Affichage des articles dont le libellé est féminisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est féminisme. Afficher tous les articles

samedi 4 mai 2013

Préoccupations sportives du CSA...

Nouvelle lubie du CSA présidé par le très compétent Olivier Schrameck : "Les dirigeants des chaînes de télévision devront bientôt répondre de la présence des femmes à la présentation d’émissions ou de retransmissions de sport".
En ce qui me concerne, j'apprécie énormément la journaliste Carine Galli qui officie sur Eurosport, et que j'écoute régulièrement sur RMC. Je suis amoureux depuis tout petit de Nathalie Ianetta. Et j'aime bien les filles de Beinsport (surtout celle du dimanche aprèsmidi).
Mais que le sport soit présenté par des hommes ou des femmes, je m'en fous tant que celle ou celui qui présente est compétent. J'en ai ras le bol de ce féminisme à deux balles. 

J'attends maintenant avec impatience que le CSA se penche sur la présence de moche à la présentation des émissions d'information, et sur la présence de gros à la présentation d'émission de chanson et de musique. 

Pendant ce temps sur Facebook, la présence de nichons ou de tétons est toujours interdite (et c'est rapide, ce qui est dommage, j'aime bien les seins). Par contre, on peut montrer pendant quelques jours une vidéo d'une femme en train d'être décapitée (j'aime beaucoup moins la décapitation par contre). C'est bien.

Je pense qu'on marche sur la tête. Mais bon...

(Bernard Lacombe en photo, conseiller du petit président de Lyon Jean-Michel Aulas, qui avait déclaré cette jolie phrase pleine d'amour et de tolérance et de tout ce qu'on veut : "Je ne discute pas avec les femmes de football. Je le dis parce que c’est mon caractère. C’est comme ça. Qu’elles s’occupent de leurs casseroles et puis ça ira beaucoup mieux")

samedi 9 mars 2013

Cadeau de journée de la femme...

Les petits clins d'oeil du destin sont parfois amusants. Même s'ils coutent un peu au porte-feuille. 

Hier, c'était la journée de la femme (à lire d'ailleurs, à ce sujet, le merveilleux billet de Nicolas). On l'a bien fêté sur le net, on s'est marré, on a fait les gros lourdeaux. Sur Facebook aussi. 
Mais bon, je garde ce joli commentaire de Falconette, en réponse à une amie très proche qui me voyait en bonne position pour le concours du macho de l'année : "Je ne suis pas d'accord : mon faucon chéri n'est pas macho ...désolée (scrougnougnou !!)". Elle est gentille Falconette. 

Et elle a raison : je ne suis pas macho, j'adore les filles. Quand j'étais plus jeune aussi j'adorais les filles, mais elle un peu moins. Tant pis, depuis j'en ai trouvé une qui m'aime bien et que j'aime bien aussi. Ca fait plus de 10 ans, on s'est marié, on a un petit bébé qui est coquin, on boit des bières et du vin, on mange comme des cochons, on regarde des dessins animés, on s'amuse comme des fous, et on part à Venise à la fin du mois.
Ce bonheur qui est le mien n'étant pas une excuse, cependant, pour écrire des phrases longues comme la liste des couacs et des communications loupés de notre gouvernement actuel.

Hier, un morceau de vie symbolique, donc. Journée de la femme. Au bureau, je renverse mon café sur mon pantalon en début d'après-midi (et sur mon bureau aussi, adieu le clavier). On se marre. On déconne. Youpi. Sauf que adieu mon pantalon, qui pue le café mauvais de la machine à café. Adieu le slip aussi, au passage (ça traverse cette merde). Et adieu toute dignité, et tout le reste de crédibilité qui pouvait me rester : j'ai l'air con, et c'est chiant d'avoir le pantalon qui pue le café et qui fait prouic-prouic quand on marche.
Je rentre tôt à la maison donc. Avec une seule envie, celle de me changer vite.

Et donc de passer à Falconette, quand elle arrive, mon pantalon sale. Ben oui, journée de la femme ou pas, quand on arrive en fin de semaine et qu'il fait beau, vite en profiter pour faire des lessives ! En plus là, il y a dans le tas de linge, en plus de mes chemises qui font la journée et de mes slips qui sentent bon le camélia en tout instant de la journée, ce fameux pantalon tout souillé de café.

