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samedi 16 juin 2012

Tout à fait Thierry... (mais merde)

J'étais en train de jouer à FIFA 2012 quand mon iPhone m'a appris la mort de Thierry Roland. Je menais 1-0 un match en réseau que j'ai finalement perdu.

Ca me fait de la peine. Impression de perdre un vieil oncle chez qui je passais mon enfance. Impression de perdre plus qu'une voix de footballeur.
Non, ça me fait de la peine...

dimanche 3 juin 2012

Il y a un an, j'attendais...

Il pleuvait ce jour là aussi. Temps d'hiver, qui faisait suite à de belles journées de printemps passées sur la piscine ou sur mon vélo. 
Falconette avait un gros ventre. Ni à cause de la bière, ni du saucisson. Mais il y avait un bébé faucon là dedans, qui ne demandait qu'à sortir... 

Les premiers signes ont eu lieu y a exactement un an, ce vendredi matin où j'ai amené Madame à la maternité d'Orange. C'était 15 jours avant la date prévue. J'étais plutôt serein, et m'attendait à rentrer tranquillement à la maison, pour passer l’après-midi avec Falconette devant des épisodes de Naruto Shippuden.
Mais non, la madame tout en blanc vêtue a été claire... Bébé arriverait ce weekend, et Falconette resterait à la maternité...

L'orage s'est mis à gronder en même temps que la boule au fond de mon estomac a grossi fort, très fort...

Il y a des jours comme ça que l'on garde fort en souvenir. Bébé n'arrivera que 40 heures plus tard, et pourtant ce vendredi, je m'en souviendrai longtemps. Je me souviendrai de cette inquiétude sourde que j'avais. J'allais être papa, et pourtant j'étais effrayé. Je me disais, pour donner le change, que c'était parce que j'attendais mon bébé pour dans 15 jours. 
En tant que bébé gaulliste, il naitrait un 18 juin et ça serait très bien comme ça, que j'affirmais. Tu parles, j'avais peur et 15 jours plus tard j'aurais eu cette même peur.

Est ce que ça se passera bien ? Est ce qu'il ira bien ? Est ce que la maman ira bien ? Et moi, est ce que j'irai bien aussi ? Est ce que je me sentirai capable d'assumer ? Est ce qu'il m'appréciera, ce bébé que je ne connais pas encore ? C'est vrai ça. Avant que le bébé il naisse, on ne le connait pas : peut on aimer quelqu'un qu'on ne connait pas ?
Des questions connes. Mais ce vendredi après-midi, rentrer à la maison, j'étais pas fier. Devant une partie de FIFA, ou devant les blogs de mes copains, j'étais un peu sans vie. C'était l'époque de l'affaire Strauss-Kahn. Je m'en foutais...

J'avais les copines et les copains qui me demandait, sur Twitter ou par mail, comment ça se passait. C'était sympa, ce sentiment de ne pas être tout seul. Mais la boule dans le ventre, elle était là.

Puis deux jours plus tard naissait bébé Faucon. Et ces inquiétudes ont disparu aussi vite que m'est venue une gâtitude très forte... Assumée...

C'était il y a un an. C'était bien...

samedi 26 mai 2012

Final Fantasy... (le prélude)

J'ai totalement piqué ce billet sur ce site indispensable pour ceux qui, comme moi, aiment cette délicieuse histoire des jeux vidéos.
Ce site, c'est le Serpent Rétrogamer. Et c'est un délice, pour ceux qui, comme moi, ont passé leur enfance sur un Amstrad CPC 6128, une Nintendo ou une Master System de Séga...

Final Fantasy, pour les gens comme nous, ça nous tire des larmes....

Final Fantasy est une série légendaire. Sa musique aussi. Nobuo Uematsu est élevé au rang de maître. Bien avant le fameux One Winged Angel, certains morceaux avaient déjà marqué les esprits et ceci dès le premier opus. Pour beaucoup, Final Fantasy, ce sont les chocobos, les mogs, mais aussi le thème « prélude » aussi appelé le « Crystal Theme ».

