Je ne parle ni de Jospin, ni du gouvernement qui doit tomber d'ici quelque heure. Mais juste de cette photo merveilleuse que j'ai trouvé sur Facebook (que je préfère largement à Google +) cette après-midi.
C'est vrai qu'il est grand Messi (et je le préfère à Cristiano)
mercredi 16 mai 2012
mardi 15 mai 2012
Je ne suis pas un Ayrault
Allez, j'en profite. D'ici demain, on devrait avoir une floraison de titres calembouresques. "Ayrault de la République", "un super Ayrault", "le pouvoir confié à un Ayrault", etc, etc.. Et il y aura sans doute mieux.
D'autres esprits sarcastiques, ou simplement d'opposition (plus ou moins systématique), feront la liaison... Mais quand on touche au pouvoir, le passage du héros au zéro peut être très rapide. Hollande en est la preuve. Sarkozy aussi. Et il y en a d'autres...
Pour être plus sérieux, j'ai accueilli avec soulagement le push du Monde m'annonçant que Jean-Marc Ayrault été officiellement nommé premier ministre. Malgré la polémique (assez nulle) du début de semaine. Voir Martine Aubry premier ministre aurait été, pour moi, un signal très désagréable. Je ne dirais pas une catastrophe, parce qu'il faut être digne cinq minutes. Mais bon...
Jean-Marc Ayrault premier ministre, c'est une prime au sérieux qui me plait bien. Jean-Marc Ayrault ressemble en bien des points à François Fillon. Sérieux, je réécris ce mot, mais je pense que c'est ce qui les caractérise. Et ça fait du bien, du sérieux et du républicain.
Maintenant, je sais que je vais vite déchanter. Mais c'est normal, je suis normalement dans l'opposition. Et je n'ai pas grand chose à dire dans l'histoire... La présence de verts (Duflot passe encore, Placé j'aurais beaucoup de mal) me dérangera. Voir des gens délicieux et tolérants du Front de Gauche au gouvernement sera pour moi un signal très néfaste. Et je n'ai aucun plaisir à voir ministres des personnes comme de Montebourg ou Hamon, qui représentent bien des choses que je n'aime pas en politique.
Je ne parle pas de Ségolène Royal. Il parait qu'elle se destine à la présidence de l'Assemblée Nationale. J'espère que les députés socialistes auront un bon sens républicain et qu'ils destineront cette haute place à quelqu'un d'autre.
"Je ne suis pas un héros", c'était une chanson de Balavoine. J'ai beaucoup aimé la reprise de Johnny Halliday, au début des années 90', qu'il avait chanté à Bercy. J'étais au collège. Petit souvenir d'enfance...
Hollande : le mépris, c'était avant...
Le 21 Mai 2007, j'avais écris ce billet sur François Hollande. Je le recopie intégralement aujourd'hui, sans rien y changer. C'était il y a un peu moins de 5 ans.
Nicolas Sarkozy venait d'être intronisé président. Il avait battu Ségolène Royal. Une Ségolène Royal qui sublimera quelques jours plus tard son manque de classe légendaire en réglant ses comptes conjugaux avec François Hollande un soir de deuxième tour de législatives... "Ségolène Royal" et "manque de classes" sont des mots qui vont bien ensemble, même si cette dernière "a pardonné". Ca change la donne d'être élu président...
Il y a 5 ans, j'avais beaucoup de sympathique pour François Hollande. Le "pire défaut" de l'ancienne candidate à l'élection présidentielle. Celui qu'il fallait chasser de Solférino sous les hués et les crachats... Celui qui était mort pour la politique et qui avait conduit le Parti Socialiste dans le mur...
En tous cas, c'est drôle de se relire. Je n'avais pas dit que des conneries...
J'avais 500 messages, fatiguant... Réflexion Hollandaise
Et là, c'est le 51eme. Est ce pour ça que, depuis la fin des
présidentielles, et quelque part depuis le début de mes idiots ennuis de
santée dorsaux (et ventraux maintenant, les anti-inflammatoires ont des effets secondaires détestables) je ressens une certaine lassitude quant à l'écriture ? Sans doute pas, pas que ça disons.