Falconette s'en va donc préparer la lessive. Nous sommes le 8 Mars il est 17h30. Et elle vient vers moi : je la revois encore, cette image terrifiante de ma femme que j'aime décomposé. Est il arrivé quelque chose à bébé Faucon ? Ségolène Royal est elle rentrée au gouvernement ? Non, c'est presque pire que ça : la machine à laver ne veut plus démarrer...
Le jour de la journée de la femme : c'est cruel...
Le diagnostic fut rapide. Cette machine à laver Candy, 5 kg de chargement, venait de passer les 12 ans. Au début, Falconette était seule. Puis je suis arrivé. Et la famille s'est agrandie d'un petit bébé faucon un peu cracra par moment (mais c'est un bébé). La Candy (qui n'a rien à voir avec la salope de Récré A2 qui voulait se taper le prince et les trois frères) n'a pas supporté le choc. Elle commençait à souffrir depuis un moment.
Et puis hier elle nous a dit "au revoir", pour la dernière fois. C'était un Adieu en fait... Le jour de la journée mondiale des femmes, le jour où on nous a beurré la raie avec Najat Vallaud-Belkacem sur tous les médias toute la journée, et avec ces témoignages de "femmes qui font bouger le monde", comme si les autres jours elles ne branlaient rien. C'est moche.

Aujourd'hui, nous avons acheté une nouvelle machine à laver. Une Samsung. 7 kg de charge (c'est mieux). Econome énergétiquement à fond les ballons. Et en plus, cerise sur le gincha, elle fait de la musique quand le programme est terminé. C'est très énervant, mais ça amuse bébé.
Falconette est contente de sa journée de la femme à elle : elle a eu une nouvelle machine à laver. Et n'en déplaise aux féministes professionnelles, elle est ravie. Moi aussi. 

L'an prochain, nous achèterons un nouveau frigo qui fabrique des glaçons.

samedi 2 mars 2013

La femme vraiment sauvée le ministre Filippetti ?

Dans la série (télévisée ou pas) "féminisme à deux balles", je propose Aurélie Filippetti, ministre de la culture. Qui aurait du visiblement prendre un peu de vacances à Lille, chez Maurice...

Elle propose le plus sérieusement du monde "de compter le nombre de femmes assassinées dans les fictions". Ah...

Je ne sais pas quoi en penser... Je me demande quand est ce que ce gouvernement arrêtera de faire du boboïsme de base et de la pure agitation médiatique.
Quelque chose me dit qu'on n'a pas encore touché le fond du profondément ridicule...

Edit 12h : Nicolas, Juan et Elooooody me disent "oh, tu sur-réagis, le ministre de la culture a dit une boutade".  Soit.
L'article d'ecrans.fr indique clairement ceci : "Et c’est là qu’Aurélie Filippetti a eu cette idée pour le moins étonnante : il faudrait calculer, a-t-elle lancé reprenant, selon le ministère la « boutade » d’un membre du comité, le nombre « de femmes assassinées chaque semaine à la télévision dans les scénarii » de fiction, car cela donne, a poursuivi la locataire de la rue de Valois, « des représentations parfois inquiétantes ».".

Plus loin, il est dit ceci dans l'article : "Las, ce n’était, semble-t-il, qu’une idée lancée en l’air sur le ton de la blague.". Ah ?
Un peu plus bas sur l'article, on peut lire l'insertion suivante : "[Article modifié à 20 heures suite aux précisions du ministère quant au caractère blaguesque de la proposition]".

Soit. C'est bien ces ministres qui viennent corriger les journalistes qui ne disent pas la bonne parole. J'espère en tout cas qu'il ne s'agit que d'une blague. Et si c'est le cas, j'ai sur-réagis. Désolé.

Mais si, en plus du Président, même les ministres de la culture font des "blagues" pendant des réunions ou rencontres officielles, et doivent après coup venir corriger les journalistes qui décidément ne comprennent rien (les abrutis), ça sera difficile...
Déjà qu'on a tendance à sur-réagir en entendant toutes les propositions qui sont balancées ci et là par les ministres, députés et sénateurs de la majorité, avant d'être contredites par le pouvoir... Il y a du boulot à faire en matière de communication, vraiment...

samedi 2 février 2013

Campagne électorale sexiste

La hauteur de vue de certaines députés socialistes féministes nous a donné l'occasion de débat de très grandes importances en cette fin de semaine... Heureusement que notre économie va bien, que nos syndicats sont responsables et que notre pays tourne bien...

Sur la page Facebook d'HaraKiri, je suis tombé sur cette photo. J'ai beaucoup ri. Prendre le choses avec un peu d'humour, ça aide même les plus réactionnaires.


vendredi 1 février 2013

La crétinerie féministe de la semaine...

La député PS de Paris, Sandrine Mazetier, a le sens des priorités. Elle a expliqué avoir saisi le gouvernement "pour faire débaptiser l'école maternelle, qui renvoie trop, selon elle, à l'image de la seule mère".

Je ne sais pas quoi dire de plus. Je suis affligé par ce féminisme extrémiste profondément ridicule, pour ne pas dire davantage.
Mais bon, ce genre de crétinerie change du débat sur le mariage pour tous (et des débordements abjects d'un coté et de l'autre, le coup du "triangle rose" par exemple)

Enfin bon... Sans doute tout va t'il bien en France pour que notre classe politique dirigeante s'adonnent à de telles priorités. Sans doute...

mercredi 26 septembre 2012

La ou le minable ?