Un morceau lancinant, porteur d’émotions, qui ouvre pratiquement tous les épisodes. De fait, il est toujours difficile de quitter l’écran-titre. Nous voulons cependant vous faire un petit cadeau et vous montrer l’évolution de cette piste musicale au fil des épisodes.


dimanche 29 avril 2012

Albator est triste ce matin

Eric Charden est mort ce matin m'apprend mon iPhone. Pour beaucoup, Charden, c'était le copain de Stone. Pour moi, c'était la voix d'Albator.
L'équipage de l'Atlantis (ou Arcadia) doit être triste aujourd'hui... En bonus track, le générique de 1984. La série que je connaissais un peu mieux... Récré A2 c'est bien quand on a 7 ans.

vendredi 2 mars 2012

L'apéro de ce soir se fera sans un Charlot...

Bizarrement, ça m'a fait quelque chose d'apprendre la mort de Gérald Rinaldi. Un Charlot.
Un petit souvenir de l'apérobic, une chanson qui me faisait bien rire quand j'étais enfant... On est couillon quand on est un enfant, mais c'est bien...

mercredi 15 février 2012

Le jour où Chirac se déclara, sur le Pont d'Avignon...

J’ai en mémoire la déclaration de candidature de Jacques Chirac en 2002. C’était chez moi, dans la ville où je suis né. Avignon.
L’image était belle, il me semble qu’on voyait, au fond, le fort Saint André et la Tour Philippe le Bel. Outre le lieu, je garde le souvenir d’une belle déclaration. Simple. Une question d’une Marie-José Roig toute fofolle. Une réponse simple, un « oui »…

J’en garde un beau souvenir. Une belle période de ma vie. 2002, mon début de carrière. J’étais à Marseille, il faisait beau ce 11 Février. Il fait toujours beau à Marseille. Et puis j’étais jeune…
2002 reste une année particulière pour moi… Au début, j’étais Orphée et je jouais de la lyre, entre Vieux Port, Pont d’Avignon et Lac Léman. Le tout sous la protection d’Athéna… Et puis comme Orphée, je suis tombé en enfer, avant de revenir au paradis à la fin de l’année… Belle et riche année que celle de 2002.

Revenons à la déclaration de Jacques Chirac. A la fin de son premier septennat, je faisais parti de ceux qui, dans son camp, étaient très critiques vis-à-vis de lui, de son bilan, de ses choix politiques. J’avais été opposé à son référendum sur le quinquennat. Et en 1999, j’avais voté pour la liste Pasqua contre l’officielle liste Sarkozy aux élections européennes. Il ne faut jamais oublier qu’en 2002, Chirac ne fait pas l’unanimité dans camp, comme Sarkozy aujourd’hui. En témoignent aussi les candidatures (ou projets de candidature) de Pasqua, Bayrou, Madelin, et déjà de Christine Boutin (sans risible bombe atomique à la sauce tomate).

En ce qui me concerne, le 11 Février 2002, j’accueille la déclaration de candidature de Chirac comme un évènement de l’histoire politique. De la même manière que la déclaration consternante de Balladur, ou l’annonce de non candidature de Delors, pour l’élection de 1995. De la même manière que la Voix du Nord de Chirac en 1994, le « oui » de Mitterrand en 88, ou le fax de Jospin en 2002. Un moment d’histoire.
Ajoutant qu’au moment de l’annonce, je suis plus attiré par d’autres possibles candidatures. Celle de Charles Pasqua, qui plait au RPR que je suis. Celle de François Bayrou aussi, déjà. Son passage à l’éducation nationale ne m’a pas laissé un souvenir impérissable (loin de là…), mais j’ai apprécié ses prises de position en tant que président de l’UDF (notamment les régionales de 1998), et son début de fronde devant la création de la gargantuesque UMP (UEM à l’époque).

Le final, c’est le 21 Avril 2002. Je tiens le bureau de vote de mon village. Je me balade dans le canton. Et je vote, à 17h30, pour Jacques Chirac. Parce que j’ai peur d’un deuxième tour Jospin – Le Pen. Et c’est derrière un mandat décevant pour Jacques Chirac. Son dernier. Avant l’arrivée de Nicolas Sarkozy…

Pourquoi cette promenade à Avignon ? Pourquoi écrire ce billet, le jour où normalement Nicolas Sarkozy doit se déclarer ? Parce que j’ai envie, et parce que j’y pensais à ce moment, tout à l’heure, alors que j’allais courir le long d’une Cèze en dégel, entre midi et deux. Parce qu’un moment de balade dans les méandres de mes souvenirs politiques. Parce que c’était finalement une belle époque.
A cette époque là, je me souviens que beaucoup d’électeurs de droite espéraient presque une victoire de Jospin. Pour « nettoyer la droite » et passer à quelque chose de neuf. Toute ressemblance avec une période actuelle… Au final ? Chirac a été réélu. Beaucoup ont finalement voté pour lui dès le premier tour. Sans joie, sans envie.

