Par moment, l’envie d’aller sur son blog, son Facebook, son Twitter, pour écrire ce qui nous arrive dans l’instant est tenace. Par moment, l’envie de répondre à ce que l’on peut lire, ou entendre, nous tenaille le corps et le cœur.
Mais quelque chose nous intime l’ordre, le conseil plutôt, de se taire. Un « chuuut » amical, presque maternel, qui vient se poser sur nos lèvres…
J’aurais envie d’écrire sur cet accident qui s’est passé aujourd’hui à quelques dizaines de mètres de mon bureau. J’étais rentré à la maison pour manger avec Falconette et bébé quand s’est passé le drame. Et j’ai donc vécu, un peu à la radio, un peu via les coups de fils affolés de mes proches sur la route, ce qui se passait.
Il y aurait beaucoup à dire. En ce qui me concerne, c’est le deuxième mort professionnel que je rencontre (de loin), sur le lieu où je travaille. L’été 2007, un ouvrier est tombé d’un toit, une chute mortelle. Aujourd’hui, c’est un four de métal en fusion qui a provoqué cette tragédie. Des fours, il y en a dans ma région...
C’est juste dramatique. Ce soir, j’aurais envie d’écrire sur ces conneries que l’on peut lire ici et là, quand durant l’alerte on se balade sur Twitter, ou Facebook, ou même les médias. Mais à quoi bon ? La polémique n’est pas grand chose...
Juste savoir se taire… Ne rien dire, et fuir le tumulte… C’est parfois la meilleure des choses à faire. En tous cas en cette soirée où, en plus de la stupeur et de la tristesse, une petite grippe estivale est en train de m’épuiser, je n’ai envie de rien d’autre…
Mais quelque chose nous intime l’ordre, le conseil plutôt, de se taire. Un « chuuut » amical, presque maternel, qui vient se poser sur nos lèvres…
J’aurais envie d’écrire sur cet accident qui s’est passé aujourd’hui à quelques dizaines de mètres de mon bureau. J’étais rentré à la maison pour manger avec Falconette et bébé quand s’est passé le drame. Et j’ai donc vécu, un peu à la radio, un peu via les coups de fils affolés de mes proches sur la route, ce qui se passait.
Il y aurait beaucoup à dire. En ce qui me concerne, c’est le deuxième mort professionnel que je rencontre (de loin), sur le lieu où je travaille. L’été 2007, un ouvrier est tombé d’un toit, une chute mortelle. Aujourd’hui, c’est un four de métal en fusion qui a provoqué cette tragédie. Des fours, il y en a dans ma région...
C’est juste dramatique. Ce soir, j’aurais envie d’écrire sur ces conneries que l’on peut lire ici et là, quand durant l’alerte on se balade sur Twitter, ou Facebook, ou même les médias. Mais à quoi bon ? La polémique n’est pas grand chose...
Juste savoir se taire… Ne rien dire, et fuir le tumulte… C’est parfois la meilleure des choses à faire. En tous cas en cette soirée où, en plus de la stupeur et de la tristesse, une petite grippe estivale est en train de m’épuiser, je n’ai envie de rien d’autre…
Sinon d’aller me coucher.
Oups ! Tu peux virer mon précédent com ? Merci.
RépondreSupprimerSavoir se taire : tu as raison. Mais tout le monde. Et on ne sera plus en démocratie...
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RépondreSupprimer.
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Explication commentaire précédent:
RépondreSupprimer"Se taire... "
J'ai passé une partie de mes années d'apprentissage, à préparer des dossiers d'accidents où l'on me demandait de plaider "l'imprudence du salarié" ... Les fours des fonderies qui "pètent", les élingues des grues qui lâchent leur charge sur la tête des ouvriers dessous ... j'ai tout vu, jusqu'au "burning out" ...
RépondreSupprimerJe me tais avec toi ... d'autant que je connais le bled, comme tu sais ... et même le site de Marcoule, plus que tu crois ...
Amitiés et compassion pour les malheureux "guys" et leur malheureuses familles ...
Je suis rassurée, j'étais très inquiète en voyant les infos...
RépondreSupprimerPensées pour ceux qui ont perdu la vie et leurs proches...
salut à tous,
RépondreSupprimerNicolas,
La décence et la retenue n'empêche pas la tenue d'une démocratie. Au contraire...
Ce que je pense,
C'est bien aussi des fois.
Apolline,
Je ne crois pas grand chose. Mais sinon que je pense comprendre (sans doute plus que tu ne crois aussi ^^) ce que tu évoques...
Des industries où la sécurité des employés, comment dire, passe après d'autres considérations, il y en a beaucoup. Les chiffres sur les accidents (et morts) au travail en France sont terrifiants.
Bizarrement, comme ce n'est pas sur un site nucléaire, on reçoit moins d'alerte sur son téléphone, et dans les médias...
Chibi,
Merci à toi. Ouais, grosse pensée à eux. Le reste, c'est pour amuser la galerie...
Heureusement, les chiffres ne sont pas "terrifiants", même si c'est toujours trop.En 2007,c'était 49,6 pour un million d'heures de W; ça fait,0,007/157h de W
RépondreSupprimerCe chiffre est "gonflé" par les accidents de trajet.
Par contre,on n'a fait aucun progrès pour les maladies professionnelles ... parce qu'on les reconnait très peu :maladies physiques, comme maladies psychiques.
Amicalement
Dommage. Il y a six mois, au moment de Fukushima, il m'a bien semblé lire ici qu'on n'avait rien à craindre en France (en substance) et que les barrages sur les Rhône étaient plus dangereux que les sites nucléaires. Donc on fera confiance à ceux qui rassemblent l'info.
RépondreSupprimerhttp://www.cqfd-journal.org/Marcoule-Fukushima-sur-Rhone
Méjean, quand on lit des conneries (ou mensonges, ou les deux) du style de votre commentaire, on se dit qu'en effet il est préférable de se taire.
RépondreSupprimerApolline, tu as tout à fait raison.
Conneries ou mensonges ? Alors désolé si je me suis trompé, c'est donc sur la page d'un autre blogeur de droite habitant près de Bagnols que j'ai lu ce commentaire de l'époque sur Fukushima. Autant pour moi.
RépondreSupprimerReste que cette invocation au silence, ici, ne fait malheureusement pas grande différence avec le blackout usuel entourant le nucléaire en France. Ce pourquoi on se réfère à ceux qui traitent l'info.
Méjean, je confirme ce que j'ai dit à l'époque, y compris sur les mensonges colportés ici et là (cf votre commentaire).
RépondreSupprimerMaintenant, parler de blackout médiatique est, encore une fois, un mensonge. A part habiter dans une grotte et n'avoir accès à aucun média, tout est clair et transparent.
Mais certains préfèrent des mensonges qui vont dans le sens de ce qu'ils pensent à la transparence, qui donnerait une vérité qui dérange leurs intérêts.
Pour finir la discussion (la prochaine fois je vous vire, je n'ai pas envie de polémiquer sur ce billet), l'"invocation au silence" (grand mot) me concerne.
Et je pense que plutôt que de chercher la polémique comme le plus beau des vautours, en agitant mensonge et fantasmes, le pudique silence pourrait être une bonne chose.
Donc on en reste là.