Mais
oui, j'arrive plus à écrire, à parler politique. J'arrive plus. Je
regarde la télé, j'écoute la radios, je lis la presse et les blogs. Et
bien évidemment j'ai des avis sur tout, ou plutôt surtout des avis, qui
ne regardent et n'interressent finalement que moi. Et je n'arrive même
pas à les pixelliser noir sur blanc sur la fenêtre blanche de mon
Blogger.
Mais qu'aurais je à dire que personne n'a dit ou sussuré ? Jamais je n'irai dans cette surenchère qui consiste à fantasmer, ou à espérer, que Sarkozy soit égal à régression et répression. Avant, c'était danger et violence ce à quoi il était égal, finalement les sites nucléaires de France n'ont pas explosé, ce qui reste une bonne nouvelle.
Et dans ce même ordre d'idée, je n'ai pas envie de rajouter de l'huile dans le barbecue qui sert aujourd'hui à bruler François Hollande. L'homme politique de l'année 2004, cocu magnifique fin 2006, est aujourd'hui l'homme à abattre. Je ne l'apprécie pas plus que ça, et je pense que sa politique de "plus petit dénominateur commun" du PS a été coupable et hautement condamnable. Le PS s'est comporté le lendemain de 2002 comme l'élève qui a eu un avertissement de comportement au collège et un mot à faire signer par les parents. 2007 n'a été que la suite logique d'un 2002 qui n'a pas été intégré, digéré, assimilé, et assumé.
Pour autant, j'avais émis sur le DEL le sentiment que j'avais quant au lynchage de Hollande, lynchage qui me rendrait presque sympathique une personne que j'ai fortement combattu, et dont je déplore un cynisme qui me rendrait par moment JF Copé sympathique. Pour autant, comme Royal en Février, comme Sarkozy avant, ce lynchage me le rend humain et me donnerait presque envie de le défendre. Et de rappeler à ceux qui le trainent dans la boue qu'au Mans, à part Montebourg, qui s'est levé pour dire "c'est quoi ce bordel" ? Fabius a accepté d'être le numéro 2, StraussKahn de fermer sa gueule. Pourtant, le référendum est passé par là. Mais non...
Pour autant, j'avais émis aussi ce sentiment que si j'avais eu 20 ans de moins, peut être aurais je vu réellement, autrement que par des films de Patrick Rottman, la horde de chiens lachés sur Chirac au soir de 1988'. Les rénovateurs, Pasqua-Seguin, Balladur, tous pour lui faire la peau. Et au final, 12 ans d'Elysée derrière cela. Il a même survécu à la lynchée post 97'. Et même ce soir, Chirac est regretté, alors qu'il fut vomi encore pas plus tard qu'au soir de 2005', où partisans du oui et du non demandaient sa tête et ses trippes.
Je combattrai sans doute encore Hollande. Mais et si la Corrèze n'était pas leur seul point commun ? Un chemin de croix est important pour celui qui veut arriver en haut de la montagne. La période post Balladurienne et post élection européenne de 99' ont peut être été les périodes qui ont fait Sarkozy président, qui sait ?
Finalement, j'aurais écris politique. Que vaut mon écrit ? Sans doute peu de chose. Mais bon... Demain, je parlerai du Gard et de l'OM qui est vice champion de France. Mais quand même, j'aurais bien aimé une coupe à toucher, à carresser. Le concret, c'est beau aussi. Mon coté exigeant.
Demain, j'ai un scanner. Pas un Epson qui imprime, mais un pour mon dos. Je me languis de retourner courrir : Sarkozy dépasse les 90 minutes alors que j'en fais pas la moitié. J'ai à m'entrainer. Encore.
Mais qu'aurais je à dire que personne n'a dit ou sussuré ? Jamais je n'irai dans cette surenchère qui consiste à fantasmer, ou à espérer, que Sarkozy soit égal à régression et répression. Avant, c'était danger et violence ce à quoi il était égal, finalement les sites nucléaires de France n'ont pas explosé, ce qui reste une bonne nouvelle.