Une professionnelle de la politique politicienne à deux balles, celle qui fait fuir les électeurs, où les emmènent dans les bras de l'abstention ou des extrêmes (les deux fronts, aussi néfastes l'un que l'autre), est la star de l'actualité depuis quelques jours. Parce que le parti dont elle était le chef chie dans les bottes du gouvernement qui lui a permis d'exister, malgré son pitoyable 2,31% des voix.
Et elle s'accroche, tel le plus vilain des morpions au poil de ce qu'on ne qualifiera pas, à son ministère. En assénant à qui veut bien le croire que "son avis compte moins que son action". Action assez misérable pour l'instant, et avis qui devrait normalement lui enlever une jolie place sociale... (mais le changement c'est maintenant il parait, mais pour la petitesse on passera...)

Et aujourd'hui, face à un député UMP qui fut pendant 5 ans (très moyen) président d'une assemblée nationale qu'elle n'eut jamais pu fréquenter, elle donne sa pitoyable leçon de grammaire féminisme à deux balles.
ACCOYER : «Je voudrais interroger Madame le ministre ...»
DUFLOT : «... En revanche, ce que je sais M. Accoyer, c'est que je suis une femme. Je vous prierai donc de m'appeler Madame la ministre.
Sinon je me verrai dans l'obligation de vous appeler, Monsieur le député, avec un +A+ ce qui ferait Monsieur la député. Ce serait aussi désagréable à votre égard qu'au mien?»
C'est grand. C'est Duflot
Comment faire oublier le Chili Con Carné niveau Morano par une sortie niveau de cette même Morano... 

Cécile Duflot est, pour moi, un ministre (ou une ministre) qui fait honte à la République. Qu'elle reste en place, eu égard à des accord politichiens passés, ne me dérange pas. Je m'en fous. Le fait, pour moi, est là. 
Elle restera dans l'histoire pour cette passe d'arme de polochon.Un peu plus haut que Rachida Dati. C'est bien. mais bon...

Un minable, ou une minable, j'utiliserai le pronom qui siéra. Les féministes à deux balles qui portent la barbe en seront ravie. Mais le constant sera le même...

Arriver à creuser plus profond que les derniers gouvernements Sarkozy... Tous les jours pourvent que c'était possible...
Le changement c'est maintenant, sans doute. On change un Guéant et une Morano par un Montebourg et une Duflot. Pas sur que la République en sorte terriblement grandie. Mais bon, visiblement là n'était pas l'essentiel...

(source image)

mardi 18 septembre 2012

Le soir où j'aime les féministes...

Très belles manifestations de féministes ukrainiennes qui ont défilés seins nus aujourd'hui à Paris...
Bon, j'ai pas trop compris le but et la cause défendue, mais bon...

En tous cas, je préfère à ces inutiles caricaturales qui ont fait les malines avec une barbe dans les locaux de France Télévision...

jeudi 8 mars 2012

Un ministère de l'homme (vous en avez ?)

Aujourd'hui, c'est la fameuse journée de la femme. Nicolas demande une journée de l'homme (parce que merde). Et puis aussi un ministère de l'homme.

Sourions avec les Nuls.



Et quelque part demandons nous si aujourd'hui, nous pourrions rire avec ces fausses pubs sans que pleins d'associations tolérantes viennent hurler au scandale...

C'était bien les Nuls...

Ridicule, c'est masculin ou féminin ?

Nouveau combat de certaines féministes, qui se battent vraiment pour que la cause des femmes aille mieux dans le monde. Hier, dans le Parisien, elles lançaient un nouveau combat affligeant et consternant : elles s'attaquaient à la grammaire.
On pensait avoir touché le fond avec les histoires de mademoiselle qui en vexait certaines ? Pas du tout...

Hier, certaines féministes qui n'ont pas peur du ridicule manifestait devant la Comédie Française pour réclamer "la fin du sexisme dans la grammaire". On croit rêver, mais non, elles osent tout... Et comme disait le philosophe, ce serait presque à ça qu'on les reconnait.

Donc en vrac, un combat pour que dans la grammaire française, ça soit la fin de l'emprise du masculin sur le féminin. Que l'on dise "les hommes et les femmes sont belles", "elle fait beau" au lieu de "il fait beau", etc... Un combat qui va vraiment faire avancer la société.

