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mercredi 12 novembre 2008

Fatigué

Retour d'une réunion d'élu. Fatigué ce soir, premier jour de retour au boulot... Pas encore mangé. Faim. Froid. Crevé...

Un autre jour, je parlerai d'Alain Perrin à la tête des verts. Beaucoup d'affection pour ce garçon. Et puis de toutes manières, j'ai rien à dire ce soir. Pleins de bons bloggueurs, plus pertinents que moi, ont dit tout ce qu'il fallait.
Le numéro 1 du Wikio politique, Nicolas, a exprimé un avis personnel de socialiste désabusé par la mise en orbite de Ségolène Royal. Un très bon billet, touchant j'ai trouvé.

Et puis pourquoi parlerai je du non-lieu de Didier Vanneste ce soir ? Je pourrais être de l'avis d'Autheuil, qui prend simplement acte de la décision. Et qui a une position hautement défendable et respectable. Mais je m'avoue quand même assez stupéfait de cette décision, parce que la liberté d'expression n'excuse pas tout les dérapages, surtout quand on est un élu de ce niveau...

Et puis si on passe de l'autre coté du rubicon politique, que dire d'autre que ceux qu'on dit les copains Chaffouin et Toréador sur "l'ultra-gauche" ? J'ai déjà souvent exprimé le dégout que m'inspire cette frange fascisante, intolérante, et dangereuse, de l'extrême gauche...

Non... Je préfère sourire sur les conneries que Bush regrette d'avoir dit... Ce président aura peut être tous les défauts du monde, surement pas celui de l'auto dérision... Et je préfère me régaler du diplôme du gros con proposée par Mam' Julie... Après cette journée, j'aurais envie de le distribuer à un paquet...

Et soupirer sur un coucher de soleil romain... Y a une semaine, je quittais déjà la ville éternelle... C'était bien...

mardi 11 novembre 2008

C'est quoi, un blog politique ?

Qu'est ce qu'un blog politique ? Marie-Laure avait posé cette question. Qui n'empêche sans doute personne de dormir, mais se révèle pertinente. Qu'est ce qu'un blog politique ?
Et puis sa question subsidiaire, "qu'est ce qu'un bon blog ?" Ce qui n'exclus pas le fait, aussi, qu'un "bon blog" peut ne pas être "politique"...
Je me pose cette question car dans mes balades de blogs en blogs, qui font que l'on passe des divins vignobles de ses amis en excellents animés japonais comme Code Geass, on trouve des endroits inconnus où, surprise, on parle de soi...

Dans cette balade de blog, j'ai découvert le plutôt réussi blog de Mtislav. Outre le fait qu'il a un pseudo marrant, sa plume est vive, acerbe, plutôt efficace, quand bien sur un billet sur l'Europe, il aura sympathiquement égratigné mes amis et moi même (arf mon copain Arnaud Clément : Gaulliste et UMP, donc qualifié "d'oxymoron", hi hi hi). C'est la règle du jeu.

Mais qui me fait réagir, c'est son qualificatif concernant ce lieu : "blog politique"... Avec "pleins de trous dans la raquette", évidemment. Fatalement. Avoir réponse à tout, surement pas...
Car ici, un peu comme chez tous mes copains "un peu blogs politiques" sur les bords, je ne crois pas qu'on prétende écrire un programme politique et répondre à tous les maux de la société de part avec notre seule intelligence...
Ma maison est elle "blog politique" ? Il faut croire oui, puisque je parle de politique. Mais quand je parle du mistral qui souffle au pied du Ventoux, est ce politique aussi ?

Tapons "définition blog politique" sur Google tiens... Alors on tombe, en première page, sur le copain de ouèbe Luc Mandret (décidément de partout le garçon ^^). Qui, sur le billet cité, ne parle pas du tout de politique, mais plutôt "activités à caractère sexuelle qui passerait par la porte de derrière" (si, si... sacré Luc ^^).
On tombe sur également "le blog politique du net" aussi. Je ne connaissais pas, j'irai voir. J'aurais peut être réponse à savoir ce que c'est, un "blog politique".

Puis vient le site Web-libre.org, qui donne la définition suivante :
"La politique regroupe les pratiques, les institutions et les décisions d'un état ou d'un gouvernement. Le blog politique recouvre l'art et la manière de gouverner, les actions du gouvernement, l'organisation du pouvoir, etc... La politique s'attache à tous les domaines de la société. Voici des blogs politiques permettant d'approfondir son analyse politique ou d'exprimer librement vos opinions, ce sont des espaces de discussion et de débat autour de l'actualité politique."
On se rapproche d'une définition. "Le blog politique recouvre l'art et la manière de gouverner, les actions du gouvernements, l'organisation du pouvoir, etc...". Et donc un blog politique, cela serait un blog qui "parle de ce écrit en gras plus haut". C'est pertinent comme définition. Un peu ambitieux quand même : quand on soupire sur l'indigence de l'opposition française qui joue à savoir qui va avoir la plus longue à Reims, ou sur l'indécence du gouvernement actuel quand il parle de retraite jusqu'à 70 ans, répond on exactement à la définition plus haut ?

Toujours se baladant sur la liste de définition de Google, le blog d'Aliciabx qui définie assez malinement la "politique" :
"Le mot politique vient de la racine grecque plis, « la cité ». De nombreuses approches définissent la politique comme l'organisation du pouvoir dans l'Etat. (...) La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d'individualités et/ou de multiplicités. Par ailleurs, dans un sens beaucoup plus restreint, le terme politique renvoie à des luttes de pouvoirs et de représentativité entre hommes et femmes de pouvoir et les différents partis politiques auxquels ils appartiennent."
Assez juste. Politique = vie de la cité. Mais parler des jeux de pouvoir qui régissent justement la "vie de la cité", est ce parler de "politique" après tout ?

Après, c'est toujours la même chose. Poser la question "qu'est ce qu'un blog politique ?" ammène fatalement la question "qu'est ce que la politique ?". Et puisque Reims c'est bientôt, et que la Marne est forcément de saison, on en vient à se demander si ce qui se passe au Parti Socialiste, c'est de la politique ? Au sens propre et noble du terme...
On reprend dans ce cas AliciaBx. Nous ne sommes pas tant dans la "politique = vie de la citée", mais plus dans "la luttes de pouvoirs et de représentativité entre hommes et femmes de pouvoir et les différents partis politiques auxquels ils appartiennent".
Et on peut trouver ça suffisamment risible pour considérer que cela ne fait pas un "bon blog", question subsidiaire posée par Marie-Laure (merci de suivre cinq minutes...).

Après, on revient sur son nombril, et on se regarde. Ma Maison du Faucon est elle un "blog politique" ? J'ai envie de répondre que je n'en sais rien. Mais je sais qu'un "bon blog", sans doute pas. Pour au moins deux raisons.
* Je discute moins de la "vie de la cité" que de "la luttes de pouvoirs et de représentativité... ", extrêmement moins pertinente et intéressante au final. Mais peut être que ma vie d'élu local n'est pas suffisante pour avoir une réelle connaissance et pertinence dans mon propos sur la "vie de la citée"... L'insuffisance intellectuelle, surtout la mienne, existe et est bien présente...
* Je suis conscient de ne pas être sorti de la cuisse de Jupiter. Et ce que je dis, que j'exprime, n'est que la représentation de mon ressenti. Rien de plus. Donc rien de plus important que ce qui sort de la tripe d'un parmi 60 millions de citoyens français...

