Affichage des articles dont le libellé est parole politique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est parole politique. Afficher tous les articles

vendredi 14 janvier 2011

Ils pouvaient normalement compter sur la France...

Je n’ai pas envie de polémiquer et d’instrumentaliser bêtement et politiquement ce qui se passe aujourd’hui en Tunisie. Je trouve que ce qui se passe de l’autre coté de la mer est grave, et en totale contradiction avec l’idée que je me fais d’une république et d’une démocratie apaisée et respectueuse de ces citoyens.
Je retrouvé le discours qu’avait tenu Nicolas Sarkozy le soir du 7 Mai 2007, peu après que 20 heures soit passé et qu’il ait été déclaré vainqueur de la présidentielle. Il y aurait beaucoup à dire sur ce discours, mais je ne prendrai que l’antépénultième paragraphe…
« Je veux lancer un appel à tous ceux qui dans le monde croient aux valeurs de tolérance, de liberté, de démocratie et d'humanisme, à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et par les dictatures, à tous les enfants et à toutes les femmes martyrisés dans le monde pour leur dire que la France sera à leurs côtés, qu'ils peuvent compter sur elle. »
Qu’ils peuvent compter sur la France… J’ai été, pour ma part, très mal à l’aise avec des déclarations de personnalités du gouvernement, pour qui j’ai du respect et une certaines affection. Les déclarations de Frédéric Mitterrand, Michelle Alliot-Marie ou Bruno Le Maire m’ont gêné. Il ne s’agit pas la France donne à autrui des leçons de démocratie, mais déjà qu’elle condamne fermement ce qu’elle juge en contradiction avec ses valeurs…

J’ai entendu hier soir François Fillon. Je l’ai trouvé fatigué, peu à son aise. Il a déploré cette « utilisation disproportionnée de la violence »…. Disproportionnée, en effet… Mais bon… Comme on dirait du niveau de jeu de l’OM en ce moment, c’est pauvre…

Je n’ai pas la prétention de savoir comment la France devrait agir, et quelles actions elle devrait mener. Je ne peux regarder ce qui se passe de l’autre coté de la mer avec un mal au ventre véritable... Je n’ai jamais été fan d’une régime dont le pouvoir se fait élire et réélire 90% des suffrages. Et quand des gens souffrent, ça fait jamais plaisir...

La France sera au coté de ceux qui souffrent, et ils peuvent compter sur elle… Je crois que pas loin de cher nous, y en a qui attendent…

dimanche 26 décembre 2010

Rachida Dati, ou "c'est celui qui dit qui est"

Incroyable Rachida Dati... Même un jour de Noël, elle nous amuse. Hier, elle réagissait aux déclarations de la ministre des Sport Chantal Jouanno, qui trouvait intéressante une candidature Fillon à Paris, et se déclarait prête à le soutenir.

Réaction de Rachida Dati : "Sans doute, Mme Jouanno, qui n'a ni bilan ni idées souhaite se faire une notoriété en m'agressant!". Rachida Dati qui traite quelqu'un de "n'avoir ni bilan, ni idée", ça se passe de commentaires...
Comme se passe de commentaire la fin de son intervention : "Le président de la République n'a pas apprécié et l'a fait recadrer"... Infantile, affligeant, pitoyable...

Pour le bien de la droite française, et de la politique d'une manière générale, il serait bien que l'on tourne vraiment la page de l'épisode des Rachida Dati et aux autres personnalités pipolitiques, qui sont sans doute très bien pour faire un remake de la Star Académy, mais pour gouverner la France...

mardi 21 septembre 2010

Et le prix de l'humour politique 2010 est attribué à Eva Joly...

Pour sa délicate phrase : "Je connais bien Dominique Strauss-Kahn, je l'ai mis en examen". Bravo à elle.

Nous apprenons qu'un prix spécial du Jury est attribué au "délicieux" Georges Frêche, pour sa très bonne phrase : "Des gens intelligents il y en a 5 à 6%; moi je fais campagne pour les cons".
Sa sortie pleine de modestie et de modération républicaine sur François Mitterrand ("Mitterrand a toujours été d'extrême droite...") n'a pas été citée, mais est ce vraiment de l'humour, ou de la bêtise ? Chez Georges Frêche, la limite est parfois délicate à cerner...

Les internautes ont quant à eux plébiscité Frédéric Mitterrand : "Quand on m'appelle M. le ministre, j'ai toujours l'impression que Jack Lang va surgir derrière moi.".

Le Monde liste les autres sélectionnés. Parmis lesquels j'ai des faiblesses pour les sorties suivantes :
  • Hilarante et modeste Ségolène Royal : "C'est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j'ai besoin de les dire" ;
  • Dominique de Villepin coquin : "Le Villepin nouveau sera gouleyant, fort en bouche et il aura de la cuisse" ;
  • Rigolo Luc Chatel : "Une touche de rose, vert, rouge : c'est le retour de la gouache plurielle" ;
  • Rachida Dati : "Je n'ai jamais cherché à attirer l'attention des médias" ;
  • Dans le même genre, Patrick Balkany : "Je suis l'homme le plus honnête du monde" ;
  • François Goulard : "François Fillon a tellement de qualités qu'il mériterait d'être premier ministre".
A lire la liste des lauréats du prix de l'humour politique sur la page Wikipédia...

mardi 14 septembre 2010

Mensonges, en veux tu en voilà (une République Irréprochable...)

C'est amusant. J'ai essayé de voir ce weekend si le site de campagne de Nicolas Sarkozy "Ensemble Tout devient Possible" était toujours en ligne. J'avais écrit un billet reprenant ces 15 promesses de campagne...
En fait, non. Maintenant, quand on clique ici, sur Sarkozy.fr, on arrive sur la page Facebook de Sarkozy. Trouver ses engagements en 2007, ça devient un peu compliqué... Alors on recopie que qu'on avait écrit le 30 octobre 2009...
1. Mettre fin à l'impuissance publique
2. Une démocratie irréprochable
3. Vaincre le chômage
4. Réhabiliter le travail
5. Augmenter le pouvoir d'achat
6. L'Europe doit protéger dans la mondialisation
7. Répondre à l'urgence du développement durable
8. Permettre à tous les Français d'être propriétaires de leur logement
9. Transmettre les repères de l'autorité, du respect et du mérite
10. Une école qui garantit la réussite de tous les élèves
11. Mettre l'enseignement supérieur et la recherche au niveau des meilleurs mondiaux
12. Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation
13. Maîtriser l'immigration
14. De grandes politiques de solidarité, fraternelles et responsables
15. Fiers d'être français
Et quand on a remis la liste à la Prévert des promesses, on va sur le blog de Christophe Jakubyszyn, d'RMC. Et on écoute sa chronique de hier, joliment intitulée "Mensonges et passe droit au sommet de l'Etat". Et on soupire....

Deux mensonges. D'abord Eric Besson et le gouvernement français au sujet des Roms. "Il n'y a pas eu de ciblage spécifique" disait Eric Besson, et hier nous apprenions l'existence d'une circulaire spécifique. Je ne parle du fond de l'affaire, mais juste de la forme, cette communication lamentable... Alors "il n'était pas au courant Eric Besson" parait il. Mais le fait est là, il y a eu mensonge. Ou erreur.