Et dans ce même ordre d'idée, je n'ai pas envie de rajouter de l'huile dans le barbecue qui sert aujourd'hui à bruler François Hollande. L'homme politique de l'année 2004, cocu magnifique fin 2006, est aujourd'hui l'homme à abattre. Je ne l'apprécie pas plus que ça, et je pense que sa politique de "plus petit dénominateur commun" du PS a été coupable et hautement condamnable. Le PS s'est comporté le lendemain de 2002 comme l'élève qui a eu un avertissement de comportement au collège et un mot à faire signer par les parents. 2007 n'a été que la suite logique d'un 2002 qui n'a pas été intégré, digéré, assimilé, et assumé.
Pour autant, j'avais émis sur le DEL le sentiment que j'avais quant au lynchage de Hollande, lynchage qui me rendrait presque sympathique une personne que j'ai fortement combattu, et dont je déplore un cynisme qui me rendrait par moment JF Copé sympathique. Pour autant, comme Royal en Février, comme Sarkozy avant, ce lynchage me le rend humain et me donnerait presque envie de le défendre. Et de rappeler à ceux qui le trainent dans la boue qu'au Mans, à part Montebourg, qui s'est levé pour dire "c'est quoi ce bordel" ? Fabius a accepté d'être le numéro 2, StraussKahn de fermer sa gueule. Pourtant, le référendum est passé par là. Mais non...
Pour autant, j'avais émis aussi ce sentiment que si j'avais eu 20 ans de moins, peut être aurais je vu réellement, autrement que par des films de Patrick Rottman, la horde de chiens lachés sur Chirac au soir de 1988'. Les rénovateurs, Pasqua-Seguin, Balladur, tous pour lui faire la peau. Et au final, 12 ans d'Elysée derrière cela. Il a même survécu à la lynchée post 97'. Et même ce soir, Chirac est regretté, alors qu'il fut vomi encore pas plus tard qu'au soir de 2005', où partisans du oui et du non demandaient sa tête et ses trippes.
Je combattrai sans doute encore Hollande. Mais et si la Corrèze n'était pas leur seul point commun ? Un chemin de croix est important pour celui qui veut arriver en haut de la montagne. La période post Balladurienne et post élection européenne de 99' ont peut être été les périodes qui ont fait Sarkozy président, qui sait ?
Finalement, j'aurais écris politique. Que vaut mon écrit ? Sans doute peu de chose. Mais bon... Demain, je parlerai du Gard et de l'OM qui est vice champion de France. Mais quand même, j'aurais bien aimé une coupe à toucher, à carresser. Le concret, c'est beau aussi. Mon coté exigeant.
Demain, j'ai un scanner. Pas un Epson qui imprime, mais un pour mon dos. Je me languis de retourner courrir : Sarkozy dépasse les 90 minutes alors que j'en fais pas la moitié. J'ai à m'entrainer. Encore.
lundi 14 mai 2012
Mes oscars du foot à moi (trophées UNFP)
Le championnat de France
n’est pas encore terminé. Mais comme tous les ans, les trophées UNFP, sorte d’Oscars
du football, vont être délivrés ce soir. Voici les nominés, et voici mes
récompensés.
- Meilleur joueur L1
Younès Belhanda
(Montpellier), Olivier Giroud (Montpellier), Eden Hazard (Lille), Nenê (PSG)
Personnellement, je
voterais pour Olivier Giroud. Même si je pense qu’Eden Hazard sera
récompensé. Pour leurs caractères et leurs comportements, Néné et Belhanda
ne le méritent pas.
- Meilleur gardien L1
Benoît Costil
(Rennes), Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Salvatore Sirigu
(PSG)
Je suis marseillais. Mais Hugo Lloris est de loin le meilleur des 4 nominés. Même s’il fut
finalement assez peu décisif cette année…
- Meilleur espoir L1
Younès Belhanda
(Montpellier), Rémy Cabella (Montpellier), Alexandre Lacazette (Lyon), Nicolas
Nkoulou (Marseille)
Belhanda a un caractère à la con, et son expulsion lors de
Montpellier – Evian, suivi de déclarations qui méritaient des baffes, me le
disqualifient. Il y a 10 jours, j’aurais voté pour lui. Aujourd’hui, non.