Et quelque part, j'ai toujours tendance à penser que l'humilité est peut être une mamelle importante de la blogosphère "politique". Et une nécessité, peut être, pour s'approcher du qualificatif de "bon blog".
Je confesse être assez fasciné par ceux qui se sentent le pouvoir et la légitimité, outre de juger leurs semblables, d'écrire comme dogme leur vérité vraie. Indiscutable. Et en bonus, que tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont "des cons". Mélange de mépris et d'arrogance. Ca donne des soupes que je trouve indigeste...
Fatalement, eux aussi, dans leurs certitudes, font apparaitre des trous dans leur raquette de bloggueur. Comme nous tous quelque part, parce que si nous étions plus supérieurement intelligent que ça, peut être ne serions nous pas uniquement commentateur. Quelque part. Et encore, je dis ça je n'en suis pas sur...

Mais d'une certaine manière, je suis convaincu d'une seule chose peut être : c'est que nous ne sommes que ce que nous sommes. Pas plus. Mais c'est largement suffisant.
Toréador pose, dans son sondage, la question suivante : "la blogosphère doit elle servir de contre-pouvoir ?". Mais demandons nous déjà deux chose. Que représente réellement la blogosphère ? Et quelle est sa légitimité, surtout ? Pour être un contre-pouvoir notamment...
Si simplement, le "blog politique" n'était que l'émanation de ce qui sort des tripes de chaque bloggueur ? Aucun d'entre nous ne pensons, j'espère, écrire un "programme politique", t proposer les solutions qui feraient que demain serait meilleur qu'aujourd'hui.
Tous ne disons que ce que nous ressentons. Parfois, c'est totalement irrationnel, totalement con même. Mais c'est personnel. Individuel, unique. Donc pertinent, et intéressant pour celui qui aime lire ce que pense l'autre, même si ce n'est pas forcément la même chose que l'on pense soi...

Je ne veux surtout pas lancer une chaine qui définirait le "blog politique". Même si je serai très curieux de lire l'avis de personnes pertinentes sur le sujet. Déjà le plutôt efficace (je trouve ) Mtislav, qui m'aura donné l'envie de ce billet. Après, des blogs que j'apprécie comme Eric Mainville ou Autheuil donneraient sans doute des définitions pertinentes.
Évidemment mes copains LHC ou Kiwis (dans lequel je continue à mettre la nécessaire Internecivus Raptus) auront sans doute des définitions drôlement intéressantes.
Et puis tous ceux et toutes celles qui ne se considèrent pas comme "blog politique". Mais qui contribuent, entre autre, à faire que la vie en société est plus agréable... Je pense à Galac de Marseille, mais y en a d'autres...

Un simple billet pour ne rien dire. Finalement je n'aurais pas apporté de réponses à ma questions de savoir qu'est ce qu'un blog politique. Pas plus que de savoir comment relancer l'Europe... Mais sur cette dernière question, ce n'était pas mon objectif.
Et plus loin que ça, j'aurais totalement oublié la question "qu'est ce qu'un bon blog ?". Mais là encore, pas capable, et surtout pas légitime, de répondre à cette question. Ca fera l'objet d'une prochaine discussion ? Sans doute...

lundi 10 novembre 2008

Promenade dans le Travestere, Saint Etienne, Goncourt, et bien sur Parti Socialiste...

Les petites balades du lundi... Le retour de Rome oblige que les divagations du début de semaine se passent dans cette ville sacrée... Et un petit quartier à deux pas du Vatican, et autant populaire que la place Saint Pierre est grandiose : le Travestere.


C'est sur la musique d'un animé à la fois "doux et violent", pour reprendre un qualificatif assez juste, que j'illustrerai cette promenade. Pourquoi Gunslinger Girl plutôt qu'un peu de Laura Pausini ? Peut être parce que je garde un excellent souvenir de cet animé qui se passait justement en Italie. Animé magnifique, quoique franchement dérangeant...

Et la musique est envoutante. Avec un générique de début du groupe britannique "The Delgados", qui surprend. On écoutera "The light before we land" un autre jour, promis...

Le Travestere de Rome... Un des rares quartier populaire du Rome intramuros. Peu d'église, peu d'histoire, peu de clinquant. Mais des quartiers, des petites rues propres et modestes, colorées d'orange et de vert. Ici et là, des trattorias et des pizzérias. Un chouette quartier... Avec des gens, des vrais.

Le reproche que je pourrais faire à la Ville Eternelle est aussi une qualité que je lui ai trouvé... Une ville "musée", mais dans un sens non péjoratif. Une ville d'histoire, énormément d'histoire. Celle de notre civilisation latine, chrétienne, occidentale. Des ruines, des églises, du grandiose. Et par moment, du romantique, en un seul mot.
Par contre, peu de "vrais gens". Beaucoup de touristes, même en semaine. Beaucoup d'institutionnels. Beaucoup de restaurant aussi, il faut bien nourrir tout ce beau monde. Mais coté shopping, culture, vie de tous les jours, non, ce n'est pas ça. Rome n'est pas Londres, ni Paris. Rome est Rome.

Mais ses défauts sont aussi des qualités. Passer cinq jours dans l'art et l'histoire, c'est agréable...
Dans la promenade du début de semaine, j'aime bien prendre à revers une des règles de base d'un bon blog. Un billet, un sujet. Pas trop long... Quand je fais ici mes balades, je parle de tout, de rien...

Mais quelque part, ne doit on pas se faire plaisir aussi en blogguant ? Quitte à transgresser certaines règles de l'art du blog... Et puis comme je ne suis pas un blog 'classé' dans les trucs Wikio et divers, et que je n'ai pas plus envie que ça de faire les efforts nécessaires pour en être... Autant continuer à faire comme je le sens. Et parler de tout et de rien...

Déjà parler du Parti Socialiste, encore... Et de la politicaillerie qui reprend de plus belle... Quitte à être caricatural au possible. Et quitte à faire le jeu des extrêmes et de ceux qui crachent avec plaisir sur les "partis politiques", coupables de tous les maux.
Je suis allé faire un tour sur le blog d'Henri Emmanuelli... Il est clair avec lui même, il prône ouvertement une alliance de tous contre Royal. Et tant pis si ça la victimisera un peu plus, la présidente de Poitou Charente.

C'est évidemment passionnant ce qui se passe au Parti Socialiste en ce moment. Même si je ne comprends toujours pas, comme mon copain Toréador, qu'on puisse parler de "victoire" de Royal. Une défaite de Delanoé oui, clairement. Une victoire de Royal, non. Clairement non. Faire 29% sur un taux de participation de l'ordre de 50 % des militants, ce n'est pas une victoire. Et cela montre aussi que plus de deux tiers des électeurs socialistes ont voté pour d'autres que Royal.

Je continue à penser que Ségolène Royal est, avec Nicolas Sarkozy, l'autre face de la peopolitique détestable... Et en allant plus loin, je pense Royal plus dangereuse que Sarkozy. Sur bien des points. Parce que la "fraternité" ne cache pas bien longtemps l'intolérance dans ses actes, et certains de ses propos.
Parlons tolérance et respectabilité politique : il paraitrait qu'elle veut réintégrer l'immense Freche au sein du PS...

Aussi, j'espère vraiment que les socialistes éliront à leur tête une personne qui redonnera une certaine noblesse à la politique...
Pour avoir une opposition crédible et respectable. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
Une petite pizzéria du Travestere... C'est pas le restaurant Drouant à Paris, dans lequel le Goncourt a été attribué à 13 heures à l'auteur franco-afghan Atiq Rahimi.
Je parle du Goncourt bien que je trouve ces récompenses égocentriques d'un ridicule sans nom. Cela ne m'intéresse pas plus qu'en septembre je me contrefoutais de savoir la réponse à cette question qui stressait le Paris chichi panpan : qui était le coécrivain avec Houllebecque du livre événement de la rentrée ? On su que c'était l'inénarrable BHL ? Ben je préfère encore Miserere de Grangé, même si c'est moins intellectuellement de haute volée...

