lundi 30 juillet 2007

Pamukkale, les montagnes de coton turques

Parce que je me languis vraiment des vacances. Parce que ce coin là bas, trés loin, me rappelle que je n'ai pas vécu en direct le début d'une affaire Clearstream. Parce que c'est beau et que j'ai pas envie que de parler politique ou de soupirer bétassement sur ce blog. Parce que tout ça, et pour me faire plaisir, je propose quelques photos des montagnes de coton, de Pamukkale.

Que dire sinon montrer ces photos ? Bon, j'avoue, la blancheur des paysages m'avaient évoqué cette musique, le thème du chevalier de bronze hyoga du cygne... Entrainé en Sibérie, ce chevalier est spécialiste du grand froid. Utile pour partir en voyage sans glacière et sans clim, ce chevalier est beaucoup apprécié par les fans... Son Maitre est le grand Camus du Verseau qui plait tant aux filles (de Lorraine notamment), et... Et je m'égare. D'autant plus que Hyoga m'a toujours laissé de glace... Mais voilà, s'il fallait une musique, autant que ce soit celle que j'avais pendant la visite de ce coin.

A coté de la ville de Denizli, célèbre pour son équipe de foot qui avait joué contre Lyon en Coupe de l'UEFA (Denizlispor, je crois même que les turcs eurent sortis vainqueur de cette joute européenne...), il y a donc le coin de Pamukkalé. Ce coin est célèbre pour ces montagnes de coton qui ne sont pas de glaces, mais de calcaires. Le Hyoga qui me ressemble dans la flaque d'eau là haut ne se gèle pas les petons, non. L'eau est chaude, brulante par moment, mais en tous cas divinement agréable.
Attention vous dirait Vedette ! Ne pas laver la vaisselle avec cette eau, elle est trés calcaire. Par contre, elle fait du bien pour les rhumatisme. D'ailleurs de coin était une merveilleuse source thermale pour les romains (la Turquie fut romaine pendant longtemps, l'empire romain Bizantin, c'est là bas en Turquie... avec pleins d'églises chértienne et tout et tout, magnifique pays gorgé d'histoire).

L'amusante noirceur de l'histoire est que derrière ces thermes, qui servaient aux romains un peu nobles d'hopital de luxe, se trouve derrière les montagnes de coton. Derrière un immense complexe avec piscines d'époques, sources chaudes, arènes (bien sur il faut s'amuser), il y a une merveilleuse nécropole... Les thermes, c'est bien pour un panari. Peut être que quand c'est un peu plus grave, ca devient limité...
Et derrière Pamukkalé et ses montagnes immaculées, les Monts Taurus. Aldébaran nous embrasse trés fort, mais ces Alpes Turques ont séduit l'amoureux de montagne que je suis.

Prochaines photos plus tard, la nécropole de Pamukkalé (je mettrai une musique joyeuse, y a quelques requiems sympas dans SaintSeiya, surtout chez tonton Hades). La suite des aventures merveilleuses du Faucon en Empire Ottoman plus tard.

Monsieur le Ministre d'Etat...

J'aurais pu parler de l'immense proposition de M. le Ministre d'Etat à l'environnement, Jean-Louis Borloo, de confier à l'académie française la mission de rédiger un texte fondateur sur le dévelopement durable. Les immortels entrent en action : la planete est sauvée...
Non, c'est plutot l'interview de JeanLouis Borloo dans le JDD d'hier qui m'a sidéré... Il a fallu que je la relise deux fois, à l'ombre de ma terrasse, pour vraiment me rendre que je ne révais pas et que je lisais bien une interview du numéro 2 du gouvernement français...

Suite à la tragédie de car de Grenobles (qui me rappelle trop celle de Roquemaure), le Ministre d'Etat des transports cette fois lance sa bataille. Qui se décompose notament en les trois points suivants. Et c'est du haut niveau :
* Chéri, si on s'arrêtait ?
* Chéri, les enfants sont-ils attachés ?
* Papa, t'as vérifié les pneus ?
A la dernière question, j'ai envie de répondre que non, mais que j'ai pensé à mettre du vin dans la glacière...

Et, aprés avoir soupiré en levant les yeux au ciel devant la force d'action du Ministre d'Etat (c'est pas Juppé qui l'aurait trouvé ça...), je me demande quand est ce que la classe politique de ce pays arretera de prendre les français pour des grands enfants. Infantilisation et perte de responsabilité de chacun. C'est trés fort. Ca me parait un peu grave aussi... Mais ça vient du Ministre d'Etat... Un Ministre, et un homme politique, JeanLouis Borloo, que j'aime bien en plus... Mais pour faire "ça"... ?!?

"Que fait Nicolas Sarkozy ?" devient au final mon ultime question... Peut être est ce là le drame, peut être...

vendredi 27 juillet 2007

Etape dans la vigne turque de Cappadoce

Très souvent, le Tour de France fait étape à l’étranger. Et parfois avons-nous des étapes improbables, comme un départ à Londres, avec un drapeau français flottant sur la Tamise.
Cette étape du Tour de France propre de Farid Taha sera donc hors de nos frontières. Une étape improbable, dans un pays où j’ai découvert l’an passé que l’on faisait du vin : la Turquie.

