Si j'avais osé, j'aurais titré "destins croisés", mais ça aurait quand même fait un peu trop...
A ma gauche, Magalie Bonneau, vainqueur de la Star Academy V. Je suis un bon gros beauf moi... J'aime le foot, j'aime le vin, je vote généralement à droite, et en plus je suis la Star Academie... Bon, je m'auto-flagellerai dans la bonne tradition de libérale un autre jour, là je veux simplement parler de Magalie, de la Star Academy. Magalie, au début, je l'ai vraiment beaucoup aimé. Non, elle n'a pas surplanté dans mon pauvre coeur d'artichaud la merveilleuse Lucie de l'an dernier, seule personne avec le Général de Gaulle qui m'a fait payé un SMS payant pour un vote surtaxé à la télé. Lucie, ses yeux... Brrr, rien que d'y repenser, je vais trembler de partout, revenons sur Magalie.
Magalie avait tout pour me plaire. Non, ce n'était pas une top model, mais bon, entre les nichons de bronze de la petite Maud et ce regard plein de mélancolie mais d'une joie réelle de la petite Magalie, mon coeur n'a même pas eu à flagollé et à réflechir. Et en plus, sur le premier prime, sa version du sur-chanté "je viens du Sud" a fini par me mettre d'accord. Magalie, malgré le fait qu'elle n'ait rien pour être le sex symbol de ce début de siecle, avait tout pour me faire chavirer. La suite n'a rien éteint de mon enthousiasme. Cette modestie, cette envie de progresser, artistiquement bien sur, mais surtout humainement... Et puis une analogie toute bête : si je ne savais pas chanter à 17 ans, je n'avais pas non plus le physique et la stature d'un Apollon qui allait faire frémir tout le lycée de Bagnols/Ceze. Non, bien la petite Magalie, bien bien...
Et puis premier écueil : un coup de téléphone d'1 minute, et un "je t'aime mon bébé" qui m'a montré ma dure réalité. Non, Magalie n'était pas un coeur à prendre à la différence de la petite Lucie. Ca tombe bien me dirait mon amie en tenant au dessus de ma tête un couteau servant à diviser une carcasse en deux : toi non plus tu n'es plus un coeur à prendre. Mais quand même, ca faisait chier... Bon, le Côte du Rhone Village d'Uchaux a des vertues curratives méconnues mais efficace, et finalement la fin de la saison s'est bien passée. Avec un regret : artistiquement, une finale Emilie - Pascal m'aurait enchanté, et je n'aurais pas fait pété la soirée annuelle de ma société pour un triste spectacle. Mais bon...
Et puis est venu l'objet de mon post ce soir... En plus d'avoir pleins de tares culturelles, je lis Public (quand mon amie l'achete, oui c'est sa faute). Et là, à la Une de Public, le titre qui tranche comme Excalibur. "Je quitte mon bébé !". Et je lis l'interview, qui range les entretiens de Mitterand et Elkabach au rang de bibliothèque rose... "J'ai muri et lui n'a pas changé". "je suis rentrée au chateau en étant une fille, je suis maintenant un petit bout de femme", "je souhaite faire un break". Jésus Marie Joseph... A ce moment de l'interview, je me dis "y a quelqu'un, c'est pas possible...". Je vais même jusqu'à songer à l'intrusion dans sa vie amoureuse du "petit Puceau Malicieux" qui n'a plus envie de le rester (pas malicieux je l'entends), c'est à dire Arno (avec un "o" comme zozo)... Il y a quelqu'un d'autres dans sa vie...
Même pas... Non, elle ne ressent plus rien. Elle l'a chialé au téléphone et se raccrochait à lui comme un gecko se raccroche à un mur baigné par le soleil en plein mois de Décembre, et ce durant les 4 mois de cures à Damary-le-Lys. Et une fois sorti, aprés une semaine de photo de partout, elle le quitte parce que 'elle a envie de faire un break', et ci et mi et ça... Et une baffe dans la gueule et ça remet les idées en place. Moi, sérieusement, ça m'énerve...
Et alors que j'aurais une facheuse tendance à me jeter sur du saucisson et sur une bouteille de rosé pour me calmer, le brin de soleil vient de BFM TV : Cecilia revient Place Beauveau... Et apparement pas pour faire les vitres...
J'avais en Mai, quelques jours avant le résultat du 29 Mai
, fait un petit post sur ce début de rupture entre Cécilia et Nicolas. j'avais exprimé
ici tout mon dégout et mon mépris en face de ces cancans nauséabonds. Et qu'on aime ou pas Nicolas Sarkozy, on ne peut pas souhaiter, même à son pire ennemi, même à la personne qu'on hait et qu'on vomi le plus au monde, de voir son coeur saigné. C'est attroce, et même si on a des ambitions suprèmes, c'est inhumain ce genre de souffrance. Je suis peut être ridicule dans mes écrits, mais je le pense trés sincérement.
Finalement, triste pour le petit Ludovic... Il aura été le con de la grande gagnante de la Star Academy... En face de lui, le président du premier parti politique de France retrouve apparement un semblant de bonheur et de quiétude intérieure. Destin croisé ? Je ne sais pas, mais... Mais pour les coups de pied au cul, je laisse à Pascal, JeanLuc et Emily, qui semble avoir plus qu'un grain dans le cervelle, le soin de le faire à la petite Magalie... Enfin, on a pas tous les jours 18 ans...