Non, juste amusée de voir qu'une fois de plus, le Goncourt échappe à une écrivain français. D'où une question : n'avons nous plus de bons écrivains français ?
Un sujet totalement différent : le football. Et l'AS Saint Etienne... Triste équipe que celle de Falconette, qui est en train de se déliter totalement.

J'avais déjà dit tout le mal que je pensais de Laurent Roussey. Normalement, il ne devrait pas échapper à la série de mauvais résultat de son club. Et surtout au niveau indigent de jeu proposé par son équipe. La première mi temps contre Rosenborg était une catastrophe. Aucun duel gagné, aucune relance, des joueurs statiques, qui avaient peurs. De quoi ? De cette dégringolade qui fait qu'aujourd'hui, si le championnat s'arrêtait, Saint Étienne serait en deuxième division ?

Et est ce la faute de Roussey ? Bon, c'est un opportuniste qui est arrivé à la tête de l'équipe première en poignardant l'entraineur en chef de l'époque, mais ce n'est pas le seul responsable... Est ce que le peuple vert mérite ce duo clownesque Caiazzo - Romeyer à la tête du club ? Sincérement... ?
Et pendant que j'écris, nous apprenons officiellement que Roussey est démis de ses fonctions d'entraineur. Staff compris (même la "pipe" Sonor...). Bon... Ben ça, c'est fait...

Pas la peine de faire mille et une analyses... Y a soucis, y a gros soucis. Et ça m'attriste personnellement. Parce que même si je chambre bien mon amie, j'aime Saint Etienne. J'aime ce club, j'aime surtout ses supporters et tout ce peuple, qui ressemble tellement au mien de peuple... Le peuple vert, ou le peuple marseillais, ceux sont les mêmes, sauf que les accents sont différents. Et il pleut un peu plus au dessus du Gier que sur l'Huveaune...
La balade touche à sa fin. Demain, on commémorera le 11 Novembre. Profitons en, un rapport préconise de réduire le nombre de commémoration... C'est fou ce qu'il existe des rapports sur tout, et surtout sur rien... Caricatural, là aussi.

J'aurais bien parlé aussi de Carla Bruni. Pour répondre un peu à mes copines Modem Hypos et Plume de Ciboulette, qui en ont parlé sur leurs blogs.
Cela ne les concerne pas, mes copines ModeM, mais je suis surpris de voir les attaques d'une certaine gauche, un peu caviar sur les bords, beaucoup bobo, sur Carla Bruni. Et une question que je me pose, lisant ci et là des tacles assez surprenants sur Bruni, sur Kouchner, sur d'autres... Si Bruni était restée l'égérie de la gauche intello parisienne, serait elle aujourd'hui autant attaquée par la droite libérale qu'elle ne l'est aujourd'hui par la gauche ?
Bah, on écrira un autre jour sur Mme la Présidente... (même si Bernadette Chirac me manque un peu... la politique sérieuse bien qu'austère ne me dérange pas plus que ça...)

Enfin, ne pas avoir travaillé aujourd'hui, c'était plutôt plaisant... Pas pressé de reprendre mercredi le chemin du travail.
Une dernière photos du Travestere. Et on reprendra une promenade dans Rome une prochaine fois...

samedi 8 novembre 2008

Sayonara Solitaire (Chrono Crusade), et petites reflexions, de Rome au reste du PS


Je crois qu'il n'y a pas beaucoup de générique de fin d'animés qui m'ont laissé autant de souvenirs, et qui me provoquent autant d'émotions...
L'animé, Chrono Crusade, est assez commun. Et à vrai dire je ne me souviens pas trop de ce qui se passe dans cet animé que j'ai vu en Septembre 2004. Je sais que ça se passe aux États-unis, à une époque où personne ne parle de Barrack Obama. Je sais que c'est l'histoire d'un monastère qui a pour rôle de former des soeurs combattantes pour lutter contre des démons. Et je sais surtout que sous un coté enfantin, c'est un animé très du émotionnellement, où la mort et la séparation sont très présents...

Une période de ma modeste vie qui aura été marquée beaucoup par les séparations. Avec un ami qui manque beaucoup à une proche, à moi aussi quand même... Avec Falconette aussi, toute les semaines, elle en Picardie, moi en Languedoc. Et le long TGV dans lequel je regardais cet animé qui rajoutait à la forte tristesse du départ.
Avec une autre amie aussi, dont le ton de ma voix est autant dérangeant que les nouvelles qu'elle annonçait. Autant dérangeant que ce que je représente pour elle. Aussi dérangeant que ma boite à souvenir, qui a souvent tendance à s'ouvrir sur ces choses à présent inaccessibles lorsque la fatigue et le froid se fait sentir... Pourtant, j'avais lu que du béton avait été coulé au niveau du réacteur fondu de Tchernobyl ? Pourtant, ça reste bien irradiant...
Tiens, quelques pins du parc de la Villa Borghese, et le ciel bleu de Rome un jour de Toussaint... Simplement se rappeler, alors que le ciel est grisâtre aujourd'hui, que nous étions à Rome il y a une semaine...

Revenons une minute sur la chanson du jour. Sayonara Solitaire en est le titre. Et la jolie voix qui chante s'appelle Saeko Chiba. Un petit coup de Wikigoogle sur son nom, je ne la connais pas du tout à vrai dire, sinon par cette chanson qui me touche toujours...
Visiblement cette charmante dame est une comédienne de doublage plutôt prolifique... Avec des rôles qui m'ont plutôt touché dans les Mai Hime ou Code Geass par exemple... Au Japon, parmis les comédiens stars, il y a ce qu'on appelle (de manière assez méprisante d'ailleurs) en France les "doubleurs"...
Petit passage par la place de la République romaine... Première place traversée, avec nos valises et sacs à dos, en sortant de la gare de Termini. Direction notre hôtel, charmant hôtel du quartier de la Via Venetia. Un quartier assez chinchouillet, avec l'ambassade des Etats-Unis, rien que ça...

En parlant des USA, revenons sur l'élection d'Obama. Avec un billet assez magnifique lue chez la copine ModeM adorablement pseudonymmée "Plume de Ciboulette", et qui nous propose une comparaison Obama - Sarkozy assez convaincante. J'ai adoré cette analyse, qui fera peut être cauchemarder certains anti sarkozystes qui sont devenus fanas de la nouvelle idole Obama .
(dont la première préoccupation serait, parait il, de trouver un chien métissé... le monde est entre de bonnes mains :) )

J'étais donc, à Rome, dans un quartier hautement de cinéma... En témoigne cette plaque de rue qui rend hommage à Fellini. J'aurais du dire "l'immense Fellini", mais je n'ai vu aucun de ses films... Donc gardons humilité de celui qui ne connait rien au "grand cinéma" et qui se régale d'épisodes de la troisième saison d'X Files...

