lundi 24 avril 2006

Avant de partir en Turquie

La petite carte que je poste a été récupérée sur le site de Marmara. C'est en gros le trajet que nous allons faire cette semaine. Dans deux heures, j'aurais pris la route, direction Marseille l'aéroport. Et dans 12 heures, nous atterirons à Antalya, en Turquie.

Là bas, mon portable ne passera pas. Là bas, je n'aurais pas Internet. le seul lien avec la "technologie" ? Mon PC Pocket, qui ne va pas sur Internet, mais qui me permettra d'écouter "Blue Dream" ou "Souvenir Attention Danger" dans les airs si j'ai le mal du pays. Mais comme je pars en vacances, tout devrait bien se passer. Quoique ce relatif isolement me fait un peu peur. Déjà, Marseille pourra gagner la finale de la Coupe de France, je ne serai au courant que trois jours aprés. Pourvu que Chirac ne dissolve ou ne démissionne pas pendant mon absence.

Sinon, pourquoi la Turquie ? Pourquoi pas... Mon avenir professionnel proche va se jouer pendant que je serai à l'étranger. J'avais envie de voir autre chose, loin. Ben voilà. Nous ferons les Mont Taurus, nous ferons la Capaddoce, nous nous baignerons dans des volcans, nous verrons une ancienne civilisation antique, et c'est sympa.

Parce que la Turquie, franchement, c'est pas mon pays favori. La meilleure amie de ma compagne, d'origine arménienne, nous a fait remarquer, pince sans rire, que nous partions le jour de la commémoration du génocide arménien en plus. C'est pas malin, c'était surtout pas voulu. Et même... Allez voir un pays dans lequel se trouve Troie et quelques uns des plus beaux monuments de la civilisation grecque, cela ne m'empechera pas d'avoir mes avis et mes convictions. Je ne porterai pas de TShirt demandant la reconnaissance du Génocide ou mettant en avant mon opposition formelle à voir la Turquie dans l'Union Européenne. Mais je serai heureux de voir des paysages que je ne connais pas.

Et puis la prochaine fois, nous ferons Chypre, la Crete... Et nous terminerons par la Grece. Car ce coin là de l'Europe, le Sud Est, décidément, je suis fan et j'adore...

Il n'empeche... Il n'empeche que là, je stresse un peu. J'ai pris mes livres, mais bon... Comment se passera le "boulot" pendant mon absence ? Je m'en fous, mais comme je sais que je souffrirai en rentrant le 10 Mai, autant s'en préoccuper un peu. La "commission" se passera t'elle bien pour moi, et m'ouvrira t'elle les portes d'un avenir professionnel plus radieux ? Et Marseille, que vont ils faire ?

Allez, c'est normal de stresser un peu. Mais c'est à la fois du stress et de l'excitation. C'est pas mal ça. Et puis l'interet, c'est de se faire des souvenirs.

Et quand je reviendrai, je pourrais m'épancher, sur mon blog, un peu sur mes pensées. Ca fait un moment que je n'ai parlé de moi et de ceux que je ressens en ce moment... Quand le mois d'Avril touche à sa fin, quand le printemps est vraiment là, je suis toujours un peu nostalgique... Des souvenirs, que je n'oublierai peut être jamais, de moment de réel bonheur, ou parfois de franche tristesse. Mais bon, en ce moment je suis 'heureux' (avec toutes les précautions...), profitons en tranquillement.

Et bonnes vacances. Bonnes vacances... (portez vous bien les gens que j'aime).

vendredi 21 avril 2006

Wouf Wouf


Wof wof. Wof.

(c'était un message engagé d'avant vacances)

Youpi vs Bouh

Hier soir, joie et tristesse.

Joie de la victoire marseillaise. Enfin, on ira au Stade de France en finale, et c'est génial. Dernière finale de l'OM ? j'étais encore au collège...

Tristesse, car je serai en vacance en Turquie la semaine prochaine... Franchement, j'espere que ce samedi soir, dans le hall de l'hotel, ou dans le bouiboui local où on ira manger notre Kebab, y aura la premiere chaine française et pas un insipide Galataysaray - Tranbzonspor...

