine que si la rentrée avait été à Montfaucon, là où j'avais fait la mienne une trentaine d'année plus tôt, j'aurais eu une petite larme... Même si mon ancienne école maternelle n'est plus. L'école primaire, dans la colline de Montlézon, est toujours là.

Simple morceau de vie. Et beaucoup d'émotion dans la vie du papa que je suis. Du bonheur aussi...

Le résultat consternant de 30 km de marche...

Mon kiné va gueuler.

Je crois que je vais vraiment faire une pause... Cheville qui a doublé de volume, et ce n'est pas de prétention...

Est ce que la Pelfort soigne les entorses ?

Partie de pétanque au Palais Royal

Petite scribe que j'ai trouvé délicieuse lors de ma promenade à Paris. Cette partie de pétanque au Palais Royal, à Paris...

Ces petites scènes que j'adore... Et que j'aime à partager...

Je crois que bon... (Direct de la maternité...)

J'avais écrit un identique message il y a deux ans et demi tout juste (à deux jours près). Avec la même photo ...

Les formulaires n'ont pas changé, en Maternité d'Orange.

Dans quelques instants, bébé Faucon aura un bébé2 à aimer "beaucoup beaucoup beaucoup". Nous aussi.

Bébé2 naîtra un jour de St Nicolas. Le jour où Nelson Mandela est mort. Il regardera Invictus quand il sera plus grand et j'espère qu'il partagera l'émotion que j'ai eu devant ce film.

Bébé2 naîtra un 6 décembre. Ça va niquer ma grille de loto. Il fait chier : je suis né un 4, son frère un 5. Sa mère le 7 décembre. Et lui il va naître le 6 : quel taquin.

La suite au prochain épisode...

Une tornade est passée...

Bébé à foutu un joyeux bordel dans sa chambre. Il va falloir que je l'éduquer mieux que ça...

Sinon bébé2 paraît craindre le vent, et ne sort pas. En tous cas il naîtra en décembre. S'il pouvait se manifester de jour, le papa apprécierait ne pas amener maman à la maternité à 2 heures du matin...

Mais bon... Je vais profiter du PSG Lyon. Et j'exprimerai toute l'immense appréhension de ce moment d'attente un autre jour.

(Mais quand même, je trouve ce moment extrêmement difficile..., pour ne pas dire plus...)

Attendons la pluie avec une pizza...

Nous sommes en alerte chez moi. Il paraît que ça va tomber grave...

Pourtant, à 20h30, le ciel restait clément dessus la terrasse...

Bizarre période où le vent du sud et la lourde moiteur nous fait présager une nuit de dingue. Pourtant pour l'instant, rien...

Sinon les chaînes infos qui nous rabâchent que ce soir ça va couper chérie...

Alors Falconette a eu une idée. Débarrassons le frigo des restes de jambon, merguez, tomate et mozzarella. Et faisons nous une pizza des restes de la fin de semaine, en attendant la fin du monde de ce soir...

Mon ami Brice de Lirac et son rosé extraordinaire fera le reste...

Sauf que j'ai pris la photo trop tard : l'attente de la tempête a donné faim à Madame... Impatience gourmande...

Et me rendre que ces billets cons de morceaux de vie sont ceux que je prends le plus de plaisir à écrire en ce moment... 

Petit déjeuner du dimanche matin...

Le changement c'est maintenant

Au niveau du pays je ne sais pas si "changement y eu". Je trouve que c'est extraordinairement pire sous cette gouvernance que sous la précédente, mais sans doute n'était ce pas le "changement" espéré l'an passé... (Ou promis, mais les promesses...)

Non, mon changement est plus modeste. J'ai changé de machine a café. Une senseo, toujours. Parce que quand ça marche c'est bon (la précédente m'a tenu plus d'un septennat), et pas cher.
Et cette senseo joliment appelé twist me permet de faire des expressifs très serrés. J'aime beaucoup.

Le changement c'est maintenant, dans ma cuisine en tous cas.

Tiens ? C'est le printemps...

Cahuzac, les réactions, tout ça... C'est bien, mais quand je suis rentré dans ma maison vide tout à l'heure, j'ai eu ce bonheur de voir les premières fleurs de mon cerisier. Et bon...

