Je n'aime pas Ségolène Royal. Le rappeler en début de billet permet de bien mettre le doigt sur la relative objectivité de ce billet. Mais, après tout, un blog personne n'est pas fait pour être objectif.Je n'aime pas Ségolène Royal. Et chaque pas de son parcours me confirme ce triste état de fait. Dernier éclat en date : ses déclarations hallucinantes sur ses camarades, qui apportent beaucoup à la politique. Comme le rappelle Nicolas, elle avait déclaré : « Non, vous ne me ferez dire aucun mal des autres candidats parce que je pense qu'il faut garder le débat à un certain niveau. » Cela ne sera pas la première qu'elle aura fait l'inverse de ce qu'elle annonçait...
Sur Martine Aubry : « sa seule expérience électorale, c'est une législative perdue en 2002. Passer de rien à une campagne présidentielle, ce n'est pas facile ». Autant de suffisance de la part de Ségolène Royal n'est pas surprenant. Cela fait juste sourire, quand on pense à ses réussites en 2007 aux présidentielles, et l'année d'après aux riantes primaires de son parti...
Sur François Hollande : «Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ? ». Je me demande si les français pourrait citer une seule chose qu'à réaliser Ségolène Royal, à part des fèves en veux tu en voilà ou des déclarations délirantes.
Comme le fait remarquer mon copain Disparitus, dire cela de son ancien compagnon, père de ses enfants, c'est assez, comment dire... ?
Il y a un truc terrifiant en politique, qui est source de défaite future : c'est quand on commence à balancer des saloperies sur les autres. L'électeur n'aime pas ceux qui balancent des étrons. La "candidate des solutions" continue sa descente...
Je pense qu'elle terminera derrière François Hollande, Martine Aubry et Arnaud Montebourg aux primaires de son parti. Et quelque chose me dit qu'elle le prendra mal, et qu'on n'est pas au bout de nos surprises...
La dame clamait "fraternité" dans un one woman show surréaliste d'amusante mémoire. Elle en est loin. De même que, je l'espère pour le Parti Socialiste, et pour la France, elle sera loin au classement final de la primaire de son parti...
Comme je viens de l'écrire à Nicolas, lis l'article "la guerre des 3" dans le dernier n° du point et tu verras que Hollande et Aubry s'y entendent très bien aussi en largage de boules puantes sur leurs candidats respectifs aux primaires
RépondreSupprimerOui, mais la presse n'en fait pas tout un fromage, si j'ose dire !
RépondreSupprimerça fait toujours plaisir à droite quand Le Figaro brise le OFF pour foutre la merde, comme si la politique, c'était "Amour, Gloire et Beauté" !
RépondreSupprimerConcentrons-nous plutôt sur les idées...
PS. ton obsession pour Royal est troublante :PPP
clic !
RépondreSupprimerCorto, oui ils sont géniaux.
RépondreSupprimerEstelle, ben on s'occupera, nous, de faire la fondue.
Dadavidov, tu es génial. Royal dis des saloperies, et c'est la faute de la droite et du Figaro. C'est extraordinaire.
Oui, les idées. Bien sur, parlons en à certains, des "idées"...
Saloperie de quoi...
RépondreSupprimerElle dit que l'expérience de FH se résume à avoir dirigé un parti politique 10 ans et que celle de MA est d'avoir récupéré un mandat facilement (héritage !)...
C'est vrai ou pas ?
Après oui, les politiques disent des saloperies en dehors des micros... Je lis le Canard le mercredi : c'est vrai qu'ils en disent pas mal...
ça ne se fait pas, ce qu'elle a dit quand on est du même camp.
RépondreSupprimerJe crois qu'elle a le fond méchant.
RépondreSupprimer@El Camino
RépondreSupprimerMais non, elle a la GNIAKKKKK ;)))
Dada, je ne parle pas des politiques dans leur ensemble, je parle de Royal.
RépondreSupprimerAprès si elle veut faire campagne en balançant sur les autres, c'est son problème. Personnellement, ça m'arrange : elle finira à la 4eme position des primaires, et ça ne me rendra pas plus triste
Disp, tout à fait. Et même, en politique, je suis convaincu que faire campagne en balançant des cacas sur les autres, c'est contreproductif.