Et un peu tristesse aussi car cette grosse télé qui est dans mon salon a rendu l'ame hier. Cadeau de mon papy, cette télé qui va sur ces 16 ans... Le premier match sur Canal +, un PSG - Sochaux de la période Susic, je l'ai vu sur cette télé. C'est un soir de match qu'elle aura péri. Un soir où Marseille est allé en finale.

Mais bon, dans l'ensemble... Dans l'ensemble, je suis drolement content. Des moments de joie bete et simple, c'est bien.

samedi 15 avril 2006

Dragon Ball

Depuis que le fils de mon voisin m'a prété l'excellent Dragon Ball Z Budokai Tenshi sur PS2, j'ai l'impression de revenir dans ma jeunesse. J'adore Dragon Ball, et ce jeu est le jeu dont j'ai toujours révé... Et je reve que les Chevaliers du Zodiaque me permettent un jeu pareil.

Aprés avoir refait toute la Saga Dragon Ball Z sur PlayStation II, je me refais tous les mangas de Dragon Ball. Le premier, dont vous voyez la couverture, est le premier manga que j'avais acheté. Je passais mon bac à l'époque, et c'était autour du mois d'Avril 1995'. François Mitterand était encore président, et j'avais 17 ans.

Pour remonter encore plus loin, j'avais 9 ans lorsque j'ai vu le premier épisode de Dragon Ball au Club Dorothée. Je revois cette premiere image, qui est d'ailleure la première du manga, où Sangoku marche sur un rondin. Je passais en premiere année lorsque j'ai vu le dernier épisode de Dragon Ball Z, je dépassais les 20 ans. Et j'ai vu ce même Sangoku, papa de deux garçons qui avaient bien vieilli, grand pere même de la petite Pan, partir avec Oub. Pour le "dernier" épisode.

Maintenant, je regarde la suite, Dragon Ball GT, que je n'avais pas encore vu. La magie n'est plus là, mais quand même... J'aurais grandit avec Sangoku quelque part. J'ai passé des mercredis aprés midi de Terminale, avec ma premiere petite amie, à regarder l'épisode du matin. Et c'était super.

Dragon Ball, ça restera quand même dans mon coeur.

vendredi 14 avril 2006

Mé kékidi ?

Phrase de Thierry Breton, ministre de l'economie et des Finances, à l'assemblée nationale la semaine derniere :

" on est pas ici chez les toutouyoutous !"
Question : c'est quoi un toutouyoutou ? A lire Marianne cette semaine, personne n'a vraiment compris... Ces énarques, ces grands penseurs et ces grands patrons, en un mot, cette élite, elle est vraiment d'un autre niveau que le notre... Perso, j'arrive pas toujours à les comprendre... (je suis heureux de voir qu'ils ne se comprennent pas toujours non plus entre eux, ça me rassure).

mardi 11 avril 2006

A Sylvain Wiltord

"Je suis un footballeur satisfait.Ma famille est en bonne santée. Mais j'ai encore un manque en moi : je suis seul dans ma vie et c'est dur de ne pas pouvoir partager ma réussite de joueur avec quelqu'un. Comme tous les hommes, l'accomplissement de tous mes efforts, ce n'est pas vivre seul. Voilà pourquoi je ne suis pas un homme heureux"

Cette apostrophe digne d'un William Scheller triste est celle du footballeur internationnal de Lyon Sylvain Wiltord. Lorsque ce dernier était une tête de mule prétentieuse et qu'il claquait but sur but dans le Bordeaux Champion de 1999, je me souviens, lors d'un match à Gerland, notre attitude à mon ami David et à moi... Le ballon lui collait au pied, il réalisait des passes justes sans contrôles... Je crois que c'est le meilleurs footballeur que j'ai vu en vrai.

Par la suite, il a vieilli, il a muri. Maintenant, c'est un homme humble mais ambitieux. Un professionnel, humainement comme sportivement. Et c'est un modèle. Enfin, c'est un homme qui a tout pour être heureux. La notoriété, le talent, la réussite, et donc forcément l'argent, en plus d'un palmares fabuleux. Et pourtant...