La journée à été longue. Pas uniquement à cause de Cahuzac. Je n'ai pas eu le temps d'écouter l'intervention d'Hollande, mais sans faire de procès d'intention, si elle était au niveau du Ayrault de hier, sans doute n'ai je rien loupé... 

J'ai cru comprendre tout à l'heure que la droite républicaine avait monté d'un ton. Quand bien même je ne sois personnellement pas très à l'aise pour hurler de la sorte, je considère que si l'opposition n'avait pas monté d'un cran, elle aurait fait une faute politique. Si les rôles avaient été inversés, je me doute que l'opposition de gauche n'aurait pas fait dans la pudique mesure et dans la dentelle...

Non, aujourd'hui j'ai passé une journée entre le boulot, un peu de jogging entre midi et deux, et une clinique de ma Vaucluse Provençale. Ce soir Falconette va bien, et bébé est content de nous voir rentrer. A 20 heures chez mes parents, il commençait à pleurer et à avoir peur que ses parents soient repartis à Venise ou ailleurs dans le monde...

Il y a la situation politique aujourd'hui. Sans doute un nettoyage de printemps est en effet nécessaire. Mais bon, on remplacerait des socialistes par d'autres socialistes, vu l'idée assez négative que j'en ai, je considère que ça ne changerait pas grand chose...

Et il y a ma situation personnelle à moi. Elle m'importe davantage ce soir. Même s'il m'est difficile de rester insensible à une situation qui continue de m’écœurer...

Mort d'un appareil photo (Panasonic DMC-TZ3)

"Que c'est triste Venise", chantait le chanteur... Il ne croyait pas si bien dire.

Cela donne des photos avec des assez laides teintes de rosé sur les contours... Le rosé, personnellement, j'aime beaucoup. Surtout le Tavel, le Lirac, et aussi un Beaujolais rosé du père d'un ami de promotion qui arrive à sublimer le Gamay. Mais sur des photos de ce Panasonic acheté en Novembre 2007, j'aime beaucoup moins.

Falconette, qui positive en chaque instant (une leçon de vie...) trouve que "ça fait un style aux photos". Elle n'a pas tort. Mais je crains néanmoins qu'un truc ait merdé dans cette appareil, que j'ai finalement bien utilisé et bien fait vivre... Mais qui n'aura pas supporté Venise finalement...

J'ai acheté un petit frère pour Noel, un Sony qui mitraille vraiment bien. Et l'iPhone 5 est excellent lui aussi (quand bébé bouge il a un peu plus de mal à suivre). La relève est donc assurée.

Mais pour tout ce que j'ai vécu avec mon Panasonic Lumix, j'ai un peu de peine ce soir... Je la noierai dans du blanc italien...

Le printemps, et pourtant...

Cette fin d'hiver est bizarre... Au moment où débute le conclave, la France est divisée en deux. 

Chez moi, en Provence, le printemps est quasiment là...

Je rentre de courir ce soir. Il faisait beau. J'étais en jambe aussi. Le bonheur d'avoir dans les narines ces odeurs florales qui annoncent la fin de l'hiver, et le retour des beaux jours...

J'ai vu les images un peu plus haut... Je pique la photo chez mon ami Homer, qui dans son Nord si chaleureux, a vu tomber la neige. Beaucoup. Énormément... 

Je me souviens de ce mois de Janvier 2010. La neige qui est tombée abondamment sur mon village, ma Provence enneigée. Mon ami maire de mon village était encore vivant. Et ma cheville n'avait pas encore été brisée par une plaque de verglas, stigmate de ce début d'année blanc, qui se noircira considérablement par la suite...

En parlant de noirceur, petit morceau de vie personnel... J'étais heureux d'aller courir ce soir, car hier ça m'était plus difficile. La journée avait commencé par un joli accident de voiture : une voiture qui m'est rentrée dedans (avec un certain entrain) alors que je quittais ma maison.

Les assurances sont ainsi faites, je risque d'être plutôt en tort. Circonstances atténuantes certes, mais les faits sont là. Les dégâts aussi, la souffrance le traumatisme et le choc également.

J'en saurai plus demain pour ma voiture, mais à part la franchise de 280 € à payer, j'espère que ma 308 ira bien. Les dégâts sont impressionnants à première vue, mais j'espère que ce n'est que de la tôle. J'espère.