Amusant de faire le parallèle avec ce cinéma, de pas forcément géniale qualité, qui se passe dans la politique française. En ce moment, tous les viseurs sont pointés sur le parti socialiste, logique.
Là où beaucoup voient une victoire de Royal, je vois un bordel sans nom, sans véritable vainqueur. Parce que 29 %, c'est moins d'un tiers des voix, et ça n'a jamais fait une majorité. Certes, 29 c'est plus que 24. Mais étant donné que je ne suis pas convaincu que chez l'immense démocrate Georges Freche par exemple, tous les militants aient voté de manière libre et régulière (simple soupçon de culpabilité qui ne repose sur rien, à part avoir été militant moi aussi y a quelques années, dans un parti politique... Facile à truquer une élection interne)... Cela amenuise d'autant plus les différences entre chacun. Entre 29 et 24, même entre 29 et 20, je vois globalement 3, 4 candidats qui se tiennent dans un mouchoir de poche.

Et au final je vois un "match nul" global, qui ne fait pas plus ressortir Royal qu'il n'enterre Delanoé.

Après, une autre chose. Est ce la motion soutenue par Royal qui est arrivée en tête, ou bien est ce la motion présentée par Collomb ? Oui, c'est la même, mais pas le même point de vue. Je pense que le Maire de Lyon est très différent de Ségolène Royal, la seconde ne faisant "que" soutenir la motion du premier. Oh, je joue le naif, mais j'imagine que bien des militants ont plus voté pour les élus respectables et responsables types Collomb ou Rebsamen, que pour Royal...

Enfin, soyons honnête. Le non-socialiste que je suis essaie de se trouver une explication à un scrutin qui, quelque part, m'afflige un peu. Car si la démocratie française ne doit se limiter aux deux noms Sarkozy à droite et Royal à gauche, cela me paraitrait terrifiant, effrayant... Et quelque part, les lendemains risquent d'être violents et pas forcément agréables à vivre...

On verra bien : c'est tambouille électorale maintenant... Certains craignent et dénoncent d'avant un "Tout sauf Royal"... Personnellement, je l'espère... Mais je ne suis pas socialiste. Et seulement spectateur de ce cinéma bien français...
Alors plutôt que de rester sur ce film d'auteur, un dernier regard sur Rome, vue depuis le jardin de la Villa Borghese... Et la suite au prochain épisode.
(un billet qui fini plus joyeux qu'il a commencé...)

jeudi 6 novembre 2008

Election interne au Parti Socialiste

Amusant de passer d’une élection à l’autre… Après l’élection du président des Etats-Unis, les yeux seront tournés vers l’élection du premier secrétaire du Parti Socialiste… Mais comme rien n’est simple en ce bas monde, avant le vote du numéro 1 de l’opposition française se déroule le vote des « motions ». Les motions…
Je ne suis pas socialiste. Pire, je suis un vilain garçon méchant « de droite ». Enfin, l’étiquette que l’on me donne. Je me considère plutôt « gaulliste », ou libéral républicain, ou… Ou je ne sais pas trop, plus trop, en fait. Mais bon, pas envie de faire une introspection sur mon être politique, on regardera mon nombril un autre jour…

J’avais envie d’écrire sur le PS car même si je ne suis pas gauche, je suis un citoyen français. Qui pense que le pays doit avoir une gauche forte et solide. Crédible. Cela obligera mon « camp » à être plus efficace, plus sérieux. Je dis souvent tout le mal que m’inspire cette droite obnubilée par l’argent et la finance, et qui ne mène pas une politique qui va dans l’intérêt général de la nation. La somme de quelques intérêts particuliers ne fait pas une bonne politique, et celle qui est menée en ce moment risque de nous mener dans un mur autrement plus douloureux que celui d’un certain 21 Avril 2002.

J’ai demandé il y a une semaine au conseiller général de mon canton, Patrice Prat, pour qui il comptait voter à Reims. Oh, il a sourit. M’a rappeler qu’il n’était pas un homme d’appareil, ce que je veux bien accepter. Et qu’il voterait pour la motion Aubry, parce qu’elle lui paraissait celle qui voulait le plus remettre l’Etat au centre d’un système politique. Ajoutant qu’elle était celle qu’il pensait la plus raisonnable et rationnelle : la politique étant une chose sérieuse…
Si je ne suis pas de son bord, je ne peux que partager son avis sur le besoin d’un Etat fort et légitime. Mais aussi et surtout un Etat qui se consacre sur ces missions, et qui ne s’occupe pas de tout et n’importe quoi. Marre de voir un gouvernement normalement libéral voulant contrôler ce que l’on mange et ce que l’on regarde à la télé : ce n’est pas ça le rôle de l’Etat.

Concernant son vote, si j’étais socialiste, peut être serais je naturellement amené à apporter ma voix à Martine Aubry. Je parle sur la forme, sur le fond il est bien évident qu’étant de droite, nous aurions de nombreux points de divergences. La manière directive d'imposer les 35 heures , me parait avoir été une erreur, assez globalement reconnu par exemple. Mais la politique, c’est aussi une vision de forme, non ?
Martine Aubry me semble être la candidate la plus sérieuse. Austère dirons certains, et alors ? Peut être est il temps de revenir à des personnes moins people et moins bobos que les Royal – Sarkozy – Delanoé… La politique est une chose sérieuse.
Je crois beaucoup en la réussite de la motion Aubry également pour deux autres raisons. D’un coté, la somme « Maire de Lille – Soutien de Fédération du Nord – Fille de Jacques Delors ». Ca fait beaucoup, ça peut faire une certaine différence auprès de militants socialistes « légitimistes ». Ensuite, je crois que le ralliement de Fabius ne sera pas la tare que certains européistes arrogants et ne supportant pas que le peuple dise merde aux élites. Au contraire, Fabius rajoute ce coté « sérieux » qui est une force d’Aubry.
Au final, je parierai bien une pièce sur cette motion…

Une autre pièce que je mettrais, à la motion menée par Benoit Hamon. Probablement la plus légitime du PS. Celle qui correspond, sans doute, à cette réelle envie de revenir à un PS « de gauche », avec tout le coté caricatural que cela comporte. Celle qui correspond à cette volonté de revenir à une opposition frontale, que d’autres qualifieront de « pavlovienne », contre le tout méchant Sarkozy.
J’ai du respect pour Henri Emmanuelli. Benoit Hamon, que certains de mes amis apprécient beaucoup (salut copain Rimbus), ne me laisse pas non plus indifférent. Et je reconnais ses qualités, dont celle de représenter un renouveau des hommes.
Mais deux choses chez lui me dérangent. D’abord son coté « homme d’appareil », qui a déjà bien vogué. Rien d'anormal d'être ambitieux, encore faut il ne pas poignarder ceux qui l'ont fait monter... Même si Nicolas Sarkozy l'a fait avant, et que ça lui a plutôt bien réussi professionnellement parlant... Ensuite, je n’aime pas son agressivité, pas toujours légitime ni bien placée. Pourtant, cette dernière sera pour beaucoup de militants socialistes une qualité…
Je crois que cette motion pourra truster une des trois premières places… Un bon pari là encore.

Les deux favoris maintenant, je ne parlerai pas des deux petites motions, qui soyons clairs ne m’intéressent pas.
Bertrand Delanoé. Au début, c’était peut être celui qui éveillait le plus ma curiosité. Mais voilà, il y a pas longtemps, c’était les élections municipales. J’en sais quelque chose, j’étais candidat et ça s’est bien passé pour moi et les miens…
Durant cette campagne, les journalistes posaient la question à Delanoé : « alors mon coco, tu vas la prendre la direction du PS ? ». Et lui de répondre invariablement… : « je ne fais campagne que pour Paris ; je n’ai qu’une seule ambition Paris et les Parisiens… ». Jusqu’à trois mois après la victoire où finalement non, je vise un peu plus haut…
Comme Montebourg qui clame de partout son aversion pour le cumul des mandats et qui rajoute un maroquin à sa panoplie dès la première occasion, je n’aime pas cette insincérité qui discrédite la parole politique… Plus fort que moi, je n’aime pas.