Je ne suis pas convaincu que l’histoire recommencera. Je suis persuadé qu’il n’y a aucune leçon à tirer, et que l’histoire de 2012 ne sera pas celle des élections d’avant. Nicolas Sarkozy n’est pas Jacques Chirac. La droite d'aujourd'hui n'est pas la même que celle d'hier. Et à coté François Hollande n’est pas Lionel Jospin, même si lui aussi (ainsi que son entourage et ses soutiens) sont persuadés d’une victoire, et que cela se voit un peu trop.
Je ne sais pas comment sera la déclaration de candidature de Sarkozy ce soir. Elle sera moquée par une certaine partie de la pravdasphère. L’UMP officielle se pâmera de bonheur. Et bon, on verra ce que l’on devra voir.

Par contre, il est évident qu’il se déclare tôt. De la même manière qu’un Chirac en 2002, il voit que la situation est moche pour lui. Aujourd’hui, je ne vois pas comment il pourra gagner, Nicolas Sarkozy. Encore plus s’il choisi de faire une campagne très à droite.
On verra la suite. Mais même si ça sera long 10 semaines, ça sera passionnant…

mardi 17 janvier 2012

Soulcalibur sur iPhone et iPad (youpi)

J'étais fan de Soulcalibur. Ou Soulblade. C'était ça sur Playstation, une des plus belles intros de l'histoire des jeux vidéos .


D'après iPhon.fr, Soulcalibur jeu va sortir sur iPhone et iPad. Le prix n'est pas encore défini. Mais ça risque d'être bon...

jeudi 5 janvier 2012

Heart on fire...

Pour moi, une des plus belles de film, qui me tire toujours une putain de larme à l'oeil....

(pour mon ami)

dimanche 1 janvier 2012

vendredi 23 décembre 2011

Mettre une K7 dans son iPhone...

J'adore le site iPhon.fr. Bourré de magnifiques idées pour notre téléphone préféré... Et quand ces idées nous titillent en plus notre mémoire, c'est génial.

Cette coque est superbe : un étui en forme de K7 audio... Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, mais à l'époque HADOPI n'existait pas encore, les lecteurs MP3 encore moins...
En plus l'objet est, je trouve, vraiment beau.
Bon, ça coute 16€45. C'est pas donné. Mais je me souviens qu'à l'époque, c'était cher les K7 audio et vidéo...
C'était cher aussi les disquettes vierges... Une autre époque...

On viellit...


jeudi 24 novembre 2011

Show must go on, toujours...

Guy Birenbaum nous rappelle que Freddie Mercury est mort un 24 Novembre... 1991, déjà... J'étais jeune à l'époque. Et finalement je me dis que j'ai connu Queen après la mort de son chanteur...

Show Must Go On est une de mes chansons préférées. Pour pleins de raison... La version qu'avait chanté Elton John (que j'adore) est pour moi une des plus belles...

mercredi 12 octobre 2011

C'était la France Présidente... (stigmates de 2007)

Retour du boulot en vélo hier soir... Et au détour d'un chemin, passant sous l'autoroute A9, un souvenir affiché, qui a passé les ans... La France Présidente...
La photo a vieilli, le cadre est moche... Ca doit faire 5 ans que cette affiche est là, je ne l'avais jamais remarqué...

Amusant de passer derrière le pylône...
C'était la France Présidente. C'était il y a 5 ans. Une éternité, mais finalement pas tant que ça...

dimanche 11 septembre 2011

C'est beau, un chevalier d'or... (mon 11 Septembre)

Le titre pour introduire une vidéo que j'ai trouvé très belle. Un hommage aux chevaliers d'or, version Saint Seiya Lost Canvas. Une très belle version que cette saison de Lost Canvas, qui salue dignement son ainé de Masami Kurumada, celle qui nous a donné, à beaucoup dont certains sont devenus de bien proches ami(e)s, énormément de plaisir. Et des souvenirs merveilleux, qui me reviennent toujours en surface quand arrivent ces fins d'été...