Ensuite Nathalie Kosciusko-Morizet, que personnellement j'aime beaucoup. J'avais trouvé triste son renvoi de l'écologie, un ministère où elle me semblait bien. La gentille petite NKM nous explique que l'augmentation de TVA sur la télévision par Internet, c'est "à cause de l'Europe". Sauf que c'est pas vrai. Et que ça gonfle de se voir dire toujours n'importe quoi... Même de la part d'une secrétaire d'Etat qu'on apprécie plutôt.

Les passes droits enfin. Insupportables. République irréprochable, on reviendra demain. Christophe Jakubyszyn nous narre l'histoire de ce chef adjoint de ministre haut placé... Qui roule déchiré comme un drap de pauvre, se fait arrêter par les gendarmes, les insultes, et au final... se fait gentiment raccompagner chez lui. Si en sortant de la Comète, je fais le quart du tiers de ça...
Aucune plainte pour outrage vis à vis de ce haut fonctionnaire... Qui a quand même été mis à pied et poussé à la démission...

Des exemples qui puent le populisme poujadiste cher à Xavier Bertrand, je suis d'accord. Mais sauf que j'en ai marre.
On apprend aujourd'hui que d'autres niches fiscales, ou allégements d'impôts qui touchent la classe moyenne, vont être profondément rabotés. Les dons aux associations par exemple. Et à coté de ça, on continue à nous mentir outrageusement, et à se servir du prestige offert par ces "hautes fonctions".

Alors il nous reste la liste des promesses. Il ne nous reste que ça... Peut être que la principale raison de l'échec de Nicolas Sarkozy en 2012 sera cette liste des 15 promesses de campagne, non tenues...

dimanche 15 août 2010

Est ce bien sain, l'insulte en politique ? (voyou et le reste...)

Dans un très bon billet, Yann Savidan se pose la question "Voyou de la République, est ce bien utile ?". Yann n'est ni un militant UMP convaincu que la parole du Roy de l'Elysée est la bonne, ni un ami personnel de Nadine Morano. C'est une chouette gars qui affiche fièrement ses conviction de gauche, et on ne peut pas forcément l'accuser d'être le dernier des sarkozystes convaincus dans cette blogosphère.
Dans son billet, il se pose la question. Il cite Nicolas ("arrêtons de stigmatiser le Président"), et il tiens un discours que je trouve assez juste. Après avoir rappelé que de son point de vue d'homme de gauche, "Nicolas Sarkozy a tout loupé depuis 2007", Il conclue son billet comme suit "Le traiter de voyou de la république est lui donner un réel levier pour jouer par la suite sur la victimisation. Cette technique a été la préférée de Jean-Marie Le Pen. Je ne suis pas convaincu que cela lui fasse tort."

Je suis convaincu qu'il a raison.

Marianne a réussi son buzz en tous cas avec sa une tapageuse. Bon, je suis abonné, je l'ai reçu. Je ne suis loin d'être d'accord avec l'ensemble de la thèse. Mais j'apprécie le billet de Guy Sitbon intitulé "Président, pas voyou", en page 23. Un peu de modération fait du bien.
Il dit notamment :
"Traiter quelqu'un de voyou, c'est l'injurier. Si tu insultes le président, tu m'insultes. S'il trahit le pays (Pétain), en prison. S'il mène une politique exécrable, je combats sa politique, mais je le respecte. En le respectant, c'est moi même que je préserve. Sans chef de l'Etat, pas d'Etat, pas de droit, la loi de la jungle. N'importe qui pourrait me cracher à la gueule, m'insulter, me rouer de coups, me dépouiller, et je n'aurais que toutes les larmes de mon corps pour me consoler

Nicolas Sarkozy n'honore pas sa fonction ? Sans doute. Moi, je la respecte pour deux. Non pas grandeur d'âme, mais pas besoin de France."
Je trouve son éditorial magnifique. On est loin de ces grandes gueules de la politique qui n'existent que par l'insulte et le clivage, le "buzz". Les Montebourg - Lefebvre qui pensent que la politique se résume à ce combat de chiens, où celui qui aboiera le plus fort gagnera...
Alors oui, on me répondra "c'est Sarkozy qui a commencé". Sans doute. Mais celui qui répond, vaut il vraiment mieux que celui à qui il répond ? "c'est pas moi qui ait commencé c'est lui" disait on dans les cours de récréation de primaire... Généralement, les deux sont punis. Injustice ? Non, logique...

Je suis sans doute un Bisounours, mais je crois qu'on peut faire de la politique avec une certaine noblesse. Aujourd'hui, on est bien loin... C'est dommage.

mardi 15 juin 2010

Aux urnes citoyens... (chaine sur le désamour des français et la politique...)

Quand il pleut à quelques jours de l’été, que le moral est autant en berne que l’activité est morne, c’est chouette d’avoir des copains qui vous balancent des chaines à répondre. Ca permet de pondre un billet matinal... (mais qu'on a pas le temps de relire avant 12h... donc qu'on poste tard... y a t'il une heure pour bloguer demandait le poète... ?)

Sujet important que me propose Yann : « Pourquoi les français boudent ils la politiques ? ».
C’est un peu une de mes marottes en plus sur ce blog, cette faille béante entre français et classes dirigeantes politiques, qui n’a jamais vraiment été refermée depuis le début des années 2000, depuis le 21 Avril 2002...

Quelles sont les raisons pour lesquelles les Français s'éloignent des urnes ?
C’est difficile de répondre à cette question, les supers intelligents qui ont fait des études politiques répondront mieux que le plouc que je suis… Mais le plouc a un sentiment global pour répondre à cette interrogation. Tant que les dirigeants politiques ne respecteront pas le vote des électeurs, les électeurs leur diront merde.

Les exemples de ce non respect sont nombreux. Le référendum européen de Mai 2005, qui avait été un succès politique au regard de la mobilisation des électeurs. Le résultat n’a pas plu aux plus intelligents ? Ces derniers ne sont empressés de se faire voter, entre eux, le traité de Lisbonne. Ils s’étaient ouvertement moqués de la gueule du peuple, mais ils étaient heureux. Et ceux qui n’avaient pas accepté la défaite de Mai 2005 étaient ravis. Aujourd’hui, « on » s’interroge pourquoi les peuples n’aiment pas l’institution « Europe »

Un autre exemple, l’élection présidentielle de 2007. Là encore, mobilisation des électeurs, nouvelle manière de faire de la politique. Nicolas Sarkozy élu sur un programme volontariste, ambitieux, « vous allez voir ce que vous allez voir », le politique est de retour ! Au final, de rupture il n’y a pas eu, sinon avec une manière décente et classieuse de concevoir l’exercice du pouvoir. Et le candidat du pouvoir d’achat n’existait déjà plus 6 mois… (« que puis je faire pour le pouvoir d’achat » qu’ils répondaient à des journalistes qui n’en croyaient pas leurs oreilles…).
12 ans avant, Jacques Chirac, candidat contre la fracture sociale, exerçait le même changement de cap quelques jours après son élection…

2007 aurait du représenter un nouvel aurore démocratique : cela n’a été qu’un avatar supplémentaire de ce long crépuscule. Sarkozy – Royal était sans doute le pire deuxième tour après celui du 21 Avril. Le bling bling, la parlote, la staracadémisation de la vie politique…
Et des personnages qui n’ont pas assumé l’espoir que des électeurs avaient placé en eux. Ne parlons pas de François Bayrou, qui a déçu beaucoup de monde, aussi par sa faute. Ne parlons pas de Ségolène Royal, elle aussi responsable en partie du vide qu’elle a fait autour d’elle…
(oui Nicolas, je parle un peu de la gauche, mais parce que je crois qu’on ne peut pas discuter complètement sur les désillusions post-2007 sans parler des espoirs trahis de la part de l’ensemble des trois candidats…).