De plus, Delanoé aura visiblement fait une mauvaise campagne de l’avis de beaucoup. Alors qu’il est sans doute, parmi les leaders des motions, celui qui a le plus fort potentiel…
L’inconnue. Je sais que mon département du Gard est « Delanoiste ». Le Gard ne fait pas l’élection. On verra.

Enfin, Ségolène Royal. J’ai déjà dit tout le mal sincère que je pense d’elle. Elle en rajoute une nouvelle couche aujourd’hui, appelant ceux qui ne sont pas à jour de cotisation, mais qui sont « pour elle », d’aller quand même voter malgré qu’ils soient dans l’illégalité la plus totale au sein du PS. Bien sur sous couvert de bons sentiments... Elle n’aurait qu’à prendre la place de premier secrétaire sans passer par l’élection tant qu’elle y est, puisque les règles du jeu, elle s’en moque…

Pour autant, Ségolène Royal est partie sur une motion qui correspond assez à l’image que je me fais du PS aujourd’hui. Un parti de notable, de fonctionnaire, plus du tout d’ouvrierq, mais surtout d’élus locaux qui ne veulent qu’une seule chose : être réélu la prochaine fois. Quitte à soutenir mordicus le vilain président Frêche malgré des discours et attitudes qui rendent Jacques Blanc hautement et moralement respectable. Royal aura visiblement l’appui de beaucoup de Maire de grandes villes, de président de Région… Ca peut faire une différence.

Finalement, ce moment important de la vie politique française me passionne. C’est de la politique politichienne, c’est très vrai. Mais c’est passionnant.
Et surtout important. Je crains sincèrement le pire pour la vie politique de ce pays si Royal devait prendre la tête du PS. Je me trompe peut être, mais je crains que cela ne soit du même acabit de la prise de pouvoir de la droite républicaine française par Nicolas Sarkozy.

J’espère que mes amis socialistes qui voteront ce soir (pendant que je serai au match St Etienne – Rosenborg ^^) donneront une belle image de leur parti.
Et on verra ensuite ce qui se passera à Reims…

Revenir de Rome, et voir le monde changé...

Quand même fou… 5 jours à Rome, on rentre chez soit, et on retrouve un monde totalement changé… La face de la planète est différente, et demain sera meilleurs qu’aujourd’hui. L’avenir est radieux, les gens sentiront bon de la bouche et tout le monde sera heureux et plus beau.
Tout va bien, youpi, merci les Etats-Unis.

Et merci l'ensemble des médias et bloggueurs français, qui n'ont qu'un seul sujet au bout du clavier depuis 24 heures... Et en bon mouton que je suis, suivons le flot. Suivons le flot...

Je ne veux pas jouer les « analystes politiques auto-proclamés » (© Internevicus Raptus, auteur de la meilleure analyse du web sur les élections américaines), mais juste soupirer sur ce que j’ai lu, vu, entendu, depuis ces 12 heures où j’ai rejoint le sol français…
Oui, Obama est le sujet numéro 1 du moment, c’est logique. Mais un peu de tête froide, ce n’est pas un mal…

Le tête froide ferait citer l’ami Chafouin, auteur d’une analyse que je partage totalement : « Vous en connaissez un, vous, un candidat qui ne promet pas de changer un peu les choses ? ».

Après, on peut comme ici et là employer les grands mots, les belles phrases sur un monde de fleurs et d’oiseau, plus pur et sans nuage… Le réveil risque simplement d’être difficile.

Et si on devait faire une analyse, voyons simplement qu’après 8 ans de parti républicain, le parti démocrate gagne. Avant Bush, c’était 8 ans de Clinton. Et avant lui, Bush, un autre, le père… Ca s’appelle peut être simplement l’alternance, et si Hilary Clinton ou Bruce Springsteen avait été candidat démocrate, peut être l’envie de changer aurait fait que le candidat de Bush aurait été battu… Simplement… Rien de très différent d'en France en fait...

Allez, je parlerai sans doute du PS demain ou ce soir. Parce que j’en ai envie, et parce que personnellement, j’avoue que ça me touche un peu plus que ce qui se passe aux Etats-Unis. Peut être aussi parce que j’ai l’impression au final qu’entre Obama et McCain, les différences sont assez légères. Et qu’au final, Obama n’est « que » président des Etats-Unis. Il défendra les intérêts des Etats-Unis, fussent ils ceux-ci en contradiction ou opposition avec ceux des européens, des français, du monde entier…
Restons un peu à Rome… La place d’Espagne est si belle…PS : quand même j’ai pas m’empecher d’écrire aussi sur Obama, pardon… Je suis un mouton, comme la photo du haut…
Mais quelques billets qui ont attiré mon attention, dans le flots continuels des textes Obamistes qu’on lit ci et là… Eric Mainville, de Crise dans les Médias, toujours pertinent. J’ai adhéré à sa conclusion, moins au coté "miraculeux" qu'il donne à l'élection d'Obama. Et le sympathique Sebastien Lasserre de Ca réagit, pour qui Obama est à la politique ce que Facebook est au web 2.0 : un précurseur… Peut être va-t-il un peu loin, mais son billet est plutôt bon…
Chez les LHC (j'ai cité des Kiwis et faut être équitables ^^), agréables à lire l’analyste marseillais Rubin (comme toujours) et Lolik d’écho politique, qui donne une musique assez différente de l’unanimisme qu’on entend ci et là. Ce n’est pas forcément désagréable…

jeudi 30 octobre 2008

Soupir sur mon président de région...

Réaction à une brève, ce matin, de l'Equipe.fr concernant une discussion Frêche - Courbis. Comme j'ai beaucoup d'affection pour Rolland Courbis et que je trouve ça condamnation disproportionnée (et franchement scandaleuse), je suis assez affligé par la réaction de Georges Frêche à ce propos...

On a tous dit sur Georges Frêche, président de ma région. N'ayant pas validé, loin s'en faut, les choix stratégiques et politiques de Jacques Blanc avant lui, je me sens très tranquille pour dire tout le dégout que me procure le fait d'avoir un Président tel que lui.
Je soupire d'avoir une partie (celle à gauche) de classe politique locale, régionale, qui ne jure que par lui. Qui vient donner tous les matins des leçons de morale politique. Sans honte de son comportement, odieux et nauséabond, durant le mandat précédent de Jacques Blanc.
Et surtout restant silencieuse aux outrances de Georges Frêche. Leur silence ne s'explique surement pas pour garder des mandats et avantages bien agréables, évidemment... Peut être la crainte d'avoir "les couilles coupées" par M. Frêche, qui sait ? Ou, pour les plus riches d'entre eux, la peur d'être "traits" ?
Rien de neuf sous le soleil, et rien de bien agréable : les pratiques politiques demeurent, et les amis de ce Président de Région de continuer à donner à tout un chacun des leçons de démocratie...

Et bien sur, le PS Héraultais demande une réintégration de Frêche dans le parti. Soutenu par les socialistes régionaux. Evidemment, quel grand homme ! Quel exemple pour la morale, tellement plus louable que l'ancien président de région ou que le Maire de Perpignan et ses chaussettes qui puent (il est de droite en plus l'affreux !).
Le PS, pour l'instant, refuse. Mais après le congrès, on verra... Evidemment, il y aura une élection régionale à préparer, et tout sauf l'affreuse droite à la tête de la Région !
Georges Frêche trouve misérable la décision du PS de ne pas les réintégrer. Pour ma part, je trouve misérable qu'un Président de Région se comporte de manière raciste et violemment irrespectueuse des gens (qu'ils soient harkis, camarade en désaccord, riche ou entraineur de football).

