Il ne date pas d'aujourd'hui, mon ras le bol devant cette instabilité fiscale institutionnalisée depuis le début du mandat. Et qui ne changera pas, qui que ce soit qui passe... Ce changement perpétuel des règles fiscales est une plaie de notre société française.
Il y a une règle qu'on apprend dans les cours de management, c'est celle du cycle du changement. Tout changement s'accompagne d'une période de peur au début. Ensuite, y a du doute et de la colère. Et après, y a la phase de l'inconfort et de la douleur... Ce n'est que plus tard qu'il y a la phase de l'acceptation du changement, enfin la compréhension et pour finir l'acceptation.
Si on veut détruire une personne, ou une société, c'est simple : il faut multiplier les changements. Pendant que la personne est dans la phase "inconfort, douleur", on remet un changement. Et vlan le cycle reprend. Et ainsi de suite : accélérer et multiplier les changements, l'instabilité... Dans certaines sociétés, on a vu ce que cela a donné...
Depuis le début du mandat, on a le bouclier fiscal. Puis des baisses de TVA. Puis dernièrement une hausse. Puis le bouclier fiscal qu'on arrête. Et les suppressions des impôts sur les intérêts des prêts immobiliers. Puis on les remet. Puis des taxes, nouvelles, toutes les cinq minutes...
Et demain ? Ben demain on ne sait pas. Et on ne peut pas savoir, puisque hier il n'était pas question de TVA sociale...
Finalement, c'est moins contre la TVA sociale que contre cette mortelle instabilité fiscale que je suis mal à l'aise aujourd'hui... Aujourd'hui c'est ça. Demain ça sera quoi la prochaine nouvelle... ?
Et puis y a la position politique. Au départ, quand j'ai su que Sarkozy avait parlé de remettre en place la TVA sociale le soir de ses voeux aux français, je me suis posé la question suivante. Nicolas Sarkozy est il un génie courageux ou un suicidaire kamikaze ? A 4 mois d'une élection, dire aux français "vous allez tous payer les choses plus chers", je ne sais pas si c'est du courage ou de l'inconscience... Je ne sais pas.
Les réactions de la classe politique sont ensuite ce qu'elles sont. Comme bien souvent caricaturales. L'UMP pleure de bonheur devant cette proposition, l'opposition hurle au martyre des plus pauvres. Du classique...
Je retiens deux réactions. Comme la blogosphère de gauche est suffisamment dense, je vais citer Bayrou et Alain Madelin. En remarquant que je suis en désaccord avec le président de mon syndicat, la CGC.
Il y a une règle qu'on apprend dans les cours de management, c'est celle du cycle du changement. Tout changement s'accompagne d'une période de peur au début. Ensuite, y a du doute et de la colère. Et après, y a la phase de l'inconfort et de la douleur... Ce n'est que plus tard qu'il y a la phase de l'acceptation du changement, enfin la compréhension et pour finir l'acceptation.
Si on veut détruire une personne, ou une société, c'est simple : il faut multiplier les changements. Pendant que la personne est dans la phase "inconfort, douleur", on remet un changement. Et vlan le cycle reprend. Et ainsi de suite : accélérer et multiplier les changements, l'instabilité... Dans certaines sociétés, on a vu ce que cela a donné...
Depuis le début du mandat, on a le bouclier fiscal. Puis des baisses de TVA. Puis dernièrement une hausse. Puis le bouclier fiscal qu'on arrête. Et les suppressions des impôts sur les intérêts des prêts immobiliers. Puis on les remet. Puis des taxes, nouvelles, toutes les cinq minutes...
Et demain ? Ben demain on ne sait pas. Et on ne peut pas savoir, puisque hier il n'était pas question de TVA sociale...
Finalement, c'est moins contre la TVA sociale que contre cette mortelle instabilité fiscale que je suis mal à l'aise aujourd'hui... Aujourd'hui c'est ça. Demain ça sera quoi la prochaine nouvelle... ?
Et puis y a la position politique. Au départ, quand j'ai su que Sarkozy avait parlé de remettre en place la TVA sociale le soir de ses voeux aux français, je me suis posé la question suivante. Nicolas Sarkozy est il un génie courageux ou un suicidaire kamikaze ? A 4 mois d'une élection, dire aux français "vous allez tous payer les choses plus chers", je ne sais pas si c'est du courage ou de l'inconscience... Je ne sais pas.
Les réactions de la classe politique sont ensuite ce qu'elles sont. Comme bien souvent caricaturales. L'UMP pleure de bonheur devant cette proposition, l'opposition hurle au martyre des plus pauvres. Du classique...
Je retiens deux réactions. Comme la blogosphère de gauche est suffisamment dense, je vais citer Bayrou et Alain Madelin. En remarquant que je suis en désaccord avec le président de mon syndicat, la CGC.
Alain Madelin : "La TVA sociale est une manipulation fiscale. Dans la crise actuelle, proposer une réduction du pouvoir d'achat des Français pour le transférer vers les entreprises ne me paraît pas de bonne politique"Je pense qu'ils ont raison. En ajoutant qu'à 4 mois d'une élection, on ne joue pas aux apprentis sorciers fiscaux... (mais bon, quelque chose me dit qu'elle ne sera pas mise en place la TVA sociale...)
François Bayrou : "Ca n'est pas en paupérisant les salariés, en abaissant le pouvoir d'achat des salariés et des retraités qu'on obtiendra l'amélioration de la production en France."
Rien à redire à cet excellent billet.
RépondreSupprimerLes politiques de tous bords commencent à me fatiguer grave...
Je ne sais même pas si je vais aller voter si ça continue !