Cela fait plus d’un mois que je ne blogue pratiquement plus. En tous cas pas sur la politique. Nous sommes en pleine campagne électorale. Sur bien des blogs on parle politique. Sur le mien, force est ce constater que... bon non.
Il ne s’agit pas d’un choix délibéré de ma part. La campagne, sans me passionner éperdument, m’intéresse. Parce que j’aime la politique. Parce que je suis un citoyen. Un peu plus engagé que la moyenne sans doute, mais citoyen quand même, avec le même droit (et devoir) de vote. Et parce que l’élection présidentielle reste, avec la législative derrière, l’élection reine. Enfin parce que les enjeux sont suffisamment importants pour que cette campagne le soit, importante.
Mais je n’en parle pas. Parce que l'envie n'est pas là. Parce que je suis spectateur passif de cette campagne. Parmi les 10 candidats, aucun ne m’a donné cette envie d’engager mon blog à le soutenir. C’est mon droit. Comme c’est le droit d’autres de mes amis ou compagnons d’utiliser leur blog pour soutenir ou combattre un candidat.
Depuis la tuerie de Toulouse, je me suis mis à l’écart de la campagne électorale via le net, les blogs, Twitter. Au début, c’était par obligation. Une grippe carabinée, avec une fièvre de cheval, me décourageait d’aller faire un tour sur mon ordinateur ou mon ipad. Regarder la télé était la seule chose que je pouvais à peu près faire, et sur les chaines informations, la matière était là.
Ensuite, il y avait mon ressenti personnel par rapport au web. Ce que je lisais sur le web, en fin de cette semaine, me mettait très mal à l’aise. Pour ne pas dire plus. Sans doute ce que je lisais sur Twitter ou les blogs que je fréquente (ou fréquentais) n’étaient pas bien différent de ce que je supportais en début d’année. Mais juste un ressenti personnel, que j’avais exprimé dans un billet au début du mois de Mars. Peut être étais je arrivé à une saturation, au plus mauvais moment.
Je n'y arrivais plus, je ne supportais plus. Certains billets me paraissaient méchants. Certains tweet me paraissaient abjects. Et le pire, c'est que je prenais presque ça à cœur. A y penser la nuit. A songer à une réponse ou réaction de ma part. Après quelques jours à presque 40°C de fièvre, il fallait un peu calmer la machine...
Le fait était là. A un mois de l’élection présidentielle, après le surmenage grippal, j’ai eu le burn-out du web 2.0. Je ne me souviens pas la dernière fois que je suis allé sur Twitter, mais c'était y a un moment. Et aujourd'hui, je n’éprouve pas l’envie d’y aller. Ce n'était pas le cas y a quelques semaines...
Quant aux blogs, l’activité du mien est proportionnellement équivalente au temps que je passe sur la blogosphère. Le lien « tout marquer comme lu » de mon Google Reader connait le pointeur de ma souris par cœur. Je lis toujours, via ma blogroll, les blogs de ceux que j’aime bien, ou qui sont pour moi plus que des blogueurs. Sans forcément réagir.
Mais bon, la période est ce qu’elle est. Elle n’est pas propice, pour moi, à une activité sur le net qui fait que je prends du plaisir, c’est tout. Et ce n’est pas grave.
Pourquoi en écrire un billet ? Peut être parce que je reste un peu blogueur malgré tout, et que l’envie d’écrire ce que je peux ressentir reste quand même un peu présent, même s’il est bien moindre qu’avant.
Aussi parce que certains copains de web m’ont simplement demandé, par message privé, si j’allais bien, et si mon absence était due à quelque chose en particulier. Je les rassure. Je suis épuisé, c’est vrai (parce qu’une vie personnelle et professionnelle à coté qui est ce qu’elle est, avec quelques soucis qui font que je n'ai pas envie d'en rajouter d'autres), mais je vais bien. Bébé Faucon est un bonheur quotidien, nous préparons avec Falconette quelques jours de repos à Lisbonne.
Du repos... Après les deux dimanches où je tiendrais le bureau de vote de mon village, ça me fera du bien, le repos...
