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dimanche 21 décembre 2008

Sourire devant le Midi-Libre, et soupirer sur le reste

Puisque le match de football de ce soir m'est difficile... J'aime bien le caricaturiste du Midi-Libre. Et j'ai bien rigolé devant ce dessin.

Sinon, pour continuer la discussion attaquée tout à l'heure sur Julien Dray et ses soucis, je n'ai vraiment pas été très juste. J'aurais du citer le billet caustique d'Authueil, stigmatisant un socialiste collectionneur à l'ISF. "Je suis un acheteur compulsif" dit Julien Dray. Et alors ? Personnellement, je m'en fous.
Par contre, les bras m'en tombent quand je lis que le PS se permet de trouver bizarre que cette affaire tombe en pleine grève étudiante... Pour ma part, je trouve surprenant que le PS, entre autre, s'amuse à instrumentaliser les grèves étudiantes, pour faire valoir leur actuelle absence d'idée...
Maintenant, c'est évident que la belle et noble politique s'instrumentalisation réciproque, c'est nul, c'est mauvais, ça donne pas envie...

Sinon c'est bien de savoir qu'on ne va pas travailler demain... Dimanche soir paisible.

Eric Besson, affaires au parti socialiste, et bon dimanche

Ca pourrait être un buzz du weekend. Le Figaro qui annonce que l'ancien socialiste Eric Besson pourrait rejoindre l'UMP ! C'est toujours intéressant de se souvenir de ce que disait Eric Besson en Février 2007, sur Nicolas Sarkozy. C'était avant le drame, bien sur...

Après, deux choses à dire... Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, oui, on peut dire ça. Maintenant, est ce que c'est très fin de changer, en plus, de camp comme ça ? Bonne question...
Mais qui donne une proximité forte entre Nicolas Sarkozy et Eric Besson : entre traitres, on s'entend bien finalement.

Et une petite remarque aussi. Je trouve la blogosphère assez silencieuse sur les soucis qui pèsent sur le pauvre Julien Dray. Seule la droite est criticable d'être bling-bling ?
De même que je l'avais trouvé assez calme lors de l'affaire qui avait vu Lyne Cohen-Solal inquiétée pour emploi fictif. Alors que son adversaire du Veme, Jean Tibéri, n'est pas épargné par les critiques... Surprenant, je trouve, ou alors pas tant que ça. Il y a des personnes que l'on attaque plus facilement que d'autres, et réciproquement... Et sans doute est il plus aisé de dénoncer l'emploi fictif de la femme de Tibéri, plutôt celui de l'adversaire de Tibéri... Pourtant...

Enfin, toute cette politicaillerie n'est pas grand chose. Tout à l'heure, le père Noel est venu couper le ruban inaugurant le jardin d'enfant de mon village d'enfance à Montfaucon. Et voir des enfants heureux, cela permet à un maire de droite et un conseiller général de gauche de passer un bon et heureux moment. Loin de tout ça. C'est important, c'est Noel.

(Edit 5 mn après avoir posté : Nicolas est une star du web. Je dis que peu de gens parlent de l'histoire Julien, et patatra Partageons mon Avis est sur la brèche. Rappelant à juste titre la présomption de l'innocence. Et rappelant que celle ci s'applique quelque soit le positionnement politique de ces personnes inquiétées...
Enfin, je confirme quand même... entre un ancien socialiste qui va adhérer à l'UMP et le blingbling à gauche, c'est mieux d'aller jouer au tobogan)

samedi 20 décembre 2008

Pas le droit aux états d'âme quand tu es ministre...

Article du Figaro de ce jour : Sarkozy reproche aux ministres leurs états d'âme. Et dans la continuité d'un management par la peur, agite spectre de remaniement et gentille menace à peine voilée...

J'ai bien aimé Nadine Morano hier soir. Outre son coté finalement simple et humble, voire sympa, elle m'a rappelé certains moments de l'ancienne droite, avec un pôle gaullisme social qui ne cachait pas ni son nom, si ses valeurs. Enfin, l'objet d'un prochain billet...

vendredi 19 décembre 2008

Lectures et reflexions de la semaine (3)

Dans quelques instants, je pars. Inauguration d'une crèche, dans le doux village de Saint Laurent des Arbres. Ma communauté de communes, et le tout modeste vice président que je suis est invité à l'inauguration. J'embrasserai de la part de mes copains copines bloggueurs la secrétaire d'Etat Nadine Morano qui vient nous faire un coucou et couper le ruban.

Mais avant cette inauguration, et mes deux semaines de vacances derrières, les trucs lus sur les blogs que j'ai aimé cette semaine. En version rapide.

* Hypos commence en force par ce constat : ils ne s'arrêtent jamais... D'être bêtes, ridicules, indécents... Et nous de bosser en silence...
* Authueil qui nous fait un résumé de l'histoire de la femme qui a dit non. Je ne supporte pas ce que l'on fait subir à Rama Yadé. Pas en République. En monarchie oui, mais pas ici. Très bon billet du très pertinent Authueil ;
* Toréador nous parle du fin cocktail Darcolov. Echo à mon modeste syndrome grec, qui fait qu'un papillon à Athène provoque un séisme Rue de Grenelles à Paris. Et confirmation qu'une jeunesse manipulée par une frange politique pas animée des meilleures intentions républicaines, c'est profondément détestable. Du bon Toréador... ;
* Sur le même sujet, l'ami des vaches traite de la menace de l'allumette. Pas de proposition, seulement montrer qu'on a une plus grosse que celui d'en face. Et après recevoir des leçons de tolérance, j'aime toujours autant ;
* Excellent billet de Rubin stugmatisant le nazislamise de Riouffol. A lire, rien à rajouter, débattez chez lui, il le mérite ;
* Et Chafouin qui nous offre le ponpon de la pomponette : l'Humanité qui défend le coté sacré du dimanche ! Rien que ça valait le coup de se lever cette semaine...

Sinon, Nicolas nous rappelle au bon souvenir de la crise économique. Séville que Lyon jouera Barcelone en Ligue des Champions, pour l'histoire et la légende.
Et je laisse le mot de la fin au chien Dalton, aussi fatigué que moi. Et que la douce Vanille qui finit mon billet.vacances, mais on se retrouve demain...

jeudi 18 décembre 2008

Dynastie extrémiste autour d'un plateau sympa

Ce soir, au Grand Journal de Canal +, Arlette Laguiller présente celle qui lui succède à la tête du très démocratique et républicain parti "Lutte Ouvrière". L'ambiance est bonne enfant, ça plaisante, avec les chroniqueurs et l'invité plateau Grand Corps Malade.

J'attends demain, avec crainte, une ambiance aussi joviale sur ce plateau. Avec Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine. Peut être... Après tout, pour moi, cela demeure la même chose, le même danger. Juste des haines différentes...

Enfin, c'est bientôt la météo et le zapping...

mardi 16 décembre 2008

Syndrome grec

Ce serait donc ça, la crainte d’un « Mai 68 Européen »… D’après le Figaro, le syndrome grec a eu raison de la réforme Darcos. Parce que Sarkozy craint, après les émeutes en Grèce, un embrasement général de la jeunesse européenne
C’est la théorie du chaos appliqué à la politique. Un battement d’aile à Athènes provoque un mini séisme à Paris, Rue de Grenelles. C’est fort… Discutable peut être.

Après, sur le fond de la réforme, des avis partagée. Je trouve que les tentations de suppression des maternelles est désastreuse. Caricatural annoncé comme ça, mais la philosophie d’un désengagement de l’Etat au détriment de collectivité locale est dangereuse.
Et sur le reste, je connais trop peu le projet de réforme pour avoir un avis. Mais, de base, je suis épuisé de cette caricature d’une base qui veut « la tête du ministre de l’Education ». Avant Darcos, c’était de Robien, Fillon, Ferry, etc… C’est un jeu.
On remarquera, non sans être affligé, que malgré le retrait du projet, certains syndicats étudiants maintiennent une grève, de fait illégitime et déraisonnable. Est-ce intelligent d’utiliser à n’importe comment le droit de grève ? N’y a-t-il pas plus efficace que de se mettre une certaine opinion, pas fatalement ultra libérale berlusconienne ?