Et je trouve scandaleuse la position de la gauche languedocienne, si prompte à donner des leçons qu'elle même ne s'applique pas. Elle se valoriserait, aux yeux de beaucoup (dont les modestes miens), d'assumer des positions fortes et fermes. Mais il est visiblement tellement plus simple et caricatural de taper sur la droite... La paille dans l'oeil du voisin est tellement plus grosse que la poutre dans son c...

Après, la grève du syndicat du livre me parait évidemment scandaleuse (car je trouve ce système de distribution monopolistique d'un autre age, et tout sauf démocratique : il y a des monopoles qu'il serait judicieux, pour l'intérêt général, plus important que la somme de quelques intérêts particuliers, de casser...).
Le libéralisme étant, pour ma part, moins ignominieux que le comportement et les positions de mon président de Région et de ses soutiens locaux, me semble t'il... Soupir...

Sinon, pour finir sur une touche personnelle, l'opération de mon grand père s'est bien passée, merci pour lui... Et je viens d'apprendre le décès d'une secrétaire de mon boulot, dont j'étais assez proche...
Relativiser, toujours...

PS : On parlait hier de la connerie, qui permettait de battre tous les jours des records... Billet d'Authueil, qui parle d'une hallucinante proposition de loi du député Jean-Claude Guibal : obligez les fédérations sportives à un code de bonne conduite pour faire chanter la marseillaise à ses fédérés...
On peut toujours faire mieux dans la connerie et la bêtise, merci à nos députés de nous le rappeler... Avec des dirigeants et des "leaders" comme ça, on est pas rendu...

vendredi 24 octobre 2008

Y a des produits toxiques dans ma banque !!!

Dans mon environnement professionnel, je côtoie pléthores de produits toxiques. Mais des vrais : des chimiques, des nucléaires, des qui sentent pas bons, des qui faut surtout pas toucher et encore moins avaler. Du véritable "toxique", provenant du latin "toxikon" qui veut dire poison, et qui signifie "nocif pour l'organisme". Un poison, quoi, pas beau, pas toucher, lève tes sales pattes de là vilain garçon !

Et voilà qu'on me dit que dans les banques, il y a des produits toxiques... Pourtant, au Crédit Agricole de mon village qui m'a aimablement prêté de l'argent pour acheté ma petite maison (c'était avant le drame bien sur...), je n'ai vu personne en blouse blanche au guichet. Aucune sorbonne ni boite à gants, aucune tenue Mururoa... Et pourtant, il y a des produits toxiques...

Ce matin, avant d'attaquer, j'ai simplement voulu voir ce qu'étaient ces fameux "produits toxiques", parce que ça me parait bizarre tout ça... Bizarre et énervant, car voilà une des choses que je ne supporte pas, dans les médias et dans la vie de tous les jours : employer un terme sans l'expliquer, supposant que tout le monde sait ce qu'est un "produit toxique". Alors dans les micro trottoirs du Parisien ou de TF1, on verra la parent d'élève disserter sur les affreux "produits toxiques" de sa banque. Sait elle de quoi il s'agit ? Bien sur que non...
Mais qui sait vraiment ce qu'est ce "produit toxique" dont on ne cesse de nous marteler les oreilles ?

J'ai donc simplement tapé, sur Google, "produit toxique banque". Alors ça parle de bidons, d'Abidjan, du Mercure... Et puis en fouillant un peu plus loin, on arrive pas loin de chez moi.
La Provence parle de ces collectivités touchées par ces crédits toxiques... Oh putain, y a peut être des choses toxiques dans ma mairie, dans ma communauté de communes ! Dans ma Région même... Mais ça, je le savais. J'ai un Georges Frêche à la tête de la Région, et ça c'est hautement toxique, même si le Parti Socialiste du Languedoc Roussilon se ferait une joie de l'accueillir à nouveau dans ses rangs pour préparer les régionales de 2010 (je pense être davantage hermétique aus leçons de morale de la gauche locale, vous me pardonnerez ?).
La Provence parle donc de ces collectivités qui "possèdent des emprunts contractés par des structures territoriales, dont certains sont avec des taux basés sur des valeurs "exotiques" qui montent fortement ces derniers temps".

Tiens, la définition n'est pas mal... "Toxique" = "Exotique" parce que "taux variable qui monte, qui monte", comme la petite bêbêtte (qui monte et qui monte elle aussi, mais qui n'est pas toxique pour autant)...

Enfin, tout ne va pas si mal que ça à Marseille. Bon, la League des Champions, c'est mort, mais la ville de Marseille a évité le piège des "emprunts toxiques". C'est l'adjoint aux Finances de la ville qui le dit. C'est donc propre et sain dans ma belle ville de coeur, c'est ma copine Mumuse qui sera contente. Mais j'aurais bien aimé que Marseille évite également le piège du PSV, mais quand on oublie de se battre...

Et chez mes copains d'Outre-Quiévrain (coucou Internecivus Raptus), qu'est ce qu'ils en disent ? le Soir titre sur "un nouveau produit toxique", ça fout les jetons...
Ca commence à fond : "la crise financière n'en finit pas de contaminer (!) les circuits financiers. Après avoir infecté (!!) la famille issue des obligations, puis celle des assurances, voilà que le virus (!!!!) s'est attaqué à des produits en principe sûr (arf) les ARS...".

Je stoppe là. Je ne sais pas ce qu'est une ARS, mais déjà j'ai mal au ventre. Nous sommes dans les pages "économie" du très sérieux Soir de Belgique... Et j'ai l'impression de lire un article Biologie de Science et Vie... Michael Crichton ou Fox Mulder pourraient s'amuser à cœur joie, de ce virus qui n'a rien d'extra-terrestre, mais pas grand chose non plus de terrestre...

Et on reprend ce vocable de produit toxique, de virus, de maladie... Car finalement, tout ce vocabulaire biologique résume à lui seul une vérité claironné dans toutes les bonnes boucheries de province : le système financier est malade. Pas le système capitaliste, mais son excroissance maligne qui s'appelle système financier, celui là même qui ne repose sur rien de concret, rien de réel, sinon sur un sable diffus. Excroissance maligne qui est pleine de truc toxique dedans. Qui va pas bien...

Alors au final, je ne sais pas mieux ce qu'est un "produit toxique". Pas plus ce qu'est un "produit exotique".
Mais je vois qu'il y a un système qui n'est pas très en forme, on le savait. Après, même si les antibiotiques c'est pas automatique, il va bien falloir soigner cette tumeur laide et pas belle, qui rend le système bien malade...
D'autres bactéries pas forcément bénéfiques sont en train d'apparaitre ci et là, prenant les apparences extrémistes de Besancenot et ses copains Rouillan & Co dans nos frontières, ou de néo extrémistes de droites dans d'autres pays, dans cette belle Italie de Céleste, ou ailleurs.

C'est la première fois que je parle médecine et biologie sur ce blog... Parlons politique une minute quand même : très bon article sur François Bayrou dans le Figaro de ce jour. Un portrait assez intéressant à lire.

Et sur le reste ? Il fait froid...