Il me reste donc N’Koulou, malgré une saison moyenne de son
club. Ou Rémy Cabella. Ce dernier étant coiffé comme un cochon affublé d’un
serre tête, je vote pour Nicolas N’Koulou.
(j’aime pas les coiffures à la con des Neymar, Aubameyang,
Menez & co…)
- Meilleur joueur L2
Romain Alessandrini
(Clermont), Kamel Ghilas (Reims), Ryan Mendès (Le Havre), Jérôme Rothen
(Bastia)
Pour l’ensemble de sa carrière, et parce que je trouve qu’il
a été injustement et scandaleusement traité par ce grand club qu’est le Paris
Saint Germain, je vote Jérome Rothen.
- Meilleur gardien L2
Kossi Agassa (Reims), Fabien
Farnolle (Clermont), Magno Novaes (Bastia), Ulrich Ramé (Sedan)
Ramé est un très grand. Mais je vote Novaes, le gardien de Bastia.
- Meilleur entraîneur L1
Rudi Garcia (Lille),
René Girard (Montpellier), Antoine Kombouaré (Paris SG), Olivier Pantaloni
(Ajaccio)
La nomination de Kombouaré est une vaste blague, mais un
joli pied de nez à ce PSG nouveau qui donne une image du football que je n’aime
pas. N’oublions jamais que Kombouaré a été viré le soir où il était
champion d’automne, 1er de Ligue 1 fin décembre. Aujourd’hui, PSG
risque de perdre le titre. Ce qui serait une bonne nouvelle pour le football.
Je vote pour René
Girard, sans aucune hésitation, et avec un réel plaisir.
- Meilleur entraîneur L2
Michel Der Zakarian
(Clermont), Jean-Marc Furlan (Troyes), Frédéric Hantz (Bastia), José
Pasqualetti (Istres)
J’aime bien José Pasqualetti, qui est un mec sympa. Mais je vote Frédric Hantz.
Meilleure joueuse D1
Camille Abily (Lyon),
Lotta Schellin (Lyon), Gaëtane Thiney (Juvisy)
Le gros macho que je suis vote blanc. Je ne regarde pas le
football féminin.
Résultats ce soir…
Manuel Valls, quelqu'un de bien...
L'Express rapporte cette discrète rencontre de Manuel Valls à Dominique Strauss-Kahn, au soir du premier tour.
Manuel Valls est un ami fidèle, mais il préfère que cela reste... discret. Rares sont ceux qui savent que, le 22 avril, au soir du premier tour, après un passage au QG et un autre rue de Solferino, le directeur de communication du candidat François Hollande a fait un détour, avant de rentrer chez lui, pour aller saluer Dominique Strauss-Kahn.DSK passait la soirée chez l'écrivain Dan Franck, qui avait réuni quelques proches pour regarder BFM TV, où officiait, ce soir-là, Anne Sinclair. "Manuel savait que c'était une soirée compliquée pour Dominique, c'est un geste qui l'a touché", justifie un membre de l'entourage de l'ancien directeur général du FMI.
J'espère que la première dame de France n'en prendra pas ombrage et ne virera pas Manuel Valls du gouvernement suite à cet épisode.
Épisode qui, je trouve, grandit celui qui en est l'acteur. J'avoue avoir été touché par le geste de Manuel Valls. J'ai trouvé trouvé certaines qualités à cet homme. Celui d'être quelqu'un de fidèle en est une supplémentaire.
Un mec bien, tout simplement. Et en politique, c'est une qualité suffisamment rare pour la mettre en avant...
dimanche 13 mai 2012
Un dimanche de mai presque comme les autres...
Il y a pratiquement un an, lors d'un dimanche de Mai de début de vacances, Dominique Strauss-Kahn se faisait pécho dans un Sofitel à New-York. Et ainsi commençait le film DSK. En même temps que la campagne présidentielle de 2012 d'ailleurs...