Quelques photos de la Cappadoce, là où j’ai découvert un vin blanc surprenant. Ma première surprise, outre ces paysages féeriquement lunaires, aura été la disposition des ceps de vignes. Dans du sable, et par blocs très resserrés. Oublions les grande plaine de vignes bordelaises, ou les pans de falaises catalanes. Là, c’est autre chose. C’est différent.
Différent, mais comme le montre la photo, même ici, on vend du vin.

Le vin ensuite. J’ai bu trois fois du vin en Turquie. L’étiquette proposée ici n’est pas un bon exemple, car le vin dans ces fioles de verre de 2 litres était de très médiocre qualité. J’ai eu du mal à boire le blanc, piquant, boisé à l’extrême, et acide. Je n’ai pas pu toucher au rouge, le nez me disant « non ». La soirée dans une grotte troglodyte de Cappadoce aura donc été arrosée du très bon raki local.

Le matin, au Bazar 54, célèbre fabrique de tapis, nous avions dégusté un vin blanc local très frais et agréablement surprenant. Une sorte de viognier mais en plus local. Des arômes de fruits assez délicats, quoique finalement présent bien peu de temps dans le gosier. Rafraîchissant en tous cas, et désaltérant.
Le dernier vin blanc était le plus surprenant. Le lendemain, Antalya, soirée de démonstration de vêtement en cuir. Le vin blanc, justement, avait déjà une senteur de civet de lapin, une odeur de fumé, délicate et franchement agréable. Fermer les yeux et je me voyais devant un civet de ma mamy, période Noël. Et au goût, on avait un vin blanc, texture de blanc, c’était du blanc, pas de soucis. Mais un goût de fumé, de cuir (justement), bref, des arômes typiques de rouge. Mais c’était du blanc.
Je n’ai jamais retrouvé le nom de ce vin, un vin turc, mais une bonne et belle surprise.

Finalement, pour reprendre la main dans ma Cave du Faucon, un petit message qui me permet de parler de vacances que j’ai bien aimé, dans un pays que j’ai apprécié. Et surtout, dans des paysages remarquables. Ceux qui agrémentent mon petit texte.
Une bien belle étape du Tour de France « propre ».

mercredi 25 juillet 2007

10eme Tour du Renouveau ?

J’ai l’impression, quand j’entends les commentaires sur Rasmussen en train grimper des pentes plus rapidement qu’un scooter, de me retrouver trois ans en arrière. Suspicion même sur son dauphin Cantador.
J’ai l’impression de revenir un an en arrière quand je vois Vinokourov (que j’aime beaucoup) mort en première semaine et dans les Alpes, ressuscité en contre la montre et dans les Pyrénées, tomber finalement pour dopage. Landis a mis autant de panache l’année dernière, pour le résultat que l’on sait.

Je suis comme mon amie que j’adore Galac, j’aime le Tour de France. J’aime le cyclisme, j’aime le vélo. Mais plus que le dopage, ce qui m’énerve, ce qui me gonfle, c’est cette hypocrisie incroyable, qui dure depuis Festina 1998’, qui dure depuis toujours.
Le Directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, avait dit que « le départ de ce Tour à Londres était une formidable occasion de reconquête ». Mais depuis combien d’année entendons-nous parler du « Tour du Renouveau » ? C’est un marronnier, c’est tous les ans le Tour du Renouveau. Et l’année prochaine, ce sera comme dans deux ans encore « le Tour du Renouveau ». Je n’accuse pas Prudhomme, mais ça va… Arrêtons de jouer à la vierge devant un homme tout nu et de feindre l’étonnement. « Dopé ? Oh, c’est pas possible, on croyait que… ». Non, nous sommes adultes, épargnons l’hypocrisie.

Pour autant, je n’ai pas envie de jeter l’opprobre sur les coureurs. Les cyclistes du Tour sont de grands sportifs, dopés ou pas. Je fais du vélo, un peu. Mais même dopé, je ne me taperais jamais le Ventoux (pour l’instant...), ni des cols hors catégorie. Ceux sont des athlètes.
Après, j’avoue ne pas être plus choqué que ça par « le dopage », au risque de paraître cynique. La rumeur qualifie la mort d’Anquetil de pas si naturelle que ça, cela montre que ça date. Et quand je vois les cadres d’entreprise, les étudiants de grandes écoles (témoin de ces deux cas je fus) aidés médicalement, je ne suis pas forcément surpris que les athlètes le soient aussi. « Aide médicale », terme très soft, politiquement correct, langue de Pinnochio, pour parler du dopage…

Enfin, concernant l’exemple pour les jeunes, j’ai en souvenir une connaissance morte, à 18 ans, d’une crise cardiaque sur un terrain de foot. Il y a des doutes de dopage provoqué, obligatoire, dans les sélections ou centres de formation de jeune. Foot, vélo, tennis, de partout. « Tu veux percer et devenir pro ? Prend donc des vitamines… ». Là, ça me choque, un gosse de 14 ans n’est pas un adulte de 31 ans. Dans le deuxième cas, ils mettent leurs santés en danger, c’est leur problème, pas le mien. Mais des gosses, non.