J'ai déjà souvent écrit ici, mais mon 11 Septembre ne sera jamais celui qui passe en ce moment, en boucle, sur les chaines d'information. Mon 11 Septembre est plus égoïste, et il me ramènera toujours chez cette personne que j'aime vraiment, dans cette ville que j'aime vraiment et qui a été frappé hier soir par un cyclone breton (la crise, on y est...).

Mon 11 Septembre, c'est aussi de la douleur et de la tristesse. Oh, elle ne verra pas la venue d'un président de la République en exercice, ni les hommages de la nation. Juste nos souvenirs, ceux des gens qu'on a aimé. Et penser, toujours, à ceux qui restent et qu'on aime également énormément, même si physiquement, parce que pleins de (sans doute bonnes) raisons, on est moins présent...

J'étais allé faire du vélo hier après-midi (bien m'en a pris : je suis bloqué du dos depuis hier soir, enfin c'est HS...). Quand je roule, ou que je cours, j'ai toujours l'esprit qui vagabonde un peu. Là, je passais dans le lotissement d'une amie d'enfance, dans un village à coté. Quand j'étais jeune, je me souvenais que j'y passais en mobylette, espérant la voir "par hasard". On est idiot, quand on est jeune... Aujourd'hui, je sais qu'elle a déménagé, mais je me sentais comme cet enfant de 14 ans qui "espérait" il ne savait pas encore trop quoi, mais bon...
Et je pensais que finalement, j'ai rencontré la mort que bien tardivement. Trop jeune pour être pleinement conscient de la mort de mon premier grand-père par exemple.

La première fois que je suis allé à un enterrement, j'avais 23 ans. Un ami du lycée. Une époque dont je ne gardais que deux amis, celui qu'on a donc enterré en 2000, et celui qui était assis à coté de moi dans l'église, et qui deviendra 10 ans plus tard mon témoin de mariage. C'était la première fois que j'ai eu à faire à la mort. Celle, brutale, d'une voiture qui se prend un platane de face.
Je ne me souviens pas de la douleur que j'ai eu. Je me souviens par contre de la surprise, et de ce sentiment d'irréversibilité quand se ferme la tombe. C'est terminé, on y reviendra plus dessus...

Il y a cette année dernière, où j'ai vraiment pris conscience de nos morts. Mon ami le maire de mon village, un deuxième papa pour moi. Et la douleur, forte, qui perdure aujourd'hui encore. Une soudaineté aussi violente que cet éclair dans un brulant ciel d'Aout... Mon grand-père quelques mois derrière. Une mort attendue celle là, parce que la vieillesse, et la maladie qui ponctue inlassablement le rythme de nos journées. Où on sait, au final, que l'issue ne peut être que fatale...

Et je garde aussi, au milieu de mon cœur, ce 11 Septembre. Un ami, lui aussi malade. Et une amie, qui reste, et à qui je pense énormément aujourd'hui. Je pense à eux tous les deux. Et me dit que, tout en haut, il doit rigoler de savoir que bébé Faucon est un Gémeaux, un descendant de Saga...

C'est un billet décousu, que je ne sais pas trop comment conclure... Je reprendrai juste mon titre : c'est beau un chevalier d'or. Et dans les cœurs de ceux qui aiment, c'est immortel...

mercredi 27 juillet 2011

C'est vrai qu'elle ne nous appartient pas, la mort...

J’ai lu un billet sur la mort qui m’a vraiment laissé sans voix… Et pourtant, j’avais envie de l’évoquer, tellement il m’a parlé…

C’est Zette qui l’a mis en avant, dans un de ces 3 C régulier. Il est tiré du « Blog de Sandra », un blog que je ne connaissais pas. Et le titre est à la fois juste, beau, et d'une cruelle évidence : « la mort ne nous appartient pas ».