Mais bon, la bière d'hier soir avait un gout particulier. Autant que ces quelques 8 km courus ce soir m'ont vraiment fait un bien fou...

Cadeau de journée de la femme...

Les petits clins d'oeil du destin sont parfois amusants. Même s'ils coutent un peu au porte-feuille. 

Hier, c'était la journée de la femme (à lire d'ailleurs, à ce sujet, le merveilleux billet de Nicolas). On l'a bien fêté sur le net, on s'est marré, on a fait les gros lourdeaux. Sur Facebook aussi. 

Mais bon, je garde ce joli commentaire de Falconette, en réponse à une amie très proche qui me voyait en bonne position pour le concours du macho de l'année : "Je ne suis pas d'accord : mon faucon chéri n'est pas macho ...désolée (scrougnougnou !!)". Elle est gentille Falconette. 

Et elle a raison : je ne suis pas macho, j'adore les filles. Quand j'étais plus jeune aussi j'adorais les filles, mais elle un peu moins. Tant pis, depuis j'en ai trouvé une qui m'aime bien et que j'aime bien aussi. Ca fait plus de 10 ans, on s'est marié, on a un petit bébé qui est coquin, on boit des bières et du vin, on mange comme des cochons, on regarde des dessins animés, on s'amuse comme des fous, et on part à Venise à la fin du mois.

Ce bonheur qui est le mien n'étant pas une excuse, cependant, pour écrire des phrases longues comme la liste des couacs et des communications loupés de notre gouvernement actuel.

Hier, un morceau de vie symbolique, donc. Journée de la femme. Au bureau, je renverse mon café sur mon pantalon en début d'après-midi (et sur mon bureau aussi, adieu le clavier). On se marre. On déconne. Youpi. Sauf que adieu mon pantalon, qui pue le café mauvais de la machine à café. Adieu le slip aussi, au passage (ça traverse cette merde). Et adieu toute dignité, et tout le reste de crédibilité qui pouvait me rester : j'ai l'air con, et c'est chiant d'avoir le pantalon qui pue le café et qui fait prouic-prouic quand on marche.

Je rentre tôt à la maison donc. Avec une seule envie, celle de me changer vite.

Et donc de passer à Falconette, quand elle arrive, mon pantalon sale. Ben oui, journée de la femme ou pas, quand on arrive en fin de semaine et qu'il fait beau, vite en profiter pour faire des lessives ! En plus là, il y a dans le tas de linge, en plus de mes chemises qui font la journée et de mes slips qui sentent bon le camélia en tout instant de la journée, ce fameux pantalon tout souillé de café.

Falconette s'en va donc préparer la lessive. Nous sommes le 8 Mars il est 17h30. Et elle vient vers moi : je la revois encore, cette image terrifiante de ma femme que j'aime décomposé. Est il arrivé quelque chose à bébé Faucon ? Ségolène Royal est elle rentrée au gouvernement ? Non, c'est presque pire que ça : la machine à laver ne veut plus démarrer...

Le jour de la journée de la femme : c'est cruel...

Le diagnostic fut rapide. Cette machine à laver Candy, 5 kg de chargement, venait de passer les 12 ans. Au début, Falconette était seule. Puis je suis arrivé. Et la famille s'est agrandie d'un petit bébé faucon un peu cracra par moment (mais c'est un bébé). La Candy (qui n'a rien à voir avec la salope de Récré A2 qui voulait se taper le prince et les trois frères) n'a pas supporté le choc. Elle commençait à souffrir depuis un moment.

Et puis hier elle nous a dit "au revoir", pour la dernière fois. C'était un Adieu en fait... Le jour de la journée mondiale des femmes, le jour où on nous a beurré la raie avec Najat Vallaud-Belkacem sur tous les médias toute la journée, et avec ces témoignages de "femmes qui font bouger le monde", comme si les autres jours elles ne branlaient rien. C'est moche.

Aujourd'hui, nous avons acheté une nouvelle machine à laver. Une Samsung. 7 kg de charge (c'est mieux). Econome énergétiquement à fond les ballons. Et en plus, cerise sur le gincha, elle fait de la musique quand le programme est terminé. C'est très énervant, mais ça amuse bébé.