Il est vrai que physiquement et moralement, les choses font que je préfère, aujourd’hui, prendre du recul par rapport à un net qui, mine de rien, pompe de l’énergie quand le plaisir est moins là. Politiquement, je ne me sens pas, aujourd’hui, capable de polémiques. Pleins de choses pourraient me faire réagir, mais je n'arrive pas à les mettre sur Word. Et certains billets pourraient "mériter" (quelle prétention de ma part) un commentaire. Mais non...
Il y a quelques temps, je prenais du plaisir à la discussion, à la confrontation. Aujourd'hui, je n'y vois que polémiques, trolls, et j'ai envie de le fuir.
La fuite, c'est le mot que j'ai mis entre parenthèse dans mon titre. Recul, c'est beau comme mot, ça fait bien, ça fait "noble". Mais soyons honnête, j'ai envie de fuir une période où, je le pense, il est impossible de discuter "normalement", amicalement j'aurais envie de dire.
L'arrivée prochaine et probable des socialistes et de leurs alliés verts ou communistes au pouvoir ne m'enchante pas du tout. A quoi bon écrire sur le sujet, si c'est pour prendre une salve de trolls ou de commentaires acerbes de ce que j'avais appelé, il y a un certains temps, la "pravdasphère" de gauche. Je me souviens des commentaires m'incitant à "la mettre en sourdine"... Ne surtout pas critiquer ceux qui arriveront bientôt au pouvoir... Sous peine de subir le même sort qu'un rédacteur en chef du Figaro, ou de fonctionnaire trop "marquée à droite" ?
A coté de ça, je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas aimé son mandat, et je n'aime pas sa campagne. La "sarkosphère" est dense que la blogosphère de gauche ou antisarkozy. Elle n'en demeure pas moins désagréable lorsqu'elle veut défendre son poulain en mordant ceux qui ont l'outrecuidance de penser que le président candidat de l'UMP officielle est peut être un petit peu critiquable, et que son impopularité peut aussi être compréhensible à droite.
Fuite, sans aucun doute. Je n'ai pas envie de ces polémiques. Mes états d'ame n'ayant aucune espèce d'importance, tout ceci n'est pas bien grave...
J'essaierai peut être d'écrire un billet sur la présidentielle d'ici le premier tour. Mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas un drame. Je mettrai une photo du chaton qui vient nous visiter, et je parlerai du rosé 2011 de mon ami de Lirac... (il est divin)
Il ne s’agit pas d’un choix délibéré de ma part. La campagne, sans me passionner éperdument, m’intéresse. Parce que j’aime la politique. Parce que je suis un citoyen. Un peu plus engagé que la moyenne sans doute, mais citoyen quand même, avec le même droit (et devoir) de vote. Et parce que l’élection présidentielle reste, avec la législative derrière, l’élection reine. Enfin parce que les enjeux sont suffisamment importants pour que cette campagne le soit, importante.
Mais je n’en parle pas. Parce que l'envie n'est pas là. Parce que je suis spectateur passif de cette campagne. Parmi les 10 candidats, aucun ne m’a donné cette envie d’engager mon blog à le soutenir. C’est mon droit. Comme c’est le droit d’autres de mes amis ou compagnons d’utiliser leur blog pour soutenir ou combattre un candidat.
Depuis la tuerie de Toulouse, je me suis mis à l’écart de la campagne électorale via le net, les blogs, Twitter. Au début, c’était par obligation. Une grippe carabinée, avec une fièvre de cheval, me décourageait d’aller faire un tour sur mon ordinateur ou mon ipad. Regarder la télé était la seule chose que je pouvais à peu près faire, et sur les chaines informations, la matière était là.
Ensuite, il y avait mon ressenti personnel par rapport au web. Ce que je lisais sur le web, en fin de cette semaine, me mettait très mal à l’aise. Pour ne pas dire plus. Sans doute ce que je lisais sur Twitter ou les blogs que je fréquente (ou fréquentais) n’étaient pas bien différent de ce que je supportais en début d’année. Mais juste un ressenti personnel, que j’avais exprimé dans un billet au début du mois de Mars. Peut être étais je arrivé à une saturation, au plus mauvais moment.
Je n'y arrivais plus, je ne supportais plus. Certains billets me paraissaient méchants. Certains tweet me paraissaient abjects. Et le pire, c'est que je prenais presque ça à cœur. A y penser la nuit. A songer à une réponse ou réaction de ma part. Après quelques jours à presque 40°C de fièvre, il fallait un peu calmer la machine...