Le dimanche de cette année est plus calme. Ça discute à propos de Jean-Luc Mélenchon qui va contribuer à faire élire des députes Front National à l'Assemblée. C'est pas pareil, et quitter New-York pour le Pas de Calais, c'est sur que c'est moins glamour.
Mais c'est aussi tellement amusant de lire certains militants du Front de Gauche, qui s'insurgent face à une opinion contraire à la leurs... Les deux Fronts se ressemblent tellement, des chefs jusqu'aux militants... Peut être est ce pour ça qu'ils sont tellement attirés l'un envers l'autres ?
Et à part ça, un dimanche de Mai tranquille. Je suis en vacances jusqu'à la fin du mois. Les congés qu'il faut solder avant la fin Mai, sous peine de les perdre. J'aurais pu les placer dans un compte épargne temps, mais bon... La retraite, c'est loin. Et je préfère profiter sûrement aujourd'hui de mon bébé faucon et de mon jardin. Je ne sais pas dans quel état je serai dans 40 ans...
Un dimanche de Mai où j'ai fini de remplir ma piscine. Elle chauffera tranquillement. Pas aujourd'hui sans doute : le vent est décidément trop fort... Et trop froid.
Un dimanche de Mai où j'ai quasiment terminé de refaire ma pelouse. Le vert, je le préfère dans mon jardin que dans un gouvernement.
Un dimanche de Mai où j'espère que ce soir Montpellier sera champion de France. Un mois où se cumuleraient victoire du candidat socialiste à la présidentielle et du PSG au championnat de France, ce serait vraiment trop dur.
Un dimanche de Mai qui se terminera par une bière sur la terrasse. Un dimanche de Mai comme les autres...
vendredi 11 mai 2012
Melenchon veut voir Marine Le Pen députée...
Cela semblerait se confirmer : Jean-Luc Mélenchon voudrait être candidat contre Marine Le Pen dans sa circonscription à Hénin-Beaumont.
On passera sur le coté très Jack Lang de Mélenchon. Sénateur de l'Essonne, puis député Européen élu dans le Sud-ouest, puis maintenant une circonscription dans le Nord... "Qu'ils s'en aillent tous" disaient Jean-Luc Mélenchon à la classe politique politicienne... Dont il est un des meilleurs spécimen.
Non, ce qui m'interpelle, c'est ce qu'il considère un "beau symbole", le prélude d'une "bataille homérique". 11% n'ont rien enlevé de cette humilité touchante de jean-Luc Mélenchon.
Cela m'interpelle, car je considère que Mélenchon et ses amis du Front de Gauche sont en grande partie responsable du très bon score de Marine Le Pen. Et je constate qu'ils n'en ont pas assez : ils continuent.
Je considère que les insultes répétées et nombreuses de Jean-Luc Mélenchon à l'égard de Marine Le Pen ont renforcé cette dernière. Je considère que l'attitude sectaire et violente de ces militants de la gauche de la gauche qui ne usent de la violence pour empêcher les meetings du Front National renforce le parti d'extrême droite.
Je considère que la stratégie de Mélenchon vis de Marine de Le Pen est en partie responsable du bon score de cette dernière.
Si le candidat du Front de Gauche était vraiment sincère quand son objectif était que Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible, sa stratégie était un échec. Et il la reconduit...
Je parle de "sincérité", car j'en viens à me demander si l'intérêt de Mélenchon et de ses amis du Front de Gauche n'est pas d'avoir un fort Front National. Politiquement, ils existent.
Aujourd'hui, si Mélenchon ne part pas contre Marine Le Pen et ne se repend pas en insulte sur elle, qui parlerait de lui ? Il a rejoint Hollande, ses amis préparent le passage à la soupe... Tout ça pour ça... "Qu'ils s'en aillent tous" qu'il disait...
Non... Je crois qu'en fait Mélenchon et ses amis rêvent de voir le Front National arriver à l'Assemblée Nationale. Et pour faire passer Marine Le Pen députée, le meilleurs moyen est juste de réitérer une campagne qui a contribué à ce qu'elle fasse 17%...