El Camino, tout à fait.
Je continue à penser, davantage même, qu'elle était pour la France, sur la forme en tous cas, pire que Nicolas Sarkozy.
Mais j'ai bien vu que tu ne parlais pas des politiques dans leur ensemble et c'est ça qui me chagrine...
RépondreSupprimerTu fais de l'anti-Ségolènisme primaire et ta critique perd en objectivité...
[Allez, à plus ;) ]
Dadavidov, ne me parle pas d'objectivité. J'ai dit au début de mon billet que je n'aimais pas Royal, donc je sais ne pas être objectif.
RépondreSupprimerMais toi non plus, tu es autant subjectif que moi dans ta défense militante de Ségolène Royal, qui donne, une fois de plus, une laide image de la politique.
Donc ne me parle pas d'objectivité.
Euh, où as-tu vu que j'avais une démarche militante et/ou ségoléniste !?!
RépondreSupprimerJe te promets de faire de même quelque soit la personnalité PS que tu attaqueras dans un prochain billet ;)
[Même le plus véreux... #AvocatDuDiable]
Et je te promets d'avoir la même objectivité personnelle sur mon prochain billet, la même que j'ai sur tous mes billets.
RépondreSupprimerLa politique n'est pas affaire de morale mais de pouvoir (le gagner et/ou le garder). Dans cette configuration, père de ses enfants ou non, françois hollande est un adversaire. Et Ségolène Royal est en droit de leconsidérer comme tel! Je n'envie pas les enfants par contre ;-)
RépondreSupprimerEt dans le fond, a-t-elle tort? Hollande a présidé la Corrèze, il est député depuis un moment, soit. Mais quelles mesures à son actif? Et question subsidiaire, peut-on faire confiance à un homme qui durant tous ces mandats de premier secrétaire du PS n'a pas su régler la question du leadership post-Jospin? J'avoue ne pas comprendre cet engouement autour de cet homme. Aubry et Royal ont un CV largement plus garni que le sien...
Crapoto, un CV ne fait pas tout.
RépondreSupprimerMais dans l'ensemble c'est vrai, les trois ne sont pas bien brillants...
Ha moi non plus je la supporte pas !
RépondreSupprimerCe qui est très énervant chez Royal, c'est le ton docte de la maîtresse d'école qu'elle prend d'un coté (ha mon dieu, ce ton de voix... ça m'insupporte !) alors qu'elle est la première à jouer la chipie dans la cour de récréation.
Tout le monde de cogne un peu dessus (fallait pas commencer), mais la gauche est "unie" paraît-il. Bien bien bien...
Tu as raison sur un point, les électeurs comme les salariés en entreprise avec leurs syndicats, ne veulent pas de division, au contraire ils préfèrent des positions communes, des points de convergences, des positions unitaires... Sur Hollande, elle était peut être la seule en tant qu'ex femme dans la vie privée de l'ex-premier secrétaire à pouvoir s'exprimer ainsi.
RépondreSupprimerEn s'attaquant à Aubry également, elle ravive les tensions du congrès de Reims, et là c'est vraiment pas bon...
Oui ... Pas grand chose à ajouter.
RépondreSupprimerSi ce n'est que depuis quelques semaines je me demande si sa vraie motivation "politique" n'est pas à chercher dans sa rupture d'avec François Hollande.
Une femme bafouée est capable de beaucoup de choses....
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RépondreSupprimerGuevaranita, je m'en fiche de ton commentaire à la con. Tu dégages.
RépondreSupprimer(ah, j'ai eu mon con sur ce billet...)
Tambour,
Oui, le ton professoral... Je me demande des fois si ce n'est pas une composante régulière au PS, mais chez elle, c'est insupportable.
Stef,
Je ne parle même pas de divisions, mais de méchanceté et de fiel gratuit. Insulte vis à vis du camp d'en face, mépris... L'électeur n'aime pas ça...
Elmone,
Si c'est ça, sa seule motivation politique (son histoire amoureuse avec Hollande), c'est chiche... Et montrerais qu'en effet, c'est une bien piètre femme politique...
Moi non plus je n'aime pas Ségolène...
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