Quoi qu’on veuille en penser, le monde des blogs, et celui des réseaux sociaux n’est qu’une extension du monde réel, on y rencontre des personnes, on échange avec elles on crée des liens on bati des projet communs, parfois même sans jamais se rencontrer.
Par contre, quand on vient à rencontrer quelqu’un qu’on fréquente sur le web, il se passe un truc étrange, comme on se connaît déjà ont peut reprendre un échange qu’on avait commencé quelques jours, mois ou année plus tôt sans ressentir la gène qu’on pourrait avoir avec un inconnu.
Ce billet fait suite à une nouvelle triste et difficile apprise hier, transmise une nouvelle fois par l'ami Nicolas. Cette maladie de merde qui a emporté il y a un mois un camarade de promotion de mon age a emporté hier un copain de notre blogosphère.
Lolobobo rappelle les rencontres que l'on peut faire sur le net, les projets que l'on peut faire avec des gens que peut être nous ne verrons jamais en vrai. Il évoque aussi une réalité élémentaire, oublié par beaucoup trop : derrière les pseudos, il y a des gens vrais derrière. Avec des qualités, des défauts, parfois des connards, souvent des personnes magnifiques.
Je passe sur les parasites et ceux qui font mal au web, les anonymes trolls ou les extrémistes dont le seul but est de blesser et de pourrir les débats, les discussions, nos blogs. Ces gens font du bruit et se voient énormément. Mais ils sont minoritaires finalement, tellement peu nombreux.
J'évoque souvent l'esprit de la Comète. Cette soirée de fin Aout, initiée par
Nicolas, où j'ai rencontré pleins de gens "en vrai". Y avait mon copain Guy Birenbaum, qui a été le précurseur avec son Domaine d'Extension de la Lutte, et peut être le premier blogueur "influent".
Ensuite, Nicolas et sa bande, le Wikio et les réseaux, ont fait le reste. Il y avait une émulation saine et respectueuse, même si chacun avait sa sensibilité politique. Y avait des militants. Moi même j'étais élus. Mais on aimait bloguer, on aimait partager. On aimait citer et être cité, le Wikio était un truc sympa.
J'avais rencontré Disparitus une seule fois, avec Nicolas et un autre copain commun à la Comète. Je me souviens qu'il était venu avec un cadeau à chacun, bien trouvé : cet homme s'intéressait à celui avec qui il parlait. Il m'avait bien cerné, comme il avait bien cerné les deux autres zozos avant moi... La soirée était chouette. C'était un beau moment.
Des moments avec des gens "vrais" de derrière l'écran, j'en ai rencontré plein. Je parle parfois de mes débuts sur le net. Début des années 2000, les newsgroups Saint Seiya.
Evidemment que ma première pensée sera pour l'ancienne Eurydice (plus tard Elaurys), et ça sera une pensée positive, amicale. Elle est l'exemple type de la personne vraie derrière le pseudo. Et le temps passant, il ne reste que les bons souvenirs et les bons moments. Je pense aussi à Mumuse, Acheron qui était le premier à nous quitter, Pallas, Frankoiz, Skat, etc... C'est grâce à eux que j'ai écrit mon premier billet en 2004.
Le net, ce n'est pas uniquement des pseudos. C'est les humains qu'il y a derrière. Lolobobo termine son billet par un "et puisqu’on en est là vous tous les autres, les blogueurs les twitos et autre facebookiens de tout poil et de toute plume, prenez bien soin de vous, étonnamment je vous aime, et rien n’est virtuel".
A titre personnel je ne suis pas capable de tant d'affection, même si je transmets ce message aux pseudos et gens que j'ai cité dans ce billet, et aux autres avec qui les échanges ont toujours été agréables.
Il y a des humains derrière les pseudos. C'est peut être pour ça que le net, les blogs, c'est bien. Même si des fois...
(le dessin du chevalier du Phénix est de Pallas, une amie que j'ai cité dans ce billet... Elle animait la commanauté Saint Seiya avec son esprit, sa gentillesse, et des dessins d'une qualité incroyable. Disparitus m'avait offert un livre pour savoir dessiner un manga, c'est amusant...)