Et pourtant, il dit ne pas être heureux. Et ce n'est pas un "caprice de star". France football a réagit avec "moquerie" à cette déclaration de Sylvain Wiltord. Moi, elle me touche, et elle me le rend encore plus sympathique, encore plus humain. Elle me montre qu'un homme peut changer, ou que la manière dont on le voit peut évoluer...

Il me touche Wiltord. Il m'émeut quand je le vois jouer car je le trouve vraiment trés bon et indispensable à Lyon et à la France. Mais en plus, dans ce regard mutin, ben y a peut être un truc que je ne peux pas définir, mais... Mais qui le rend humain. Et j'aime les gens humain. Quoique qu'on peut être humain et heureux, ce n'est pas incompatible

Enfin, c'est sympa de parler d'autre chose que des emmerdes d'un boulot où on a vraiment des clients (et certains dirigeants) franchement pénibles et qui donnent mal au ventre, et d'autre chose que da la tristesse sincére qui est la mienne de voir notre beau pays ingouverné...

dimanche 9 avril 2006

Si même Giscard le dit...

"désorganisation des institutions a atteint un niveau inconnu"
C'est le titre de la dépeche du service politique de Yahoo! qui m'a donné envie de parler de cet article. Car voilà une des premieres fois depuis longtemps où j'approuve à 100 % ce que dit Giscard.

Oui, la France n'est plus gouverné. Oui, Chirac, qui promulge une loi en demandant de ne pas l'appliquer, est totalement hors la loi et hors constitution. Le Monde avait même titré qu'il pouvait être poursuivi pour "haute trahison". Oui, cet homme a dévoyé les instutions, et a mis la France dans l'état profondément déplorable qui est aujourd'hui le sien. Il n'y a plus de regles du jeu, plus rien... C'est n'importe quoi...

Quelque part, Giscard sait ce que sont les institutions, et sait ce qu'est "la France". Il en a été le Président, pas le meilleurs, mais avec ce qu'on voit de Chirac, pas le pire non plus... Dommage de voir un "gaulliste" mettre la France dans un tel état.

Vivement 2007 !!! Pour la France, vivement 2007 (et demain, Villepin va parler du CPE... Pauvre France...)

mercredi 5 avril 2006

Villepin, ou les 101 couleuvres

C'est l'éditorialiste Guy Birenbum qui, lundi soir, a eu cette phrase qui, je trouve, résume merveilleusement ma pensée un peu brouillonne.
"Villepin a déclaré devant la presse, les députés, que jamais le CPE ne serait modifié, ne serait vidé de sa substance, ou ne serait retiré... Et le voila plus que modifié, complétement vidé de sa substance, et en passe d'être retiré. Quand on est un homme comme il le prétend, on démissionne. Et là non, il reste en place, comme si de rien était. Et une nouvelle fois la classe politique s'en trouve profondément entachée... Villepin, et la politique, en serait sorti grandit d'avoir mis fin à ses fonctions".
Je ne reviendrai pas sur mon post "multiples trahisons", mais la crise de pouvoir que l'on vit n'est rien en face du désaveu flagrant qui touche nos politiques. A force de trahison, et de privilégier carrière et destin personnel, on en perd le respect de ses concitoyens, et pire leur confiance...

Rendez vous en 2007... Mais on risque, une nouvelle fois, de paraitre surpris en face d'un prochain tsunami politique.

dimanche 2 avril 2006

Vu d'en haut, les photos

Ce texte sera trés "skyblog", avec quelques photos. Les photos dont je vous avais parlé lors du dernier 'vu d'en haut'. Qui se voulait presque être une conversation avec le premier, qui date du mois de Mars 2005. Voici donc quelques photos prises dans l'avion Marseille - Bruxelles, un mois de Mars 2006, avant que le printemps n'arrive...