Je trouve ce billet est magnifique. Il parle simplement de la mort. Celle qui rode autour de nous. Celle dont on sait que de toutes manières on croisera fatalement sa route, la vie étant une histoire qui se finit toujours mal…

Et donc Sandra, qui parle de la manière dont elle a considéré, pendant longtemps sa mort (« Je n'ai jamais vraiment pensé à la façon dont j'allais mourir. »), a cette remarque qui m’a vraiment touché très fort :
« Mais depuis que je suis maman, les choses ont changé. La peur parfois me glace le sang, la peur est là.
Oui, cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman........ »
Je crois avoir toujours pensé à la mort. Parfois, j’ai essayé d’en parler ici. Avec mes mots, maladroits… La mort des autres, de ceux que j’aime, de ceux qui me sont proches. L’an passé, j’ai vraiment su ce que c’était de perdre des gens qu’on aime très fort : cela fait un an aujourd’hui que mon papy nous a laissé.
Il aurait pu connaitre son arrière petit fils, qui porte son prénom en deuxième position. Mais mon papy, qui a déjà loupé notre mariage, est mort avant…

« Cette peur de le laisser derrière moi, sans sa maman… ». Sans son papa. Ces mots de Sandra m’ont fait l’effet de ce glaçon que le crétin viendra glisser dans votre dos, entre la colonne et la chemise. Sauf qu’il n’y avait derrière moi aucun crétin. Juste une vérité, une réalité.
Je ne sais pas si j’ai peur de la mort. Je ne sais pas si j’ai peur de ma mort. Je ne sais même pas si j’ai peur de laisser mon fils et ma femme tout seul.

Par contre, égoïstement, je me suis rendu compte en lisant ce billet que j’avais peur, parfois, de ne pas le voir grandir, de partir avant. Peur que ses papys et ses mamys, qui sont là tous les quatre, ne puissent le voir grandir.
En fait, je me rends compte d’un – légitime – égoïsme… Et je n’en souffre aucune honte.

C’est drôle de penser à la mort aujourd’hui, et d’avoir envie d’en écrire un billet. Quand je me suis levé, je ne me suis pas souvenu tout de suite de la date, de l’anniversaire de la mort de mon grand-père que j’aimais vraiment. J'ai juste trouvé qu'il pleuvait beaucoup pour une fin de mois de Juillet...
Et puis là, quand les mots ont commencé à s’écrire sur cette page Word qui fera quelques instants plus tard le billet que certains sont en train de lire, je me suis souvenu…

Je souhaite juste que mon fils puisse profiter aussi longtemps que moi de ses papys, de ses mamys, de ses parents. Et qu’ils puissent longtemps le voir grandir longtemps, bien longtemps…

Parce que s’il est vrai que la mort ne nous appartient, la vie oui… Profitons en autant que possible…

mardi 12 juillet 2011

Message très personnel, d'un 12 Juillet comme les autres...

Il suffit souvent d’une chanson, qui rappelle une époque, un souvenir. Qui est lointain : 2002, c’est bien avant-hier. Mais qui reste présent, quand une étincelle vient redonner un peu de lumière… La chanson qui passe sur mon winamp, alors que je vais aller me coucher, et une chanson de Jean-Jacques Goldman. « Je voudrais vous revoir » en est le titre, et le texte est vraiment beau.
Nous sommes un 12 Juillet. Et si 1998 m’a vu faire la fête, 2002 c’était autre chose…

Je sais que la question ne devrait pas se poser. Elle n’est pas taboue, elle est simplement inutile. Mais des fois, je me demande si je suis lu par cette personne… Je me demande si quelque part entre le Creusot ou le pays de Gex, elle passe ici parfois. Je me le demande…

Si elle passait, elle verrait qu’Orphée a quitté le monde des enfers depuis bien longtemps. Sans rancune, sans tristesse, rien...
Elle verrait que je suis un heureux mari, un heureux papa. Elle verrait que Falconette est une personne fabuleuse.
Elle verrait que politiquement, je suis toujours celui qui avait reçu de sa voix le résultat de l’élection de Mai 2002.
Elle verrait que malgré des moments de doute, malgré des moments de franches tristesses l’année dernière, et des moments de douloureuses mélancolies, je suis un garçon heureux aujourd’hui.