Enfin, je crois que les français s’éloignent des urnes aussi à cause qu’ont les puissants, ceux « d’en haut », de concevoir le pouvoir. On a beaucoup parlés des histoires Boutin, Jean Sarkozy, Rachida Dati... Et on voit, aujourd’hui, le mode de gouvernance qui exclue totalement la France qui bosse et qui a un peu envie qu’on l’écoute et qu’on arrête d’y taper dessus.
Et quand Nicolas Sarkozy nommera de sa toute puissance le futur patron de France Télévision, on en reparlera. Quand le gouvernement trifouillera les modes d’élections des exécutifs locaux pour s’assurer des minorités moins bavardes, on en reparlera.

Comment inverser cette tendance ?
Je vais déjà partir d’un postulat, qui n’est pas forcément évident, qui est que le pouvoir actuel ne pourra pas changer d’attitude et de mode de fonctionnement. Que le Président ne changera pas. Et que l’UMP officielle bling bling et pas populaire pour un sou restera celle qu’elle est. Donc pour inverser cette tendance, il faudra mettre, par les urnes, ces gens dehors. C’est le premier préalable.
C’est fort, c’est direct, mais je l’assume. Le renouvellement provoqué par l’arrivée de nouvelles têtes type Dati, Lefebvre, Bertrand ou Morano, cela a donné quelque chose de pire que les têtes « d’avant ». Quand on en vient à regretter Juppé, Chirac ou Jospin, c’est que personne n’y a gagné au change…

Ensuite, il faudra, au niveau national, qu’un espoir nouveau jaillisse quelque part. Que ça soit à droite (je le souhaite), que ça soit à gauche, au centre, n’importe où dans la frange démocratique et républicaine de notre joli échiquier... Car si personne ne suscite un espoir nouveau, les urnes seront bien peu remplies, et de leurs entrailles peu surgir de nouveaux 21 Avril plus violents, plus douloureux.
Certains pensent que la gauche apportera cet espoir nouveau. Je n’en fais pas parti, mais pourquoi pas ?

Enfin, il faut que les élus locaux se comportent de manière noble et digne. Au moins eux. Si Paris est le siège de l’indécence, que la mairie locale ou le conseil général soit le lieu du « service pour l’intérêt de tous ». Oui, c’est cucu la praline, mais j’y crois encore un peu. Le rôle de l’élu local, qui a été vilipendé, voire insulté, par le gouvernement et l’UMP officielle durant les débats sur la réforme territoriale, est primordial si on veut inverser cette sale tendance.
J’ai un grand espoir vis-à-vis de l’élu local, j’espère ne pas me tromper.

Sinon, globalement, j’avoue être quand même assez pessimiste… Mais ça doit être la pluie sans doute…

Bon, c’est un tag, je passe le relai à d’autres copains. H16, Eric le mulhousien, le pisciacais engagé, Gildan, Elmone. Et puis tiens, si le Coucou des nrv voulait s’amuser à réfléchir à la question…

vendredi 11 juin 2010

Avaler des couleuvres et n'avoir honte de rien...

L’absence totale de sens de l’honneur est quelque chose qui me surprendra toujours… Surtout en politique. Cette faculté à avaler des couleuvres, normalement, nonchalamment, et de ne faire comme si de rien n’était. N’avoir honte de rien. Surtout pas ni d’être ridicule, encore moins d’être d’une nauséabonde et puante indécence…

Aujourd’hui, ce fut carnaval. Christine Boutin par exemple… Autant son flingage en règle par Apathie et de l’Equipe du Grand Journal m’a dérangé. Autant sa défense initiale m’a affligé.
« Je fais un travail difficile, je mérite un salaire. Et des moyens (collaborateurs et voiture avec chauffeur) pour le mener à bien ». C’est insultant vis-à-vis de gens (comme moi par exemple) qui ont aussi un travail peut être moins clinquant, mais tout aussi important et difficile à mener à bien. Mais soit, c’est la défense de Boutin. Mauvaise, mais c'est son problème…
Et puis hier c’était le bal des faux culs. Tout le monde était au courant, mais le Canard Enchainé sort par là, alors l’UMP officielle s’acharne à son tour sur la présidente de ce micro parti politique affilié "ami". La meute est lâchée, et elle a faim ! Et cette dernière ? Elle renonce à ce salaire qu’elle « méritait, vue la difficulté de la mission ».

Passons outre le fait que Christine Boutin sort très mal en point politiquement. Pas morte, parce qu’en politique on ne meurt jamais (Chirac et Sarkozy en sont les preuves…), mais pas en forme non plus… et arrêtons nous sur l'immense bol de couleuvres avalé par Christine… J’ai une peur maladive des serpents, mais pas elle visiblement.
Vu le pataquès qu’elle nous a fait sur la « difficulté de la mission », pourquoi n’a-t-elle pas tout simplement jetée l’éponge ? Je juge que mon travail mérita salaire et on refuse de me payer ? ben putain je fais autre chose moi… Elle non. On ne la paye plus, mais elle continue… Vive le bénévolat !

Donc deux possibilités. Soit vraiment elle est d’un altruisme qui force l’admiration, et rien à dire bravo madame. Soit elle ne faisait pas grand-chose avant (payé 9500 €), donc cela ne la dérange pas de ne pas faire plus bénévolement… Et on nous a pris pour des billes, avec les caméras et des micros de télévision tout autour, et on continue…
Je parierai plutôt sur la deuxième possibilité, sans m’interroger sur le possible et probable dédommagement…

Question subsidiaire. Le socialiste donneur de leçon qui passe à la télé Jack Lang a aussi une mission sur la Corée du Nord. Combien touche-t-il (en plus du reste) ? Et si la même polémique le touche, agira t’il de la même manière ? Parce que dans le genre « je n’ai honte de rien », il est balaise Jack Lang

Dans cette mare de déshonneur et de honte, je n’ai même plus envie de parler de Rama Yade. Elle aussi mange son chapeau avec talent et doigt sur la couture du tailleur… Après le foin de l’identité nationale, Rama Yade trouve que finalement, « c’est pas si grave que l’Equipe de France ne chante pas la Marseillaise… ».
Ouh là, elle s’est faite taper sur les doigts, la petite Rama… Et on sent qu’elle n’a pas envie de se faire engueuler quand elle ira voir les quéquèttes dans les vestiaires de l’Equipe de France après un match…

Enfin, on ne parlera pas non plus de l'interview par sieur Elkabbach sur président de Goldman Sachs Europe... Allez regarder la vidéo, et puis... Non, rien, vraiment rien...

Merveilleux monde où la honte et la contradiction n’effraie personne… Je me demande ce qu’il se passera quand les gens en auront vraiment marre de se faire prendre pour des cons et iront à la pêche plutôt que dans les urnes

(PS : pour la photo, je cherchais une image de couleuvre rigolote, dessin animé... Mais voilà, j'ai une peur maladive des serpents, et Google image ne me montrait que des vrais et laides couleuvres... Donc frissons dans le dos, tête qui tourne, et pas envie de tourner de l'oeil en regardant mon blog... Donc la petite nature que je suis a mis un Kaa... Désolé)
Wikio

samedi 29 mai 2010

Rififi chez les "jeunes populaires"...