1ere image... Aprés quelques tentatives de prises de vue, j'ai réussi tant bien que mal à prendre une photo que je trouve pas trop mal. Par contre, lorsqu'on pose l'appareil photo, rien à dire. Le paysages est divin. Ici, je pense me trouver entre Valence et Lyon, en suivant le Rhone. Mais la prochaine photo...

Là, je suis au dessus des Alpes. Cela me rappelle le chemin pris la premiere fois que j'avais pris l'avion. C'était au retour du Voyage de fin d'Etudes. A 23 ans, je n'aurais pas été précoce ici non plus. Nous revenions de Tunisie, et nous rentrions à Lyon.

Sans faire trop de détours dans mes souvenirs, cette image me plait beaucoup. On est peu de choses face à la grandeur de la nature...

Là, c'est Geneve et le Lac Leman. J'avoue, mon coeur a battu d'un drole de tempo lorsque j'ai reconnu ce lac. Je suis allé deux fois à Genève. La premiere fois, il parait que j'avais 1 an et demi. Je n'ai pas grand souvenir... La deuxieme, j'avais 25 ans, et je pense me souvenir toute ma vie de ce weekend d'entre deux tours. Le Lac Leman, les Montagnes autour, le jet d'eau, et cette ville qui ne semble n'appartenir à aucun pays, aucune nation... Non, j'ai aimé Genève.

C'était chouette de passer dessus Geneve. Trés chouette.

L'image est quelconque. Mais j'aime cette aile d'avion ensolleillée, avec cette plaine enneigée. Là, nous ne sommes plus dans les Alpes. Je pense que nous survollons une plaine germanique, avant d'arriver en Belgique. En tous cas, ca reste joli...


Et la dernière image... ben c'est le fameux verre d'eau dont j'avais parlé dans mon mail cité plus eau... C'est bien ridicule, mais voilà un "4 heures" à plein de metre d'altitude. Avec un verre de jus de pomme, miam...

Voilà les quelques photos prises en altitudes. la semaine prochaine, je me ré-épancherai sur des choses un peu plus "sérieuses"... Bonne semaine à tous ceux qui me lisent (les pauvres... enfin, je vous dis sincérement merci de me lire ^___^)


vendredi 31 mars 2006

Et le président Chirac va parler...

Ce soir, je reçois le Maire de mon village à manger. Mais je pense que je serai devant ma télé à 20 heures, quand le "President de la Republique" parlera...

J'ai déjà parlé, en début de semaine, de tout le mal sincére que je pensais de Jacques Chirac. Quand j'emploie le terme "président de la république" et que je vois sa pale figure pourtant bronzée, le gaulliste que je continue à être a un peu mal au ventre. Mitterand était un président. Chirac non. Comme on disait de Giscard en étant moqueur "VGE n'a pas été président, il a été ridicule...". Je dirai les mêmes choses de lui...

Donc ce soir, d'aprés JeanMichel Apathie sur un superbe article dans son blog (le 29 Mars 2005), Jacques Chirac promulgera le CPE et prendra ainsi tout le monde de vitesse. La loi sera applicable, et lundi les premiers contrats pourront être signés. Sur le fond, j'ai déjà exprimé ici ma position, contrastée, sur le CPE ("il est inconcevable pour moi de pouvoir assurer à quelqu'un un emploi à vie", m'avait un jour dit un ami maintenant chef d'entreprise). Sur la forme, politiquement, ce qui se passe en ce moment est un pied de nez aux 21 Avril et 29 Mai. Comme si l'histoire ne devait laisser aucune leçon. ON continue de plus belle, et encore plus betement.

Nouvelle trahison de Jacques Chirac et de son gouvernement. La loi "Fillon" sur la modernisation sociale de 2004 mettait, en préalable à tout ce qui touchait de prés ou de loin au code du travail, le "dialogue social". Là, le gouvernement a lui même sabordé la loi qu'il avait lui même adopté en 2004, et bien sur les parlementaires, des larbins qui ne représentent finalement plus rien, se couchent sans rien dire et commentent un acte finalement "hors la loi". Aprés, quand on voit avec quel mépris sont considérés les lois elles même adoptées quelques mois plus tot par les mêmes personnes (Larcher, Borloo...), comment veut on que les gens croyent en la politique ? Et on s'étonne que Le Pen soit au second tour d'une présidentielle...