En conclusion, ce qui m’ennuie, c’est d’être aujourd’hui pessimiste. De savoir que demain, ça sera comme aujourd’hui. Que l’an prochain, on aura les mêmes têtes d‘abrutis surpris de voir d’autres cas de dopage. D’autres suspicions. Et du doute, encore. Ca sera pourtant encore le Tour du Renouveau.
Mais comme tous les ans, parce que j’aime, je regarderai. Parce que j’aime ce sport, et j’aime les images du Tour de France, dopé ou pas.
*
Edit 26/07/2007 : Ca me paraissait difficile de ne pas réagir à cette nouvelle matinée de faits divers. Ainsi, Rasmussen n'est plus, expulsé du terrain par sa propre équipe. Au nom de la vérité, une vérité qui se marre bien... Le jour même où une équipe française, Cofidis, fer de lance de la lutte anti-dopage, se voit frapper par ce "fléau". Un obscur courreur de la formation française coupable lui aussi d'avoir grossi ses muscles avec une seringue. Et pendant ce temps, le sprinteur qui pose pied par terre dés la première montée, Alessandro Pettachi, soupçonné de dopage et exclus, par "principe de précaution" (présomption d'innocence, vous vous souvenez ?), se voit blanchi.
Et tout va bien pour ce 9eme "Tour du Renouveau".
J'ai eu l'occasion d'exprimer mon opinion sur ça ce matin aux grandes gueules d'RMC. (Me suis trouvé moins mauvais que la dernière fois...) Sur mon sentiment qu'aprés le 9eme Tour du Renouveau, on aurait le 10eme, le 11eme, etc... Et que franchement, entre les bavasses de plus haut sur un "tour propre", et ce que pense la foule massée au bord des routes, qui n'est pas plus dupe que moins passionnée par ce sport, il y a des océans. Et que rester tête froide, arêtter de promettre un tour "tout blanc", c'est bien aussi.

Enfin, Tour que j'ai trouvé, cette année, de mauvaise qualité. Sans Ventoux, avec une suspission permanente. Suspission du leader, ça fait 10 ans qu'on l'a. Plus même, que n'ais je entendu sur Indurain et ses cuisses un peu bien trops grosses pour être honnête... Et je me dis qu'il faudra un paquet de "tour du renouveau" pour que cesse la suspission sur le leader et ses dauphins. Pendant ce temps, personne ne se pose de questions sur l'hyper domination sur le tennis du couple Nadal (quel bras !) Federer. Les records ne cessent de tomber en athlétisme. Et c'est tant mieux, si on pense que tout le monde est dopé, et que ça rend tout le monde malade, autant ne plus lire l'Equipe, et autant rester au lit.
Ou faire comme mon ami Farid Taha, qui propose un autre Tour de France... (Eric, j'ai essayé de suivre tes consseils pour les liens, j'ai bon là ^__^ ?). Un Tour de France propre, et avec des étapes qui personnellement me plaisent bien. Etapes du Ventoux entre Lirac et Gigondas, contre la montre entre Graves et Blayes, ou une étapes bourguignones entre Moulin à Vent et Chablis. Finalement, parler vin, je devrais refaire et vite réouvrir ma cave.
C'est bien le vin, et ça fait montre également la France sous un merveilleux jour. Sans une assassine de l'Equipe en plus...

mardi 24 juillet 2007

Envie d'aller me coucher

Est ce l'anesthésie du dentiste ? Est ce le temps pluvieux, automnal, mais lourd ? peut être la lassitude d'une fin de période et le besoin de vacances ?
A moins que l'annonce du dopage de mon cycliste préféré Vinokourov qui m'a brisé les jambes ?

Non, je ne sais pas. Mais le temps se couvre encore plus. Mieux : il fait froid, un froid à me mettre tôt en pyjama devant la télé. Et à me coocooner comme en fin septembre, quand la nuit tombe vite avec le froid qui annonce l'hiver.

Je ferai comme Vanille ce soir. Je n'irai pas courrir, et me mettre bien au chaud... Pas la pèche en ce moment décidément, pas la peche...

Hyper présent

Combien se souviennent qu’il y a peu, quelques semaines à peine, le Président de la République s’appelait Jacques Chirac. Et le chef du gouvernement Dominique de Villepin. Une éternité ? Non, juste trois mois. Une saison. Une saison qui parait être une faille temporelle, entre deux époques. Celle-ci, et une dont on se demande le matin en se réveillant si tout ceci n’était pas qu’un rêve.
Aujourd’hui, le Parisien montre une photo du couple Chirac en thalasso dans le pays Basque. Je les ai trouvé vieilli, comme si on me montrait une photo sépia de la fin des années 70. Quant à Dominique de Villepin, je me demande s’il a vraiment existé… Il parait que oui, puisque l’affaire Clearstream aura fait quelques gros titres en début de Tour de France.

Et pendant ce temps, Sarkozy libère des otages au Liban, relance l’Europe, réforme l’Université, refonde une constitution, remet à plat le système fiscal, renouvelle les relations France – Afrique du Nord, remotive l'équipe de France de Rugby… Il est partout. Il a mis un coup de vieux terrifiant, rendant toute comparaison cruelle, à un « ancien régime », qui demeure pourtant le même. Mais voilà, Sarkozy n’est pas Chirac, et ça décoiffe. Ca plait, ça dérange, ça ne laisse en tous cas que peu indifférent. Mais comment rester indifférent à ce que l’on sur-voit ? Certains aiment être gavés, d’autres détestent. C’est rare ceux qui s’en foutent…