Falconette est contente de sa journée de la femme à elle : elle a eu une nouvelle machine à laver. Et n'en déplaise aux féministes professionnelles, elle est ravie. Moi aussi. 

L'an prochain, nous achèterons un nouveau frigo qui fabrique des glaçons.

Brochette se dit "shampur"

Et je suis bien arrivé en Russie de la Volga et des plaines. Des plaines, pour l'instant y a que ça...

C'est 22h ici. Et après 14 heures de voyage je suis épuisé... Simplement le temps d'un frugal repas à base de shampur (voir traduction en haut..), et d'un bouteille de vodka.
Ça sèche la vodka...

Demain la suite. Avec le wifi je devrais pouvoir montrer un peu de ville...

Mais heureux d'etre dans ce grand et beau pays... (parce que c'est un grand et beau pays...)

Il y a un an, j'attendais...

Il pleuvait ce jour là aussi. Temps d'hiver, qui faisait suite à de belles journées de printemps passées sur la piscine ou sur mon vélo. 

Falconette avait un gros ventre. Ni à cause de la bière, ni du saucisson. Mais il y avait un bébé faucon là dedans, qui ne demandait qu'à sortir... 

Les premiers signes ont eu lieu y a exactement un an, ce vendredi matin où j'ai amené Madame à la maternité d'Orange. C'était 15 jours avant la date prévue. J'étais plutôt serein, et m'attendait à rentrer tranquillement à la maison, pour passer l’après-midi avec Falconette devant des épisodes de Naruto Shippuden.

Mais non, la madame tout en blanc vêtue a été claire... Bébé arriverait ce weekend, et Falconette resterait à la maternité...

L'orage s'est mis à gronder en même temps que la boule au fond de mon estomac a grossi fort, très fort...

Il y a des jours comme ça que l'on garde fort en souvenir. Bébé n'arrivera que 40 heures plus tard, et pourtant ce vendredi, je m'en souviendrai longtemps. Je me souviendrai de cette inquiétude sourde que j'avais. J'allais être papa, et pourtant j'étais effrayé. Je me disais, pour donner le change, que c'était parce que j'attendais mon bébé pour dans 15 jours. 

En tant que bébé gaulliste, il naitrait un 18 juin et ça serait très bien comme ça, que j'affirmais. Tu parles, j'avais peur et 15 jours plus tard j'aurais eu cette même peur.

Est ce que ça se passera bien ? Est ce qu'il ira bien ? Est ce que la maman ira bien ? Et moi, est ce que j'irai bien aussi ? Est ce que je me sentirai capable d'assumer ? Est ce qu'il m'appréciera, ce bébé que je ne connais pas encore ? C'est vrai ça. Avant que le bébé il naisse, on ne le connait pas : peut on aimer quelqu'un qu'on ne connait pas ?

Des questions connes. Mais ce vendredi après-midi, rentrer à la maison, j'étais pas fier. Devant une partie de FIFA, ou devant les blogs de mes copains, j'étais un peu sans vie. C'était l'époque de l'affaire Strauss-Kahn. Je m'en foutais...

J'avais les copines et les copains qui me demandait, sur Twitter ou par mail, comment ça se passait. C'était sympa, ce sentiment de ne pas être tout seul. Mais la boule dans le ventre, elle était là.

Puis deux jours plus tard naissait bébé Faucon. Et ces inquiétudes ont disparu aussi vite que m'est venue une gâtitude très forte... Assumée...

C'était il y a un an. C'était bien...

C'est Noel (morceau de vie arrosée)

Le premier Noel de bébé Faucon. Forcément, les cadeaux sont là...
Le repas aura été préparé. Ici le pâté foie gras, qui sera accompagné d'un Montbazillac, ou d'un Coteau du Layon, selon l'humeur du moment.

La cave de service accueille aussi, outre le Champagne, un Jurançon pour l'apéritif
Les escargots seront servis avec du Beaujolais ou du Brouilly. Je me rends compte que je manque de Bourgogne dans la cave. Ceux que j'ai sont trop jeunes...

Si d'autres préfèrent du blanc, un Laudun Blanc qui se défend à merveille attends. Prêt à faire la guerre...

Et puis dans la marmite continue de mijoter le civet de biche. Et puis le fromage. Et puis la buche... Et donc mes choix de vin...