Finalement, ce soir j'écouterai Chirac, avec une nouvelle fois un espoir que cet homme qui était pour moi une icone quand j'étais gamin (le Chirac gaulliste, avec ses lunettes...), se révele être enfin un président. Mais j'imagine qu'une nouvelle fois, guidé par ses conseillers qui malheureusement ne connaissent pas la France, il se comportera en politicard pas bien brillant...

Lucchini avait sorti une phrase merveilleuse à vivement dimanche, et pourtant tellement triste. Cette phrase, Denis Jeambar de l'Express l'a mise en conclusion de son édito. Je la mettrai modestement en conclusion de mon post.

"Y aura t'il un jour quelqu'un qui saura et pourra nous rassembler, nous français ?".

mercredi 29 mars 2006

Allez l'Olympique Lyonnais

Je sais que ce soir, dans ma chambre d'hotel, je ne serais pas dans l'état du gamin de 13 ans il y a... 15 ans déjà. Marseille, aprés un match aller merveilleux où Papin avait ébloui San Siro, se qualifiait en quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions (c'était la derniere) grace à un but venu d'ailleurs de Waddle. Ce soir là de Mars 1991, l'OM battait le grand Milan. Et deux ans plus tard, c'était en finale que celui ci tomberait...

Depuis, j'avoue, j'aime beaucoup Milan. Pourtant ce soir, je serai derrière Lyon. Rien à dire, sinon que pour tous ceux qui aiment le foot, et qui ont Lyon dans leur coeur (5 ans d'études, plus d'années encore de souvenirs...), ce soir sera une belle soirée.

Dans ma chambre d'hotel, je vibrerai un peu... Ca sera pas une vilaine soirée.

(bizarrement, je n'ai meme pas envie de parler ni du CPE, ni du mepris que j'ai pour certains gauchistes utopiques et limites fascistes dans leur démarche totalitaire, et encore moins du mepris que j'ai pour cette majorite parlementaire qui, decidement, ne represente plus rien...)

Bonsoir de Cherbourg

A l'heure où la France est en colère, où la France a peur, je suis à Cherbourg, aprés un bref passage à Dunkerque... Comme un peu trop souvent pendant mes déplacements professionnels, j'ai froid et je suis crevé. 2 heures de route et 5 heures de train hier, 5 heures de route aujourd'hui, et 5 heures de route vendredi matin tot, ca fait un peu beaucoup pour le pauvre idiot que je suis.

Enfin, je suis là devant une jolie mer, au pied de Falaise qui surplombent la Manche, c'est joli. Mais bon, profiter du printemps provencal ne me dérangerait pas outre mesure. Bah, ça sera ce weekend...

Voilà, c'était juste un coucou de Normandie, pour mettre un mot sur mon blog. Je suis crevé, mais content d'avoir une connection qui marche. Ca change...

samedi 25 mars 2006

80000, 85, 39, 11 et 2

Les chiffres de la semaine :

80000 : ma Clio, dont le crédit vient de s'achever ce mois ci, vient de dépasser les 80000 km. Depuis que je l'ai, j'ai donc fait 75200 km, mais le compte est moins rond.

85 : Le nombre d'euros que nous couté notre nouvelle imprimante - telecopieur... Si j'arrive à faire ce put*** de réseau sans fil entre nos deux PCs, je serai bien content...

39 : le nombre de degré de mon modeste corps cette semaine, mercredi... Une bronchite grippale en début de printemps, youpi.

11 : Le nombre d'heure que j'ai dormi cette nuit. Cette semaine, ca aura été pas mal...