Plutôt qu’hyper-président, le premier secrétaire du Parti Socialiste, François Hollande, préfère employer le terme « d’omni-président ». Et parle de « coup d’éclat permanent ». A défaut d’idées et de proposition, Hollande est un roi de la bonne formule, il me manquera. A droite, certains louent cette présidentialisation du système. Et sont heureux d’avoir un chef qui va au devant. Quid de premier ministre alors (où est il François ?) ?
A coté de ça, le député socialiste Malthus demande une révision des règles du CSA. Car le temps de parole du président n’est pas comptabilisé par le CEA, ce qui était au moment du référendum européen sur la constitution un des nombreux scandales de cette campagne. Même si je pense que c’est de l’ordre de l’anecdote et du détail, force est de constater que le député de Saône-et-Loire met en avant un point qui me parait important : la parole du président de la République n’est pas anodine, et le risque de la banaliser par une sur-activité me sied modérément. Sans doute suis attaché au prestige de la fonction « Président de la République »…

Sur tous ces sujets, je n’ai pas de positions arrêtées. Je ne suis pas constitutionaliste, y a meilleurs que moi. Et de toutes manières, je pense que l’on a ici une conséquence du quinquennat, référendum de 2001 auquel j’ai voté non.
Concernant le personnage de Nicolas Sarkozy, je ne suis pas surpris, il a joué de la même manière Place Beauvau. Concernant son hyper-présence, honnêtement je m’en moque. Quand j'en ai marre de Sarkozy, je vais lire dehors ou alors je vais sur un bon site de foot. J’apprécie de voir des otages libérés, je reste sur ma faim quant à la réforme fiscale et suis franchement craintif quant à une TVA sociale. Plus que la méthode, qui ne m’étonne pas plus qu’elle ne m’effraie, c’est encore des idées et des réformes mises en place que sur lesquelles je souhaite être satisfait ou m'émouvoir.
Et toujours concernant le style, je ne suis pas sur que Ségolène Royal, élue, l’aurait joué si différent. Comme Sarkozy, elle est autant attirée par les caméras que les moustiques le sont par la lumières. Et comme Sarkozy, je la sens assoiffée de pouvoir et de reconnaissance médiatique. François Bayrou, quoique tout aussi pathologiquement attiré par le pouvoir et son exercice (mais il le faut pour être président), aurait peut être été plus discret. Plus en rondeur. Plus littéraire. Mais je dis ça, je n’en sais rien : ils n’ont pas été élu.

Pour finir sur la présidence « Sarkozy », c’est vrai qu’elle est différente de la présidence « Chirac ». Différente aussi des présidentes Mitterrand, Giscard, Pompidou ou de Gaulle. Auriol et Coty étant hors concours et hors périmètre. Et je pense que le successeur de Sarkozy imprimera sa patte aussi, une autre, différente. Sans doute qu’une présidence Delanoé, Barouin, Montebourg ou DousteBlazy sera différente aussi de la présidence Sarkozy… (sur qu’une présidence DousteBlazy promet d’être différente, soupir…).

Finalement, j’aurais parlé de Sarkozy. On ne peut que, on ne fait que, parler de Sarkozy. 5 ans que ça dure, et ça risque encore de durer. Certains en sont malades, d’autres en sont fous de joie. Moi, j’en ai un peu marre de la politique, sorte de ras le bol pré-vacance. Fatigue générale. Peut être l’omni-présence du président en est une raison, je ne sais pas.
Cela n’empêche, qu’il m’a paru vieilli le président Chirac sur la photo… Et moi, que ça me parait loin ces 12 années Chirac… Aurais je rêvé ? Je me le demande…

dimanche 22 juillet 2007

Courrir dans le Mont Pilat, au dessus de Saint Chamond

A part deux photos prise ce matin par mon amie, que dire de plus au sortir d'un weekend où j'aurais encore bien bu et bien mangé ? Rien.

J'aurais pu parler d'Harry Potter 5 le film. J'en parlerai dans la semaine, je l'ai aimé, ce film. Je pourrais parler aussi des "baromètres du JDD", sur les 66% d'opinions favorables sur Sarkozy. Mais pas envie de parler politique. Tour de France ? Moreau m'a déçu, et j'adore Vinokourouv, et c'est tout.
Foot alors, matchs amicaux d'avant saison. Ben Marseille va bien merci pour eux, et SaintEtienne va mal. Tant pis pour eux, promouvoir un traitre ne mérite pas des bravos. Politique je pourrais parler aussi. Tiens, parlons institution, une commission se met en place. Mais du mal de Jack Lang j'en ai déjà dit plein, et je préfère laisser aux vrais mécaniciens politiques la parole : je suis certe ingénieur mécanicien, mais mes toilettes se souviennent encore de mon talent délicat avec une clé plate et un tournevis...

Et puis j'ai envie de parler de rien. On est arrivé y a peu. J'appelerai Marseille dans la semaine un soir car là je vais vite aller dormir. Mais je voulais juste montrer que si SaintChamond est peut être une des plus laides agglomérations que je connaisses, autour c'est drolement beau. Dont ce barrage en montant dans le Pilat.
Oh, ce matin, il faisait frais, on se serait cru un montagne. Et froid en passant à l'ombre. Mais la petite quarantaine de minute de jogging a rendu convenable la montagne de merguez godiveaux ingurgitée par la suite. Se donner bonne conscience, c'est un travail. Et ce soir ça sera yaourth au Bifidus, sans Côtes du Rhônes.