A moins que tout simplement la similitude réelle entre le Front National et le Front de Gauche fait que ce qui est bon pour l'un est bon pour l'autre. Mélenchon est très semblable à Le Pen, et vice versa. Qui se ressemble s'assemble... Et se retrouve sur une même circonscription...
Le Nord mérite mieux que ça...
(à lire le bon petit billet de Nicolas à ce sujet)
jeudi 10 mai 2012
Ras le bol des maillots à la con...
L'Olympique de Marseille présente son nouveau maillot "third", ou le troisième, en bon français. Il est moche.
La culture est une des choses importantes pour un peuple. Cette dernière est balayée par quelques commerciaux qui se croient ingénieux, et qui balaient les couleurs historiques de l'OM dans une série de maillots à vendre plus laids les uns que les autres.
Noir et orange, quels rapports avec la cité phocéenne ? Mis à part que c'est le leader du groupe I'AM (quelle référence...) qui l'a "désigné"... (soupir)
Entre des supporters complétement à la masse (salut les Winners...) et des maillots qui baffouent son histoire, l'Olympique de Marseille va très mal. Heureusement qu'ils n'auront pas la Ligue des Champions pour exhiber ce mauvais maillot aux yeux de toute l'Europe...
Par contre, une dernière remarque. Pourquoi du "Orange" sur les maillots de l'OM ? Le liseré orange sur le col du maillot officiel de l'OM l'année prochaine, en plus d'être laid, n'apporte rien. Sinon une incongruité. Certains parlent d'un "hommage aux supporters". Le méritent ils vraiment ?
J'attends avec impatience les maillots officiels de Lyon maintenant : en matière de trucs très laids, Jean-Michel Aulas sait très bien faire... Ils l'ont encore prouvé il n'y a pas longtemps...
mercredi 9 mai 2012
Bayrou vs Nihous : l'affrontement
Ainsi en a décidé le bureau politique de l'UMP. Frédéric Nihous est investi par le parti présidentiel d'opposition pour faire battre François Bayrou.
La vengeance se mange chaude. Avec un peu de caille farcie et du faisan fraichement chassé, est elle moins amère ?
mardi 8 mai 2012
Mon équipe de France pour l'Euro... (mes 23)
L’équipe de France de
football va bientôt partir en voyage à l’Est. Avec 23 garçons. Comme il est de
coutume en de pareilles occasions, voici ma liste des 23 pour l’Equipe de France.
Gardiens de but
Hugo Lloris (de très
loin) ;
Steve Mandanda ;
Benoit Costil
Défenseur
Philippe Mexes ;
Adil Rami ;
Laurent Koscielny ;
Mapou Yanga MBiwa ;
Matthieu Debuchy ;
Antony Reveillere ;
Jérémy Mattieu ;
Gael Clichy ;
Milieu
Yann M’Vila ;
Yohan Cabaye ;
Rio Mavuba ;
Florent Balmont ;
Blaise Matuidi ;
Samir Nasri ;
Attaque
Karim Benzema ;
Loic Rémy ;
Olivier Giroud ;
Matthieu Valbuena ;
Hatem Ben Arfa ;
Jeremy Menez.
Première explication :
ceux qui nous ont fait honte il y a peu, je n’en veux plus. Cette liste ne comporte aucun mutin crétin. J'en suis très satisfait. Donc, de fait, exit Franck Ribery et Patrice Evra (pire capitaine de l'histoire du football français). Je tolère Samir Nasri, dont l’attitude pouvait
aussi assurément recevoir un coup de pied au séant.
Quant à Hatem Ben
Arfa, je n’oublie pas son attitude détestable et insupportable à l’OM. Mais une
fracture de la jambe est passée par là. Il a bossé, énormément. Il a changé, aussi. Aujourd’hui, il
mérite sa sélection.
En défense, ma
surprise s’appelle Yanga MBiwa. Appeler Sahko, qui ne s’est pas imposé à PSG,
me parait impossible. Je ne suis pas fan de Younes Kaboul, dont la solidité est
exemplaire, mais c’est tout. Je suis fan de Koscielny. Et pourquoi pas, donc,
MBiwa, dans l’optique de préparer la suite et d'assurer le présent ?