2 : le nombre de kilos pris lors de ma raclette le weekend dernier + le nombre pour la raclette de ce soir. Mais les soirées avec des gens qu'on aime et qui ne vous deteste pas, ca n'a pas de prix...

mardi 21 mars 2006

Multiples Trahisons

Cela pourrait être le titre d'un film ou d'un roman de Jonh Grisham. Il s'agit simplement d'un constat que je me suis fait, à midi, à la lecture du dernier Marianne, et suite à l'invitation de JF Copé hier soir au "Grand Journal" de Canal +. Ce dernier était triste de constater que, décidément, le politique avait mauvaise presse, et qu'il était difficile de s'engager. Il a raison. Etant moi même un militant (enfin, ancien, mais toujours avec des convictions que je compte défendre) et un modeste élu local, je constate la difficulté de la tache. Lors de mon engagement derrière mon candidat RPR aux cantonalles de 98', combien ais je vu d'anciens copains se détourner de moi ? De la famille me fermer leur porte, et des anciens parents de copains qui ne me serraient même plus la main quand j'allais acheter le Midi Libre...

Pourtant, force est de constater que, bien avant ce 21 Avril qui a été une baffe pour beaucoup, certaines personnes n'ont rien fait pour inciter les gens à respecter et à avoir confiance en la politique. Je pourrais parler de pleins d'hommes politiques, élus, ministres, qui ont dévoyé cette fonction. Le livre de FranzOlivier Giesbert qui montrent une classe d'élite dirigeante mettant plus d'énergie dans la conquete que dans l'exercice efficace du pouvoir en est un nouvel avatar.

Mais un homme, malheureusement, me semble caricaturale cristalliser tout ce que les gens ne supportent plus dans cette classe politique. Jacques Chirac, le premier d'entre eux... Quand je parle de multiple trahison, je ne parle pas des coups de couteaux qu'il a planté à Chaban, Giscard, Pasqua. Ca, c'est de la cuisine interne. Certes, cela ne sent pas bien bon, mais au final on s'en fout... Non, c'est la trahison du "peuple français" qui est un peu plus dure... Faisons une liste rapide :
  • Elu en 95' sur un thème "fracture sociale" qu'il dévoit en décembre en imprimant une politique de rigueur, critère de Maastricht oblige ;
  • Désavoué en 97' sur une dissolution ratée. Il n'en tirera aucune conclusion : on est parti pour 5 ans de cohabitation ;
  • Elu en 2002 à 82 %. Un "front uni". Quelle en est la conclusion ? Aucune : le gouvernement Raffarin sera un gouvernement malheureusement autiste et corporatiste (alors qu'il y avait la chance d'un renouveau de la politque... l'esprit de Mai cher à Raffarin se sera bien vite tari, réforme des retraites, canicules et Lundi de Pentecote, entre autre, passant par là) ;
  • Nouveau désaveux cinglant aux régionales de 2004. Sans conséquence...
  • Et encore une beigne : le référendum de 2005. De là, un nouveau gouvernement qui dit "avoir entendu l'appel du peuple", un retour à une politique gaulisto-sociale, que doit incarner Villepin... un CNE et un CPE plus tard, nouvelle trahison...
Finalement, Chirac est il l'unique responsable de ce dégout de tout le monde pour la politique ? Bien sur que non... Malheureusement, il accumule pas mal de casserolles politiques... Résultats, même les Fabius et StraussKahn se font huer dans les manifs, souvent par des abrutis d'extremes gauches n'ayant aucune idée, ni aucune envie de savoir, de ce que sont les "responsabilités", la responsabilité du pouvoir.

Bref, en cette journée pluvieuse, j'avais envie de déverser un peu mon fiel sur Chirac. J'ai collé pour lui en 95', et je portais, en réaction aux 'jeunes communistes' à l'entrée du lycée des Eyrieux, un sympathique TSHirt "les jeunes avec Chirac, mangez des pommes". J'aurais du choisir Balladur... Enfin, j'ai moi aussi été bien trahis. Un amour trahis, ce n'est jamais bon...

jeudi 16 mars 2006

En direct (différé...) de Bruxelles...