Et promis, on reparlera politique et dessin animé dans la semaine. Là, non, dodo.

jeudi 19 juillet 2007

Ce soir, je mange provencal

Message léger ce soir. Plus léger en tous cas que mon poids qui me rend malade à chaque fois que je contemple les dégats sur mon corps. Sans parler de ma balance et de mon miroir, qui me font la tête depuis un peu plus de 29 ans... Enfin, plus léger en tous cas que mes derniers messages.

Ce weekend, je monte en Forez. Donc ce soir, repas provencal. La classique ratatouille, à laquelle une petite touche auvergnate rajoute de la chair à saucisse. Ca parfume, ca augmente sans doute le taux de lipides à l'intérieur du saladier. Mais putain que c'est bon.

Et puis avec ça, recette made by "On Refait le Monde". Le journaliste italien Alberto Toscano avait un jour parlé, avec son accent bien sympathique, de peche à la mozarrella. Frais et divin. Rajoutez à ça de l'huile d'olive, du basilic (attention, pas d'herbe de provence !), et un peu de jambon cru si vous avez. Et buvez un rosé frais avec ça. Et bien c'est divin.

Le chanteur disait qu'on dirait le Sud. Non, c'est le Sud. Et c'est chouette. Même si demain midi, ce sera régime et que ma balance me boudera encore. Je commence à avoir la triste habitude, mais j'aime les bonnes tables. Tant pis, je ne ferai pas tomber grand monde sur la plage dans quelques jours... Sinon quelques belles assiettes de fruits de mer.

PS : concernant 'On refait le Monde', je confesse que j'aime beaucoup Nicolas Poincaré... Je m'en rend compte en son absence : vivement la rentrée.

mercredi 18 juillet 2007

Mourrir sur son lieu de travail, ep 2

J'ai été touché par les témoignages de mes amis de net sur mon dernier post. Diverses expériences, mais une souffrance qui se ressemble. Et qui ammène, pour certains, à un défaitisme total, un pessimisme sur ce qui est le travail. Plus un lieu où on s'épanouit, mais comme on dit, "il faut bien travailler si on veut manger".
J'avais parlé de ces jeunes ingénieurs qu'on recrute, qu'on charge comme des mules, à qui on fait des promesses non tenues, et qui, à 25 ans, sont dégoutés, écoeurés, dépités. Parce que pas les dents assez longues pour être pire que le pire. Je trouve cela criminel de démotiver les gens. Je pense qu'il y a des actions à mener, mais c'est une autre discussion.

Non, déjà hier je ne rigolais pas en écoutant les infos. Peugeot. Là, on quitte l'asphalte pour la mer... Mais plus sérieusement, c'est dans mon secteur d'activité. Je ne suis pas salarié d'Areva, mais je travaille dans un grand acteur du nucléaire français. Donc en relation constante avec mes collègues d'Areva. Depuis plus de 6 mois où je suis à mon poste, quittant une entreprise privée filiale d'un grand groupe, je vois combien je suis bien et combien j'ai de la chance.
Tout le monde n'a pas pensé comme moi, puisqu'un nouveau suicide chez un des leaders du nucléaire dans le monde. Hier déjà j'étais touché. Là c'est quelque part dans la famille, ma famille professionnelle. Ca me touche pas plus, mais quand même...

J'aurais pu parler ce soir des syndicats face au projet de service minimum. Y a du talent là, face à un projet en discussion, la grande action : faire grève. On discute, entre parlementaires, entre syndicats et état, mais non, il faut "faire grève". C'est un leitmotiv. Avoir entendu ce soir Aschieri, de la FSU, parler de réunir "les conditions d'une mobilisation de grande ampleur" contre même pas un projet, mais un projet de projet, les bras m'en tombent. Je savais nos syndicats irresponsables et coupables de cette immobilisme criminel puisque responsables de nombreuses fermetures d'usine (chez moi notamment), donc je ne suis pas surpris.
Mais quand, à coté, nous avons des suicides de salariés, je suis franchement écoeuré. Non, je ne mélange pas. Mais je constate que nos syndicats préferent se mobiliser pour leur droit à s'amuser entre Bastille et Nation, plutot que de s'occuper du fléau des conditions de travail.