Je ne parle que de forme. Le fond de la réforme, je ne la connais pas. Mais je sais que de toutes manières, comme toute réforme de l’éducation nationale, elle est forcément mauvaise (ironie).

Sur ce, je retourne me coucher. La grippe qui arrive avant la fin de l’année, c’est moyen…

lundi 15 décembre 2008

Promenade à Londres... avec des morceaux de Carla et de salariés licenciés pour cause de blog

Il y a un an, j'étais à Londres. Aujourd'hui, il fait froid dehors, très froid. La journée a été dure, très dure. Début de grippe ? Je ne sais pas, mais j'ai froid derrière les yeux, et j'ai mal de partout. Je ne ferai pas de WiiFit ce soir. Mais je ne peux pas de toutes manières... Un bureau du conseil communautaire dont que je "vice préside"...
Et j'ai mal de partout... Donc la balade de ce lundi soir va se faire en marchant difficilement. Les courbatures rendent les jambes lourdes, dures...

Prenons l'avion pour Londres... Et mettons dans notre Archos le Kiss Me Goodbye d'Angela Aki qui m'avait accompagné l'an passé...
Dessous la nappe de nuage se trouve le Royaume Britanique... Le soleil se lève sur l'Angleterre... Mais l'Angleterre ne le verra finalement pas trop aujourd'hui... Nous sommes le 14 décembre 2007, un an exactement.

C'était un cadeau d'anniversaire, ce weekend à Londres. Il se jouait, se week-end avant Noel, un Arsenal - Chelsea qui excitait autant le Royaume que le Manchester United - Liverpool qui se déroulait un peu plus au Nord. J'aime le football anglais, et j'aime l'Angleterre. Que le Général me pardonne...

Notre hotel était dans le quartier de Kessington, à deux pas de la station de Métro Earl Court, et de Stamford Bridge, dans le quartier de Chelsea. De la gare, nous marchions avec valise à roulette et sac à dos. Humant cet air londonnien tellement particulier. Avec les voitures, ces couillones, qui roulaient dans le mauvais sens. Et ces devantures d'épiceries qui semblaient ne proposer que des tas de cholestérols dans une pochette des Beatles.

On passe devant le lycée Charles de Gaulle, et en face cette batisse dont j'ai oublié le nom. Muséum de quelque chose je crois... British peut être. Enfin, joli bâtiment. On marche en direction de l'hôtel, j'ai froid.
En même temps au boulot, on dépouille pour un marché de maitrise d'oeuvre à beaucoup de millions d'euros... Je loupe une journée. Je sais que les timings sont serrés, les objectifs pas évident : il faut contractualiser en Mars qui vient... Finalement, malgré nos efforts, une réorganisation qui passe par là et une consultation qui vient de repartir il y a un peu, un an plus tard... Finalement, j'avais raison d'aller à Londres...

Et puis bon, les retards dans les plannings... On apprend aujourd'hui que la mise en place des nouvelles plaques d'immatriculations est reportée jusqu'au 15 Avril 2008... Mais c'est aussi vrai que ce genre de révolution à deux francs, on peut s'en passer facilement... Il y a des priorités qui étonnent des fois.
Après l'hôtel, rapide lecture dans le métro sur le guide de Londres dûment acheté en France... Je ne connais pas Londres. Mais d'une manière générale, je ne connais rien des villes dans lesquelles je passe mes vacances. Et je ne me documente pas avant. Seulement dans l'avion qui m'amène à destination, comme ça je suis frais comme un saumon. Et de là, on voit...

Ce sera la City au départ. Vendredi midi. On verra des "vrais gens" en cravate qui travaillent. On verra le London Buisiness. Ce à quoi j'ai échappé à la sortie de l'école d'ingénieur, si j'avais par exemple commencé à la Défense à Paris... être un winner en cravate pour qui le demi du midi est le summum de la détente, et la boîte de cadre le soir, avec cocktail onéreux et musique de dingo à 22 heures le soir, représente ce qui fait de plus top. Et puis si tout va bien, peut être trouverais je un coup pour la nuit, qui sait... ?
Finalement, je ne suis qu'un modeste ingénieur dans le Gard. Petit village en bord du Rhône, entouré de vignes et de tous mes souvenirs. Un petit mandat local aussi, une petite femme gentille qui fait bien les crêpes, petite maison avec cave et jardin. Il ne me manque plus que le chien et les mistons, et la caricature peut être mise sous gouache...
Caricature contre caricature : je ne suis pas un salary-man de la Défense ou de la City, et je ne le regrette pas...

Enfin, quand mes bras se pose sur les rambardes de mes ponts sur le Rhône, je ne vois pas cette vue typiquement londonienne. Gris, avec le Tower Bridge en fond. Quelque part, quand je passe sur la Seine, la Loire (ou la Tamise), un constat toujours bête... Que j'aime le Rhône, que j'aime ce fleuve.

La City, coeur d'affaire de Londres. Où la modernité, parfois tapageuse à la limite de l'indécence ou du mauvais goût, cohabite avec la tradition, le vieux Londres. Cela aura été la première partie du séjour, la City. Je crois que, à cause du froid ou du dépaysement radical, cela aura été l'endroit que j'ai préféré de Londres. Plus que les traditionnels Buckingham ou Westminster.
Peut être, là encore, parce que je peux plus facilement m'identifier à ces jeunes hommes d'affaire en cravate et dents de loup qu'aux bons sujets de la couronne ou aux Lords...

Ce genre de billet me donne l'occasion d'aussi me balader dans les tortueux méandres de mon esprit... De la City, passer à Michelin et aux blogs. Comme ce salarié de Michelin licencié pour avoir critiqué son entreprise sur le net.
Il y a sujet à discussion. Je fais confiance à Eric Mainville pour en écrire un pertinent billet sur le sujet assez vite. Mais là encore, comment ne pas se sentir concerné par ce genre d'aventure, qui pourrait nous arriver à tous quelque part. Car sur le net, on laisse tellement de traces...
Quand j'évoque le management par la peur, ou un entretien annuel qui se passe mal, ne suis je pas dans ce cas de figure ?
Pour autant, et quand bien même la décision de licenciement de Michelin est ridicule, scandaleuse, et finalement porteuse d'une image pire que celle d'un salarié qui se plaint sur un média, peut être peut on avoir une position mesuré sur ce qu'est l'outil Internet. Michelin demande à son salarié d'être loyal, et je ne vois pas ce qu'il y a de scandaleux dans ça.
Quand j'ai une personne dont je suis supérieur hiérarchique, je lui demande un devoir de loyauté. Le même que je m'applique vis à vis de mes supérieurs et collègues de travail. Parce que sans ça, impossible d'avancer si le risque de se faire mordre par la vipère qu'on accueille en son sein est trop fort. Loyauté ne signifie pas servitude ou sujétion. Cela ne signifie pas censure. Mais ça signifie aussi un peu respect. Et dire les choses dans le cadre, dans les règles.

Maintenant, le cas Michelin est le cas extrême. Ridiculement extrême. Un commentaire dans un forum, et le licenciement qui arrive de suite... C'est sur qu'en ce moment, le gouvernement qui impose au président de France Télévision de mettre en place hic et nunc une réforme pas encore votée (et en laquelle lui même ne croit pas) démontre que le temps n'est plus à la discussion, au respect de chacun. Mais aux décisions tranchées, sans concertation, un peu dictatoriale par moment. Et finalement l'excessive réaction de Michelin n'est qu'une feuille morte qui se mouve dans un air du temps pas des plus agréables...
Et qui ne donne que plus de raison à ce management par la peur du 8 Janvier 2008...

On revient à Londres. Dans le Centre. La nuit tombe, il est 15 heures...
On est à deux pas de Soho, de Covent Garden, de Piccadily.