Elle saurait aussi, si elle me lisait, que malgré tous les moments où mon ventre s’est noué devant certains souvenirs, je n’en veux à personne. Surtout pas à elle. A moi un peu des fois, parce que des erreurs on en fait, et j’en ai accumulé un certain nombre. Mais s’il y a eu de la colère à certains moments, de la douleur aussi, aujourd’hui il n’y a plus rien. Sinon un regard qui se perd dans le vague, et qui se dit que des fois, vraiment, on se prend la tête et le moral pour pas grand chose...

Aujourd'hui, il n'y qu'un esprit qui aime parfois à vagabonder sur les bords de ce chez Lac Léman. Un esprit apaisé aussi. Avoir retrouvé une chère amie de la fin de mon enfance, et avoir trouvé un semblant de réponse à des inquiétudes qui me taraudaient depuis tant de temps m’ont forcément rendu différent.

Et avoir rencontré, de près, la mort de proches, m’a fait grandir. Aujourd’hui je suis père : ça tombe bien, je me sens adulte réellement depuis finalement peu de temps.

Si elle passait à proximité de ma maison, elle saurait enfin que je préfère finalement garder les bons souvenirs, même s’il y en a eu aussi des douloureux. Même si je les ai bien souvent ressassé, et que quelques parts ce soir, ceux sont eux qui font que je mets sur clavier ces quelques mots.


Si elle passait à proximité de ma Maison du Faucon, elle serait bien reçue...

samedi 11 juin 2011

Je n'irai pas à la féria de Nîmes ce weekend...

Ce weekend, c'est féria à Nîmes. Certains blogueurs y seront, et les arènes (magnifiques arènes de Nîmes), rues et bodégas, accueilleront des afficionados, des amis de la fête et des traditions...

J'aime y aller. En fin de matinée, où le Boulevard Victor Hugo se pare de pleins de bars improvisés. En fin d'après-midi, à l'heure de l'apéro, où les pénas improvisent quelques musiques qui appellent la fête et les glaçons...

Je n'irai pas à la féria cette année. Bébé faucon étant en train de dormir, je prendrai l'apéritif sur ma terrasse. Le vent se lève un peu, mais le rosé de ce soir restera quand même bien agréable...

Je n'irai pas à la féria cette année. Mais quelque part, j'ai peut être mieux à faire...

mercredi 25 mai 2011

Souvenirs de Crète (il y a un an)

Il y a un an, je terminais un délicieux voyage en Crète... Quand je trouvais un peu Wifi gratuit, je postais ici et là des photos de ce merveilleux séjour...

De retour d'une balade en bateau, en direction de la magnifique Ile de Spinalonga, j'avais fait ce petit montage photo. La musique plaire aux amis des Mystérieuses Citées d'Or.

Cette année, il fait divinement beau en cette fin de mois de Mai. Et mes souvenirs s'envolent, puisque nous, avec une Falconette et son gros ventre, nous ne pourront pas voyager. Qu'importe, ce qui nous attend est tellement sympa, que cela vaut bien une soirée à boire un verre le long des plages crétoises...

mardi 10 mai 2011

Souvenirs retrouvés au fond d'un placard...

On prépare la chambre du futur bébé faucon... Et en fouillant dans un vieux placard, on tombe sur une vieille de boite de (forcément) vieilles disquettes...

Et on prend un gros coup de vieux...Y a même un FIFA Soccer...

Nous sommes un 10 Mai...

La blogosphère socialiste ne fait pas qu’espérer aujourd’hui : elle commémore aussi. Et elle a bien raison. Le 26 Mai représente énormément pour moi, pas le 10. Chacun sa victoire

Pourtant, aujourd’hui, il est de bon ton de se souvenir : que faisais je le 10 Mai 1981, quand la tête chauve de François Mitterrand apparaissait à 20 Heures sur les chaines de télévision ? En ce qui me concerne, je n’en ai aucune idée. J’avais 3 ans. J’avais sans doute d’autres centres d’intérêts...
Je suppose que ma famille devait être contente. Pas de gauche, pas socialo du tout. Mais d’après ce qu’ils me racontent, ils n’en pouvaient plus des années Giscard, d’une droite qui, à l’époque, était au pouvoir depuis bien longtemps… Et a fini donc en Mai 1981 usée, vieillie, fatiguée. Toute ressemblance avec une situation aujourd’hui…