Je parlerai plus tard de ce que je pense du "service minimum". C'est aussi parce que je suis adhérent à un syndicat, par conviction notamment et par envie de défendre certaines de mes valeurs au sein de l'entreprise, que je suis franchement concerné par ce point. Il est nécessaire que nous ayons des syndicats responsables et efficaces. Ils ne sont actuellement ni l'un, ni l'autre.
Je m'en veux d'avoir passé d'un suicide à une critique personnelle et non argumentée du syndicalisme à la française. Mais entendre ce soir la FSU et la Didier le Reste, le sémillant boss des CGT de la SNCF, défendre leur pré carré, aprés un suicide d'un salarié dans une entreprise mondiale, ça me donne envie d'aller me coucher tôt encore...
Y a du boulot...
Edit 23/07/2007 : Mon copain de net RepBan (que je salue) m'a fait une remarque sur le toujours sympathique DEL. Avoir parlé de "syndicats meurtriers" l'a choqué, et j'attends avec impatience et interet sa réaction, mais je voulais quand même répondre sur mon blog avant son commentaire.
Je comprends facilement pourquoi Rep a pu penser que j'accusais les "syndicats de meurtre", ce qui est bien sur totalement faux. Je pense que je me suis mal exprimé. Localement (un grand local), je pense que certains syndicats sont coupables d'avoir "tué" (verbe malheureux j'avoue) l'emploi. D'avoir été co-responsable, par des actions répétées et malheureuses, de délocalisation. Pas les seuls responsables, évidemment. Mais rien n'a été fait pour améliorer les choses, en particulier la condition des travailleurs, et leur emploi.
Je pense que les syndicats doivent être responsable et raisonnable. Se battre pour défendre le droit de faire grève, et mettre toute son énergie dedans cette entreprise, à l'heure où les conditions de travail des salariés (cadre et non cadre) sont difficile, cela me parait assez grave. Grave dans le sens où les priorités me semblent mauvaises...
Je suis désolé d'avoir mal été compris. C'est ma faute, je me suis mal exprimé. Et je regrette, mon cher RepBan, que tu ais mal compris mon message. Ecrire mieux et plus clairement, c'est pas mal. Et les commentaires que mes amis et contradicteurs font m'aident notamment à être plus clair dans ma manière d'écrire. Alors vas y l'ami, et égratigne moi si tu penses que je dis non pas des bétises, mais des choses avec lesquelles tu (vous) es en désaccord ^__^

mardi 17 juillet 2007

Mourir sur son lieu de travail

Pas grand-chose à dire. Un nouveau suicide sur son lieu de travail, chez Peugeot. Je ne connais ni les causes, ni le pourquoi, ni le comment, et à vrai dire je m’en fous. Mais je lis le résultat. Se pendre n’est jamais une chose merveilleuse…

Pas grand-chose à dire. J’avais moi-même ressenti des choses très dures professionnellement. Des moments où le matin, j’espérais presque que le virage soit pris un tantinet trop vite, pour ne pas à avoir affronter ni le bureau, ni cette boule dans l’estomac. C’était y a longtemps. Enfin, pas si longtemps. Pour moi, la roue a tourné, et le métier que je fais en ce moment me rend non pas heureux, mais satisfait. La nuit je dors. Et mon ventre ne me fait plus mal. Ma tête non plus. Et si mon cœur bat parfois un peu vite, c’est simplement car je vais à des endroits où décidément je ne devrais pas aller.

Pas grand-chose à dire. J’avais parlé l’année dernière d’un début d’étude sur le stress au travail. Je pense modestement que ça devient un fléau. Parce que pression. On a tous de la pression. Mais pour qui est elle ? A une époque, travailler plus gagner plus n’aurait rien représenté pour moi. Jeune cadre, je dépassais les 35 heures par semaine allégrement. Des voyages, des déplacements, des sous qui rentraient dans les caisses de ma société. Des actionnaires heureux, des directeurs satisfaits. Et à la fin du mois, rien de plus. Même pas un merci, même pas un compliment, sinon des promesses non tenues, celles qui n’engagent que ceux qui les écoutent. Et au final, un sentiment de n’être rien. De ne pas travailler assez pour être mieux récompensé. Et à coté, voir des gens plus « dans la place », plus proche de certains, avancer plus vite sans forcément plus de résultat. Avoir le sentiment de courir alors que le concurrent du couloir d’à coté marche sur un tapis roulant.
Dans la nouvelle société où je suis, la médecine du travail a lancé une grande action pour lutter contre ces sentiments et ces sensations qui bouffent une santé, une vie, et qui peuvent emmener à ces situations extrêmes. Cela doit être une préoccupation majeure des syndicats et du monde du travail. Plus importante, pour moi, que ces histoires de grève le 31 Juillet pour protester contre le projet de service minimum, bien plus importante : c’est de vie qu’il s’agit, et on a pas le droit de devenir malade à cause du travail.

Cela passera, à mon avis, sans doute par un rééquilibrage de ce que j’appelle le triangle de l’entreprise : client, actionnaires, salariés. Avec un poids exagérément devenu fort au niveau de l’item central : j’en fus témoin à mon corps défendant.

Pas grand-chose à dire, sinon une réelle tristesse.

lundi 16 juillet 2007

Ruines d'une récente bataille

Quelques souvenirs de la bataille de Juin 2007. Des Législatives qui auront donné une majorité certes bleue ciel, mais avec des blessés, certains illustres, d'autres moins.

Ma circonscription aura mené une bataille tranquille, l'élu UMP sortant étant presque sur de l'emporter : un candidat PS dont la charité chrétienne m'invite à oublier et ne pas commenter, une candidate ModeM venant de Nimes et proposant son nom au suffrage pour "récolter-1,62€-par-voix", sans faire compagne. Un FN mort. Et je ne parlerai pas de la candidate MPF qui nous aura pollué notre belle campagne par un collage de cochon, pour finalement se désister la veille du premier tour en faveur du futur élu.

Il n'y avait pas, sur mon chemin de course à pied, d'affiche de la bataille de Paris, la grande, celle du 7 Mai. Oh, en allant un peu plus loin, j'aurais trouvé des ruines de ce collage hystérique du même représentant MPF local. Tout ça pour 2 %, si c'est pas triste...