Un jour de journée de la femme, c'est bien aussi de rappeler qu'il y a certaines associations prétendument féministes qui ridiculisent vraiment certains combats. Dommage qu'on leur accorde une page entière dans un journal. Mais bon, ça donne l'occasion d'un blog, pour se rappeler un petit court de grammaire... (c'est féminin, la grammaire...)

mercredi 22 février 2012

Le féminisme a vaincu : les femmes (demoiselles) sont sauvées…

Il y a des trucs comme ça… Des informations qui laissent sans voix. Et pourtant on crève d’envie d’en parler, parce que laisser sous le silence des évènements qui relèguent dans les tréfonds de l’histoire d’autres grandes avancées sociales, c’est dommage.
Comme par exemple la suppression du terme "Mademoiselle" dans les administrations...

« Les termes «mademoiselle», «nom de jeune fille» ou le «nom d'épouse» sur les formulaires seront bientôt du passé. Une circulaire des services du Premier ministre recommande aux ministres concernés et aux préfets de «donner instruction» aux administrations «d'éliminer autant que possible de leurs formulaires et correspondances ces termes. ».
C’était un grand combat des féministes de la fin de l’année dernière. Ce cri a été entendu. Alléluia…

J’avais écrit un billet sur le sujet, « et un combat ridicule de plus pour la mademoiselle ». Parce que je trouvais ce combat ridicule. Parce que quand je discute avec des copines, je n'avais pas l'impression qu'elles étaient traumatisées par le fait de cocher la case "mademoiselle"... Mais bon, peut être ne le savaient elles pas que c'était "discriminant"...
Et parce que j’avais l’impression qu’il y avait bien d’autres combats à mener pour le droit des femmes. Par exemple un des derniers rapports de ONU femme, qui disait que un pays sur deux dans le monde ne condamne pas le viol. Mais c’est évident qu’il est plus facile s’indigner de l’utilisation du mot « mademoiselle » (que je n’arrive toujours pas à trouver dégradant…), d’hurler contre une publicité, de taper du pied que l’on mette une jolie fille en illustration d’un billet, de se fâcher de voir qu’on réserve la couleur rose pour les filles…

Quelque part, je suis inquiet des prochains combats qui seront défendues par ce féminisme intégriste qui n’a peur de rien, et surtout pas de l’affligeant. Je suis un peu inquiet… Mais pas pour ceux qui font réellement du mal aux femmes, et portent atteinte à leurs droits et leur dignité : eux continueront à ne pas être inquiétés…
C’est dommage…

jeudi 9 février 2012

Quota tout faux ?

Je me souviens de l’affaire des « quotas » à la Fédération Française de Football... Sans revenir sur le fond de l’affaire, il y avait ma position. Non, Laurent Blanc n’est évidemment pas raciste, et il n’était coupable de rien. Mais de même non, j’étais opposé au quota dans le sport. J’avais écrit :
Les sélectionneurs et le DTN auraient émis l’hypothèse de « quotas » ? En ce qui me concerne, je suis profondément opposé aux revendications de certains de vouloir voir, dans les médias ou à la télé, un « quota de personne issus des minorités visibles » (sic). Je suis donc profondément opposé à tous quotas imposant un nombre de noir, de blanc ou de bleus dans les équipes de sports nationales. Par contre oui, je demande un quota de joueurs performants, intelligents, et moralement respectable. Cela exclurait des Evra ou Ribery, mais ceci est un autre débat.
C’est donc dans le même esprit que je trouve que cette loi votée par l’Assemblée Nationale, qui instaure des quotas de femmes de 40% dans la haute fonction publique me dérange. Et que je trouve que c’est une très mauvaise idée.
Parce que plus haut, cette histoire de quota dans les sélections nationales qui a fait scandale chez les beaux esprits. Aujourd’hui des quotas de femmes, pourquoi pas ? Demain, des quotas de « minorités visibles » (on en entend souvent parler, même si la définition n'est pas forcément évidente...) dans les assemblées électives, dans les médias… Et après demain ? Des quotas de blonds dans les équipes de sport ? Des quotas de plus de 85 kilos dans les colonies de vacances ? Des quotas de moches dans les maisons closes ? Des quotas de con à l’apéro ?

Et puis je vais plus loin. Je suis homme, blanc, trentenaire, en pas trop mauvaise santé, un physique pas génial mais banal, un indice de masse corporelle pas trop déconnant (quoique dernièrement j’ai forci), des revenus moyens. Je rentre dans quel type de quota ? Aucun ? J’espère qu’il n’y a pas de discrimination par indifférence à mon égard quand même (sinon j’irai me plaindre)…

Évidemment que je ne suis pas opposé à la lutte contre les discriminations négatives qu’il peut y avoir ici ou là. Mais je me méfie toujours : la fin, aussi légitime soit elle, ne justifie pas tous les moyens.
Et les quotas ne me semblent pas être une solution acceptable à long terme…

dimanche 4 décembre 2011

Indignations grotesques et affligeantes...