Ps : rien à voir avec la crise... Mais magnifique, chez Minijupe, un Oenologue à 4 pattes !!!! J'adore :))))

Edit 08-10-25 : Deux points supplémentaires. Dans le Marianne de ce jour, très bon dossiers sur tous ces "trucs toxiques" et argent sale qui ont foutu le wouaï dans l'économie mondiale.
Et dans les commentaires, Ozenfant propose une explication relativement claire et pertinent de ces fameux "produits toxiques".

mercredi 22 octobre 2008

Poujadisme et grognotitude du mercredi...

Commençons par ces nouvelles séries de taxes déguisées... Taxes qui n'en sont pas, mais qui touchent une nouvelle fois cette France moyenne soupirante et affligée...
* Nouvelles plaques d'immatriculation : + 4 euros en 2009 ;
* Passeports : + 29 euros pour adultes ;
* Passeports : + 15 euros pour les 15-19 ans (pas de raison, faut qu'ils paient aussi les lycéens boutonneux) ;
* Passeports : gratuits avant pour les gosses et les ado, ben ça coutera 20 euros maintenant... ;
* Carte d'identité : + 20 euros en cas de perte...

Puisqu'il ne faut pas parler des augmentations de budget de l'Elysée ou du Sénat, essayons de nous calmer. Ce n'est pas bien grave, finalement... Sauf que... Sauf qu'arrive M. Grenelles de l'environnement, celui qui va faire que la classe moyenne française, celle qui bosse pour pouvoir vivre un peu pas trop mal, va sauver le monde à elle seule...
Culpabilisons nous, braves gens moyens, c'est de notre faute que la planète va mal... Surement pas de celles des industriels ou autres apprentis sorciers...

J'étais déjà pas fan de ce Grenelle que je trouve inique et idéologiquement scandaleux. Faire payer la sauvegarde de la planète par les ménages, je trouve ça idiot. Et malhonnête intellectuellement : disons qu'on a besoin de sous pour les caisses de l'État, qu'on ose pas taxer les riches, les banques à qui on prête 10 milliards, les entreprises, et tous ceux qui se gavent gentiment sans travailler, parce que grand actionnaire ou parce que fils à papa très vieux avant mais très riche...
Disons ça et laissons la planète tranquille, elle est déjà malade, elle n'a pas besoin en plus d'être prise comme alibi... (je vous avais dit : poujadiste et grognon aujourd'hui !)

Principe de pollueur payeur... OK, mais seulement quand on est petit...

Et puis le ponpon de la ponponette, les débats à l'assemblée pour la loi de Finance de 2009. Et, en vrac :
* La prisme transport passe à la trappe (ben oui, pauvres français minables qui prenaient votre voiture pour bosser, le pétrole baisse, donc fermez là) ;
* Mais les sacs plastiques des supermarchés seront taxés (vous savez, les sacs qu'utilisent les moyens gens qui ne passent pas leurs vies au restaurant pour acheter de quoi nourrir leur famille...).

Hier, on trouvait aux banque 10 milliards d'euros...

A ce moment là, autant affligé qu'énervé je suis. Je pense à cette pièce de un euros, édités parle gouvernement, à l'occasion de la crise financière, et de ces nouvelles lois de finance...
C'est vulgaire. Poujadiste, mais j'avais prévenu, pas envie d'être modéré ni raisonnable aujourd'hui. Sans doute l'alerte orange sur mon département qui risque de m'envoyer dans la flotte sur un coup de fil m'annonçant "ça déborde".
Vulgaire sans doute. Mais moins que cet article du Monde qui rapporte qu'un cadre sur deux aurait perdu du pouvoir d'achat en 2007. Un cadre sur deux... Avec en plus, un sentiment extrêmement pessimiste sur un futur qui s'annonce aussi gris que ces gros nuages qui arrivent en ma direction.

Le reste ? Sans doute une mauvaise nuit, des mauvais rêves, expliquent mon énervement du matin. Un pessimisme aussi, personnel, qui ne mérite pas forcément d'être étalé ici... Quoique ce blog m'est aussi un peu "thérapeutique", et me permet de dire ce que je ressens... Ca ne sert à rien, sinon à moi. Mais c'est chez moi, autant faire ce que j'ai envie...
Mais là, mon envie est vraiment de soupirer, de tout envoyer bouler. A quoi ça sert de travailler si c'est pour entendre autant de conneries en provenance d'en haut ? A quoi ça sert de s'engager localement en politique, même en dehors des partis, si c'est pour avoir de tels modèles ?

Et même au haut niveau mondial, quand on entend le FMI juste pour parler des roubignolles et des pistons de son président, quand la sur-puissante commission européenne est muette, y a de quoi désespérer...

Ce ne fait rien avancer de dire cela. Rien. Mais ça soulage, et c'est déjà ça...

Enfin, on parlait bouses... Heureusement qu'il demeure des valeurs refuges en actions. Tout baisse, mais certaines choses restent immuables, ça fait plaisir...
J'avais prévenu. Du populo basique dans ce billet, rien de très fin ni raffiné. Juste une simple critique bétasse et grossière du beauf provincial qui en a marre d'avoir ces genres de sentiments.
Enfin, je rassure mes quelques copines et copains de ouèbes... Non, je n'irai pas voter ce soir Besancenot ou Le Pen. Et je tenterai de revenir à de plus saines et modérées pensées.

Et aujourd'hui, j'espère que Marseille nous jouera la même partition ce soir que celle de Lyon la veille... Mais comme décidément je ne suis pas d'humeur positive... (soupir...)

lundi 20 octobre 2008

Balade du dimanche, vers la petite ile... Reflexions d'un weekend

Le lundi matin a ça de pénible qu'il correspond au lendemain d'un weekend, de fait terminer... Je serais bien resté au lit ce matin. Mais il faut repartir...

Cela fait deux semaines que je propose une petite balade agrémentée de mes réflexions sur tout et sur rien... Continuons. Je suis allé courir hier matin, un froid matin d'Octobre, avec l'appareil photo dans la main, et l'Archos à la ceinture, comme souvent. Promenons nous ensemble dans le jardin de la petite ile, un coin de Roquemaure dans lequel j'aime bien courir...
Le départ, simplement... Début de ma rue. Il faut bien démarrer... Là, par contre, j'avoue : j'ai froid...
En fait, les premières vignes arrivent assez vite. Au bas de ma rue, on voit cette petite parcelle. Je ne sais pas ce qu'elle donne, comme vin. Je pense que le raison doit aller à la coopérative qui se trouve à quelques mètres de là. Mais pour faire de l'AOC ou du table ? Je trouve les vignes bien travaillées en tous cas, ça fait plaisir...

Finalement, je ne cours pas depuis très longtemps... A ce moment là, je ne pense pas grand chose. Sinon qu'il fait vraiment froid, et humide, ce matin... Le soir, la cheminé sera allumée, les beaux parents seront là. Falconette a un enterrement ce matin, une cousine... C'est la vie, comme on dit.
Une vie qui fait qu'aujourd'hui, Soeur Emmanuelle est décédée. La nouvelle qui s'affiche en grand, sur le télex de ma page d'accueil iGoogle. J'annonce la nouvelle au boulot, et ça ne fait sourire personne. Marrant de voir combien le départ de personne qu'on imagine immortelle fait spécial...
Le chemin de la Petite Ile, on y est. A ce moment, j'arrive sur un parcours qui était celui du cross du collège Paul Valéry de Roquemaure, quand j'étais en 5eme je crois. Donc... Donc c'est y a longtemps maintenant, pétard, on vieillit.
J'aime bien venir courir ici, pour une raison assez personnelle. A l'époque de la 5eme, il y a 20 ans (!), j'étais ce petit gros pas sportif pour un sou. Ajoutant à cela bégaiement, boutons sur la figure, appareil dentaire, bref un amusant sujet de moquerie pour les jeunes filles de l'école... Je dis ça en soupirant, mais c'est vrai que j'étais pas bien brillant en un peu tout. Si, je "travaillais bien à l'école", ce qui semblait suffire à papa - maman. Bien à l'école, sauf en sport.