Enfin, pas de nostalgie. Juste deux images, j'aurais pu en mettre d'autre. Mais voilà, la guerre est finie. Personnellement, même si j'aurais beaucoup à dire, sur les travaux parlementaires, le volet fiscal, les institutions, ben non, même pas. Fatigue d'aprés guerre. Lassitude aussi. Lassitude générale, et mon envie de politique est actuellement proche du niveau de la nappe phréatique en Vaucluse.
Donc plutot que de parler politique, regardons un paysage vierge d'affiche. Un paysage de course à pied. Le mien.

samedi 14 juillet 2007

les autres et nous

Je ne veux pas paraphraser mon amie de Marseille dont j'adore le blog et la manière d'écrire (ses chroniques feraient fureur dans la Provence locale). Mais une simple remarque suite au repas républicain de hier soir, à Roquemaure.

J'adore ce moment où la place centrale du village iradie de toute sa beautée et de toute sa splendeur. Le coté provencale des arches et des platanes sont sublimés par un orchestre qui joue de la musique bien de chez nous. On entend des rires avé l'accent, et les verres s'entrechoquent à mesure que se coupe le saucisson. J'adore ce moment là.
Hier soir, ce repas Républicain qui nous a fait tous nous lever à l'écoute de la Marseillaise aura une nouvelle fois était, pour moi, un chouette moment. Avec des gens que j'aime. Des amis. Personnels et politiques, mais surtout personnel. La fille de mes amis n'était pas là car elle grandit, mais la soirée m'était agréable autour de gens que j'aime sincérement et dont j'ai la faiblesse de croire que la réciproque est vraie. Et ça fait toujours du bien d'être avec des gens qu'on aime et qui vous aiment.

Et puis une phrase entendue qui m'a fait sourire. Parce que si la République qu'on célébrait est grande, tout le monde a un peu de mal à s'élever au niveau de cette grandeur. Arrivant à une table où mes amis étaient présents, j'ai serré la main à un ancien compagnon de combat. Nous avions siégé à la même tribune pour défendre le même candidat à des élections antérieures, il y a à peine 3 ans. Une éternité.
Parralèllement à ça se prépare les élections municipales. J'ai fait mon choix depuis bien longtemps : l'amitié et la fidélité étant aussi importante pour moi que les convictions. Quand les trois se lient, c'est magnifique. Cette personne à qui j'ai serré la main fait un autre choix que moi, une autre liste. Cela ne m'empeche nullement d'y serrer la main avec plaisir.
Et c'est là que nous attendons, à proximité, cette phrase "ils sont là eux ? on va quand même pas manger avec les autres !" et de voir donc tout ce petit groupe se lever pour aller à uen autre table plus loin, à l'opposé de la scène. Celle d'une partie de la majorité municipale (avec l'ancien tête de liste de l'opposition qui maintenant est avec eux), pas la notre de partie. Et moi de rester évidemment avec mes amis, les "autres". Les "autres"...

Cela me fait sourire. Pourtant, tout à l'heure alors que je vais courrir, je ne peux m'empecher de me dire que si le soleil se lève, elle et nous, donc "eux" et "les autres", verront le même paysage. Nous serons tous protégés par le Ventoux, qui sera triste si nous ne sommes pas à la hauteur de cette République qu'on célèbre. Les "autres" comme "eux", les "gentils" comme les "méchants du camp d'en face" se léveront toujours à l'écoute de la Marseillaise et respireront le même air provenant des vignes de Lirac et de Côtes du Rhônes. Etait ce la peine pour ça de changer de table avec un mépris suffisament audible pour bien marquer sa position ?

En tous cas, nous, "les autres", avons passé une belle soirée. Préparant un beau weekend. C'est le plus important. Ensuite, il faudra se rassembler. Pouvoir manger ensemble sans partir parce que l'autre pense différement. D'ailleurs, ne sommes nous pas ouvert à tout le monde : le vin et le pain, c'est fait pour se partager, et pas uniquement dans des textes sacrés. C'est tellement plus sympa.
Enfin, nous verrons toujours, aujourd'hui, le même paysage. C'est le plus important.

jeudi 12 juillet 2007

Pour tout ce que tu as fait pour moi depuis ce jour là...

... Merci.



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Finalement guère plus à dire. Sinon que ce jour anniversaire d'une victoire en Coupe du Monde est peut être un jour idéal pour redire cette chose simple qui est "merci". Merci d'être là. Merci d'avoir été là.
Je ne rajouterai pas des mots trés fleurs bleues cucu qu'on dit quand y a personne, ça ferait con, mais je le pense quand même.
Merci.

Et peut être que je peux rajouter au merci la personne qui avait pris la photo en Novembre 2005. Même surement que je dois rajouter cette personne là au merci sincère que j'ai envie de dire aujourd'hui.

Nous sommes dans les jardins du Châteaux de Suze la Rousse. C'était chouette, et la photo, qui m'a servi pour mon calendrier 2007, est super.
Merci d'avoir été là à ce moment là. Et merci d'être toujours là. Garde ma bouteille de whiskly au frais.

Allez, du travail cette aprésmidi. Sans oublier que le proverbe gardois stipule bien que la pluie de Juillet ne compromet en rien le merveilleux temps d'Octobre. Mais je suis un enfant d'Automne aussi.

lundi 9 juillet 2007

Le suicide des jeunes, par un bloggueur picard que j'apprécie beaucoup

"2ème cause de mortalité chez les adolescents après les accidents de la route..."