Je n'étais venu qu'une fois à Londres avant. En Mai 1992. Voyage scolaire. Je ne me souviens que d'une chaleur étouffante. Je me souviens aussi de mes copains d'enfance, j'en revois encore pas mal finalement. J'étais jeune con (gros et pas beau en plus), et Londres me paraissait immense. Je n'ai pas retrouvé l'an passé la vision que j'avais à 14 ans.

Finalement, j'aurais connu Londres avant Paris.
La National Galery de nuit. On vient de manger un Fish & Chip. Un pub au centre de Londres qu'on a eu tous le mal du monde à trouver : il y a peu de pubs traditionnels à Londres finalement ! Et quand on en trouve un, triste de ne se voir proposer en bière que de l'Heineken, 1664 ou encore Amstel... J'ai pris une Guiness, bon mais d'un classique triste.
Un constat quand même... Si les bières sont finalement les mêmes qu'on trouve dans le petit bar local franchouillard, les prix à Londres demeurent plus élevés qu'à Avignon...

Et un constat déjà. Deux jours et demi à Londres, c'est peu. C'est très peu. Cinq jours à Rome par contre, quand on est assez incultivé, c'est beaucoup.
La samedi matin, il faisait des températures au dessous de 0°C. A Saint James Park, outre des canards, nous voyons courir en petite tenue des joggueurs un peu fou. En ce moment, je cours avec quatre épaisseurs, plus bonnet, gants, pantalon et grosses chaussettes...

Big Ben nous salue bien bas, une grande roue qui domine la ville. Bref, samedi midi à Londres, avant d'aller se perdre dans les rues d'un Soho bourré de monde. Une grande ville avant Noël...

D'ailleurs, à ce moment là du billet, si mon mal de crane ne me donnait pas envie de mettre fin à l'exercice (je le sens mal le bureau de ce soir... j'espère au moins que mon toubib sera là), je parlerai avec le talent d'éléphant qui tape sur un clavier, du "temps qui passe". Parce que c'était y a un an, et j'ai l'impression que c'était hier. D'ailleurs, j'ai l'impression que 2008 n'est pas passé. Alors que j'ai été élu à Roquemaure, la France a été ridicule à l'Euro, mais Domenech et Escalettes en ont été récompensés, y a eu la crise, un été à Bayonne, mais... Mais impression que 2008 n'a jamais eu lieu.
Je m'inquiète un peu quand même : si à 31 ans tout me parait aller vite, qu'en sera t'il à 50 ans... Dois je commencer à me soucier de mes obsèques et des études de mes petits enfants que je n'ai pas encore ?
Au lieu de dire des conneries, finissons la balade. Qui sera un peu parti dans tous les sens. Pas ma plus réussie, cette balade à Londres. Dans les résolutions pour 2009, il y aura de ne pas bloggueur en début de fièvre. Et d'essayer de faire un peu moins de billet inutile : pauvre bande passante qui n'a rien demandé...

Nous avons eu plus haut les Champs Elysées londoniens qui nous amènent de Westminster à Trafalgar Square. Pensée émue à Serge Lam... euh Napoléon. Je me souviens d'une manifestation particulière, celle des papas Noel. Une vidéo à youtubiser au plus vite, c'était amusant... Nous sommes samedi après midi.
Là encore, la nuit tombera à 15 heures, parce que c'est comme ça là bas. Nous traverserons la foule consommatrice à Piccadilly et Soho. Nous verrons Notting Hill, c'est joli comme tout Notting Hill, ces petites brocantes. Et le soir, après une balade dans un cyber-café pour mon appel de Londres, retour dans un pub. Plus près de l'hôtel cette fois.

Le dimanche, ça sera balade vers Tower Bridge et les tours de Londres. Pour finir dans la grande roue...

Au même moment, à Paris, Nicolas et Carla s'affichent... Guy Birenbaum nous demande ce que nous faisions le 15 décembre 2007 ? Ben je me demandais justement ce que devenait mon bon Président, puisque trois jours sans en entendre parler, ça fait peur. J'aurais été servi une fois rentré en France...
Quand je dis que la politique à l'ancienne, celle de Jacques et Bernadette, de François Mitterand, mais aussi de Juppé, Pasqua, Fabius, Jospin, me manque, cela n'est pas un vain mot. Quand je vois que les finalistes de la dernière présidentielle côtoient ceux de la Star Académy sur Public et Closer, cela me désole. Et pas la peine d'aller chez mon copain Rimbus pour avoir de sérieuses réserves sur Rachida Dati. Marylise Lebranchu était de gauche, et ne se mettait pas en bikini dans Gala, mais je la pense plus convaincante garde des sceaux que la (ex ?) reine des peoples...

La promenade s'achèvera le soir. Marseille ira tenir Bordeaux en échec à Chaban-Delmas. Franck Sauzée n'aura pas commenté le match, il était dans l'avion le siège derrière moi (j'adore Franck Sauzée...).

C'était y a un an. C'était bien finalement...



vendredi 12 décembre 2008

Lectures et reflexions de la semaine

Tout commence par une promesse, ou plutôt un position de principe qui n’aura tenu qu’un temps. La redevance TV augmentera bien, étant indexée sur l’inflation. J’écrirai plus tard ce que je pense du système de « redevance audiovisuelle ». Et de télévision « publique », qui devient aujourd’hui « d’Etat ». Mais que je ne regarderai pas plus demain que je ne la regarde aujourd’hui…

Ca continue avec une Europe plus démocratique que jamais. Les irlandais revoteront en 2009 sur le traité de Lisbonne. Puis sans doute en 2010 si le résultat n’est pas celui « voulu », n’est pas le bon. Puis encore jusqu’à ce que ça soit bon. Lire la réaction de Nicolas Dupont-Aignan, que je partage.
Personnellement, j’étais triste que ce soit Georges Frêche qui soit élu à la tête de ma région. J’aurais pu redemander un vote… (si des gens de droite parisien veulent redemander un vote pour avoir le maire qu’ils désirent, qu’ils envoient un mail à Bruxelles...)

Le bonheur, absent de la vie de bureau. C’est un billet de l’excellent site Cadremploi. J’aurais pu en écrire un billet sur le sujet, ce n’est qu’une Saine Lecture que je vous propose. Rapide et brève. Mais qui montre qu’il y a quelque part un problème… Lequel et où ? Je ne sais pas. Mais tant que plus haut les dirigeants sont contents, quel intérêt d’avoir des salariés heureux et épanouis ?

Et sans transition, cette étude qui a fait l’actualité cette semaine : les français surfent de plus en plus au travail. Je confirme honteusement.

Pour finir, un peu de politique politicienne. Je ne remercie pas copain Toréador de nous vieillir et de nous projeter jusqu’en 2017. Je fêterai mes 40 ans en 2017, et je n’ai fichtre aucune idée de savoir si Peillon et Copé seront toujours là. Quelque part je m’en fous. Mais je trouve le billet du copain des Toros très bon. Et j’attends presque de voir comment va se tramer 2012. En ce moment Sarkozy est total maître du jeu politique. Jeu duquel la pièce principale, l’électeur, est absente. Elle peut tout changer, cette pièce.

J’ai bien apprécié la discussion sur l’absentéisme des parlementaires, et le petit débat qui s’en est suivi. Le (je trouve) très bon Jean-Michel Aphatie exprimait sa colère devant l’absence de 80% des parlementaires lors d’une discussion sur l’Europe. Avec aucun député de la majorité.
Personnellement, je partage un peu ce sentiment. L’assemblée nationale, c’est comme un conseil municipal. C’est un théâtre. Mais c’est ce que retiens l’électeur qui est spectateur. Qui voit l’absentéisme. Qui ne voit que ça, pas ce qu’il y a derrière. L’effet est dévastateur dans nos esprits quelque peu poujadistes…
Authueil a répondu en donnant sa position, ainsi qu'une explication convaincante. D’abord, Nicolas Sarkozy a organisé un déjeuner au même moment. Je trouve que c’est une faute, et que c’est méprisant pour le parlement, mais soit.
Ensuite, on discute sur la faiblesse de ce parlement. Alors est ce la cause de cette faiblesse qui fait que les parlementaires préfèrent manger avec le Président, véritable source du Pouvoir, qu’aller parlementer ? Où cette faiblesse est elle la conséquence de l’absentéisme et de ce spectacle qui donne de catastrophiques images ?
Et si on parlait un jour, aussi, du cumul des mandats, et du statut (et devoir) de l’élu ?