Le fait était là. A un mois de l’élection présidentielle, après le surmenage grippal, j’ai eu le burn-out du web 2.0. Je ne me souviens pas la dernière fois que je suis allé sur Twitter, mais c'était y a un moment. Et aujourd'hui, je n’éprouve pas l’envie d’y aller. Ce n'était pas le cas y a quelques semaines...
Quant aux blogs, l’activité du mien est proportionnellement équivalente au temps que je passe sur la blogosphère. Le lien « tout marquer comme lu » de mon Google Reader connait le pointeur de ma souris par cœur. Je lis toujours, via ma blogroll, les blogs de ceux que j’aime bien, ou qui sont pour moi plus que des blogueurs. Sans forcément réagir.
Mais bon, la période est ce qu’elle est. Elle n’est pas propice, pour moi, à une activité sur le net qui fait que je prends du plaisir, c’est tout. Et ce n’est pas grave.
Pourquoi en écrire un billet ? Peut être parce que je reste un peu blogueur malgré tout, et que l’envie d’écrire ce que je peux ressentir reste quand même un peu présent, même s’il est bien moindre qu’avant.
Aussi parce que certains copains de web m’ont simplement demandé, par message privé, si j’allais bien, et si mon absence était due à quelque chose en particulier. Je les rassure. Je suis épuisé, c’est vrai (parce qu’une vie personnelle et professionnelle à coté qui est ce qu’elle est, avec quelques soucis qui font que je n'ai pas envie d'en rajouter d'autres), mais je vais bien. Bébé Faucon est un bonheur quotidien, nous préparons avec Falconette quelques jours de repos à Lisbonne.
Du repos... Après les deux dimanches où je tiendrais le bureau de vote de mon village, ça me fera du bien, le repos...
Il est vrai que physiquement et moralement, les choses font que je préfère, aujourd’hui, prendre du recul par rapport à un net qui, mine de rien, pompe de l’énergie quand le plaisir est moins là. Politiquement, je ne me sens pas, aujourd’hui, capable de polémiques. Pleins de choses pourraient me faire réagir, mais je n'arrive pas à les mettre sur Word. Et certains billets pourraient "mériter" (quelle prétention de ma part) un commentaire. Mais non...
Il y a quelques temps, je prenais du plaisir à la discussion, à la confrontation. Aujourd'hui, je n'y vois que polémiques, trolls, et j'ai envie de le fuir.
La fuite, c'est le mot que j'ai mis entre parenthèse dans mon titre. Recul, c'est beau comme mot, ça fait bien, ça fait "noble". Mais soyons honnête, j'ai envie de fuir une période où, je le pense, il est impossible de discuter "normalement", amicalement j'aurais envie de dire.
L'arrivée prochaine et probable des socialistes et de leurs alliés verts ou communistes au pouvoir ne m'enchante pas du tout. A quoi bon écrire sur le sujet, si c'est pour prendre une salve de trolls ou de commentaires acerbes de ce que j'avais appelé, il y a un certains temps, la "pravdasphère" de gauche. Je me souviens des commentaires m'incitant à "la mettre en sourdine"... Ne surtout pas critiquer ceux qui arriveront bientôt au pouvoir... Sous peine de subir le même sort qu'un rédacteur en chef du Figaro, ou de fonctionnaire trop "marquée à droite" ?
A coté de ça, je ne suis pas fan de Nicolas Sarkozy. Je n'ai pas aimé son mandat, et je n'aime pas sa campagne. La "sarkosphère" est dense que la blogosphère de gauche ou antisarkozy. Elle n'en demeure pas moins désagréable lorsqu'elle veut défendre son poulain en mordant ceux qui ont l'outrecuidance de penser que le président candidat de l'UMP officielle est peut être un petit peu critiquable, et que son impopularité peut aussi être compréhensible à droite.
Fuite, sans aucun doute. Je n'ai pas envie de ces polémiques. Mes états d'ame n'ayant aucune espèce d'importance, tout ceci n'est pas bien grave...
J'essaierai peut être d'écrire un billet sur la présidentielle d'ici le premier tour. Mais si ce n'est pas le cas, ça ne sera pas un drame. Je mettrai une photo du chaton qui vient nous visiter, et je parlerai du rosé 2011 de mon ami de Lirac... (il est divin)