Sur les ailes,
Debuchy me parait être, de loin, le meilleur. Abidal absent (mais je ne l’aurais
pas pris), et Evra exclus, ceux sont deux excellents latéraux gauche qui
devront me convaincre. Mon cœur me dirait Mathieu, mais les derniers matchs de
Clichy sont juste extraordinaires…
En milieu, le
marseillais que je suis exclu Alou Diarra. Il le remplace par Rio Mavuba,
énorme. En plus d’être un homme délicieux. Nasri est mon seul offensif, mais
les talents techniques de Cabaye, Matuidi, et surtout Balmont mon joker, font
que ce pack de milieu n’est pas que solide : il sait aussi jouer au
ballon. Avec des gens humainement et professionnellement irréprochable.
Par
contre, Marvin Martin m’est trop léger. Quant à Yohan Gourcuff, non, ce n’est
pas possible. Enfin, je suis fan de Benoit Cheyrou, mais la chance est passée…
En attaque, Gameiro,
Gomis, Hoarau ou Cissé ont laissé passer leurs chances. Je ne suis pas fan de
Menez, mais on ne peut pas ne pas le prendre. Le reste, c’est un flan gauche
orphelin de Malouda ou Ribery. Ben Arfa le prendra. S’il ne le peut pas, Menez
tournera, il le fait parfaitement à Paris. Ou alors Benzema reviendra dans la
zone à gauche, et l’entraineur affichera un 4-3-1-2 sur la feuille de match.
Voilà mes 23 pour l’Euro.
Ils ne représentent que mon avis, que mon opinion. Il existe 60 millions de sélectionneurs, et je n’en suis qu’un de plus…
lundi 7 mai 2012
Le soleil s'est quand même levé ce matin...
Et il fait très beau aujourd'hui. Et le Ventoux est toujours là, ce qui est également une autre bonne nouvelle.
dimanche 6 mai 2012
samedi 5 mai 2012
vendredi 4 mai 2012
La fin du film
Normalement, Nicolas Sarkozy perdra dimanche l’élection
présidentielle. Écrire cela me semble plus juste que de dire que François
Hollande l’aura gagné, quoique la campagne de ce dernier, sur les derniers
jours, aura été d’une bien meilleure qualité.
J’aurais beaucoup de choses à écrire ce matin, et énormément
de choses se bousculent dans ma petite tête d’électeur normalement de droite.
Le souci, lorsqu’on blogue peu, c’est qu’énormément d’idées et de points que
l’on voudrait évoquer s’entrechoquent. Au risque de rendre le billet illisible.
Mes professeurs de blog me disaient souvent « une idée, un billet ».
Là, une nouvelle fois, ils seront en colère vis-à-vis de leur élève…
Nicolas Sarkozy donc. Sa défaite, probable, dimanche soir,
sanctionne à mes yeux plusieurs choses. Un mandat général d’abord. Évidemment
que le bilan n’est pas excellent. Il est moins pire que ce que le caricature la
gauche dans sa campagne militante, mais il est en deça des espérances nées de
2007.
Pour autant, je ne perds pas de vue que depuis deux ans,
c’est la fête des sortants en Europe. La gauche, qui a perdu en Espagne, au
Portugal, en Grece, en Angleterre, en Irlande, ne devrait pas perdre cela de
vue. C’est aussi pour cela que je parle plus de la défaite de l’un que de la victoire
de l’autre.
Le mandat sur le fond, c’est une chose. Si elle est
sanctionnée, elle ne la sera pas plus que dans les autres pays qui ont
sanctionné la gestion du pouvoir socialiste en place. Par contre, je pense que
la forme du mandat de Nicolas Sarkozy sera le point qui aura fait le lit de sa
défaite.
Je parle souvent de l’affaire Jean Sarkozy et EPAD. J’ai
l’impression que cela reste le début de la fin, parce que cela a montré une
totale déconnexion entre le pouvoir et « la France d’en bas », pour
rendre à Raffarin et à cette droite là l’hommage qu’ils méritent. Le manque de
classe de la manière d’exercer le pouvoir de la part de la présidence et de
l’UMP officielle des Copé, Lefebvre ou Morano faisant le reste.