On fera peut être ça un jour. On devrait aussi s’adonner au slow blogging, notion présenté par le toujours pertinent Eric Mainville. Rejeter la course à l’actu, aux discussions, rester à l’écart. Prendre le temps de la réflexion, du recul…

Et laisser ses yeux se perdre dans cette belle Méditérannée. Quand ce n’est pas Lyon, c’est Marseille qui me manque. Avant-veille d’un Lyon – Marseille, conclusion en jetant mon regard sur la Corniche. Il faisait du vent ce jour là…
Dernière minute : Et le Ballon de Plomb - Cahiers du Football 2008 est attribué au merveilleux Frédéric Piquionne... J'avais peur que ce soit les sympathiques Givet ou Zubar qui soient récompensés... Et heureux que ce soit un gars moralement très contestable qui soit honoré de ce divin trophée... Y aura à dire, sur Piquionne...

lundi 8 décembre 2008

Patrick Devedjian sur RTL ce matin...

Ce matin, arrivant au bureau, j’ai entendu la fin de l’interview de Patrick Devedjian chez Jean-Michel Aphatie. Et la simple minute d’écoute m’a suffit pour deux perles du nouveau ministre de la relance économique… Enfin, « perles »… Disons deux moments de pur Devedjian j’ai trouvé. Quand le mépris et la suffisance font que l’on dit parfois des choses plus grosses que la somme des derniers présidents du Sénat…

« ..Il faut ensuite la confiance du président de la république. Il faut être loyal à l'égard du président de la République... C'est le choix du président de la république et... ». Stop !
Patrick Devedjian aurait du ajouter « … et Nicolas Sarkozy sait très bien ce que c’est d’être déloyal vis-à-vis du président de la République, puisque lui-même l’a été entre 2004 et 2007 pour lui piquer la place… Et forcément il ne veut pas ça, alors il met un toutou à lui, comme moi je l’ai été… Wouf wouf ».
Après chacun jugera si Xavier Bertrand est de ceux que l’on peut juger « loyal ». On rappellera la phrase de François Fillon à son égard, ayant appris que Xavier Bertrand était franc maçon (« Xavier Bertrand maçon, pourquoi pas, mais franc, ça m’en bouche un coin… »). Et je me dis personnellement que après Chirac, Juppé, Sarkozy, ben une tête de partie qui s’appelle Bertrand, ça manque un peu de pèche et de charisme je trouve… Est-ce que cela remuera les foules et déchaînera l’envie militante ? Pas plus que Devedjian remarque… (soupir…)

Et deuxième perle de Devedjian. Pleine de mépris celle là, vis-à-vis de beaucoup.
Aphatie constate (je résume) : « vous jugez que le métier de secrétaire général de l’UMP est « à plein temps », et vous dites que celui de ministre l’est aussi. Alors pourquoi vous cumulez en plus du « plein temps » une présidence de conseil général ».
Et la réponse fuse : « Eh bien j'ai pas de week-end et je travaille tard... (connard)». Fin de l’interview, météo de Louis Bodin, pub, et ça repart sur la folle et scandaleuse proposition de certains sénateurs de déduire de l’impôt sur le revenu les pertes boursières(et pas députés, merci Authueil).

Et je me demande toujours comment le cynisme, l’arrivisme, et l’insincérité, peuvent arriver à envoyer des femmes et des hommes tout en haut. Que ce soit pour représenter le PS à une présidentielle de 2007, ou dans ce cas précis à la tête d’un parti politique important ou d’un ministère…
Enfin, bonne semaine quand même.

samedi 6 décembre 2008

Saint Seiya & Keane, puis désordres politiques en tous genres...


J'aime les Chevaliers du Zodiaque. Secret pour personne. Mon origine sur le net, à l'époque où j'étais jeune militant encarté au parti gaulliste, encore étudiant et pas encore élu, c'était sur les forums et newsgroup SaintSeiya. Donc je n'oublierai jamais d'où je viens. Les copains et copines, ami(e)s de l'époque. Et celui que j'étais.
J'aime aussi, je confesse, le groupe britannique Keane. Parce que les chansons du premier album sont pleins de souvenirs pour moi. La chanson "Everybody's changing" m'évoque mes premiers joggings, dans la campagne roquemauroise, en 2004... Me rappelle les plaines de Sommes et de Picardie, la gare TGV entre Amiens et Saint Quentin, et ses champ de patates et de betteraves qui l'entourent. Me rappellent enfin un contact renoué avec une chère personne, mais qui ne tiendra pas bien longtemps. Un bateau ne peut pas rester longtemps à quai même avec une solide corde, si le ponton qui n'est pas fiable...

Nous avons ici une AMV (Anime Music Vidéo) que je trouve de toute beauté... Qui reprend des scènes des OAV d'Hadès, une fois encore... La première partie d'Hadès hein, la partie "sanctuaire"... Parce qu'après, la réalisation se gâte. J'en veux affreusement à ceux qui ont réalisé la deuxième partie d'Hadès, d'avoir massacré la partie Orphée - Eurydice, ou les combats des trois juges...
Mais la première partie est magnifique... Vraiment.

Je ne peux pas finir cette partie SaintSeiya en ne revenant pas sur une information qui personnellement me remplie de joie.Reprenant un rapide message de milieu de semaine, fétant le retour de "Saint Seiya". Enfin, Saint Seiya Lost Canvas... C'est les chevaliers du Zodiaque il y a longtemps avant, avant... 1700 et des brouettes, ancienne guerre sainte contre Hadès. Avec déjà le Vieux Maitre des cinq pics (pour ceux qui connaissent)... Des donc des nouveaux chevaliers qui ne sont pas des nouveaux puisque plus vieux de 280 ans, au moins...

Ensuite, si on devait parler un peu politique (bien que je ne sois pas un blog "politique", la curiosité m'a amené où me mettait Dieu Wikio, et je suis dans les "divers"... Sur que Saint Seiya, Olympique de Marseille, Côte du Rhône Village et critique du Parti socialiste dans le même blog, ça fait beaucoup...), aujourd'hui, on soupirerait je pense...

Parti Socialiste bien sur... Et la bande à Royal qui boude la direction du PS. Je trouve chez Ségolène Royal énormément de défauts à Ségolène Royal. Ce qui fait, je le répète, ne pas regretter, sur ce point là, mon vote de deuxième tour. Et je trouve que le sectarisme est incroyable chez elle. Sans parler de la mauvaise foi et la prétention qui lui fait ne pas reconnaitre ses défaites et/ou erreurs, ce coté 'clanique', et ces déclarations répétés où elle parle d'éliminer les anciens, et finalement ceux qui ne sont pas d'accord avec elle, m'effraie un peu...
Enfin, c'est le problème des socialistes, ces histoires d'égo et de savoir qui c'est qu'à la plus grosse. C'est leur problème, pas le mien... Mais ca me passionne, ces futilités... Enfin bon...

