Ca sera la première veillée de Noël que je ne passerai pas dans mon village de Montfaucon. Depuis 33 ans... Ca sera la première veillée de Noël sans mon papy, et sans ma mamie.
Oh, je ne suis pas à plaindre. Dans le Forez, avec Falconette, mes beaux parents, une Vanille épuisée et au pelage bien bien pale, mais qui nous a quand même accueilli avec son jouet dans la gueule... Non, je ne suis vraiment pas à plaindre.
Et puis je sais que demain viendront nous rejoindre mes parents et ma mamie... Mon papy, par contre, il risque d'avoir un peu de mal d'être physiquement présent à notre table...
Première veillée de Noël sans ma famille, loin de mon village. Et demain, premier Noël sans mon papy. Et la semaine prochaine, ça sera cet ami moustachu avec qui on refaisait le monde devant un verre de rouge de Roquemaure, dans une maison de chasseur au dessus de la Cèze, qui me manquera... Mal à la gorge ce soir, oui c'est vrai...
Toutes les veillés de Noël, ma mamie nous demandait cette chanson de Minuit Chrétien. Ma mamie est de Roquemaure, et l'histoire veut que Placide Capeau, celui qui a écrit ce chant de Noël, est de Roquemaure... Une rue lui est offerte. Et depuis 33 ans, ma mamie nous demande ce chant de Minuit Chrétien...
Je raconterai cette histoire à mes enfants plus tard. De ces soirées où mon papa, parce qu'il est gentil avec sa belle maman, cherchait une radio où passait la chanson. Et de ce jour où Internet est arrivé avec son petit Youtube, qui change tout... Entre temps, ma soeur avait triché : elle avait acheté un CD des chants de Noël, faisant perdre un peu ce coté magique quand, autour de minuit, avant qu'arrive la buche au chocolat, nous cherchions sur tous les médias possibles de l'époque ce chant qui me touche aujourd'hui...
Oui, je raconterai cette histoire à mes enfants. Noël est un moment merveilleux, mais où des souvenirs reviennent à la surface. Et ce soir, ils font mal à la gorge... Et pas qu'à la gorge...
Allez, il parait qu'une langouste et des escargots m'attendent... J'ai monté du vin. Du Lirac, du Montbazillac, du Chateauneuf du Pape... Je trouverai mon bonheur.
Allez boire un verre, fermer les yeux, et...
Oh, je ne suis pas à plaindre. Dans le Forez, avec Falconette, mes beaux parents, une Vanille épuisée et au pelage bien bien pale, mais qui nous a quand même accueilli avec son jouet dans la gueule... Non, je ne suis vraiment pas à plaindre.
Et puis je sais que demain viendront nous rejoindre mes parents et ma mamie... Mon papy, par contre, il risque d'avoir un peu de mal d'être physiquement présent à notre table...
Première veillée de Noël sans ma famille, loin de mon village. Et demain, premier Noël sans mon papy. Et la semaine prochaine, ça sera cet ami moustachu avec qui on refaisait le monde devant un verre de rouge de Roquemaure, dans une maison de chasseur au dessus de la Cèze, qui me manquera... Mal à la gorge ce soir, oui c'est vrai...
Toutes les veillés de Noël, ma mamie nous demandait cette chanson de Minuit Chrétien. Ma mamie est de Roquemaure, et l'histoire veut que Placide Capeau, celui qui a écrit ce chant de Noël, est de Roquemaure... Une rue lui est offerte. Et depuis 33 ans, ma mamie nous demande ce chant de Minuit Chrétien...
Je raconterai cette histoire à mes enfants plus tard. De ces soirées où mon papa, parce qu'il est gentil avec sa belle maman, cherchait une radio où passait la chanson. Et de ce jour où Internet est arrivé avec son petit Youtube, qui change tout... Entre temps, ma soeur avait triché : elle avait acheté un CD des chants de Noël, faisant perdre un peu ce coté magique quand, autour de minuit, avant qu'arrive la buche au chocolat, nous cherchions sur tous les médias possibles de l'époque ce chant qui me touche aujourd'hui...
Oui, je raconterai cette histoire à mes enfants. Noël est un moment merveilleux, mais où des souvenirs reviennent à la surface. Et ce soir, ils font mal à la gorge... Et pas qu'à la gorge...
Allez, il parait qu'une langouste et des escargots m'attendent... J'ai monté du vin. Du Lirac, du Montbazillac, du Chateauneuf du Pape... Je trouverai mon bonheur.
Allez boire un verre, fermer les yeux, et...
Joyeux Noël aux gens que j'aime, à ce qui ne me détestent pas... Et à ceux qui me manquent ce soir...
"Et pas qu'à la gorge..."
RépondreSupprimerJe n'ose pas imaginer.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJOYEUX NOEL
RépondreSupprimerJoyeux Noel. J'aime beaucoup ton blog
RépondreSupprimerNicolas, couillong :-)
RépondreSupprimerAngélita, idem
Gouli, c'est drolement gentil. Merci et profite bien toi aussi !
J'osais pas demander des nouvelles de Vanille, mais ça a l'air d'aller comme ça peut.
RépondreSupprimerJ'espère que tu as fait sa fête à la langouste et que les bouteilles n'ont pas fait long feu.
Des bises de Noël!
Salut Zette, merci pour Vanille (elle t'embrasse).
RépondreSupprimerLes nouvelles, c'est rien de plus que ce qui est dit dans ce billet. Elle est bourrée aux antidouleurs, donc elle ne souffre pas. Elle ne fait pas des sauts périlleux arrière non plus, mais elle ne souffre pas, ce qui est bien.
Mais bon... Bien pâle son pelage...
Bisous et joyeux Noel.
Très joli et émouvant billet.
RépondreSupprimerJoyeux Noël !
Gabale, merci ;-)
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