Il est facile d’en venir ensuite sur la campagne elle-même.
J’ai toujours réprouvé les campagnes à la la salaud, où on fait pire que
mépriser l’adversaire : où on l’insulte et le traine dans la boue. Parce
que l’électeur lambda, il déteste ça. J’ai toujours affirmé ici que les sorties
d’Accoyer, Morano, Copé dernièrement, Lefebvre avant lui, seront sanctionnés
dans les urnes. Je n’éprouve aucun plaisir à avoir eu raison…
La campagne du clan UMP a été une mauvaise campagne. Je ne parle pas
de l’inflexion très à droite de Sarkozy : qu’il veuille récupérer les voix
qui se sont portés sur Le Pen ne me choque pas. Tout le monde veut récupérer
des voix. Les indignations sélectives de la gauche qui instrumentalise le FN
espérant le faire monter et affaiblir la droite républicaine, ne méritent pas
grand commentaire. Mais les outrances d’un Montebourg qui traite Sarkozy de candidat
d’extrême droite, où les sorties toujours lefebvrienne d’un Benoit Hamon, ont
eu finalement peu d’échos face au tintamarre d’une UMP officielle qui se sera
vautrée dans une campagne ras de caniveau.
J’en suis pour ma part assez triste,
parce que j’espérais mieux, bien mieux.
Une défaite de Nicolas Sarkozy, probable dimanche soir,
montrerait l’inefficacité d’une telle manière de faire campagne. Militer en
insultant les autres, en cherchant perpétuellement à les dénigrer et à les
provoquer, ça ne marche pas. Évidemment que la gauche n’a cessé de faire ça
durant le mandat de Sarkozy. Mais pendant la campagne, c’était assourdissant du
coté Sarkozy. Ça ne plait pas à l’électeur. Qui attendait autre chose.
Pour autant, je ne voterais pas François Hollande dimanche.
Si j’en avais eu l’occasion, l’image du meeting (je ne sais plus lequel) où le
premier rang montraient côte à côte Eva Joly, Martine Aubry et Harlem Desir me
dissuade. Je n’oublie que voter Hollande, c’est aussi voter pour une majorité
que je ne veux pas. Je n’aime pas Copé, mais je le préfère à Montebourg. Je ne suis
pas fan de Morano, mais je la préfère à Eva Joly et ses amis verts.
Et puis je n’ai aucune confiance en les socialistes pour
« moraliser » la vie politique, chose nécessaire. Je n’ai aucune
confiance en ces gens là, qui de Reims à Marseille en passant les parachutages
en veux tu en voilà, ne m’ont jamais rien prouvé. Sinon que je ne partage leur
vision de ce qu’est la politique.
François
Bayrou a choisi de voter François Hollande. Je ne partage pas son avis.
Il n’empêche. Si François Hollande est élu, je lui
souhaiterais bonne chance. Je ne serai pas « groggy ». Pas ravi non
plus. Mais ce qui m’importe, c’est que mon bébé faucon puisse vivre dans un
pays en bonne santé. Je ne fais aucune confiance en Hollande, Aubry, Joly &
co pour faire mieux que Sarkozy et sa bande. Mais s’ils doivent exercer le
pouvoir, j’espère qu’ils feront des choses positives.
En tous cas, sur ce modeste personnel qu’est mon blog, je
n’hésiterai pas à écrire tout le mal que je pense d’eux s’ils m’en donnent l’occasion. Je pense que du mal et des critiques d’Hollande et des socialistes, je
n’en lirai pas des tonnes sur le net…
Mais quoi qu’il en soit, de la même manière qu’en 2007, le
vainqueur de 2012 le sera avec un peu moins de la moitié des électeurs qui
n’ont pas voté pour lui. Et davantage qu’en 2007, il exercera le pouvoir dans
un pays divisé. Ca ne sera pas facile pour lui. Et ça risque d’être difficile
pour nous.
Qui que soit le vainqueur, j’ai toujours exprimé ici un
pessimisme très fort. Je crains que ce dernier perdure lundi matin, et pendant
bien longtemps…
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