C'est le bordel à gauche, à droite ça ne parait pas mieux. Par respect pour lui, je ne parlerai pas de Villepin (notons la bassesse de Sarkozy qui se fait, via un décret tiré par les cheveux, un point d'honneur de ne pas le décorer... Aussi minable qu'au PS) et de son groupuscule en train de se former.
Un de plus, après Nicolas Dupont-Aignan, que je soutiendrai amicalement durant les européennes... Ne pourrions nous pas former un réel "parti gaulliste" ? Qui va un peu au delà de la simple droite, parce que le gaullisme n'est pas que de droite (n'est ce pas copain Ozenfant ?)... Je crois déjà avoir donné mon avis sur la question : tant que la politique sera guidée non pas par les convictions mais par "l'alimentaire", les postes et tout ce qui va derrière, il y aura un parti de droite et un parti de gauche. Qui amuseront la gallerie quelques temps, mais qui seront unis comme les 8 doigts de la main ou les 5 mousquetaires... Unis pour les postes, et donc éliminer les "groupuscules", qu'ils s'appelle Mélenchon ou Villepin, qu'ils soient ou non légitimes...
A noter quand même le courage du député Daniel Garrigue, qui quitte l'UMP. Comme Dupont Aignan, ils prennent un risque. Calculé ? Je ne sais pas. Mais c'est notable, je trouve...

Bordel à droite, et au gouvernement. Ciboulette et Nicolas se seront bien marrés sur ce risible "Ministère de la relance économique". Je relève aussi Farid Taha, pour qui "les salopes n'ont qu'à bien se tenir" (arf, il est excellent le copain Picard). Puis après le Président (bonne fête Nicolas) qui contredit ses ministres femmes sur l'affaire Fillipis (je partage l'avis de Chafouin sur la question d'ailleurs...), voilà Fillon qui contredit Dati sur l'emprisonnement des mineurs de 12 ans. C'est le "débat" pourrions nous dire pour être indulgent. Je trouve pour ma part que sur ce genre de sujet, avoir une voix concordante au sein du gouvernement, c'est pas un mal... Ca rappelle les "couacs" de début de mandature... C'est amusant, sur des sujets qui le sont moins...

Après, très touché par le billet du jour de Guy Birenbaum sur Jacque Chirac, "le vieil homme et l'amer". Je ne croyais pas en 2006 que Chirac me manquerait, mais en fait si. Peut être est il un symbole, le symbole, de mes 20 ans ? J'aurais eu une vingtaine riche et pas malheureuse...

Enfin, on n'a pas encore comme à Cuba une bataille entre bon et mauvais bloggueurs orchestrée par le pouvoir. Tout va bien donc. En plus, il fait beau temps en pays Forézien. Et ce soir, on fétera l'anniversaire de Falconette.
Si Marseille et les Verts gagnent ce soir, le weekend sera parfait.

Everybody's changing, cela aura été la chanson du jour. Quand on lit ici que Lang pourrait être nommé par Nicolas Sarkozy président de France Télévision, que Julien Dray est pressenti pour entrer au gouvernement (encore merci Nicolas pour l'info, c'est ta fête aujourd'hui), on se dit qu'en effet, tout le monde change, sauf l'opportunisme et la politique politichienne... J'attends avec gourmandise la rumeur qui dira que Ségolène Royal et Manuel Valls sont pressentis pour remplacer Devedjian à la présidence de l'UMP...

Ce qui ne change pas, c'est la nature automnale du Pilat... Pour terminer, petite photo de mon jogging matinal, sur les hauteurs de Saint Chamond. Pour conclure un billet que Wikio pourra qualifier de "divers". Je le qualifierai de bordélique pour ma part, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas que sur mes billets blogs et dans ma tête que c'est le bordel...

vendredi 5 décembre 2008

Agréables lectures de la semaine...

Parce que y a des bloggueurs qui le font (Eric ou Lomig pour ne pas encore les citer…), et que je trouve ça autant sympa qu’agréable pour le passant que je suis…
Il y a des billets qui m’ont plu cette semaine, beaucoup. Je suis bon public. Et quand j’aime pas un billet sur la forme, je n’arrive pas à être aussi con que d’autres pour poster un commentaire désagréable… Autant en faire une liste…

Donc cette semaine, quelques billets qui m’ont plu, interpellé, amusé, ou énervé… Mon best of du vendredi…

La palme à Marie-Claire… Elle pète un câble à cause de l’U-hu présidence de Nicolas Sarkozy, et je trouve son billet savoureux.
Dans la même veine, le numéro 1 du Wikio politique, Nicolas J, imagine Nicolas Sarkozy lancer un plan de relance massif pour soutenir l’industrie des machines à servir le Côte du Rhône à température idéale
Outre que ce billet soit aussi délicieux à lire, il pose une question qui me semble importante. Y a-t-il une température idéale pour boire le vin, tel qu’il soit ?
Après, que Nicolas Sarkozy rebondisse et réagisse sur tout… Que n’a-t-on déjà écrit sur l’omni-présidence… ? Et sur son temps de parole infini ?

Autre style total, mon copain de ouèbe Languedocien Ozenfant qui écrit un billet sur la peine de mort. Enfin, plus que le sujet, c’est le traitement de la question « pour ou contre la peine de mort » qui y est traitée. Et je trouve son billet très juste, et interpellant justement…
A propos de ce sujet, un billet que j’avais écrit le matin de l’exécution de Saddam Hussein. Le 30 Décembre 2006, je l’avais sobrement titré « à propos de la peine de mort ». Je confesse ne pas avoir honte de ce billet…

Les styles se rencontrent et s’entrechoquent sur les blogs que j’aime bien lire… Les villageois énervés nous pondent un triptyque sur la nullitude, qui vaut plutôt le détour. J’aime bien le Village… Bons souvenirs anciens, toujours nostalgie à fond le Faucon.

Pour terminer, après s’être félicité des retours sur la blogosphères de Pierre Catalan (que j’aime bien) et de la Chanson du Dimanche en Avignon (rien à voir avec Pierre Catalan ^^), petit soupir vers Lyon.
Cybermamie nous prépare au 8 Décembre, fêtes des lumières à Lyon… Là encore, nostalgie pleins tubes. J’aime Lyon, j’aime cette ville, j’aime les souvenirs que j’ai dans cette ville. Le froid quand on marche dehors, le 8 décembre au soir. Les kébabiers fleurissent dans les rues et le long des quais. Et c’est tellement bien Lyon…

Et plutôt que de parler de ce ministre de la relance, l’ineffable Patrick Devedjian, qui va sauver la France, concluons par quelques photos de Lyon. Prises un 8 décembre aussi, mais 2007…


mercredi 3 décembre 2008

Les 5 questions politiques du jour

Un tag, ça faisait longtemps… Toujours ceux de mes amis Rubin, Dominique et Internecivus Raptus sous le coude… Mais je traite aujourd’hui les 5 questions du copain Eric Mainville. Tag politique et sérieux. Comme il y en a pas mal en ce moment qui traine…
Tiens, je cite Rubin une deuxième fois (et qui qui c’est qui va monter au Wikio ?). Je crois que ce tag provient de son auguste clavier…

Et le tout sur une chanson de Yuki Kajiura, Fake Wings. Tiré du très bon, quoique mou, animé Hack Sign. Chanson calme pour accompagné un billet finalement un peu personnel là encore. Mais normal, c'est un tag.

1. Quel thème généralement peu évoqué, ou selon vous traité avec légèreté, aimeriez-vous voir occuper une place plus importante dans la vie intellectuelle, politique et médiatique ?

Bon… Là le bloggueur modeste que je suis commence par soupirer… Transpirer aussi. Il se dit qu’il va abandonner, car si la première bosse m’est si douloureuse, les cols qui arrivent promettent d’être bien difficile…

D’une manière générale, même si je pense qu’avec la grande somme des médias en notre disposition tous les thèmes semblent généralement traités, j’en pense à un qui, je trouve, mériterait un débat plus large. Ce qui est appelé, par certains, l'extrémisme hygiénique. Et à un degré différent, peut être une cause, la déresponsabilisation individuelle généralisée : "c'est de la faute aux autres si je fumes et si je mange gras sans faire de sport" pour résumer...

