Je me demande vraiment ce que je fous là... Je me le demande vraiment. J'ai une offre à rendre, des merdes à régler. Je tente tant bien que mal de faire mon boulot, mais je m'emmerde. Profondément. En plus, j'ai trés mal à la tête... Dehors, un coup il pleut averse. Maintenant, il fait soleil, presque chaud. Les flaques s'évaporent. Et moi de recevoir un mail sur ma messagerie professionnelle parce qu'une machine tombe en rade, et qu'il faut une intervention. Bien sur en claquant des doigts...
Lorsque j'avais quitté Marseille, j'avais un certains crédit. Ce dernier s'est totalement évaporé. Je me suis fait démettre de toutes mes grosses affaires. Et maintenant ? Je n'ai qu'une envie, c'est que ce putain de temps s'écoule plus vite. Que je reçoive cette proposition de contrat qui m'ouvrira grand la porte du départ. Allez voir ailleurs. Pourtant, j'ai peur... J'ai peur de donner ma démission. Mot attroce, presque grossier. J'ai peur... De toute ma vie, depuis que je me souvienne, je n'ai jamais quitté personne. Sentimentalement, je me suis toujours fait "licencier". Parfois remplacer par "meilleurs" ou plus malin que moi. Parfois pas, simplement remplacé par la quiétude de la solitude, apparement moins pesante qu'un Faucon qui vole moins bien. Là, pour la première fois, je vais devoir quitter quelque chose, et j'ai peur.
J'ai peur de quoi ? De voir en face de moi des gens déçus que je parte. "Non, ne pars pas, reste...", avec les larmes qui vont avec ? J'espérerais presque inconsciement... Mais je crois que j'ai plutot peur du "tu as raison de partir", avec le sous-entendu "la porte est là, pense à la fermer avant de partir car dehors il fait froid, et merci de ne pas nous le faire faire". J'ai peur d'avoir en face de moi des gens qui vont me rendre la fin de l'année encore moins supportable que ce que je peux le supporter en ce moment. J'ai peur de me faire, enfin, peut être des idées. Et peut être rien ne se passera. Rien, rien...
Non, j'en ai marre de ma situation. A part me lamenter, boire du café, prendre des efferalgans pour essayer de rendre ma migraine supportable, j'ai vraiment ce sentiment attroce de ne servir à rien... Rien. Et là, je fais quoi au lieu d'essayer de me battre, de rentrer dans la gueule à tous ces connards qui m'ont mis dans la situation d'échec dans laquelle je suis ? Je me lamente sur mon blog. Et je soupire... Combien de litres de dyoxide de carbonne ais je rejeté dans mon bureau aujourd'hui ? Beaucoup trop. Je pourrais aller me battre contre les médisances et les fausses idées me concernant, dans la tête de gens que j'aime. Mais je ne ferais rien. je me languis d'aller me coucher. La journée est longue.
Allez, je vais retourner dans mon tableau de chiffrage. J'ai un 6eme chiffre qui s'est rajouté dans la case "total". Ca fait beaucoup d'euros. Les actionnaires seront heureux. Et moi ? Je m'en fous. Le ciel est redevenu bleu alors qu'il y a une heure, Poséidon sanctionnait les habitants de la terre. Mais aujourd'hui, ni le Rhône, ni les mers, ne monteront. Par contre, en parlant d'eau, j'ai de la substance salée et humide qui a tendance à sortir de mes yeux. Pour rien en plus... Ouh là, vivement la fin de la journée...
Lorsque j'avais quitté Marseille, j'avais un certains crédit. Ce dernier s'est totalement évaporé. Je me suis fait démettre de toutes mes grosses affaires. Et maintenant ? Je n'ai qu'une envie, c'est que ce putain de temps s'écoule plus vite. Que je reçoive cette proposition de contrat qui m'ouvrira grand la porte du départ. Allez voir ailleurs. Pourtant, j'ai peur... J'ai peur de donner ma démission. Mot attroce, presque grossier. J'ai peur... De toute ma vie, depuis que je me souvienne, je n'ai jamais quitté personne. Sentimentalement, je me suis toujours fait "licencier". Parfois remplacer par "meilleurs" ou plus malin que moi. Parfois pas, simplement remplacé par la quiétude de la solitude, apparement moins pesante qu'un Faucon qui vole moins bien. Là, pour la première fois, je vais devoir quitter quelque chose, et j'ai peur.
J'ai peur de quoi ? De voir en face de moi des gens déçus que je parte. "Non, ne pars pas, reste...", avec les larmes qui vont avec ? J'espérerais presque inconsciement... Mais je crois que j'ai plutot peur du "tu as raison de partir", avec le sous-entendu "la porte est là, pense à la fermer avant de partir car dehors il fait froid, et merci de ne pas nous le faire faire". J'ai peur d'avoir en face de moi des gens qui vont me rendre la fin de l'année encore moins supportable que ce que je peux le supporter en ce moment. J'ai peur de me faire, enfin, peut être des idées. Et peut être rien ne se passera. Rien, rien...
Non, j'en ai marre de ma situation. A part me lamenter, boire du café, prendre des efferalgans pour essayer de rendre ma migraine supportable, j'ai vraiment ce sentiment attroce de ne servir à rien... Rien. Et là, je fais quoi au lieu d'essayer de me battre, de rentrer dans la gueule à tous ces connards qui m'ont mis dans la situation d'échec dans laquelle je suis ? Je me lamente sur mon blog. Et je soupire... Combien de litres de dyoxide de carbonne ais je rejeté dans mon bureau aujourd'hui ? Beaucoup trop. Je pourrais aller me battre contre les médisances et les fausses idées me concernant, dans la tête de gens que j'aime. Mais je ne ferais rien. je me languis d'aller me coucher. La journée est longue.
Allez, je vais retourner dans mon tableau de chiffrage. J'ai un 6eme chiffre qui s'est rajouté dans la case "total". Ca fait beaucoup d'euros. Les actionnaires seront heureux. Et moi ? Je m'en fous. Le ciel est redevenu bleu alors qu'il y a une heure, Poséidon sanctionnait les habitants de la terre. Mais aujourd'hui, ni le Rhône, ni les mers, ne monteront. Par contre, en parlant d'eau, j'ai de la substance salée et humide qui a tendance à sortir de mes yeux. Pour rien en plus... Ouh là, vivement la fin de la journée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bienvenue dans ma maison.
Ici, Le respect qui accompagne la critique et le débat est le bienvenu. Insulte ou attaque personnelle (sur moi ou autres) non. Et il est interdit de venir casser les couilles du taulier que je suis (et des autres commentateurs).
Anonymes, passe ton chemin.
Tu peux t'inscrire avec un compte Blogger ou en t'inscrivant à plein d'endroit... C'est bien de savoir avec qui on discute...