Le trés beau texte de Farid Taha m'a vraiment beaucoup touché. Le sujet ne me laisse, il est vrai, pas forcément indifférent.
Je trouvais que l'occasion était trouvé, finalement, pour rendre un hommage modeste à un blog que je trouve trés agréable à lire, parfois touchant, souvent pertinent. Et drôle. d'un personnage que je ne connais pas en vrai, mais qui arrive à donner envie d'en savoir plus, et de boire un coup avec lui pour parler de tout, de rien.

Le blog de Farid Taha, un "citoyen dans l'Oise", est pour moi un passage obligé de mes ballades de début de journée sur le net, le café à coté du mulot. Cela me prouve également que l'ingénieur gaulliste de Provence peut apprécier le chirurgien centriste de Picardie qui est l'auteur de ce blog. Le vin n'étant pas notre seule valeur en commun...

Et pour en revenir au texte initial, et bien... C'est un trés beau texte. A lire, à relire. Et la conclusion est à appliquer. Et vite. Roselyne, si tu nous lis, merci bien.

PS : je me rends compte qu'il faut que j'arrête de copier Askolovitch... Faire des titres en trois mots, c'est bien ^__^

dimanche 8 juillet 2007

Nicolas en Avignon, depuis si longtemps déjà...

Avignon, soir de fin de semaine. Début du Festival éponyme.
Non, je ne remplacerai pas la talentueuse Bridgetoun, dont les prises de vues d'Avignon et les textes mettent en beautée cette jolie ville. Pour la mise en valeur de la cité des Papes, c'est la meilleure. Néanmoins, alors qu'en cette fin de semaine, je voulais un peu profiter des premieres (!!) chaleurs estivales pour me balader dans la capitale vauclusienne, mon oeil fut attiré. Une fauconnerie amusante, que je voulais faire partager.

Je n'aime pas trop Avignon pendant le Festival. Mon coté mysanthrope un peu raleur de droite reprend le dessus. Nous sommes en ce moment en début de Festival, donc les rues ne sont pas encore trop sales. Pas trop de monde non plus. Juste suffisament d'affichettes et d'originaux saltimbaques pour dépayser et donner un coté folklorique oui mais "pas trop". Donc en ce début de Festival, j'aime bien. Le weekend prochain, je trouverai sans doute ça insupportable. Tout n'est que question de dosage.

En dehors du Festival, Avignon est une ville que j'aime beaucoup. Dont ses petites rues pavés, marchandes, piétonières. Là bas, j'avais mon magasin japonais : Néo Tokyo. Ma librairie de manga "la BD" chez laquelle mon compte de fidélité était bien haut. Aussi ma FNAC (quoiqu'elle ne soit pas top top...), mes magasins informatiques, bref tout mon monde commercial post lycée. J'ai un peu vieilli depuis. Il y a - avait - aussi dans une rue la permanence RPR à laquelle j'ai pris ma carte, non sans demander de vite transferer tout sur Nimes et le Gard.
Il y a aussi une petite placette avec l'église des Carmes (photo 1). Place Carnot je crois, à coté du lycée Aubanel (dans lequel j'ai des souvenirs "romantiques", mode fleur bleu mélancolique on). Et un restaurant grec dont le rosé crétois est bien agréable, sans parler des plats à base d'Aubergine : j'adore l'Aubergine.

Et donc en revenant vers la place de l'horloge, on arrive sur une place avec deux restaurants qui se font face : l'Endroit, cuisine traditionnelle, et le Verso, cuisine italienne. Photo ci dessous pour la place. Le nom de la place ? Teasing, c'est juste dessous.Donc le nom de la place, c'est, comme le montre la petite image ci dessous : Place Nicolas Saboly.

Vous avez raison, c'est trés con, pas de quoi fouetter un lama, mais moi cela m'amuse. Le genre de petit signe de M. destin qui me fait sourire. Nicolas Saboly, mais qui est cet homme mort en 1675, année à laquelle le RPR local ne se doutait que 305 ans plus tard, le petit jeune homme chevelu montant à la tribune serait une vingtaine d'année plus tard 6eme président de la Véme République...

Wikipedia est mon ami comme disent les gens "supérieurs" et agressivement sympathiques sur certains forums. Enfin, là non car Wikipédia ne donne pas grande information, sinon rammener à une page parlant de la "Coupo Santo", l'hymne de la Provence et de l'Occitanie qui, je l'avoue, me fait quelques frissons à son écoute.
Non, c'est sur une page personnelle que j'ai finalement trouvé qui était ce presqu'homonyme :
" Nicolas SABOLY, poète et compositeur provençal, naquit à Monteux, charmante bourgade proche de Carpentras, de Vaison-la-romaine et d'Avignon. Cette partie de l'actuel Vaucluse dépendait alors des papes qui, au XVIème siècle, séjournèrent à Avignon."
D'accord. Rien à voir avec notre bon Président ancien avocat de droite. Nicolas Saboly était un poète de la trés jolie ville de Monteux, presqu'au pied du Mont Ventoux que j'adore. Mais finalement, cette ballade avec mon esprit perverti par un paquet de mois de campagne électorale m'aura permis une autre promenade. Celle dans la culture de chez moi, la culture provençale. Et vous en faire aussi profiter : ça sert à ça les blogs.
Aprés cette ballade, retour au lit. Car malgré tout ça, crevé en ce début d'été. Dites, ça fait combien de temps que je vous emmerde avec ma fatigue ?