Au nom de prétendre nous faire du bien malgré nous même, pouvons nous voir démanteler des pans entiers de nos traditions sans broncher ? Est-ce que nous ne regretterons pas plus tard, quand les camemberts et saucissons traditionnels auront disparus et que les laboratoires d’analyse et industrie agroalimentaire avec paillasse et sales blanches auront remplacés les fermes et auberges traditionnelles, notre hygiénisme extrémiste ?
Et même, est ce vraiment efficace ? Nos anciens mangeaient ils si mal que ça ? Certains vivent vieux, et restent en bonne santé, même en mangeant du saucisson paysan ou de la traditionnelle potée auvergnate du Forez (photo en haut).

Et une société sans goût et sans plaisir, ayant remplacé la tradition du gout par la sécurité alimentaire, est ce une société dans laquelle on a envie de vivre ?

Enfin, en question subsidiaire, est ce le rôle de l’état ou de l’Europe de nous dire ce qui est bon à manger, et de nous dicter nos comportements, tous nos comportements ? Doit on nous faire du bien malgré nous en taxant ce qui est gras et ce qui est alcool, en interdisant la dégustation de vin dans les foires et les domaines, en bannissant tout ce qui est différent de "5 fruits et 5 légumes par jours" et autres slogans à la con de ce genre ?

Et question subsidiaire bis, parlons nous vraiment de cette responsabilité individuelle qui se dilue dans des délires qui consistent à penser que l’obèse est obèse moins par sa faute que par celle des industrie agroalimentaires qui ne l’ont pas suffisamment informé que se goinfrer sans faire de l’exercice physique, ça donnait un gros bidon ? Dont la conséquence est finalement et la judiciarisation à outrance, sur tout et n’importe quoi. Et la politique des parapluies ouverts de tous les cotés, qui conduit à cet extrémisme hygiénique qui est un autre pan de nos libertés individuelles qui tombe…

C’est vrai, le sujet me parait traité avec légèreté. On en rigole du camembert qui coule et qui pue moins qu'avant... Ou avec dogmatisme : fumer c’est mal donc il faut interdire, et taxer les bonbons qui fait grossir. Et puis on fait ça pour votre bien alors fermez là.
Peut être est ce un sujet pas forcément majeur en ces temps d’incertitude et de crise. Mais un sujet qui mérite un peu de détour…

2. Inversement, quel sujet fétiche des médias, "nouveaux" et/ou "anciens", trouvez-vous futile ou superficiel au point de ne mériter qu'une faible part de l'attention qu'on lui porte ?

En ont-ils vraiment, des sujets fétiches ? Des marronniers plutôt. Les SDF en hiver, le mauvais temps en Bretagne en Août.. Parce que j'ai plutôt l'impression que c'est l'actualité du moment qui rythme et dicte le tempo médiatique.

Quelque part, ce qui s’est passé au Parti Socialiste nous a tous plus ou moins, parce qu’on aime la politique, passionné. Mais quelle est sont importance réelle ? Ces luttes internes et intestines de pouvoir pour un peu plus de pouvoir pour soi, pas pour les autres, est ce vraiment important ?
Finalement, c’est ce qui me passionne qui me parait le plus insignifiant. Car les histoires de politique politichienne, cela intéresse ceux qui sont « dedans », ou qui aiment à observer, commenter, débattre, des histoires de pouvoir à l’intérieur de ces partis. Mais vis-à-vis de l’extérieur ? Quelle influence sur la vie de M. Tout le Monde, qui vit moins bien aujourd’hui que hier ?
Sujet futile, mais auquel j’apporte beaucoup d’attention…Donc je ne répond pas à la question… Peut être n’en ais je pas, parce qu’intéressé par beaucoup de choses…Curieux.

3. Quelle pratique d'ordre public ou privé, largement autorisée par la loi, vous semble nocive au point de devoir faire l'objet d'une interdiction ou d'une réglementation sévères sans plus tarder ?

Ne rajoutons pas de lois aux nombreuses lois inapplicables et inappliquées, hein !

Au niveau politique, je suis de moins en moins favorables aux cumuls des mandats et autres titres électifs de présidents de syndicats intercommunal de ceux-ci, etc, etc (certains étant presque fictif, mais source de revenus non négligeables)… Qui ne sont là que pour permettre à quelques élus de vivre uniquement de leur mandat. Ce qui ne me choque pas sur le fond, mais sur la forme, on crée des structures supplémentaires. Alors qu’un réel statut de l’élu permettrait d’éviter ce genre de dérive
Après, j’ai parlé quelque fois de ces appareils politiques qui fonctionnent avec des employés municipaux et/ou d’EPCI locales. Le Maire, ou le Président de l’EPCI, qui invite vivement son employé à prendre une carte à son parti, en échange d’une titularisation. J’appelle ça le militantisme alimentaire, que l’on retrouve ailleurs dans d’autres domaines, industriels et syndicaux. Et je trouve ça détestable. Dangereux je ne sais pas, détestable sûrement.

4. Inversement à nouveau, quelle interdiction ou contrainte apposée à un comportement privé ou public vous apparaît si injustifiée qu'elle devrait être levée aussi vite que possible ?

J’en ai parlé plus haut, cet extrémisme hygiénique amène des interdits et interdictions ridicules, inefficaces, et destructeurs au final.
Sinon pas forcément d’avis. Je trouve que beaucoup de lois sont idiotes, inapplicables, inappliquées, mais si on devait faire le tour de tous les interdits… Tiens, la loi HADOPI ou DADVSI sur Internet, qui rajoute des interdictions à d’autres interdictions, nous ramenant presque au niveau de la Chine (avec un Ministre de l’éducation qui veut surveiller en outre ce qui se dit sur Internet…).

Même si l’ordre, et un peu de rigueur dans le maintien de celui-ci, ne me choque pas, je trouve qu’on cherche un peu beaucoup la ou les petites bêtes en ce moment… Etre présumé coupable sur tout ce qu’on fait, sur la route, sur le net, au boulot, dans on mandat, dans la vie de tous les jours, cela risque d’être durement vivable.

5 - Enfin, quel événement contemporain a, selon vous, le plus façonné ou modifié vos opinions politiques ?

Sans hésiter le 21 Avril 2002, et la présidentielle de cette année. Pas à cause d’une histoire entre l’aval et l’amont du Rhône, qu’il est beau le Lac Léman, non. Mais parce que Le Pen au deuxième tour, parce que l’UMP qui reste pour moi la grande erreur de Chirac, que l’on paiera bientôt très cher (l’avatar Sarkozy en est un premier résultat, son pendant Royal également). Et parce que finalement aucune leçon, me semble t’il, n’a été tirée de cette séquence politique.

L’UMP par exemple… Un Rassemblement qui n’existe pas pour la République ou pour le France, qui n’existe pas non plus tant pour défendre des conviction que pour gagner Quoi on sait pas (enfin si), mais gagner, c'est le plus important. Un Rassemblement pour des Postes. RPP aurait été plus juste que UMP, dont le coté Populaire de la chose m’est finalement assez peu évident (la vidéo chez ma copine Marie-Laure de jeunes militants… Plus affligeant que motivant pour moi, mais bon…).
Le PS fait un peu pareil aussi. Aujourd’hui on se déchire. Mais demain cantonales, régionales, vite on soutien Georges Freche parce qu’il peut gagner et nous donner des bonbons à la fin des élection, vite on se rassemble parce que la droite est laide, Sarkozy est laid, et puis c’est bien d’être élus...
Pour ça que je pense que Mélanchon pourra peut être faire illusion aux européennes comme l’ont fait avant lui de Villiers, Tapie, Pasqua aussi, Bayrou… Mais pas sur des nationales où y a des postes à donner.