Elles commencent à me gonfler, ces associations qui ne représentent qu’elles, et dont l’intolérance nuit gravement à la santé de notre société…



Patrick Besson écrit dans le Point un éditorial (que je trouve raté mais bon) en raillant l’accent d’Eva Joly, et en appuyant sur des aspects extraordinairement caricaturaux de sa candidature. SOS Racisme et d’autres associations de ce genre hurlent, de manière ridicule, au racisme, à la xénophobieGrotesque…
A force de le voir de partout, le racisme (surtout là où il n’y est pas), on le fait se développer. Cela ne dérange pas ceux qui en ont fait de l'antiracisme radical et caricatural leurs fonds de commerce, et leur raison d’exister… Par contre, cela réduit dramatiquement ce que l’on peut dire… Et c'est inefficace la lutte qu'ils prétendent mener.

Au fait... Il parait que le Parti Socialiste, les verts et les partis à la gauche de la gauche ont fait l'oral obligatoire devant le jury de SOS Racisme... On peut soupirer un grand coup, on reviendra tout à l'heure...



Monoprix lance une campagne de publicité. Je trouve certains slogans drôles. « Bayonne, le cochon qui colle aux basques » ou « à poêle le boudin », ça m’amuse. D’autres moins. Mais ce que question de goût personnel. Dans l’ensemble, je trouve cette campagne amusante, et marrante.
D’autres n’ont pas le sens de l’humour, et aiment les exclamations qui les mettront bien sur le devant de la scène… « Elle a beau être bien roulée, elle a quand même l'air un peut tarte » est un slogan qui a excité certaines féministes, qui s’en sont indignées médiatiquement. Bien sur les pas forcément indispensables Chienne de Garde, toujours prête à sauter sur tout et n’importe quoi. « Slogans dégradants » qu’elles s’insurgent… Rien que ça... N’ayons pas peur du ridicule…

On ne leur parlera pas d’humour et d’ouverture d’esprit. On ne leur dira pas qu’elles nuisent profondément à la cause qu’elles prétendent défendre, elles ne le comprendraient pas. C’est évident qu’il est préférable d’aller manifester pour la suppression du « mademoiselle », ou contre un slogan qui se veut drôle… Les femmes en seront mieux défendues. Les statistiques terrifiantes qui l’on peut lire sur les violences faites aux femmes baisseront grace à leur combat contre une publicité… Grotesque.
Et on soupirera devant ce sectarisme extraordinaire d'un féminisme de très bas étage



Nous ne rappellerons pas les mémoires de Coluche, Desproges et le Luron : la tarte à la crème, le cliché, serait trop facile… Mais bon, on peut quand même en avoir marre.
Marre de ce puritanisme qui interdit toute parole, même conne, toute tentative d’humour, même loupé. Marre de ces associations qui ne représentent qu’une minorité agissante, et qui monopolisent les médias pour interdire toute parole qui serait contraire à leurs dogmes. Marre finalement de cette société sectaire et intolérante qui est en train de se construire…

Et on peut juste penser que la lutte contre le racisme serait plus efficace sans ces associations prétendument antiracistes… Idem pour la lutte pour le droit et la défense des femmes : sans ces associations féministes caricaturales, le message serait davantage entendue…
Et le « vivre ensemble » aurait véritablement un sens… Là, il en devient grotesque : c'est dommage...

vendredi 30 septembre 2011

Et un combat ridicule de plus pour la Mademoiselle, un…

Je n’ai pas encore pris le temps pour exprimer tout ce que m’inspirait cette nouvelle campagne de certaines extrémistes féministes, pour interdire le mot « Mademoiselle ».
Oh, il sera rapide ce billet… Il m’aura donné l’occasion de voir si le mot « affligeance » existait. Apparemment non, d’autres fondamentalistes du combat ridicule ont peut être jugé qu’il fallait l’interdire, lui aussi. C’est dommage : il aurait bien exprimé tout ce que j’ai ressenti en lisant l’information. Affligeant. Pas d’autres mots…

Défendre les femmes me parait être un combat noble, et important. Et franchement, du boulot, il y en a, énormément. C’est surtout pour ça que cette campagne pour interdire le terme « Mademoiselle », au demeurant fort joli (avis personnel), est juste grotesque…

Grotesque comparé à d’autres combats pour la cause des femmes, plus légitimes, tellement plus importants. Amusant : tapons « cause des femmes » dans Google. On tombe sur pleins de dépêches qui montrent que vraiment, la cause des femmes est vraiment pas en forme. Ici des exemples en Europe. N’allons pas jusqu’à rappeler des histoires terrifiantes, dans des pays bien plus éloignés

Ce qui est dramatique, c’est qu’à force de se draper dans des postures ridicules et finalement futiles, certaines personnes rendent leur combat impopulaire. Elles le desservent, et c’est dommage. Alors peut être, pour certain(e)s, ma position est celle d’un macho. Peut être, mais un macho qui aimerait que ceux qui prétendent vouloir défendre la cause des femmes le fassent vraiment, sans se laisser griser par des buzz ridicules…


Et tiens… Dans la série « je fais un buzz à la con en voulant des interdits tout autant à la con », Arnaud Montebourg veut interdire la téléréalité sur TF1 Vaste combat (soupir)

mardi 13 septembre 2011

Va faire le ménage, la femme !