Bruxelles - 18h

A l'intérieur de l'aéroport de Zaventen. J'attends mon Bruxelles - Marseille de 20 heures, et en attendant, pendant que l'OM jour à Bruxelles, je bois une Leffe brune 50 cl (un vrai demi !) en mangeant des petits trucs apéritifs bien sympathiques... J'ai trouvé une prise de courant, et c'est chouette. je suis épuisé d'avoir presque traversé la Belgique (hier plein Est - Sud, aujourd'hui plein Ouest, il ne me manque plus que le Nord est Anvers et Liege, et j'aurais tout vu !). et c'est marrant.

Marrant et dépaysant. J'ai acheté du chocolat en parlant en anglais, et en payant par Carte bleu. Il a fallu que je signe le reçu et que je présente une piece d'identité. Ici, si France Football coute 20 centimes plus cher qu'en France, l'Equipe vous est facturé le double (les salops...). Par contre, les demis de bieres font vraiment un demi litre. Et les gens sont sympathiques et adorables. J'ai toujours adoré les belges, et j'ai eu des amis (un ami) belges merveilleux. Leur accent, outre le fait qu'il me le rappelait, est plein de chaleur. les belges sont des gens fabuleux, si les français pouvaient être pareils...

J'ai également vu le quatrieme roman de Dan Brown, dont le titre anglais est (de souvenir) Digital Fortress. Et puis je me suis baladé dans cette place que mon pere connait par coeur. D'ailleurs, dans le ring, j'y pensais beaucoup à mon papa, qui ne cesse de me parler de ce Zaventen qu'il fréquente mensuellement... Chaque fois, il nous rammene du chocolat. Je ferai pareil demain en allant voir ma maman. Oh, cela ne suffira pas à ce que mes parents soient fiers de moi (soyons pas idiot...), mais moi, ça me fait plaisir d'avoir le sentiment de marcher presque sur les traces de mon papa, dans un Pub où je l'imagine avoir déjà bu pas mal de bières... Ca me fait plaisir. Je l'aime bien, mon papa...

Sinon, je me sens quand même pas mal dépaysé... Passer Dunkerque, on change vraiment de pays et de langue. Autant Dinant et Namur m'évoquaient un peu la France, autant Bruges, Ostende, Aalst, me semblait vraiment un pays étranger. J'aurais voulu prendre les sorties Affligen et Grimbergen, qui m'évoquent presque autant qu'un Rasteau et Lirac de chez moi, ou un Pomerol et Gevrey Chambertin de plus haut. Mais non, j'ai pris le "Ring", le périphérique Bruxellois. Quand même, j'ai souris en écoutant mon papa me dire "avant 17 h 30, sinon tu ne bouges plus...". Diantres, les bouchons du Ring Bruxellois m'ont quand même paru bien léger par rapport à ceux du Périph parisien...

Finalement, ce soir je serais dans mon lit à minuit. Un peu crevé, mais content. Professionnellement, ce fut une journée de merde. Mais humainement sympa. j'aurais voulu exprimé une nouvelle fois un mécontement réel mais maintenant fataliste à mon chef, mais il sera en RTT. Je ne l'appelerai donc pas pour lui dire que franchement, maintenant, peut être pourrions nous songer à un licenciement amical. On attendra mardi, parce que lundi, ce sera moi qui serait en RTT. Avec de toutes manières la conviction que mon téléphone sonnera... Mais si je l'éteins... Merde quand même :)

Enfin, content de ces deux jours dans le Nord. Ardennes, Flandre, Belgique et PAs de Calais, des coins que je ne connaissais pas. Maintenant, c'est fait. Finalement, avant de partir de cette société, j'aurais voyager. Et c'est bien... Ca forme la jeunesse...
Avion : 20h
L'aéroport est incroyablement logn. en plus, la porte d'embarquement était à l'autre bout de l'aéroport. Presque 2 km de marches (avec les tapis roulant). Et maintenant, je regarde toute la Belgique illuminée... Presque plus beau qu'en plein jour de voir toutes ses lumières...
C'est con. J'adore la France, mais que j'aime la Belgique...
Marignane - 22 heures
Premier contact avec la France : les odeurs de pins et de chènes. Nous sommes en Provence. Il fait froid, mais ça sent bon... J'adore la Belgique, mais je préfère mon chez moi... Allez, au lit mainenant.