Et c’est vrai qu’à l’issue de cette séquence, aussi parce que ma vie personnelle a été ce qu’elle est, j’ai été tenté de tout abandonner. J’ai un peu repris le virus. Grâce au blog, grâce à mon modeste mandat. Mais pas à l’intérieur d’un parti politique qui n’existe que pour mettre son chef au plus haut, qu’il puisse distribuer les bons points par la suite, qu’on se partagera entre bons copains…

Et aujourd’hui, peut être mes craintes proviennent aussi de ce constat du 21 Avril 2002. Le Pen certes, mais aussi tout ce qui s’est passé derrière. L’UMP, la Hollandisation du PS dans le consensus mou, le « ni-ni » appliqué à un parti, et les dernières années Chirac ou le « ni-ni » était appliquée à une France qui subit aujourd’hui un « tout-tout » présidentiel qui en devient presque dictatorial tant il parait imposer d’en haut, sans contrôle démocratique ni discussion ni débat…


Je transmets les mistigris. Mtislav trouvera bien quelque chose à redire à mon billet bourré sans doute de trous dans la raquette (^__^). Et puis je transmets les billes à des copains politiques cette fois ci. Rimbus, le copain des Vaches, les agréables Marie-Laure et Ciboulette, copain Chafouin, Et Ozenfant et Cécile aussi, ça doit être sympa à lire leurs tags.

La suite aux prochains épisodes, y en aura d’autres.

samedi 29 novembre 2008

Blue (Cowboy Beebop - Mai Yanamé), et reflexions sur une France d'en haut qui s'isole...


Le froid est arrivé. J'aurais pu mettre Hyoga ou Camus à l'honneur. J'ai voulu mettre une des plus belles chansons de l'animation japonaise au premier rang de mon billet japano-musical du samedi. Blue, la dernière chanson de l'animé Cowboy Beebop qui a vraiment marqué la fin du XXeme siècle... La voix de l'admirable Mai Yanamé sublime la composition de la non moins admirable Yoko Kanno.
Ajoutons à ça le final de Cowboy Beebop, et on obtient un des meilleurs morceaux d'animation japonaise... A mon modeste avis.

Sur le reste, pas grand chose à dire... Il faut dire que maintenant que la guerre des boutons est finie au Parti Socialiste, je n'irai pas jusqu'à dire qu'on s'emmerde, mais c'est plus calme...
J'aurais pu parler de la "fronde" des maires de France... Le maire de mon ancien village a failli s'être vu condamné pour ne pas avoir appliqué le service minimum. Il est pourtant de droite. Mais il est maire d'un village de 1300 âmes, avec seulement 7 employés municipaux. Dont aucun disponible, mais surtout compétent, pour garder des enfants. On fait comment ?

D'une manière générale, il faudra bien un jour s'interroger sur ces décisions qui viennent de tout en haut, et profondément inapplicable au niveau de la base. On entend ci et là le projet de supprimer les premières années de maternelle. Désengagement de l'Etat au niveau de la petite enfance, et amusez vous collectivités locales pour faire ce travail là, nécessaire... Stupide. Et dangereux, la politique de gens de tout en haut qui ne connaissent pas le "tout en bas", la France des petites villes et villages.
Nicolas Sarkozy était maire pourtant... Bon d'accord, Neuilly, c'est pas la France, c'est vrai...

Et on en revient toujours à l'arrogance et l'humilité, indispensable à tous les niveaux. Quand Rachida Dati fait une carte judiciaire en regardant tout le monde, magistrats ou élus locaux, du haut de sa tour d'argent, cela provoque cet incendie qui brule Vendôme et tous ses tableaux. Quand Nicolas Sarkozy décide, en Roi tout puissant plus qu'en démocrate élu par le petit peuple, de supprimer la pub sur le service public ou d'obliger les mairies à remplacer l'éducation nationale en cas de défaillance de celle ci, il provoque des colères de gens qui ne lui sont pas forcément défavorables... Et des colères qui ne sont peut être pas illégitimes.

Finalement, on part de Cowboy Beebop pour finir sur Sarkozy. Et sur une phrase politique que je n'ai pas trouvé idiote cette semaine, de la part de mon médecin généraliste : "la principale opposition à Sarkozy pourrait être simplement l'UMP". Oui, sauf si ceux sont ses affidés qui sont à sa tête, car je ne vois pas Devedjian ou Hortefeux aller contre l'Elysée. Aller contre celui qui les nourris et qui fait ce qu'ils sont : militantisme d'interet, on en a déjà parlé ici...
Mais si c'est la "droite" républicaine dans son ensemble, des centristes aux gaullistes traditionnels, en passant par les radicaux et libéraux du travail (et pas du capital et des fils à papa), cela pourrait faire quelque chose...
Oh, il y aura toujours la gauche extrême pour bruler les quelques morceaux de bois restant, et attiser des haines sourdes... Mais Besancenot et Le Pen, même si je les imagine reprendre du poil de la bête en ce moment, ce que j'en pense... Tuer la peste en lui injectant le virus du choléra, je trouve ça pas forcément efficace...

Et en plus il ne fait pas beau... Et si on restait le weekend au lit ? Conclusion tirée par les cheveux pour un billet qui sera parti n'importe où... Je ferai mieux la prochaine fois.

mardi 25 novembre 2008

En attendant le Canard de demain, soupir d'ancien militant...

Finalement, le Parti Socialiste est un blogophage... Sujet actuel maintes fois rebattus. On a l'impression d'avoir tout lu ailleurs, d'avoir tout dit chez soi. Et comme les artichauts à la crème de quand on était petit, on pense avoir tout fini dans l'assiette qu'une grande voix nous clame "il en reste encore !".
Le Parti Socialiste français serait il pour ma maison du Faucon l'artichaut à la crème de quand j'étais petit ?
En attendant le canard enchainé de ce mercredi qui sera à pleurer, deux images de celui d'après Reims, du mercredi 19 Novembre 2008. Qui résument à eux deux tellement mieux que pleins de messages blogs, toute cette séquence que l'on vient de vivre. Cette chasse anti Royal d'un coté (qui émeut certains, mais peut être Ségolène Royal y est elle pour quelque chose, dans cette haine qu'elle attise dans son propre camps... Rare qu'on déteste une personne respirant l'innocence...), et ce coté terrifiant d'un évènement inintéressant peut être, mais qui monopolise notre attention telle une drogue... C'est comme un épisode à la con de "Plus belle la vie". C'est nul, mais quand on a commencé l'épisode, il faut qu'on reste jusqu'à la fin. Il faut qu'on sache... (copyright quelqu'un que j'aime bien, mais qui a eu quelques soucis ces derniers temps...)
Et pendant ce temps à droite ? Oh ben c'est le grand amour. Villepin et Chirac se retrouvent toujours embourbés dans une affaire Clearstream qui est tout sauf l'incarnation au grand jour des grands amours à droite... Aujourd'hui, l'ancien premier ministre accuse l'actuel Président de la République, deux copains de partis... C'est beau.
Je trouve d'ailleurs assez fascinant les interventions de Lefevre et autres Devedjian stigmatisant la gauche pour ses divisions, oubliant qu'avant Mai 2007 il y eut une période depuis 2004 qui était pas mal coté "on se tire la bourre en chantant"...

Et si Mélanchon ou Pupunat quittent le PS, on en voit quitter l'UMP pour fonder leur parti. Nicolas Dupont Aignan qui crée le parti "Debout la République" par exemple...
Bon, un groupuscule supplémentaire, sans doute... Témoignage peut être aussi... Mais Nicolas Dupont-Aignan a mon respect, j'oserai dire mon amitié. Bien que je rejoindrai pas son parti, pour l'instant. Parce que je n'ai pas envie de redevenir "encartés"... Et Dupont-Aignan, comme Mélanchon, aura bien du mal à se sortir de ce problème d'un militantisme qui n'en est pas vraiment un...

Le militantisme de conviction existe t'il vraiment ? L'élu qui est élu et qui a envie de le rester a besoin de ce "gros parti", qui le protège, qui l'assure... Et d'une carte "alimentaire", plus de conviction. Militant alimentaire, parce que certaines cartes, à droite ou à gauche, servent à acheter une place dans une liste, ou simplement à acheter un boulot. Dans une mairie, un département, une région... Simplement. Et pour ces gens là, les convictions sont importantes bien sur, mais moins que la puissance d'un parti qui peut les aider. La crainte et les intérêts...
Et parce que les places sont plus importantes pour certains que ce en quoi l'on croit, Dupont -Aignan et Mélanchon auront du mal. Comme Bayrou maintenant que les élections municipales, celles qui rapportent le plus de places, sont passées..