J’avais 3 ans le 10 mai 1981, j’en ai 30 de plus aujourd’hui. Je regarde avec une certaine sympathie ceux qui, aujourd’hui, célèbrent la victoire de 1981, et mettent bien sur en avant uniquement les cotés beaux et romantiques des mandats de François Mitterrand. Il y aurait beaucoup à redire, mais bon la polémique aujourd’hui ne sert à rien… D’autant plus que j’ai ici toujours confessé un réel respect pour le Président qu’il fut, celui de mon enfance. Sa mort m'avait touché, et quand j'y repense, je me souviens de ce moment où l'information m'est parvenue...
Il n’empêche pas que je n’oublie pas que si aujourd’hui je ne suis pas de gauche, c’est aussi peut être parce que quand ma « conscience politique » a muri et grandi, c’était lui et ses amis qui étaient au pouvoir… J’imagine que si j’avais eu 14 ans aujourd’hui, peut être aurais je vis-à-vis du camp du président actuel les mêmes réserves que j’ai vis-à-vis des candidats qui prétendent aujourd’hui porter l’héritage de celui qui est célébré aujourd’hui

J’avais 3 ans en 1981, et je n’ai rien à dire sur cette victoire, qui aurait été pour moi une défaite. Mais comme tout le monde en parle, apportons notre petit caillou à la cathédrale…
Mais pas plus : n'en faisons pas des tonnes quand même (cela ne le mérite pas)...

(PS : très beau texte de Guy Birenbaum sur cette "journée")

mardi 26 avril 2011

Souvenirs de printemps...

Cette date d’Avril est importante pour mon blog… S’il n’y eu un 26 Avril entre les deux tours de la présidentielle de 2002, peut-être ce dernier n’aurait jamais vu le jour. Et sans doute que ma bien modeste, mais heureuse, existence en aurait été changée.

Il y a tous les ans un 26 Avril. Comme il y a tous les ans un 21 Avril (il y en aura même un en 2012…) ou un 28 Aout. Sans tomber dans les abymes de mélancolie néfastes et inutiles des premières années, il m’est impossible de ne pas avoir le cœur qui s’arrête quelques instants sur les contreforts du Jura et des Alpes, à quelques pas d’un Lac majestueux…
Aujourd’hui, il se balade entre Pilat et Forez, et il en est très ravi. La Loire se marie merveilleusement avec le Rhône de toutes manières, et j’en suis ravi.

Non, aujourd’hui il y a une simple pensée. Pour une époque aujourd’hui lointaine. Pour ces rencontres faites grâce à Saint Seiya. Des pensées heureuses et pleines de bons souvenirs. Une rencontre au pied de la statue d’Athéna des Champs Elysées. Une boulangerie délicieuse sur un plan pour aller Rue des Bons Enfants. Une soirée passée en Lorraine ou un samedi à Bruxelles.
Il y a aussi ce weekend d’entre deux tours de présidentielles au bord du Lac Léman, dans ce pays de Gex dont j’ignorais l’existence, mais dont j’ai aimé les villages, l'ambiance. Et les personnes rencontrées. Un weekend que je ne regrette pas une seule seconde, même si ensuite il y eu des jours où la gorge faisait mal. Et une rencontre qui, même si elle est lointaine, reste une belle rencontre.

J’imagine que le printemps doit donner à l’Ain des montagnes et des lacs de jolis paysages, comme ici. J’imagine aussi que je dois être bien seul à regarder le ciel en pensant à un passé qui commence à devenir, mine de rien, bien lointain.

Aujourd’hui, à la veille de grands changements, et grands bonheurs, pour moi, je me souviens. Comme souvent, comme tous les ans. Je me souviens sans amertume, sans regret. Je me souviens avec une douce et légère mélancolie, qui rendra mon petit vin blanc de ce soir, fin de mes vacances, bien agréable. En plus, il sera bu avec une merveilleuse compagnie…

Et si je devais soupirer, ce serait simplement devant le temps qui pense. Et devant des rancœurs bien dommages... Mais ça, malheureusement, et même si on le voulait, on ne peut pas y faire grand chose...
(Et peut être est ce tant mieux après tout...)