J’ai réussi à trouver un Aujourd’hui en France en Crête. Bien m’en a pris de l’acheter, j’ai pu me régaler à lire cet article dans le journal en date du samedi 22 Mai. Un titre qui fait peur, et qui montre que pendant mes vacances, l’activité politique en France était à son paroxysme. « Règlements de comtes chez les jeunes Pops ». Ca fait peur. Ou rire. Perso, c’était plutôt la deuxième solution…
Avant d’aller plus loin dans cet article, je regardais la photo de l’article. Et celle d’un Benjamin Lancar au regard toujours satisfait de sa personne. Je ne commenterai pas ce look du polo vert au dessus des épaules, qui fait sans doute très « populaire » dans les beaux quartiers de la capitale, peut être moins au plus profond des Cévènnes. Mais je confirmerai ce que j’avais écrit lors du pathétique épisode du Lipdub, et même avant : je n’aime pas du tout le personnage de Benjamin Lancar. Pour des raisons que j’avais exprimé notamment ici et .
Donc si le « règlement de comptes » devait coûter la place à Benjamin Lancar, je n’en serai pas malheureux. Si j’avais 3 ans de moins, et si l’ancien militant encarté RPR que j’étais avait continué l’aventure UMP, j’aurais en tous cas milité activement pour que les « jeunes pops » ait un autre président.

Je ne suis pas à l’UMP. Et comme j’ai 32 ans je ne suis plus jeune. Donc je devrais m’en moquer. Mais pas tant que ça quand même. Car ces « jeunes pop » donnent une image des « jeunes de droite » qui personnellement m’insupporte. Tous les jeunes de droite ne sont pas ces caricatures de « jeunes winners », d’ « enfant à papa des beaux quartiers » que l’on peut voir chez les jeunes pops. En tous cas chez ceux qui passent à la télé.
Donc s’ils avaient une image moins caricaturale, moins hautaine, moins « tête franchement à claques », et avec un peu plus d’humilité et moins de satisfaction de sa sainte personne, je n’en serai pas malheureux.

Alors l’article parle de trois candidats déclarés. Benjamin Lancar dira plus tard si oui ou non il rempile (il fait sa petite star, c’est mignon).
Les déclarés sont Aurore Bergé, actuelle porte parole des jeunes pop. Je ne connais pas. Mais aie. Autant j’adore (vraiment) le prénom, autant vu l’image que m’ont donné les jeunes pop ces derniers temps, je ne sais pas si j’ai envie de laisser la place au « porte parole ». Ensuite on a Mohamed Toubache-Fer. Membre de la Fédération Paris. Pour l’instant, on a deux parisiens candidats. Le jeune de droite du Cantal ou du Gard comme moi, qui se sent assez éloigné de ces ors parisiens, va bien se sentir représenté…

On continue par Laurent Dubois, responsable des « UMP facs ». UMP fac… (dodelinement de tête du Faucon…). Il dit quand même quelque chose d’intéressant ce sûrement brave garçon. « En deux ans, nous nous sommes éloignés de la base et avons oublié ce que « populaire » voulait dire ». Il a raison comme tout. L’article nous apprend plus loin que ce Laurent Dubois a justement ce soutien très populaire de… certains du coté de l’Elysée. Bon…
Benjamin Lancar répond aux attaques de ceux qui lui reprochent cette « politique spectacle » et cette méthode désagréable, agressive et clivante de faire de la politique. Pour lui, « les campagnes provocs (sic) avaient uniquement pour but de gagner en notoriété. Maintenant, tout le monde connait les jeunes pops. On ne peut pas en dire autant des Jeunes Socialistes ».
Rien que pour cette affirmation qui met en avant cette coupable et insupportable absence d’humilité, Benjamin Lancar mérite d'être battu. Car parfois, c’est mieux d’être un peu moins connu. Ca permet d’être moins insupportable. Ce n’est pas un défaut quand on prétend vouloir être « populaire »…

Finalement on se dit que tout ceci est bien risible. Des « jeunes winners » qui personnellement me donneraient plus envie d’aller à la chasse que de faire de la politique s’amusent entre eux. S’entredéchirent. Des plaintes contre X pour diffamation ont été déposées. L’ambiance est belle, fraternelle, populaire à souhait dans ces cénacles de beaux quartiers…

On apprend quand même que les jeunes pop, c’est un président rémunéré à hauteur de 2700 euros par mois. Benjamin Lancar est bon Prince, il annonce précise être bénévole et avoir refusé d’être rémunéré. Bon, il est conseiller régional maintenant…
Mais les jeunes populaires (qui ne le sont pas, populaires), c’est aussi 11 000 adhérents à jour de cotisation, et un petit trésor de guerre de 375 000 euros à gérer. C’est pas rien…

Enfin, tout ça pour conclure qu’ils sont bien amusant ces jeunes. Mais je crains que leur attitude, leur comportement, soit tout ce qui est actuellement détestable dans la politique d’aujourd’hui. Des jeunes parvenus aux dents bien longues qui n’ont pas honte d’afficher une ambition au niveau de leur absence d’humilité. Benjamin Lancar était, malheureusement, un digne représentant de cette classe là. Et c'est dommage : quitte à avoir des jeunes comme ça, je préfère encore nos vieux !
Quand j’étais au RPR, je préférais jouer avec les « grands ». Ceux de ma « section », qui n’en est pas car on est pas au PS. C’était moins bobo, plus prolo. Mais c’était sympa. C’était, en tous cas, populaire…

Et pensant à certains qui nous ont quitté y a peu, j’ai quelques émotions en pensant à eux, à ces compagnons de combat, dont certains sont devenus des amis proches. Ils ne sont plus là, ça les aurait bien amusé ces histoires chez les gamins jeunes pops…
Penser à eux, à lui surtout, ça atténue mon sourire du début de billet…
Wikio

vendredi 7 mai 2010

François Baroin, un "bon politique"...

Ca m'embête de ne pas dire du bien de François Baroin. J'aime beaucoup cet homme politique, qui représente normalement une sensibilité dont je me sens proche. Pourtant, force est de constater que ses premières semaines au gouvernement ne sont pas pour me faire sauter au plafond...

Je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais je suis abonné (entre autre) à Marianne. Faudra que j'en parle un jour, de mon rapport avec cet hebdomadaire (un jour haine, un autre amour, rarement de l'indifférence... mais Marianne n'est pas le sujet). Et j'ai été accroché, ce matin, par une brève dans le numéro de la semaine en cours.
Brève intitulée "Un bon politique, disent ils".
Comme j'adhère tristement à cette brève, et que j'ai pas d'inspiration aujourd'hui, je vous la propose...
Ici et là, on écrit que François Baroin, le tout nouveau ministre du Budget, est "un bon politique". La preuve : il est pour le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite alors qu'avant il était contre. Il n'évoque plus le débat sur l'identité nationale alors qu'avant il le jugeait déplacé. Enfin, il défend le bouclier fiscal alors qu'avant il le critiquait.
Si, pour être un "bon politique", il faut dire le contraire de ce qu'on disait la veille avec assurance, fermeté et détermination, on comprend mieux le succès de l'abstention.
J'adhère... Surtout à la conclusion... C'est quand 2012 ? Ca tombe pas un 21 Avril au moins...

Wikio

vendredi 9 avril 2010

Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts. Mais...