A choisir... Une Cuvée David de mon ami Brice Beaumont de Lirac. Un Mouton Cadet. Un Sablet. Derrière, un Brouilly et un Beaujolais pour les escargots. Un Lussac Saint Emilion et un Lirac de la cave de Roquemaure s'il manque quelque chose...

Et pour le dessert, un Gewurztraminer de 2000.

C'est Noël. Il faut en profiter de ces moments... Tout est toujours tellement fugace.
Demain, on parlera d'autres choses. Aujourd'hui, on partage. Et je partage ce moment avec vous, mes chers collègues de blog, chers passants.

Joyeux Noel...

Le petite attaque virale du samedi soir...

Je suis en congé de fin d'année depuis vendredi soir. On pourrait, dans de telles périodes, songer à se reposer. Il n'en est rien...

Mon bébé faucon, celui à cause de qui je suis un gâteux qui s'assume, à réussi a se chopper une vilaine angine... Il pleure depuis 2 jours comme un fou. Et quand il voudrait rigoler, il se rend compte qu'il a mal à la gorge. Alors il repleure. Et aussi pendant la nuit...
Le bon petit papa que je suis devenu qui lit des revues qui ne parlent pas forcément de l'Olympique de Marseille ou du triple A de la France n'est pas plus inquiet que ça. Je sais, depuis que j'ai abonné Falconette à Parents et à Enfant magazine, qu'à partir de 6 mois (oui je sais), les bébés n'ont plus les anticorps qui étaient donnés par la maman. Donc ils doivent se les fabriquer eux même. Donc ils récupèrent toutes les saloperies qui passent. Hier c'était l'angine...

C'est beau d'être parent. Faites des bébés qu'ils disaient...
Et puis hier aprèsmidi, c'est mon PC qui s'est pris une chaude pisse... Avast a commencé à gueuler. Puis j'ai vu que j'étais infecté par deux virus. Je ne me souviens déjà plus des noms, mais quand j'ai vu des fenêtres rouges sur mon écran indiquant Windows Hard drive failed, et tout le tintouin, j'ai compris que ça sentait mauvais...
Finalement, un coup de restauration système, un coup de Malwarebytes antimalware en mode sans échec, puis l'installation de Microsoft Security essential (qui m'a trouvé d'autres merdes, dont un délicieux aspirateur de mot de passe du nom de Fareit A...), ont fait que ce matin je suis un peu plus rassuré...

Sinon moi je vais bien, je vous remercie. Mais un peu fatigué là, de suite... Donc pas envie de parler politique. Envie de parler de rien... L'esprit de Noël, tu parles...

Non, aujourd'hui je vais manger une raclette. Ca me détendra... (le ventre aussi). A défaut de soigner bébé et mon ordinateur...

Semaine de merde (grippe, varicelle, beaujolais nouveau...)

Cela sentait, hier soir, la semaine de merde à plein nez... Bébé faucon était grognon. Et papa Faucon (moi) avait un dos en vrac, et une gueule moins de bois que de début de grippe...

Puis ce soir, bébé Faucon, 5 mois et quelques jours, est allé chez le pédiatre... Maman Faucon avait observé quelques menus boutons rouges au niveau de fesses, mais bon...

C'est la varicelle qu'il nous a ramené le petit... La semaine où sort le beaujolais nouveau, bébé Faucon nous chope du rouge, mais en boutons !

Alors là, ce soir, voyez vous, j'ai un peu le moral en vrac. J'irai bien me saouler, mais pas sur que les anti-inflamatoires qui doivent soigner mon dos acceptent. Pour soigner l'état grippal, remarque, pourquoi pas ?

Non, une vraie belle semaine de merde en perspective... (il manquerait plus que le primeur soit déguelasse cette année...)

PS : en parlant de Beaujolais... J'ai piqué cette photo à un de mes cavistes préférés. Le magasin : la passion des vins, à Saint Chamond... Oui, je pensais qu'une image de gamin avec la varicelle n'était pas une bonne idée : j'ai préféré la zone d'activité au Nord de Saint Chamond...
Pour en revenir à la passion des vins, c'est un magasin merveilleux. Tenu par deux personnes magnifiques, amoureux du vins, adorables et connaisseurs. La petite cave que toute ville ou village rêverait d'avoir...
Un endroit merveilleux...