Que mes copines de blog et autres camarades féministes me pardonnent mon élan machiste du matin, mais ce n'est pas ma faute. C'est, encore une nouvelle, la faute à Ségolène Royal, qui parlait dimanche de donner un "coup de balai"...

Et donc Ségolène Royal, jamais avare de mise en scène douteuse, a assené cette phrase :
«Il y aura du ménage à faire. Et ce n'est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage.»
Je me souviens fut il un temps où l'ancienne candidate à la présidentielle excellait dans la victimisation à outrance, jusqu'au ridicule d'un féminisme à deux balles. "Vous dites ça parce que je suis une femme" était la réponse couperet, qui interdisait toute critique, toute discussion.
Aujourd'hui, elle joue l'auto-dérision. Ou elle dit, une nouvelle fois, n'importe quoi. Chacun aura son avis. Pour ma part, j'ai le mien (et ne m'étonnerait pas qu'une nouvelle fois, elle dise n'importe quoi...)

Par contre, qu'on ne me traite pas de machiste si j'amène ce soir un aspirateur neuf à Falconette : c'est Ségolène Royal qui a trouvé que madame était meilleure que moi pour faire le ménage... (j'irai boire une bière pendant ce temps...)


(en bonus track : un peu de 'Vas laver mon slip la femme'... Omar et Fred sont drôles)

jeudi 21 juillet 2011

Le cas Banon ouvert tout l’été…

J’avais écrit, au moment où Tristane Banon avait porté officiellement (et très opportunément) plainte contre DSK, toute la suspicion que j’avais à son égard. Un peu la même impression qu’être en face d’un bon petit vautour qui se dit « tiens ? Le gars là bas en bas saigne encore un peu, je peux peut être me régaler d’un petit steak de bras avant que ça finisse de cicatriser : allons y gaiement, personne n’y verra rien… ».

Et puis les choses ont quelque peu évolué dans mon esprit. Non que je considère que DSK soit forcément ce coupable qui doit être égorgé en place publique : je continue à penser que cette histoire n’est peut être qu’un coup de pub. Et je continue à penser que la présomption de culpabilité est chez Tristane Banon.
Encore moins que je valide l’affirmation de François Hollande, qui hurle à la « manipulation politique » : elle a bon dos, cette manipulation politique. Que François Hollande, qui n’a peut être pas été le meilleur premier secrétaire de l’image du Parti Socialiste (mais bon, apparemment il n’a pas bourré d’urnes lui…), voit exploser devant lui des bombes qu’il n’a pas voulu éteindre lors de son mandat, c’est son problème. Qu’il hurle au complot aussi d’ailleurs, et si ça le rend un peu ridicule et, de fait, beaucoup moins présidentiable également…

Non, ces derniers jours m’ont rendu Tristane Banon beaucoup plus sympathique, même touchante. Parce qu’un nouveau personnage est arrivée dans l’histoire, et l’a beaucoup ouvert dans les médias : sa maman Anne Mansouret.
J’ai le souvenir de son interview aux Grandes Gueules d’RMC info, vraiment stupéfiante. Cette mère décrivait sa fille d’une manière vulgaire (évoquant ses « plans cul »...), et semblant l’instrumentaliser et la sacrifier pour sa propre carrière politique. Il est bon de rappeler que maman demeure aujourd’hui encore conseiller général et vice président socialiste d’un conseil régional : ce n’est pas n’importe qui.
Et donc hier maman revient sur le devant de la scène, parlant de manière très classe de la manière brutale donc elle a été culbutée par DSK. Oui, j’utilise des mots vulgaires et rabaissant pour la femme (que les féministes extrémistes qui se sont régalées ces derniers jours me pardonnent, ou m'oublient), mais ce n’est pas moi qui ait commencé…

Et donc au milieu de ce cabanon bien sordide, la fille. CC met en avant ce livre qu’avait écrit Tristane Banon, en 2003. Le titre est joli : « j’ai oublié de la tuer ». CC narre sa rencontre, à l’époque, dans la délicieuse ville de Chambery, avec Tristane Banon. Qui, dans ce livre, parle des rapports particuliers et houleux qu’elle a eu avec sa mère…

Aujourd’hui, je ne sais pas si Tristane Banon est victime de DSK. Mais qu’elle soit une victime, ça ne me fait aucun doute. Déjà des ambitions d’une maman qui voulait être, il y a peu, candidate aux primaires socialistes pour la présidentielle.