« Je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts », qu’il n’a cessé de clamer durant tout le début de son mandat. Déjà nous voyions bien que c’était un mensonge qui était asséné telle une vérité. Vérité à laquelle peut être il croyait, le président en nous le disant. Il ne voyait peut être, du haut de son perchoir, que la multitude de nouvelles taxes avaient sur la classe moyenne le même effet douloureux que des hausses d’impôts…
Mais comme il n’avait pas été élu pour les augmenter, les impôts…

Ne parlons pas de l’épisode crise. Les banques, le bouclier fiscal, et le moral des français en chute libre… N’en parlons pas…

Reprenons juste ce leitmotiv : « je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts ». Non au grand jamais. Je dis ce que je fais et je fais ce que je dis, je ne vous trahirai pas, etc, etc… Du grand Nicolas Sarkozy dans la parole.
Dernier épisode à Cholet. « Je rejette tout hausse d’impôts » qu’il dit. Nous sommes le 6 Janvier 2010. Une éternité…

Ce matin, sur RMC, Christophe Jakubyszyn (pas facile à écrire) parle de cet off provenant « d’un proche du président de la République », qui en fait est le président de la République lui-même… On n'est jamais aussi bien servi que par soit même parait il...
Et oui, finalement parce qu’on ne peut pas faire autrement et que la crise et que la dépense qu’on avait promis de réduire continue à gambader en jet privé ministériel ou en Air Force one présidentiel, les impôts augmenteront… C’est moche mais chut ne pas le dire trop bruyamment. Ca ne sera pas mis sur le nouveau top classe site Internet de l’Elysée (qu'on ne peut mettre en lien) : il ne faudrait pas que les français voient qu’en fait je me suis un peu foutu de leur gueule depuis 3 ans…

Ils nous y préparent, de toutes manières, le gouvernement à cette augmentation d’impôt. Qui n’en est pas une : le bon vocable est « suppression de niches fiscales ». Niche fiscale, quel joli mot…
486 niches fiscales recensées, presque 73 milliards d’exonérations. Et dixit l’excellent blog « les mots ont un sens », presque 300 millions d’exonération pour les 1000 contribuables les plus malins…
Et 7000 foyers déclarant près de 100 k€ annuels ont pu échapper à l’impôt sur le revenu grâce à ces niches fiscales là.

Nous pourrions nous dire que ce ne serait que justice, une réforme de ces niches fiscales qui profite aux riches malins. Ben oui, sans parler de l’exonération de l’impôt sur le revenu pour les bénéficiaires de prix littéraire (!!!), les niches fiscales sur les plus values de la vente de son cheval de course, par exemple, ce n’est pas pour les plus modestes…
Mais voilà patatras. Avons-nous oublié le bouclier fiscal ? « un bouclier qui laisse passer des flèches n’est pas un bouclier » clame à qui veut l’entendre le Président. Donc qui paiera la suppression des niches fiscales, ou l’augmentation des impôts, ou les deux ? La classe moyenne bien sur…

Parmi les niches fiscales, il y a le quotient familial. Il y a les dégrèvements d’impôts sur les déplacements pour aller à son boulot. Il y a l’abattement de 10% sur le montant des pensions et retraite. Il y a la prime pour l’emploi…

Quelque chose me dit qu’encore une fois, ceux sont ceux du milieu qui vont trinquer. En silence.
A moins que…

dimanche 4 avril 2010

Les blablas politiques du weekend de Pâques...

Les donneurs de leçon politique ont été brillants ce dimanche... Deux phrases qui ont attiré mon attention endormie...

L'ineffable Christian Estrosi, s'il n'en reste qu'un de sarkozyste ça sera lui, a eu sur ITélé cette phrase incroyable : "Tout le monde était contre la Taxe Carbone !". On lui rappelle que Nicolas Sarkozy himself, ou c'est pas la peine ?

Sinon l'insupportable le donneur de leçon parachuté Vincent Peillon nous a fait de belles leçons de morale également... Passons outre son concours de zizi le plus long avec Arlette Chabot ("c'est à elle de m'appeler c'est pas à moi", ils sont mignons..), mais j'ai trouvé cette phrase là marquante quand il parle d'une "France nauséabonde".

Il a raison Vincent Peillon, le climat n'est pas bon. Et quand ce climat est entretenu par des personnalités aux pratiques politiques contestables, élus un jour dans la Somme et le lendemain dans le Var, ça n'arrange pas les choses. Et combattre le nauséabond par le nauséabond...
Vincent Peillon a son immense part de responsabilité dans le fétide de l'ambiance actuelle... Plutôt que de le critiquer, il pourrait essayer déjà de changer sa manière d'être...

Difficile d'avoir de l'espoir quand droite et gauche sont toujours habités par la mauvaise foi et la crasse hypocrisie...

dimanche 14 mars 2010

Les politiques, quand on les voit à la télé... (Le Luron - Jean Ferrat...)

Le weekend aura été marqué par cette élection régionale, et par le décès de Jean Ferrat...

Un retour dans le temps, tellement d'actualité... En 1980, Thierry Le Luron se produisait à Marigny. Et il en est sorti une imitation de Jean Ferrat remarquable... Parlant des hommes politiques à la télévision...

Ce soir, nous allons avoir, à nouveau, le grand cinéma, l'immense n'importe quoi où Hollande, Lefebvre, Royal, Morano, Aubry, Bayrou et consorts, viendront nous faire rire. Ou pleurer. Sans doute oublieront ils de parler de l'abstention. Sans doute continueront ils à nous prendre pour des andouilles.

La chanson de Le Luron - Ferrat avait d'autres protagonistes. Mitterrand, Barre, Poniatowski, etc... Mais si on changeait les noms... Nous pourrions l'entendre ce soir, à la télé...


Petit souvenir pour finir le weekend...

jeudi 11 mars 2010

La rumeur, je m'en moque. Mais quand même...


Je n’ai pas d’avis sur cette rumeur… Et à vrai dire, je m’en moque totalement… Ouais, je m’en fous… Et pourtant je vais en faire un billet, dingue non ?
Les vies privées de Carla Bruni, Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, Rama Yadé, Arnaud de Montebourg, Chantal Jouano ou Tania Bruno-Rosso, je m’en moque…
Oh, je ne dis par que je ne jette pas un œil sur un Voici ou un Closer qui traine ici et là. Bah oui, si on peut voir un joli fessier en maillot de bain (ou plus s'il manque une partie du maillot...) à Saint Barth ou à Palavas le flots, j’en profiterai. Mais sinon… M’en fous.

Aujourd’hui, notre belle blogosphère s’émeut de cette rumeur qui a débuté outre manche.
Il faut la propager la rumeur disent certains. Tant pis si celle-ci n’est que rumeur. Tant pis si des personnes sont directement acteurs de la rumeur : ceux sont des puissants, en plus ils ne sont pas forcément du bord politique de ceux qui veulent la propager, et bien allons y !
Notre ami Rimbus va même plus loin : "je crois que si on veut une vraie liberté d'expression, il faut tout autoriser. Les rumeurs, les mensonges, les injures".

D’autres, comme Guy Birenbaum qui ne sont pas des « notables de l’information », disent qu’il faut faire attentionOui à la révélation d’information vérifiée, réelle, qui touchent peut être à la vie privée des « puissants », mais peuvent permettre à tout un chacun d’interpréter certains pans de l’information.
Guy cite l’exemple du « non vote » de Cecilia Sarkozy au deuxième tour de 2007, ça donne une information. Guy aurait pu citer aussi sa révélation, lorsqu’il a informé de la liaison entre le ministre Borloo et la journaliste Schomberg. Aujourd’hui, la liaison officielle entre la journaliste Audrey Pulvar (starifié par certains suite à une interview « dure » du président de la République) et le socialiste Arnaud de Montebourg est également une information.