Cynique et ironique. Mais triste aussi. Parce que ça me fait mal au ventre d'entendre hier Devedjian dire qu'il est depuis 1971 adhérent au "mouvement gaulliste". Je pense en effet que le Berlusconisme est très loin des valeurs gaullistes que je prétend apprécier. Et je pense que c'est plus le bord (je cherchais un mot pour définir, je n'ai trouvé que celui là...) qui correspond à l'UMP d'aujourd'hui. Et outre le fait que je pense que Devedjian et ses amis n'ont jamais été des gaullistes de conviction. Quoiqu'il ne soit pas scandaleux d'être des libéraux à l'américaine, c'est un socle de valeurs tout à fait respectable, mais pas tellement le mien...
Et je pense qu'aujourd'hui, le militant qui n'est militant pas uniquement pour ses convictions, mais aussi pour ses interets qui lui sont propres et personnels (comment lui en vouloir ?) ira, à droite, plus vers le libéralisme de pouvoir et de grands actionnaires (j'aurais pu dire "lobbies") représenté par l'UMP actuelle, que vers des valeurs humanistes basés sur le travail, le mérite, le respect, l'ordre aussi.

Enfin, ce n'était pas l'objet du billet du jour... Encore une fois, je m'évade... je m'égare. Et pourtant, j'aime le militantisme. J'en ai été, je le suis toujours un peu... j'aime le militantisme réel, celui qui vient du coeur. Moins le militantisme alimentaire, plus ou moins important. Mais il se comprend... Même s'il fait soupirer...

Enfin, là, je m'évade un peu... C'est mardi matin. C'est tôt. Et il fait froid... Dure journée qui m'attends. Donc on commence tôt.
Et demain, c'est Canard Enchainé. Donc youpi, la vie est belle...

dimanche 23 novembre 2008

42, rencontre entre statistique socialiste et soupirs foréziens

42, cela aurait pu être le chiffre du week-end... Pour le plaisir, un petit peu de Geoffroy-Guichard, à la fin du match Saint Etienne - Rosenborg en coupe d'Europe. 3-0 pour les verts, ce fut la dernière match de Laurent Roussey à la tête des foréziens...

Cela aurait pu être le chiffre du weekend, 42... Mais voilà...
D'abord en football, les verts ont perdu contre Nice, sous une neige d'automne qui annonçait que le froid arrivait. Aujourd'hui, le thermomètre gardois ne dépasse pas les 7°C, et la cheminé fonctionnera pour le Marseille - Lille qui pourrait relancer un peu le championnat...

Et puis 42 voix d'avance, c'est statistiquement ridicule...
Revenons sur le vote au PS. Passons outre les déchirures à l'intérieur de ce parti. Tout cela devient ridicule, et profondément indécent. Dernière en date, Valls qui porte plainte contre un camarade. Le camarade du Nord n'est pas content, alors lui aussi porte plainte contre Valls. Et c'est ridicule, c'est attérant. Les urnes sont remplacés par les tribunaux, et la démocratie laisse sa place à la justice.
Triste, amis socialistes, la leçon de démocratie, de respect, de tolérance, donnée par quelques uns des vôtres... Très triste, et elle laissera des traces... Je pense toujours que le 21 Avril 2002, en fait, nous n'avons toujours rien vu...

Mais revenons à la statistique. Le résultat du vote est le suivant : 137 116 militants se sont déplacés pour voter. Cela fait un très faible nombre de militants (58%) pour un vote important pour leur parti... La question de mon billet n'est pas de savoir si le nombre des adhérents du PS est artificiellement haut (ah, certaines mairies qui apprécient avoir des employés municipaux encartés... soupir...), ou si les militants n'y croient plus, non...
Mais revenons sur les chiffres. 137 116 électeurs, et donc un résultat 67.413 voix pour Martine Aubry, et 67.371 pour Ségolène Royal... Le Front "anti Ségolène", c'est donc un delta de 42 voix... C'est faible.

Avons nous un taux d'incertitude sur le nombre de votants ? Déjà première question, bête. Parce que 42, par rapport à 137116, cela fait ridicule. 0,03 %... Avons nous une incertitude inférieure à 0,03 % sur le nombre d'électeurs ? En utilisant la règle "racine_carrée(137116)/137116", on trouverait une incertitude sur le nombre de votant de l'ordre de 0,25 %... (et pas 2,5%, merci Tom Round). Quand même dix fois plus... Et soit encore 370... On parle d'un écart de 42.
Les erreurs constatées en Moselle, à Blayes, à l'étranger même... valident le fait que statistiquement, il est très difficile de tirer des conclusions claires, fiables.

Après, Ségolène Royal a t'elle raison de se montrer "mauvaise perdante" ? Je pense que non, même si mathématiquement, le scrutin peut être "discuté". D'un point de vue statistique, plus que politique.

Tout cela me rappelle une phrase de Charles Pasqua (je crois).
"Chez les gaullistes, les élections peuvent être clean, mais par snobisme, machisme qui roule les mécaniques, ou tradition, on aime faire croire qu'il y un peu de magouille là dessous... Et chez les socialistes, c'est totalement l'inverse...".
Peut être pas faux...

Si on revient au football par contre, statistiquement, toutes les équipes qui prennent un but de plus que l'adversaire perdent le match. En championnat cela s'entend (oui, les buts à l'extérieur comptent doubles, c'est vrai)... Et St Etienne a la fâcheuse manie de prendre un but de plus que l'adversaire, depuis 7 matchs.
C'est inquiétant. Pour ceux qui aiment les verts, ça l'est. Si en plus ils sont sympathisants socialistes, autant boire beaucoup de primeur, c'est la période...

Je ne suis pas sympathisant socialiste, loin de là. J'aime bien Saint Etienne par contre : le peuple vert est un peu une famille un peu plus éloignée que le peuple marseillais dont je suis (et qui espère que ce soir...). Mais une famille que j'apprécie, et dont situation m'attriste.

Allez, un peu de baume au coeur pour mes amis verts. Une vidéo "Tribute to Tavlaridis", qui distribue son maillot à des supporters en joie. C'était la soirée du 6 Novembre 2008, dernière victoire stéphanoise. Un soir de vote des motions dans les sections socialistes françaises...
Tout se rejoint, toujours...

PS : Je ne suis pas les conseils du copain de ouèbe Eric Mainville, mais c'est tellement agréable d'écrire sur pleins de sujets à la fois, qui n'ont rien à voir ^____^

lundi 17 novembre 2008

Salut de Cherbourg

Trouvé un peu de WiFi, payant... Donc rapide. Pas le temps d'aller voir mes copains de blogs. Mais suffisament de temps, après un Avignon - Cherbourg en train (long, très long), pour voir ce qui s'est passé dans le Monde... enfin, en France, aujourd'hui.

Choqué par la nouvelle du député UMP qui se donne la mort après avoir tué sa maitresse. Choqué, touché, parce que pas envie de rire. L'article du journaliste rappelle que la perte de la Mairie de Thionville lui a été difficile. Et quelque part, cela nous ramène à une vérité bête comme chou : le politique, élu ou battu, reste un être humain. Avec ses faiblesses, nombreuses, et ses douleurs personnelles...
L'humilité, toujours... Surtout dans ses attaques politiques vis à vis d'autres...

Et bien sur la balade champenoise qui se continue Rue Solférino, et Delanoé qui appelle à voter Aubry. Je croyais qu'après le vote des motions, c'était fini, mais non ça continue par un autre vote. Ils sont forts ces socialistes...

Une petite vue de Cherbourg piquée sur le net. Et un bonsoir de l'hotel Mercure... Il fait frais quand même ici... Soupir...