En tous cas, ce cabanon est bien glauque. Cette histoire de plainte risque de polluer la vie politique (et pas uniquement le PS) pendant un bon petit moment. C’est dommage.
Aussi et surtout pour Tristane Banon, qui risque de voir coller sur elle une image déplorable pendant de biens longues années. Je ne suis pas sur qu’elle le mérite. Pour sa mère en tous cas, je serais moins sympathique…

jeudi 7 juillet 2011

Un cas Banon poussiéreux, qui sent le renfermé...

Sur le jeu de mot, une nouvelle fois le Canard Enchainé est à louanger. La une de ce mercredi est magnifique : « DSK passe de la prison au cas Banon », et c’est magnifique. Il n’empêche. Même si une procédure judiciaire est lancée, cela n’interdit pas d’avoir quelques sentiments sur cette nouvelle nouveauté, la plainte de Tristane Banon lancée cette semaine contre DSK (qui allait mieux, merci pour lui).

Les faits sont vieux, et apparemment l’histoire est connue. Une biographie sur DSK, dont j’ai oublié le nom de l’auteur, était sortie y a quelques temps. Elle évoquait cette histoire. Avec un point de vue bien différent de celle de la plaignante. Une plaignante dont personnellement j’ignorai le nom, avant ce 15 Mai où tout a basculé pour DSK, et où beaucoup de poubelles se sont ouvertes…

Ce 15 Mai, j’ai appris le nom de Tristanne Banon. J’ai appris aussi que les primaires du PS avait une candidate du nom d’Anne Mansouret. Je ne connaissais pas du tout, et j’avais zappé, comme je pense beaucoup, cette candidature. Et depuis quelques jours, on apprend aussi bien des choses sur cette galaxie.
Un article du Parisien hier mettait en avant, pour la plaignante, une demi sœur qui fut la femme de Pierre Lelouche, député UMP qui avait battu à l’époque DSK aux législatives. Une marraine qui est la deuxième femme de DSK. Et donc une maman candidate aux primaires du Parti Socialiste (qui a retiré sa candidature en début de semaine par contre)… Bon, pourquoi pas.

Non, pour ma part, j’avoue avoir appris avec un sourire ironique la nouvelle de la plainte de Tristanne Banon. C’est méchant de ma part sans doute, et le féministe convaincu qui pense que femme ne peut pas mentir et que l’homme est forcément un gros porc me gueulera à la figure « et la victime, patati, patata ».
Mais lire lundi, de la part de la plaignante, une déclaration du genre : «voir DSK libre me rend malade, c’est pour ça que je porte plainte maintenant », ça me donne moins envie de compassion que de me souvenir ce que faisait DSK durant ces 10 dernières années. Où entre sa traversée du désert post 2002, sa défaite aux primaires socialistes en 2006 (où politiquement il n’était plus grand-chose), et sa renaissance triomphante au FMI et aux portes de l’Elysée, il ne m’avait pas semblé une forte « absence de liberté » pour ce dernier…
Non, désagréable impression de voir quelques vautours se refaire le bec, parce qu’il faut bien manger. Et que la chair n’a pas encore trop cicatrisée, et que l’emballement médiatique est ce qu’il est, en pleine forme merci pour lui. Désagréable impression…

Non, cette plainte tardivement déposée, à un moment où l’actualité est ce qu’elle est, me laisse les bras balans. Peut être y a-t-il eu tentative de viol en 2003, et la justice fera son boulot, sans nul doute qu’elle le fera très bien. Peut être que comme l’évoquerait la biographie du gars dont j’ai oublié le nom, mais il repassera bientôt sur RMC, il ne s’est rien passé d’autres qu’une interview qui n’a pas été validée à postériori par DSK. On verra bien…

Mais tout ceci est bizarre. Tout ceci contribue à une ambiance vraiment spéciale. Je ne sais pas quelle cause sert cette plainte. Je ne sais pas… Je ne sais pas non plus, remarquez, à quoi rime un appel à la candidature de DSK aux présidentielles. Sinon à bien plomber, un peu plus, le candidat socialiste qui sortira des primaires (mais vu beaucoup de chose, une réelection de Sarkozy ne me dérangerait pas du tout…).

Non, tout ceci est bizarre. Ce cas Banon ne m’inspire pas. Sinon des sentiments pas forcément positifs pour la plaignante. Ce qui, si les faits sont vraiment avérés, est nul de ma part. Mais bon, non, trop de zones d’ombre, trop d’opportunisme… Trop de chose qui me rendent mal à l'aise.
La suite au prochain épisode ?

vendredi 1 juillet 2011

DSK, le film continue (et c'est pas fini...)