Dans le même ordre d’idée, j’aurais apprécié qu’on informe clairement les français, lors de la présidentielle de 2007, qu’entre le premier secrétaire du Parti Socialiste et la candidate, c’était fini depuis belle lurette. Depuis même avant que la dite candidate avait proposé cette « demande en mariage dans les Antilles ». La séparation d’Hollande et Royal était une information politique de la même nature que le non vote de Cécilia Sarkozy.
D’ailleurs une question bête. Ceux qui aujourd’hui veulent diffuser la rumeur qui touche le sommet de l’Etat, par pur dessein politique, qu’auraient ils dit si à 15 jours des élections présidentielles une telle rumeur avait touché leur candidat(e) ? Auraient-ils hurlé au loup, au complot et à la machination politique ? Auraient ils demandé la vérité ? Au non de la liberté d'expression, auraient ils accepté sans sourciller que la rumeur et le mensonge touchent leurs intérêts ?

Mais Guy Birenbaum ajoute également ceci : « Nous (nous tous sur le net) allons subir collectivement une nouvelle insupportable levée de bouclier supplémentaire de la part des beaux esprits qui considèrent internet comme une poubelle, un tout-à-l’égout, un dépotoir, etc… ». Et je ne suis pas loin de partager son avis…

Je n’ai rien contre les rumeurs, du moins si elles ne me touchent pas personnellement (car j’imagine que ça doit être dur à vivre d’être victime de rumeur, même si on est puissant). Par contre, quand certains s’en servent avec des arrières pensées politiques évidentes, quand certains n’hésitent pas à manipuler le mensonge, cela me dérange un peu plus.
Oui, je suis naif, « ils » font tous ça. Ali Soumaré a été victime de ces boules puantes lancées par l’UMP officielle, c’était abject, et je lui souhaite d’être un grand vice-président d’Ile de France. Mais est ce une raison pour utiliser les saloperies de l’adversaire ? Combattre un salop en utilisant des méthodes de salops, ça donne souvent un salop de plus… (d’ailleurs on écrit salaud ou salop d’après ce que dit le dictionnaire… ah bon ?)

Un dernier point quand même. Nicolas relaie l’article de ce canard belge. Outre le coté condescendant et arrogant de l’article en question, je trouve insupportable de pendre pour cible un blogueur (en l’occurrence une blogueuse, sympathique en plus…), pris au pif dans un flux Twitter. Nicolas a raison sur un point, nous ne sommes pas des journalistes, seulement des blogueurs. Et pour nous, « Twitter est notre grand bistrot ». Considérons le tous comme tel...

Enfin, en résumé, l’information oui. Toute l’information. S'il est vérifié que le chef de l'Etat et sa femme ne sont plus ensemble, c'est une information, et elle doit être donnée comme tel. Si c'est un mensonge, non.
Mais je suis assez réticent devant les rumeurs qui sont propagés à des desseins purement politiques, et qui sont loin d’être vérifiés. Qu’elle touche un candidat socialiste tête de liste en Ile de France, ou la compagne d’un chef de l’Etat.
Quant aux mensonges pour défendre une position ou un posture politique, c'est un danger mortel pour la démocratie. Mais malheureusement, on oublie trop souvent le 21 Avril 2002...

Ce n'est que mon avis...

(sinon, rien à voir, mais bravo à Lyon !)

lundi 8 mars 2010

Julien Dray propose la mire à la télé, les veilles d'élections

Il y a de ces polémiques qui n'en sont pas, futiles et ridicules. Et pourtant de retour d'un long weekend, il nous prend l'envie d'en faire un billet...
Cette fois, c'est Julien Dray, l'ami des blogueurs et des blogueuses, qui lance la polémique futile. TF1 passe un épisode d'Ushuaia Nature vendredi soir, et Julien Dray n'est pas content. "Ca va faire voter écolo" qu'il dit.
Outre le fait que ça valide le fait que le Parti Socialiste n'est pas un parti prônant l'écologie (c'est pas moi qui le dit, c'est Julien), ça donne au député de l'Essone une nouvelle occasion de taper sur TF1 (à l'époque, il disait Tfhaine, il se modère...).

Résumons. Les spécialistes eurent dit à l'époque des élections européennes que c'est le fait de diffuser "Home" l'avant veille de l'élection qui a donné un chouette score à Europe Écologie. L'excellente campagne, allié à un casting remarquable, du parti de Daniel Conh-Bendit, auraient été moins prépondérants dans le résultat final que le film du vendredi soir à la télé. Et ne parlons pas des campagnes médiocres du PS et du Modem...

Prenons Julien Dray au mot. Et regardons le programme à la télé du Samedi 13 Mars au soir.
  • TF1 : Ushuaia Nature --> Ca va faire voter Verts, pas glop !
  • France 2 : Patrick Sebastien --> il fait pas de la politique lui ? Et il a pas appelé la dernière fois à voter Bayrou ? Pas glop non plus plus, ça va faire voter Modem !
  • France 3 : Les mensonges --> Ouh là ! Ca rappelle Sarkozy, ca va favoriser l'UMP ça, pas glop !
  • Canal + : L'enquête --> Policier ? L'UMP va encore en profiter, pas bon...
  • Arte : Cléopatre, portrait d'une tueuse --> Une reine qui se la pète en se prenant pour une déesse et qui tue à tour de bras ses opposants... Ca va favoriser Royal et le PS ça, pas glop du tout !
  • M6 : D&Co, une semaine pour tout changer --> Au secours, M6 appelle au changement radical, si ça favorise pas le Front de Gauche, Le Pen ou Besancenot ça !
Finalement, quoiqu'on regarde à la télévision hertzienne samedi soir, c'est pas bon, ça favorise un parti ou un autre. Très mauvais ça...
Donc si on devait suivre Julien Dray, les veilles d'élections, il ne faudrait pas qu'il y ait de programmes à la télé ! Pas de journaux aussi, ni de radio. Rien. Pas de cinéma non plus. Rester chez soi. Ne rien faire. Si, on peut boire ou manger. Et encore...

Samedi soir, je pense que j'irai passer la soirée avec des collègues. Comme ça, on ne risque pas de parler politique. On risquera juste de passer un bon moment, et avant d'aller voter (et tenir le bureau de vote), c'est pas interdit ça...

vendredi 26 février 2010

Ne pas écrire sur Vincent Peillon...

Quand j'ai entendu la nouvelle sortie de Vincent Peillon, qui prend lui aussi sans honte des boules puantes pour faire de la politique, j'ai soupiré... Profondément. Envie d'écrire un article. Et puis se souvenir de ce que représente vraiment Vincent Peillon...

Mon opinion personnelle sur ce personnage quand même... Vincent Peillon, j'avais un à priori très favorable sur lui. Puis de parachutage en coups d'éclats, simplement pour exister, il est tombé bas, très bas, dans mon estime. Au niveau d'un Jack Lang... Non, plutôt d'un Frédéric Lefebvre, car sous ses aspects de gendre idéal, Vincent Peillon fait et conçoit la politique visiblement de la même façon...