J'aurais du me mettre à courir plus tôt. A l'époque, ce cross du collège, qui mobilisait une après midi complète, était un cauchemar pour moi. Aujourd'hui, je le parcours d'une traite. Il fait parti d'une promenade un peu plus longue, qui englobe aussi un autre cross du collège, celui de ma troisième...
Ce petit morceau de vie passée, continuons la promenade sportive : ne nous refroidissons pas...
Prises 6 mois plus tôt (ou 6 mois plus tard), ces sarments de vignes évoqueraient barbecue, rosé, grillade. Ce jour, ces plus la cheminé qui sera allumée dans quelques heures qui parcourt mon esprit. Qu'il fait froid...

Je cours depuis une dizaine de minutes, mais j'ai toujours aussi froid. Sans doute parce que je me demande si je cours vraiment. C'est vrai, je ne cesse de photographier tout ce qui me tombe sous la main. Et ça sera ça pendant toute cette balade sportive du dimanche matin. A savoir pourquoi est ce que je cours ? Pour courir, simplement ? Ou en préparation d'un billet de blog ? Bonne question...
Tiens, si on parlait un peu économie ? En cette période de crise, j'avais été surpris de ne pas entendre la voix du Fond Monétaire International, et celle de son président Dominique Strauss-Kahn. Et voilà que, d'un coup d'un seul, ce même DSK devient la star politique du weekend... Pour de tristes raisons, qui ne méritent pas forcément d'aller plus loin...
Mais appréciant plutôt DSK, je me suis souvenu de ce que m'avait dit de lui un ami assez haut placé dans l'appareil du Parti Socialiste : "Strauss-Kahn aura du mal à devenir président pour une raison simple : il est extrêmement intelligent, peut être le plus au sein du PS, mais il a un défaut terrifiant : il est dilettante et ne sait pas se faire mal pour aller plus loin... Et sur ce coté là, les Royal, Hollande, Fabius, et consort, sont beaucoup plus coriaces."

Dilettante DSK ? A l'école, on dirait "s'appuie sur ses facilités mais ne travaille pas assez...". Personnellement, je ne me suis jamais considéré "brillant", mais toujours travailleur... D'ailleurs au foot, je n'étais pas Zidane ni Waddle, plutôt un obscur Bruno Germain... Qui se souvient de Bruno Germain ? A Marseille, on s'en rappelle de ce bucheron du milieu du terrain.

Donc DSK trop facile, soit. DSK homme à femmes, on entend depuis que "dans les milieux, ça se savait...". Ah bon ? Yves Bertrand en a peut être parler dans ses notes secrètes publiées un peu de partout...
Et puis une question qui me taraude : que DSK soit un beau gosse qui emballe facilement, outre le fait que ça pourrait rendre jaloux le petit garçon que j'étais qui n'aimais pas le cross du collège en cinquième, qu'est ce que je m'en fous ? Nous sommes en crise financière, et peut être on peut attendre du FMI qu'elle propose des solutions, plutôt que de s'occuper d'affaires de cul.
Impression d'allumer un feu de papier pour cacher l'inefficacité et le manque de percussion de cette institution dans le cadre de cette crise financière... Et cette fatigue, réelle, devant ces gesticulations inutiles. A croire que le FMI n'a que ça à foutre en ce moment : les Islandais vont être drôlement content de savoir que son président apprécie la chair fraiche...

Sans partager les interrogations de Bernard Kouchner, peut être peut on se poser certaines questions, non ?
Quittons Washington et revenons à Roquemaure... Toujours sur le chemin de la Plaine, je passe devant le jardin potager qu'un ami avait acheté il y a deux ans, pour sa retraite... Depuis, il travaille moins ici que dans la mairie du village, village dont il est le chef depuis Mars 2008... Et les tomates et belles courgettes de mon ami Abraracourcix sont bien seules...

Revenons quand même cinq minutes sur la crise financière... Lu ce matin dans le Figaro.fr, le gouvernement qui peine à justifier un budget de crise, et qui ne prend pas en compte cette même crise... Batir un budget mensonger, que l'on sait intenable, c'est le cas depuis combien de temps ? Impression que c'est toujours la même rengaine... A droite comme à gauche, car les années Jospin n'ont pas donné non plus des budgets impeccables...
Ainsi, dixit le journaliste du Figaro, "Eric Woerth ne voit pas de raison de changer le budget"... Bien sur, il fait soleil, les filles sont belles, et il ne se passe rien dans le monde... Sentiment assez terrifiant de ne pas vivre sur la même planète que nos élus tout en haut...

Alors que la loi de programmation de finance 2009 obligera les collectivités à se serrer encore plus la ceinture, et donc à concocter des budgets serrés, très serrés, là haut ne s'inquiète pas. On prépare la relance, nous disent ils avec le plus grand sérieux...
Continuons la foulée en soupirant...
Continuons la foulée, et contemplons les premières rougeurs de l'automne, enfin... Le ciel est gris, toujours. Il commence presque à pleuviner...

Juste le temps de penser aux Etats-Unis, alors que mon Archos me joue du Bruce Springsteen. Colin Powell soutient Barrack Obama. Colin Powell, on peut l'aimer, le détester, il s'agit tout de même d'une grande figure mondiale... Qui a eu le courage de reconnaitre son erreur quant à la présentation de fausses preuves pour justifier la guerre en Irak. Les gens qui reconnaissent leurs erreurs, c'est remarquable.
Colin Powell a conseiller à la sécurité nationale sous Reegan, puis Secrétaire d'Etat sous le sémillant Georges Bush Jr, il parait qu'il a même été pressenti pour être le candidat républicain en 1996', contre Bill Clinton...
Et pourtant, cet homme qui aurait eu un passé avec une sensibilité démocrate déclare qu'il soutient Obama. Je trouve que ça fait drôlement plus classe qu'Eric Besson qui déclare fidélité à Sarkozy... Et j'ai l'impression que, peut être, ça sera un tournant décisif dans la campagne présidentielle américaine.

Pour autant, j'ai l'impression qu'en France, pour tous les spécialistes, médias, politiques, même people, les choses sont déjà jouées outre atlantique. Et qu'Obama est - déjà - président. D'ailleurs, c'est fou ce que tout le monde l'aime, Obama... Perso, je préfère toujours le président David Palmer (qui aura bien aidé Barrack Obama...).
Et je confesse (pardon) que toute cette Obamania me donnerait presque envie d'une victoire de McCain... Simplement parce que cette béatification nationale d'un candidat, certes excellent, m'afflige. "Obama c'est mon copain" clame infantilement le président.. Politiquement, du haut niveau, vraiment...

Enfin, je dis ça... Je ne vote pas aux USA, et sans doute est ce plus intéressant pour la France, et pour le monde, que ça soit Obama plutôt que McCain... Et encore je dis ça, même pas convaincu...
Finalement, même si je ne suis qu'au tiers de mon petit jogging du dimanche matin, ce chat noir qui ne porte pas malheur sera le point final de cette balade. Qu'on continuera le weekend prochain, c'est bien de commencer le weekend par une petite promenade...

Et vivement le weekend prochain...