Dans quelques instants, le film DSK va reprendre. Encore une fois, je me retrouve un peu groggy par ces nouvelles...
Je me revois ce dimanche matin, quand la nouvelle de son inculpation est tombée. Je me revois les jours suivants, où j’exprimais ici ma gêne profonde devant les images de DSK le teint jaune et blafard, sur le banc des accusés. Je me revois dans la maternité, à voir la scène où DSK plaidait « not guilty ». Ce matin, quand j’ai entendu la nouvelle de ce nouveau rebondissement, je devais sans doute avoir la même expression intérieure… Mélange de surprise, de gêne, de mal de ventre… Un malaise sincère et réel

Mes sentiments sont assez peu différents de ceux que j’ai exprimés ici. J’ai été surpris de voir que le sondage RMC sur les personnes les plus impopulaires du moment mettait DSK en tête. Oui, surpris… Autant je trouve l’acte dont était accusé DSK insupportable et inqualifiable, autant j’ai trouvé les vagues d’étrons qui ont été balancés par certains sur l’homme Strauss-Kahn réellement minables.

Je ne parlerais pas des leçons de morale dispensées ci et là, d’un féminisme qui desservira au final la cause qu’il prétend défendre. Je ne parlerais pas de ces extrémistes de la pensée qui appellent le lundi à la tolérance et la compassion, et le mardi te crucifie parce que tu exprimes une opinion qui leur est insupportable.
Je citerais juste le billet du très bon Chafouin, au titre assez clair : « Affaire DSK, les affabulatrices ennemies des femmes ». Je ne sais pas si l’employé du Sofitel est, ou non, une affabulatrice. Si tel est le cas, ça rendrait encore plus ridicules qu’elles ne l’étaient les hurleuses du tribunal, avec leur « shame on you » qui pourrait leur être retournée…

Maintenant, si ce retournement de situation en appelle encore d'autres ? Aujourd'hui à 16 heures, la culpabilité de DSK parait moins évidente. Qu'en sera t'il ce soir à 20 heures ? Et après ? Remarquable film, où l'accusé peut être victime, et vice versa..

Je n’ai finalement pas lu beaucoup de billets ce matin sur le sujet. Je met en avant celui, pertinent comme toujours, de Toréador. Qui remarque que dans la semaine où Aubry se déclare candidate et ou Lagarde est nommée à la tête du FMI, un coup de théâtre favorable vient servir DSK. Le destin est parfois d’un taquin…
Je vais citer sa bonne formule : « DSK était sur la case "Prison", et il va en sortir finalement au bout de deux tours. Manque de pot, ses petits copains du PS ont vendu ses maisons et ses hotels aux autres joueurs. ». Du bon Toréador…

Après, toujours sur le thème politique et politicien, l’ami Yann réécrit un peu le scénario des primaires. Disparitus écrit un billet au titre évocateur : « DSK, le complot, les primaires ». Rimbus nous parle de « l’effet papillon de l’affaire DSK » : il est poétique.
Par contre Dadavidov s’en fout : il nous parle de ses 10 pochettes de CD préférés. Et son billet est, ma foi, très bien…

Non, le film va continuer. Ce soir, le show sera moins à Monaco qu’au tribunal de New York… L’histoire est encore loin d’être finie…
Et 2012, c’est loin encore…

dimanche 12 juin 2011

Quel est le contraire de « macho » ? Demandons à Royal…

Une petite phrase de Ségolène Royal : « Mettons Nicolas Sarkozy en congé parental pour 5 ans »…

La phrase est drôle et bien à propos, c’est sûr. Pourtant, quelque part, ma mauvaise foi voudrait que cette phrase me dérange un petit peu. Pas parce que c’est la pas forcément supportable (et très capricieuse et imbue d’elle-même) Ségolène Royal qui l’a prononcé. Mais parce que je me souviens d’une remarque, pas maline, de Laurent Fabius en 2006 à son propos : « qui va garder les gosses ? ». Et je me souviens de la levée de bouclier de certains : « quel machisme scandaleux ! » ; « Encore le pouvoir de la connerie du phallus et de l’homme ! », « vite, des quotas pour plus de femmes et moins de couilles dans les sphères dirigeantes, ça fera du bien à tout le monde ! ».

Ségolène Royal avait fait également fort en début de semaine dernière, jouant l’amalgame et le contraire du machisme en affirmant : « dans les milieux quasi-exclusivement masculins, il y a des comportements immatures ». Si un responsable politique (en plus de droite) affirmait que « dans les milieux quasi-exclusivement féminin, il y a des comportements hystériques et pas toujours réfléchis », qu'aurait on entendu ?

En commentaire final, je ne sais pas si on peut populariser et légitimer un combat (pas forcément injuste) en reversant et reprenant à son compte les attaques et les outrances. La guerre des sexes, bon, pas forcément sur que tout le monde y gagne, dans une ambiance sereine et apaisée…