Quand la droite, théoriquement mon camp, fait des choses qui me déplaisent, je le dis. De même quand la gauche se comporte de manière indigne et déshonore la politique. Vincent Peillon n'a rien à envier à l'UMP officielle d'Ile de France.
Il ne faudra pas pleurer si les gens s'abstiennent en masse aux élections européennes. Quoique les vainqueurs du jour n'en auront rien à faire... Et puis reviendra un 21 Avril, et tout le monde redira "plus jamais ça", jusqu'à la prochaine fois...

Soupir... (heureusement, c'est le weekend...)

dimanche 21 février 2010

Une campagne qui pue

Il a raison Corto. Dur de se positionner par rapport au PS. Drole ou pitoyable. Ou les deux. Il n'empêche, cette campagne électorale pour les régionales pue d'un peu de partout.

A gauche, on se lâche. Les dérapages du donneur de leçon Noël Mamère ou d'un maire PS de Poitou Charente sont peu repris par les médias. Mais ce n'est pas grave.
Mes amis de gauche les disent vendus à Sarkozy, mes amis de droite les qualifient de gauchistes... Disons que les médias ont leurs propres priorités...

A droite, ça ne sent vraiment pas bon non plus. Des dissidents UMP balancent des tracts nauséabonds en Languedoc, chez moi. Ils emboucanent ma boite aux lettres, j'aime moyen...
Et ça continue. En Ile de France, je ne suis pas fan de Jean-Paul Huchon. Je crois que les méthodes de campagne de l'UMP m'écœurent encore plus. On me dira qu'en Bretagne, le PS ne fait pas mieux. C'est vrai, mais ça pue. D'où que ça vienne, ça pue, et c'est insupportable.

Alain Peyreffite, dans les indispensables "C'était de Gaulle", avait raconté cette discussion avec le Général à propos de la campagne présidentielle de 1965. Le jeune porte parole du gouvernement demandait pour le Général refusait d'employer contre son challenger principal, le jeune François Mitterrand, ces boules puantes qui pourraient le mettre à mal. Entre son passé vichyste et le récent Observatoire, les supporters de de Gaulle pensait avoir pas mal de balles dans leur flingue.
Et le Général avait répondu une phrase qui ressemblait à ça : "n'employons pas les boules puantes... salir la personne sur laquelle on les lance risquerait de salir plus tard le siège sur lequel il pourrait s'assoir... et au final cela serait la France qui serait salie".

La phrase était plus belle que celle que j'écris, provenant de mes souvenirs. Mais l'idée est là.

Faire une campagne propre, c'est aussi une preuve de respect pour ceux qui votent. Et qui méritent autre chose que ces concours du meilleur lancé d'estrong...

vendredi 12 février 2010

C'était il y a un mois (reflexions sous la neige)

Ces photos datent d'il y a plus d'un mois. Roquemaure sous la neige. C'est beau. Il y sur le sol une immense plaque de verglas, mais ce n'est pas grave pour l'instant. C'est beau...
Le dimanche, j'ouvre les volets donnant sur la terrasse que l'été rend propice aux apéros où l'on refait le monde avec les copains et les copines, et je tombe sur ce paysage blanc....
Il y a un mois aujourd'hui, j'étais dans un camion de pompier qui m'amenait aux Urgences de Bagnols sur Cèze. Je mets une majuscule à urgence, repensant à Parminder Nagra ou Georges Clooney. Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, et où les séries américaines avec beaux docteurs et jolis infirmières étaient réservés aux dimanches soir sur la deuxième chaine...
Cela va faire un mois que j'ai glissé sur une plaque de glace devant mon bureau. Cela va faire un mois que je ne travaille pas... Je reprend lundi.

Je remarche depuis une semaine, pas vite, pas longtemps. Enfin, je repose les deux pieds par terre. Mais c'est déjà un grand pas, sans jeux de mots... Il n'y a pas si longtemps, cela m'était impossible.
Il y a quand même toujours la béquille pas loin de mon bureau, au cas où. Le kiné m'a dit que normalement, je pourrais reprendre le vélo dans une paire de semaines. Et la course dans un mois. J'ai hâte. Vraiment...
Ces photos datent donc d'il y a un mois. Un mois où j'ai été absent. Du boulot, de la vraie vie. Je n'ai suivi les événements que via le net... J'ai l'impression d'être passé derrière tellement de choses...
Oh, je n'aurais pas loupé les histoires de Vincent Peillon ou de Georges Frêche par exemple... J'aurais suivi cette campagne des élections régionales, que je trouve pour l'instant peu pertinente et assez détestable par certains endroits.

C'est moins les dérapages que la haine et le sectarisme qui me dérangent. Je ne suis pas naïf, une élection régionale, c'est beaucoup de postes en jeu. Pour certains professionnels de la politique et pour ceux qui les soutiennent, c'est donc leur gagne pain. Donc on y a va avec les dents, franchement, fortement. Au diable l'hypocrisie ou l'indécence, il y a une victoire en jeu...
Donc allons y franco. Allons y... Et à droite comme à gauche, au diable une certaine morale...
J'ai parlé hier de cette intervention du maire PS d'Angoulème, qui a utilisé vis à vis de militants UMP des termes scandaleux. Je me suis revu une semaine plus tôt...

Dagrouik avait fait un exercice intéressant sur son blog, à propos de la phrase conne et insultante de Dominique Bussereau, adversaire UMP du maire d'Angoulème et de Ségolène Royal en Poitou Charente. Il avait regardé, dans un billet dont je n'étais pas fan du titre, le nombre de résultat sur des recherches Google.
Son exercice était convaincant. Aujourd'hui, une recherche Frêche + Fabius donne 1800 résultats. A contrario, une recherche Bussereau + Harkis donne 180 résultats. A l'époque, le gap était bien plus important...

J'ai regardé pour ma part ce que donnerait une recherche Angoulème + jeunesse Hitlérienne, ou Lavaud + jeunesse Hitlérienne. On est à environ 60 résultats. Mes amis de gauche s'étonnaient de voir le peu de reprise des médias de la déclaration de Bussereau (homme de droite), je m'étonne à mon tour de voir l'absence de réaction quant à cette phrase de Philippe Lavaud (homme de gauche).
D'ailleurs, je ne leur demande pas de relayer cette phrase qui pue, et qui vient de leur camp. Je comprend très bien qu'en période électorale, il est plus porteur de taper sur le camp d'en face, et de ne pas voir les écarts de son propre camp... Je le comprend très bien...

Mais que le dérapage vienne d'un obscur maire UMP de Moselle, ou d'un maire PS, je ne trouve pas ça bien, ni sain. Et encore moins quand le camp politique incriminé défend, avec une mauvaise foi évidente, son sien. Le "il faut remettre la phrase dans son contexte" ou le "mais ce n'est pas grave tout le monde s'en fout" peut s'accepter, mais il ne faut pas tomber ensuite dans l'effet qui consiste à tomber dessus le gars d'en face qui dit la même chose.
Avec cette remarque quand même : des phrases qui puent le sectarisme et la haine du camp d'en face ou de l'autre, il y en a beaucoup en ce moment, non ?
Alors pour clore le sujet, je n'ai pas été surpris hier des quelques réactions que j'ai reçu. D'abord des messages anonymes. Je ne veux pas de commentaires anonymes. C'est mon droit. Encore moins quand ces derniers sont à la limite de l'insulte.
D'ailleurs à propos des messages anonymes... Je suis abonné à des messages de mes copains de blogs et de blogger, et comme eux, je reçois, la nuit souvent, des messages anonymes anglophones... Souvent incompréhensibles. Tiens, question à nos spécialistes internets, mais sait on comment faire pour se parer contre ce genre de message vendant des baskets d'une grande marque ou du viagra ? Et ce sans remettre le captcha avant de pouvoir commenter (pour mes copains en IPhone...)

Je reviens à mes anonymes récents. J'ai reçu des messages insultants, que je n'ai pas envie de recevoir. Pour qui droite signifie fatalement fasciste refoulé, sans nuance. Ce genre de troll, je le supprime. Je ne vais pas prendre la peine de leur faire remarquer que tout drapés de gauche qu'ils sont, leur attitude et leur sectarisme font qu'ils n'ont pas besoin d'envier le "soit disant fascisme" du camp d'en face, le leur est pas mal non plus...

Et puis il y a eu ce que mon ami Nicolas (j'ai cité les trois blogs, je suis content) appelle joliment "appeau à trolls". En sujets politiques, il y a quelques appeaux à trolls. François Bayrou en est un. Ségolène Royal un autre.
J'ai rappelé que le Maire d'Angoulème était un ami de Ségolène Royal, et ait repris une phrase dite par la dame au monsieur. En fait, je n'ai fait que citer l'interview du Maire d'Angoulème à la Charente Libre, le canard local...

Fatalement, faut pas toucher à Ségolène Royal. Il est inacceptable qu'on traite mal ses amis qui la rejoignent sur ces listes parce qu'il est aimable d'être conseiller régional. Comme il est inacceptable qu'on fasse remarquer que ses amis, qu'ils s'appellent Philippe Lavaud ou Georges Frêche, donnent une image scandaleuse de la politique. Et que cette dernière mérite mieux...

On ne touche pas aux icônes... Quand bien même leurs comportements tendent aussi à expliquer l'état de relative tension qu'on a dans le pays politique. Quand les icônes fabriquent, parfois malgré elles, des Philippe Lefebvre ou Vincent Peillon, pas sur que nous y gagnions au change...
Je quitte les élections régionales pour revenir un peu sur cette neige qui est retombée hier. En moindre quantité qu'il y a un mois. C'est joli la neige pourtant... C'est beau, la Provence sous la neige... (le lyonnais aussi d'ailleurs)

Ce weekend, il y aura dans mon village les festivités de la Saint Valentin. Comme l'année dernière. Oui, il y a les reliques de ce saint dans l'église de mon village. Une collégiale qui est pour les historiens un petit trésor...
J'essaierai d'aller y faire un tour, si le pied est moins gros. J'essaierai...
En tous cas, je termine ce billet par ces dernières photos.

Un billet encore une fois décousu. Mais j'aime bien ce type de billet, j'aime bien aller n'importe où en images.
Cet hiver aura été dur. Il me tarde qu'il se finisse... Car quand il sera fini, ça voudra aussi dire que la campagne des régionales se sera terminée...

jeudi 11 février 2010

La phrase politique puante du jour...

Cette fois, ça dérape à gauche. Godwinons à fond, et allons faire un tour à Angoulême. Et remercions notre ami Guy Birenbaum d'avoir informé de ce dérapage, un de plus...

Le dérapeur du jour est un socialiste, Philippe Lavaud, Maire d'Angoulème. Un groupe Facebook (90 personnes) a été crée pour mettre en ligne des photos de vacances de ce Monsieur le Maire. Le diaporama de photo est d'un gout assez désastreux, et il a été crée par un ancien UMP local.
La réaction de Philippe Lavaud (interview à la Charente Libre) est du même niveau : politique de caniveau, de cacas et de boules puantes. Avec cette petite touche Godwin en plus...
"On retrouve des méthodes de voyous en col blanc, et une certaine jeunesse dorée de l'UMP. Si nous étions pendant la Seconde Guerre mondiale, elle ferait partie des Jeunesses Hitlériennes."
Maxime le Forestier avait comparé les internautes à des collabos en puissance, cet ami de Ségolène Royal ne s'embarrasse pas non plus de nuance... Ségolène Royal qui lui aurait dit "pour cette partie-là de la population, nous, la gauche au pouvoir, ne serons jamais légitimes à leurs yeux".
Pour une certaine gauche, tout ce qui est droite est forcément fasciste en puissance., donc au moins aussi peu légitime. Un partout dans la bêtise, balle au centre ?

Ce n'est jamais amusant ce genre de dérapage insupportable. Poitou Charente se régale, le candidat UMP Dominique Bussereau aime bien à déraper lui aussi.

Je n'aime pas cette politique de boules puantes qui puent. Démocratie adulte et apaisée ? Nous en sommes bien loin...
Maintenant, j'attends les cris de jeunes vierges scandalisée à la vue de leur premier phallus de la part de l'UMP officielle. Et la défense outrée de Vincent Peillon qui voudra sans doute que l'on "remette dans leur contexte les propos de cet homme, qui est un humaniste".

Vive la politique... Moins les hommes politiques peut être ?

mercredi 3 février 2010

Le c'est-celui-qui-dit-qui- est du jour...

On est mercredi, donc on s'amuse avec l'enfantin "c'est celui qui dit qui est".

Aujourd'hui, on s'amuse en allant chez l'ami Yann, lire la phrase de (encore lui) Georges Frêche : "Eric Besson est un minable".
Ca vole haut. C'est Quick qui dit à McDo qu'il fait des sandwichs qui font grossir. Et on se dit que la politique est belle et grande...

Alors partons plus chez le Crapeau du Marais et chez Claudio : ils ont remis leur blogroll à jour. On lira de belles choses comme ça...

vendredi 22 janvier 2010

Augustin Legrand (ou "c'est celui qui dit qui est" ?)

Une petite phrase glanée sur le Post.fr, en rentrant de l'hopital. De la part du vindictatif Augustin Legrand. J'aurais pu aussi écrire "l'insupportable", je n'ai jamais été fan d'Augustin Legrand. je ne supporte pas ceux qui crient et insultent pour crier et insulter, même si la cause le mérite...

La phrase, à la question de savoir ce que l'engagement d'Augustin Legrand auprès d'Europe Ecologie : "On va réussir à casser l'ignorance, communiquer, expliquer aux gens qu'on se fait enculer cent fois plus qu'on peut l'imaginer. C'est ça qui va pousser les gens à l'insurrection, je vois pas comment ça va pas venir. Avec un un mec comme Sarko, tout est possible. Il est tellement con, tu te souviens des banlieues au Kärcher, il est capable de faire une énorme connerie qui mette le feu aux poudres"

Je n'ai pas une immense affection pour Nicolas Sarkozy. Et j'en ai autant peu vis à vis de ceux qui prétendent faire de la politique par ce genre de phrase insultante, qui n'apporte rien... La haine et l'intolérance pour combattre la haine et l'intolérance, ça ne me plait pas...
Dans une cour de récréation, j'aurais envie de répondre par un "c'est celui qui dit qui est" du plus bel effet. Toujours efficace... Pas souvent faux.
Et si j'étais électeur en Ile de France, je ne voterai surement pas pour Europe Ecologie, avec un colistier pareil...

Vive la politique quand elle portée par de telles personnes... (rendez nous Jospin et Juppé... qu'on puisse être un peu fier d'elle, merde...)

(allez lire Hermes aussi, très bon texte. Lui n'aime pas Sarkozy, mais il invite ceux qui s'opposent à Sarkozy à s’opposer "ne pas se sentir obligés d’utiliser sa tonalité et sa vulgarité". Il a raison...)